lundi 29 octobre 2007

Mozilla Prism transforme le web en application Windows

Mozilla donne leur autonomie aux applications Web sur le poste de l'utilisateur


La Fondation Mozilla (Firefox) vient de mettre en ligne un nouveau projet, Prism, une sorte de 'mashup' des applications Web.

Ces applications en ligne se multiplient, mais elles s'exécutent sur un navigateur Internet, ce qui nécessite pour leurs utilisateurs réguliers soit d'ouvrir plusieurs fois le navigateur, soit de multiplier les onglets, avec la lourdeur que cela peut parfois entrainer, en occupation de ressources ou pour naviguer d'un onglet à l'autre.

Avec Prism, dont une première version vient d'être rendue publique en version 0.8, sous Windows exclusivement, l'utilisateur peut présenter une application Web en application Windows, c'est-à-dire l'ouvrir et l'exécuter dans sa propre fenêtre Windows, et disposer de son propre bouton dans la barre des tâches.

Psychologiquement pour l'utilisateur, l'application Web devient donc une application classique. A terme, son affichage pourra même être géré comme tel, l'utilisateur pourra y accéder via les raccourcis de Windows, par exemple Alt Tab pour passer d'une application à l'autre, ou les cubes 3D de Vista.

Prism n'en est qu'à ses débuts, Mozilla devrait continuer de développer son application et la porter vers d'autres environnements comme Mac OS X. Et Prism pourrait bien être également intégré à Firefox 3. Il se pourrait même que Prism permette d'exécuter des applications Web… hors ligne !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/10/28/mozilla_prism_transforme_le_web_en_application_windows

Des manuels numériques pour alléger le poids des cartables

Partant du principe que les manuels scolaires représentent près de la moitié du poids du cartable, Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, a recommandé d'expérimenter des solutions numériques.

« Nous devons imaginer ensemble ce que sera le manuel du futur et expérimenter les solutions numériques qui s'offrent à nous, a t-il exposé mercredi dernier, à l'occasion d'une conférence de presse. Je crois au numérique qui permet d'avoir des supports de qualité, légers, avec une possibilité de mise à jour plus rapide et plus efficace que nos manuels sur papier. »

En France, les élèves continuent de porter des cartables de plus en plus lourds. Les pesées réalisées par la F.C.P.E, l'une des fédérations de parents d'élèves, indiquent un poids moyen de 8 kg, soit environ 20 % du poids de l'enfant.

Le ministre a appelé les éditeurs du marché à se mettre en compétition. Il envisage d'expérimenter les premières solutions numériques dans une cinquantaine de classes. Sur un seul support de 300 grammes environ, chaque élève pourra disposer de l'ensemble des manuels d'une seule classe.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-manuels-numeriques-pour-alleger-le-poids-des-cartables-24415.html

vendredi 26 octobre 2007

Safari 3, plus rapide que IE ou Firefox

La version Windows de Safari (navigateur d'Apple actuellement en bêta) s'est révélée plus rapide qu'Internet Explorer et Firefox réunis, à l'affichage de pages Web. Ce sont les résultats d'une étude menée par Web Performance, société américaine spécialisée dans le test d'outils Web, qui après avoir entendu, par la voix de Steve Jobs, les formidables performances de Safari, a souhaité multiplier les tests.

Ceux-ci ont été réalisés en trois étapes : affichage de pages de sites ultra-fréquentés (dont les pages sont en cache), affichage de pages en local (sauvegardées sur le disque dur) et enfin affichage de sites jusqu'alors non visités.

« Dans tous les cas, la bêta de Safari 3 pour Windows est le navigateur le plus rapide en termes de chargement de pages », a indiqué Michael Czeiszperger, PDG de Web Performance.
Plus concrètement, si les trois navigateurs se tiennent dans un mouchoir de poche lorsqu'il s'agit de charger des pages sauvegardées en local ou de sites très fréquentés, Safari se démarque à l'affichage de pages visitées pour la première fois. Selon Web Performance, la navigateur d'Apple est en moyenne 1,1 seconde plus rapide que IE et 1,4 seconde plus rapide que Firefox. « Ce qui représente une différence notable avec une connexion haut débit », commente Michael Czeiszperger.

La version finale de Safari 3 pour Windows est attendue pour le vendredi 26 octobre, jour de la sortie de Leopard, dernière génération de Mac OS X.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-safari-3-plus-rapide-que-ie-ou-firefox-1760.html

MySQL ouvre sa feuille de route à ses clients français

L'éditeur de la base de données Open Source a conclu à Paris une tournée européenne de conférences utilisateurs. Il y a évoqué les fonctions de sa v6, avec son futur moteur transactionnel, Falcon, et les améliorations envisagées pour la v7.

Plus d'une centaine de personne s'est rendue aujourd'hui à la première conférence utilisateurs de MySQL en France. Au menu, les évolutions technologiques de la base de données Open Source, et des témoignages d'utilisateurs (Crédit Mutuel, Skyblog, Alcatel-Lucent), dans le cadre prestigieux d'un hôtel du 16e arrondissement parisien.

Robin Schumacher, responsable du développement produit, a évoqué le matin la feuille de route de MySQL, indiquant que Falcon, le moteur transactionnel maison, serait en disponibilité générale fin 2008, début 2009. L'éditeur suédois avait commencé ses travaux sur Falcon à la suite du rachat par Oracle d'Innobase, l'éditeur de son moteur transactionnel le plus utilisé, InnoDB.

La sécurité, sujet majeur de la version 7

Autres améliorations ou nouveautés promises avec la version 6 de MySQL, des fonctions liées à la haute disponibilité, avec des possibilités de réplication semi-synchrones (nécessitant une validation de l'enregistrement, ou 'commit'), voire synchrones pour une évolution de la solution distribuée DRDB (distributed raw block device).

La version 7, censée arriver un an après, mettra pour sa part l'accent sur la sécurité : gestion des groupes et des rôles, cryptage transparent des données, audit des données, support des systèmes d'authentification externes... Il s'agit, nous a expliqué David Axmark, confondateur et vice-président de MySQL, d'un besoin essentiel pour les acteurs de la banque.

Guère intéressé par une stratégie à la EnterpriseDB, qui consiste à se rendre totalement (ou du moins, le plus possible) compatible avec Oracle car « cela demande énormément d'efforts », David Axmark préfère se concentrer « sur ce qui compte le plus, les nouveaux projets » plutôt que de viser un marché de migration. S'intégrer dans une architecture de sécurité distribuée, où les informations s'échangent avec le protocole SAML, est donc un pré-requis pour ces nouveaux projets.

Le support spécifique de XML viendra... quand les besoins seront exprimés

Côté innovations technologiques, David Axmark croit surtout dans l'optimisation. Ainsi, Falcon est optimisé pour les processeurs multicoeurs - même si David Axmark regrette que les bus mémoire et les systèmes d'exploitation soient en retrait sur ce sujet. L'autre credo de MySQL est la variété de réponses à un variété de besoins, une approche opposée à celle que revendique par exemple le docteur Stonebraker, qui explique que le stockage vertical est l'avenir des bases de données. « C'est stupide, pourquoi augmenter le niveau de complexité, alors qu'on peut faire les choses simplement. » Ainsi, pour lui, hormis lorsqu'une application requiert du décisionnel en temps réel, « par exemple pour proposer une offre à un client en train de payer à une caisse », il vaut mieux séparer les bases de production et d'analyse. « Surtout que cela ne coûte pas cher d'avoir 1 To sur un PC pour y analyser les données. »

Robin Schumacher a en effet rappelé que MySQL offre une dizaine de moteurs de stockage différents, et que plusieurs éditeurs tiers proposent les leurs : InnoDB et SolidDB pour le transactionnel, Infobright et NitroEDB pour le datawarehouse, DB2 sur plateforme IBM i5... Quant à un moteur spécifique pour XML, il ne faut pas l'attendre de si tôt, la faute aux clients qui n'ont pas une idée précise de ce qu'ils veulent, estiment Kaj Arnö, vice-président responsable des relations avec la communauté Open Source, et David Axmark. « Dès que nous aurons des requêtes spécifiques, nous le ferons », indique Kaj Arnö.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mysql-ouvre-sa-feuille-de-route-a-ses-clients-francais-24369.html

L’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès signent un accord sur la Bibliothèque numérique mondiale

L’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis vont unir leurs forces pour construire une Bibliothèque numérique mondiale suite à un accord signé par Abdul Waheed Khan, Sous-Directeur général de l’UNESCO pour la Communication et l’Information, et le Bibliothécaire du Congrès, James H. Billington, au siège de l’UNESCO à Paris, le 17 octobre 2007.

La Bibliothèque numérique mondiale numérisera des documents uniques et rares provenant de bibliothèques et d’institutions culturelles du monde entier et les mettra à disposition gratuitement sur Internet. Parmi ces documents figurent des manuscrits, des cartes, des livres, des partitions, des enregistrements sonores, des films, des imprimés et des photographies.

Du 15 octobre après-midi jusqu’au 19 octobre, à l’extérieur de la Salle X au siège de l’UNESCO, un prototype de la Bibliothèque numérique mondiale sera présenté et testé devant des délégués des 193 Etats membres de l’UNESCO participant à la Conférence générale de l’Organisation. Le prototype a été réalisé par la Bibliothèque du Congrès et l’UNESCO et cinq autres institutions partenaires : la Bibliothèque Alexandrina, la Bibliothèque nationale d’Egypte, la Bibliothèque nationale du Brésil, la Bibliothèque nationale de Russie et la Bibliothèque d’Etat russe.

Le prototype fonctionne en arabe, chinois, anglais, français, russe et espagnol, les six langues officielles des Nations Unies, ainsi qu’en portugais. Sa navigation et son moteur de recherche sont organisés par lieu, date, sujet et institution concernée.

Le projet de Bibliothèque numérique mondiale a été conçu pour promouvoir la compréhension internationale et interculturelle, améliorer la qualité et la diversité du contenu culturel sur Internet et contribuer à l’éducation et à la recherche universitaire.

« Les bibliothèques sont des lieux clés pour assurer l’accès universel à l’information et pour construire des sociétés du savoir. », a déclaré le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura. « Nous sommes très contents de poursuivre le développement de l’excellent partenariat que nous entretenons de longue date avec la Bibliothèque du Congrès en travaillant sur des méthodes innovantes pour préserver et rendre accessible la mémoire du monde ».

« Nous nous réjouissons de continuer et d’intensifier notre collaboration avec l’UNESCO, de travailler avec l’Organisation et son personnel afin de permettre aux bibliothèques, aux archives et aux musées du monde entier de nous rejoindre pour rendre leurs trésors culturels accessibles en ligne » », a déclaré M. Billington.

Selon les termes de l’accord, la Bibliothèque du Congrès et l’UNESCO vont coopérer en réunissant des groupes de travail d’experts et autres parties prenantes afin de développer des lignes directrices et des spécification techniques pour le projet, en recrutant de nouveaux partenaires et en obtenant des soutiens de sources publiques et privées.

L’un des aspects clés du projet est de donner la capacité aux pays en développement de créer des bibliothèques numériques, afin que tous les pays et toutes les régions puissent participer et figurer dans la Bibliothèque numérique mondiale.

Le projet poursuit un travail déjà mené par le Programme de l’UNESCO Mémoire du monde qui cherche à préserver le patrimoine documentaire. Ce patrimoine est le reflet de la diversité des langues, des peuples et des cultures et constitue le miroir du monde et sa mémoire. Mais cette mémoire est fragile ; chaque jour, des fragments irremplaçables disparaissent à jamais. L’UNESCO a lancé le Programme Mémoire du monde pour prévenir l’amnésie collective en contribuant à la conservation des archives et des collections des bibliothèques dans le monde et en s’assurant de leur large diffusion.

Fondée en 1800, la Bibliothèque du Congrès est la plus vieille institution fédérale des Etats-Unis d’Amérique, et la plus grande bibliothèque du monde, avec plus de 134 millions de documents dans plus de 450 langues. Ses collections sont de portée universelle et dans tous les formats existants.

Source : http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=40277&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

Microsoft se plie aux exigences de la Commission européenne

Après trois ans, Microsoft satisfait aux exigences émises en 2004 par la Commission européenne. L'éditeur accepte enfin de baisser la tarification de l'accès à ses protocoles de communications aux concurrents.

Il aura fallu attendre trois ans et une confirmation en appel le mois dernier pour voir Microsoft s'aligner sur les exigences de la Commission, émises en 2004. Aujourd'hui lundi 22 octobre, le corps exécutif européen a déclaré que Microsoft avait fait des concessions substantielles pour se plier aux exigences de la Commission européenne émises il y a trois ans.

Dans un communiqué rédigé par Neelie Kroes, commissaire européenne en charge du dossier anti-trust, la Commission explique que l'éditeur de Redmond a finalement décider de régulariser un point litigieux : l'accès aux informations d'interopérabilité ainsi que les royalties perçues pour leur utilisation.

A la suite du procès de 2004, Microsoft avait dû d'abord verser 497 M€ d'amende pour abus de position dominante, puis garantir la sortie d'une version de Windows sans le Media Player. A l'époque, la Commission avait également condamné Microsoft à publier les détails techniques de ses protocoles de communications embarqués dans les OS serveurs de la marque. Mais les résultats fournis par l'éditeur n'avaient pas satisfait la Commission, qui a jugé notamment « déraisonnables » les prix pratiqués pour l'obtention des informations d'interopérabilité. Puis, agacée, avait condamné l'éditeur à une amende supplémentaire de 280,5 M€ l'année dernière.

10 000 € pour accéder aux données techniques

Le présent accord vient ainsi mettre un terme à ce dernier litige, s'alignant Microsoft sur les desiderata de la Commission. Primo, l'accès et l'utilisation des protocoles d'interopérabilité de Microsoft seront désormais ouverts aux développeurs du monde de l'Open Source (des points les plus critiques pour Microsoft à l'époque) en toute sécurité. Secundo, la tarification pratiquée pour l'usage de ces mêmes données seront abaissées à un prix unique de 10 000 €. Rappelons qu'en guise de redevance, Microsoft demandait 2,98% des revenus dégagés par les applications utilisant les protocoles techniques.

« Je salue le fait que Microsoft a enfin accepté des mesures concrètes pour assurer le plein respect de la décision de 2004 », a déclaré Neelie Kroes, à l'AFP.

Reste que dans ce même communiqué, la Commission fronce les sourcils, et avertit Microsoft qu'elle aura toujours l'oeil sur ses pratiques. « Microsoft a l'obligation de continuer à se plier aux exigences de 2004, et doit ainsi faire l'effort de résoudre tout problème allant à l'encontre de ces décisions. » Et de conclure : « La décision de mars 2007, comme confirmée par la Cour de première Instance le mois dernier, a créé un précédent qui implique la surveillance de ses comportements futurs dans ce domaine et d'autres. Microsoft doit garder ça à l'esprit. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-se-plie-aux-exigences-de-la-commission-europeenne-24350.html

vendredi 19 octobre 2007

Microsoft exorcise le chiffre maudit sous Excel 2007

65.535… Si un calcul sur Excel 2007 aboutit à ce résultat, la cellule du tableur affiche 100.000 !

Le chiffre maudit existe, mais Microsoft l'a exorcisé…

Multiplier '77,1 x 850' sur Excel 2007 ou Excel Services 2007 aboutit au résultat '100.000', qui est bien évidemment faux puisque le résultat de l'opération est '65.535' ('65,535' en notation US) !

Chiffre maudit, cette erreur d'affichage – car s'il s'agit d'un calcul intermédiaire, par exemple [(77,1 x 850) : 256], le résultat est bon ! – ne concerne que la cellule où le chiffre '65.535' devrait s'afficher.

Mais que les personnes qui craignent les phénomènes paranormaux se rassurent, Excel n'est pas hanté… Tout du moins pas à notre connaissance ! Il s'agit au contraire d'une erreur de calcul en virgule flottante. Et qui plus est qui ne concerne que 12 nombres à virgule flottante sur les 9,214 x 1018 nombres à virgule flottante qu'Excel peut stocker.

Selon Microsoft, dont les exorcistes sont généralement des ingénieurs qualifiés, ne sont donc concernées spécifiquement que les cellules qui affichent en résultat l'un des six nombres compris entre 65.534,99999999995 et 65.935 et des six nombres compris entre 65.535,99999999995 et 65.936.

Le problème vient d'être corrigé par Microsoft. La mise à jour d'Excel est disponible, ou accompagnera la prochaine mise à jour d'Office 2007.

Ah ! Un dernier détail, inutile de tenter de saisir l'un de ces nombres maudits sur Excel, le tableur arrondit les entrées au-delà de 15 chiffres, et l'erreur ne touche que les nombres calculés…
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/18/microsoft-exorcise-chiffre

jeudi 18 octobre 2007

Avec OCS, Bill Gates décrète la mort des PABX

Chez Microsoft, les communications unifiées riment avec l'intégration de la voix, de la vidéo et de la gestion des appels à l'environnement maison.

Microsoft vient de lancer officiellement Office Communication Server 2007 (OCS) et son client Office Communicator. Bill Gates en a profité pour prédire la disparition des autocommutateurs privés, alias PABX, qu'il a comparés à des mainframes monolithiques et sclérosés. L'image devrait beaucoup plaire aux fournisseurs telco qui savent au moins à quoi s'en tenir.

L'objectif des outils de messagerie unifiée tels qu'OCS est d'intégrer la voix dans le flux d'information numérique géré à partir du poste de travail. L'intégration vise à la fois les couches techniques (réseau, protocole) et applicatives. Un même écran peut donner simultanément accès à plusieurs vecteurs d'échange (voix, messagerie instantanée, vidéo) avec une gestion des présences (utiliser le bon outil pour contacter le ou les interlocuteurs) et du contexte (récapitulatif des informations disponibles dans le système d'information).

Bill Gates en a aussi profité pour refaire l'apologie de l'identité unique, clé de voûte d'une communication réellement unifiée. Pour Microsoft, l'intégration de la voix aux autres flux numériques d'information sonne comme le début d'une nouvelle ère. Celle où le logiciel succède au matériel dans le secteur des télécommunications.

L'argument maître est le gain de productivité. A raison de 37 minutes perdues par semaine dans les méandres des échanges avortés (appels dans le vide, message déposé puis écouté), on arrive, selon Microsoft, à une semaine gâchée par an. A notre époque où l'on en est à chasser le "temps de latence humain", c'est, paraît-il, beaucoup. Ces gains et les économies d'infrastructure donnent un impressionnant ROI de 500% sur trois ans.

L'histoire est en marche avec la promesse d'une intégration des fonctionnalités de communication unifiée à la prochaine version de Dynamics CRM, le PGI maison, et à Duet, le client front-office pour SAP bâti sur la suite bureautique Office.

Le détail des produits annoncés

  • Office Communication Server ( OCS) 2007 : pierre angulaire de la stratégie de communication unifiée de Microsoft, OCS utilise le protocole SIP (Session Initiation Protocol, le protocole de l'IETF pour négocier des sessions multimédias pair à pair) pour gérer la VoIP, la messagerie instantanée (IM) et la vidéoconférence. Ce successeur de Live Communication Server 2005 revient à 2800$ auquel il convient d'ajouter un peu moins d'une centaine de dollars par licence d'accès. La version sans gestion de la VoIP et de la vidéoconférence revient à 500$ pour le serveur et à une vingtaine de dollars par client.
  • Office Live Meeting : l'outil maison pour tenir des téléconférences et partager des documents. Deux versions sont proposées. L'une, dite Professional Edition, supporte 1250 accès simultanés et garde en mémoire les réunions pendant près d'un an. Elle revient à 15$ par utilisateur. La version dite Standard Edition supporte quinze utilisateurs et est facturée 5$ chacun.
  • Une mise à jour d'Exchange Server 2007, qui lui permet de gérer les appels téléphoniques et d'intégrer la messagerie vocale à Outlook.
  • Outre le téléphone logiciel d'Office Communicator, des combinés adaptés sont proposés par Nortel Networks, Alcatel-Lucent, Avaya, Cisco, LG-Nortel, Mitel Networks, NEC-Philips Unified Solutions, Polycom et Siemens. Microsoft commercialise aussi un périphérique, RoundTable. Pour 3000$, cette caméra à 360° pour la vidéoconférence sait zoomer sur le participant qui prend la parole.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-ocs-bill-gates-decrete-la-mort-des-pabx-24331.html

Leopard (MacOS X 10.5) sera lâché dans la jungle IT le 26 octobre


Les macophiles grognent déjà de plaisir...

Nouveau système de Dock, et rafraîchissement des applications, Finder, Quick Look, Mail, iChat, Safari mais aussi Boot Camp (l'application qui permet d'installer Windows sous Mac) sont au menu des réjouissances offertes par cette nouvelle mouture du système d'exploitation.

C'est donc officiel, Mac OS X Leopard devrait débarquer le 26 octobre, il est déjà possible de précommander son exemplaire sur le site de la boutique en ligne de la pomme. Selon les informations divulguées sur cette page Web, la nouvelle version du système d'exploitation Mac OS X 10.5, baptisée Leopard sera commercialisée au prix de 129 dollars (91 euros).

Le nouveau Bureau dispose d'une barre de menus semi-transparente et d'un Dock 3D en reflet.

Ce nouveau Dock émet un signal d'applications actives. Chaque fenêtre a un design cohérent et les applications actives se détachent encore mieux en jetant des ombres plus marquées.

Le système de stack ("pile") intégré dans le Dock permet d'accéder rapidement à un ensemble de fichiers. Un clic sur une pile et les fichiers qu'elle contient bondissent depuis le Dock et se déploient en un éventail ou une grille selon le nombre d'éléments (ou les préférences que vous avez définies).

Leopard propose deux piles prédéfinies : une pour les téléchargements et une autre pour les documents. La pile Téléchargements capture automatiquement les fichiers téléchargés depuis Safari, Mail et iChat, tandis que la pile Documents constitue un excellent moyen de stocker des présentations, des feuilles de calcul et des fichiers de traitement de texte.

Finder : l'explorateur de fichiers dixit Apple. Cupertino a soigné la nouvelle version de son explorateur interne. L'utilisateur peut accéder à l'intégralité du système en parcourant ces fichiers à l'aide de Cover Flow ou en cliquant sur les éléments d'une barre latérale de type iTunes. Il est possible de visionner l'intégralité des documents et non plus simplement leurs icones.

Les ordinateurs partagés s'affichent automatiquement dans la barre. Et ce, qu'il s'agisse d'un Mac ou d'un PC. Il est même possible d'utiliser Spotlight et Cover Flow pour rechercher des fichiers sur un autre Mac. Le contrôle distant a été amélioré. Concrètement, lorsque l'on clique sur un Mac connecté, il est possible d'utiliser la fonction de partage d'écran (notons tout de même qu'il faut disposer des droits d'administration) et prendre ainsi le contrôle de cet ordinateur comme si vous étiez assis devant.

L'outil Quick Look de Leopard permet de visualiser le contenu d'un fichier sans même l'ouvrir. L'application offre un aperçu de fichiers entiers, même de documents de plusieurs pages et de vidéos, sans qu'il soit nécessaire de les ouvrir. Quick Look fonctionne avec pratiquement tous les types de fichiers : les images, les fichiers texte, les documents PDF, les films, les présentations Keynote, les pièces jointes Mail et les fichiers Microsoft Word et Excel...

Leopard intègre également l'application Time Machine. Comme son nom l'indique, cet utilitaire permet de "remonter dans le temps". Il s'agit de l'outil de sauvegarde automatique intégré à Mac OS X. Ce dernier conserve une copie à jour de tout ce qui figure sur votre Mac : photos numériques, musiques, films et documents. Précisons que Time Machine garde en mémoire une trace de la façon dont se présentait le système à un jour donné.

L'outil de messagerie électronique Mail contient plus de 30 modèles professionnels : des invitations aux cartes de vœux, des polices, des couleurs. Les images peuvent être placées dans le courriel par un simple glisser-déposer. Mail utilise le langage HTML standard, il est donc lisible par tout programme de messagerie électronique sur Mac et PC.

L'IM ou messagerie instantanée d'Apple, surnommée iChat est une solution devenue indispensable pour le technophile connecté au réseau et qui souhaite garder un contact permanent avec ses amis ou ses collègues de travail. L'interface a été améliorée et de nouveaux effets Photo Booth ont été intégrés, comme la distorsion ou le tourbillon. Au niveau de la qualité sonore iChat utilise le codec audio AAC-LD pour offrir un son aussi clair que possible pendant les chats audio.

Avec Spaces, il est possible de multiplier les espaces de travail afin de s'y retrouver lorsque l'on doit mener à terme plusieurs projets. Il est désormais possible de créer jusqu'à 16 espaces différents et le passage de l'un à l'autre est plus fluide que sur les versions précédentes.

Le navigateur Internet de la Pomme, Safari 3 est plus rapide que les versions précédentes. Sur son site Apple affirme que la nouvelle version (disponible au téléchargement en version bêta "charge les pages jusqu'à 2,5 fois plus vite que Firefox 2 et jusqu'à 4,3 fois plus vite qu'Opera 9." Et ce n'est pas tout puisque selon la pomme : "il exécute le code JavaScript jusqu'à 2,4 fois plus vite que Firefox 2 et jusqu'à 2,3 fois plus vite qu'Opera 9.1."

Enfin, concernant Boot Camp, la version intégrée à Leopard prend en charge les versions 32 bits les plus répandues de Windows XP et de Windows Vista. Les applications Windows accèdent pleinement aux processeurs et aux cœurs multiples, aux cartes graphiques 3D accélérées, ainsi qu'aux connexions haut débit USB, FireWire, Wi-Fi et Ethernet Gigabit. Boot Camp inclut même un guide d'installation au format PDF auquel vous pouvez vous référer à tout moment.

La pomme accepte les commandes anticipées

Apple avait d’abord projeté de livrer Leopard en juin dernier, mais en avril, la compagnie annonçait que certaines ressources de la compagnie devaient être «détournées» pour permettre de concentrer ses forces vives sur le téléphone tactile iPhone.

Leopard est la sixième version majeure de Mac OS X, depuis les débuts de ce système d’exploitation, qui remontent à 2001.

Une version de Leopard pour serveur, au prix de détail de 499 dollars pour une licence de 10 clients et de 999 dollars pour une utilisation illimitée, sera lancée en accompagnement de la version destinée aux consommateurs, a précisé Apple.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/17/leopard-sera-l-ch-jungle-it-26

mercredi 17 octobre 2007

L'OSI approuve deux licences de Microsoft

En reconnaissant deux nouvelles licences Open Source, l'OSI (Open Source Initiative) marque l'entrée officielle de Microsoft dans cette communauté.

L'Open Source a officiellement un nouveau contributeur de poids : Microsoft. Deux de ses licences de « code partagé » (Shared Source) - la MPL (Microsoft Public License) et la MRL (Microsoft Reciprocal License) - ont officiellement été reconnues par l'OSI (Open Source Initiative, organisme qui valide le caractère Open Source des licences), comme étant des licences Open Source. Microsoft peut dès lors apposer la mention « certifiée par l'OSI » à deux de ses licences.
En juillet dernier, Bill Hilf, responsable de la stratégie plateforme de Microsoft, déclarait à l'occasion de la Convention O'Reilly Open Source que l'éditeur allait soumettre certaines licences Shared Source auprès de l'OSI.« La décision a été prise par un consensus énorme (mais pas l'unanimité) », précise Michael Thiemann, président de l'OSI et vice-président de l'Open Source chez Red Hat. « Microsoft n'a pas demandé de traitement de faveur, et n'en a pas reçu. En dépit des récentes interactions négatives entre Microsoft et la communauté Open Source, l'esprit de ce dialogue était constructif, et nous espérons qu'il indiquera une issue constructive également. »
Pour autant, la communauté Open Source n'a pas soudainement une confiance aveugle en l'éditeur de Redmond. Michael Thiemann a déjà reçu quelques messages électroniques contre cette décision, certains accusant l'organisme - déjà largement critiqué par les puristes du logiciel libre - d'être passé à la solde de Microsoft.Il promet toutefois d'être vigilant. « S'ils essaient de voir si oui ou non il est possible de produire du code Open Source porteur de propriété intellectuelle, je pense qu'ils découvriront que 400 messages n'étaient que le début », promet-il.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-osi-approuve-deux-licences-de-microsoft-24316.html

F-Secure met à jour sa solution de sécurité

L'éditeur de sécurité finlandais introduit Client Secure 7.1, la nouvelle version de son logiciel de sécurité dédié aux entreprises. Un logiciel encore plus réactif, plus léger - sous Vista
La nouvelle mouture de F-Secure, Client Secure 7.1 propose des améliorations notables. Basée sur une protection proactive (donc, capable d'agir avant qu'un évènement se produise) s'appuyant elle-même sur une analyse des comportements des virus et une mise à jour plus rapide de la liste des signatures des agents infectieux, le produit est censé anticiper et neutraliser toute attaque virale.
La solution de sécurité, destinée à assurer la protection des ordinateurs de bureau, des portables ou encore des serveurs de messagerie, garantit selon l'éditeur finlandais, un niveau de sécurité plus élevé contre les menaces virales actuelles et à venir.
"Les cybercriminels inventent constamment de nouvelles façons d'utiliser Internet pour leurs activités illégales et deviennent de plus en plus habiles à effectuer des attaques ciblées invisibles" constate Ari Alakiuttu, vice-président des produits et des services chez F-Secure Corporation.
La solution s'adresse aussi bien aux entreprises de petite taille qu'aux grands compes.
Client Secure 7.1 est plus 'léger' que les solutions de sécurité précédentes. Le logiciel consomme moins de ressources système, d'où une vitesse accrue. Capable de fonctionner sous Windows 2000 et sous XP, la solution tourne aussi sous Vista 32 bits.
La licence Client Secure 7.1 est vendue au prix de 20,65 euros avec un an de maintenance. La solution peut être utilisée sans problème sur n’importe quel nombre de postes et n’est pas limitée dans le nombre de postes.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/16/f-secure-sort-une-nouvelle

Sécurité: Arkoon accentue son expertise: chiffrement, anti-spam...

La start-up lyonnaise continue sa 'success story': elle renforce son expertise autour de ses pare-feu et boîtiers ou 'appliances'

Arkoon introduit une nouvelle version du système de ses 'appliances' Fast360: elle regroupe de nombreuses fonctions de sécurité dont un pare-feu, une solution anti-virus et un module de détection d'intrusion. Tout un ensemble de nouveautés y sont intégrées, à commencer par une nouvelle solution anti-spam.
Cet anti-spam est hérité d'un partenariat avec CommTouch (en OEM) et permet aux produits Arkoon de contrôler les spams en interrogeant un serveur externe. Cette solution a l'avantage de ne pas consommer les capacités 'mémoire' de l'appliance, notamment dans le traitement de vérification des signatures.Etant mutualisée auprès d'un expert reconnu du domaine, cette solution bénéficie de ressources très avancées : elle sait, par exemple, filtrer et bloquer les spams images (dont les signatures sont particulièrement lourdes et traditionnellement difficiles à gérer sur un produit multifonctions).
Les autres innovations sur le nouveau système Fast360 sont:
  • son serveur DHCP qui évite de déployer un serveur dédié: l'appliance joue le rôle d'un serveur DHCP ce qui est très utile notamment sur les petits sites (PME ou agence).
  • la qualité de service qui a encore été optimisée: elle intègre désormais la norme DiffServ qui permet notamment de sécuriser et d'accélérer les flux de VoIP.
  • la configuration des boîtiers à distance a été optimisée: la version 4.2 de son outil "manager" de configuration à distance marque des avancées.
"L'optimisation obtenue permet d'économiser 25 à 50% du temps lorsqu'il s'agit, par exemple, de déployer de nouvelles régles sur un parc de plusieurs dizaines ou centaines d'appliances", explique David Dupré, reponsable marketing d'Arkoon.
Cette gamme Fast360 bénéficie, en outre, de la certification DCSSI ce qui est un gage de qualité et de sécurité, apte à rassurer les organisations dites " sensibles".
Par ailleurs, avec son offre de chiffrement SSL360 et sa célèbre "Security box", Arkoon continue de marquer des points. En juin dernier, la société a annoncé une adapatation originale de son système de chiffrement compatible avec une quinzaine de terminaux PDA et Smartphones (fonctionnant sous Windows Mobile 5.0, 6.0).
D'une part, les terminaux mobiles peuvent être transformés en "coffre-fort numérique" (chiffrement des données, des bases PIM, des cartes mémoires, etc...) et d'autre part, les communications entre les terminaux mobiles et le SI de l'entreprise sont chiffrées.
L'accès distant au système s'effectue via des serveurs SSL installés en central aux sièges des sociétés clientes (appliance VPN SSL version 3.0) avec interrogation de serveurs d'authentification Radius ou annuaires LDAP.
En parallèle, Arkoon s'est rapproché de Sparus Software qui édite une suite logicielle pour la gestion de terminaux PDA. Celle-ci facilite et sécurise les déploiements d'applications mobiles sur les réseaux sans-fil (GPRS/Edge/3G et Wi-Fi). Sa solution EveryWAN MobilityManager est une solution « All-in-One » et « Plug&Play », certifiée "Windows Mobile " qui permet la prise de contrôle à distance (pour les mises à jour, le support en temps réel, etc.).
Sur le terrain, Arkoon fait face à une concurrence très animée, où l'on retrouve les acteurs majeurs de la sécurité "réseau" -Fortinet, CheckPoint Software, Cisco, HP (Peregrine Systems), Juniper (Netscreen)... L'expansion en Europe se confirme: la société vient d'ouvrir une filiale à Milan, après avoir démarré une activité sur l'Allemagne et le Benelux. Le marché de l'Espagne est également en cours d'ouverture.En France, la distribution est assurée par deux distributeurs "sécurité" à valeur ajoutée, ITway et Afina.
Premier éditeur de solution de sécurité introduit en bourse (marché AlterNext d'Euronext), Arkoon a atteint 11 millions d'euros en 2006, et vise un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros d'ici à 3 ans, avec 50% des revenus hors de France.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/16/s-curit-arkoon-accentue

mardi 16 octobre 2007

Adobe Max : Thermo, pour concevoir des applications Internet riches

Adobe poursuit sa conférence utilisateurs européenne en ouvrant la fenêtre sur ses applications qui sortiront en 2008 et au-delà. Au menu : une fluidité toujours plus grande, entre le Web et les applications locales.

Profusion de démonstrations sur les nombreux projets en cours chez Adobe, au deuxième jour de Max, la conférence utilisateurs européenne que l'éditeur tient à Barcelone, du 15 au 18 octobre 2007. Hier déjà, les innovations présentées autour d'AIR (environnement d'exécution pour applications Internet riches, RIA) ont médusé quelque peu l'assistance, illustrées par des exemples conçus par Salesforce.com, SAP ou Anthropologie, entre autres. On retiendra, en particulier, les possibilités de glisser-déplacer d'objets ou de données entre deux applications, l'une exploitée localement, l'autre sur le Web.Aujourd'hui, 16 octobre, Kevin Lynch, architecte logiciel en chef d'Adobe, a mis les projecteurs sur cinq produits ou services en préparation, prévus pour 2008 et au-delà. L'un des plus remarqués fut sans doute Thermo, un outil graphique qui doit simplifier notablement la création d'applications RIA. Un outil qui, selon les réactions recueillies sur Max, fait le lien entre le concepteur graphique et le développeur. Une sorte de « Fireworks pour développeur Flex », évoque Timothé Leroy, blogueur et chef de projet pour une agence de publicité. Une version bêta du produit est prévue pour l'année prochaine.

Share, Pacifica, Cocomo et Scene7

Parmi les projets alléchants figure ensuite Share, déjà présenté lors de la version américaine de Max. Ce service hébergé propose 1 Go pour partager des documents en ligne, librement ou en privé, et suivre les modifications effectuées sur les fichiers partagés. On visualise les documents sous forme de vignettes ou d'aperçus sur lesquels on peut zoomer ou que l'on peut feuilleter, page par page, de façon très graphique.Des fonctions permettent de transférer les fichiers depuis le bureau de son PC vers Share, ou, comme l'a montré Kevin Lynch, d'en publier, depuis Share sur un blog (ici, une vidéo à exécuter dans un lecteur Flash).Sous le nom de code Pacifica, c'est le support de la voix sur IP dans les applications Flash, Flex et AIR qui nous a été dévoilé. Le support du vidéo chat (messagerie instantanée) est prévu pour l'an prochain. Cocomo, également décrit à Chicago, est un Framework Flex sur lequel s'appuie Connect, le service de Webconférence d'Adobe (qui semble connaître un succès croissant). Avec Cocomo, des partenaires pourront s'appuyer sur l'infrastructure Connect pour créer des applications de communication en temps réel et les déployer à la volée.Enfin, la présentation de Kevin Lynch a également fait une place aux applications de Scene7, un éditeur californien racheté par Adobe en mai dernier. Scene7 a développé des services de diffusion de contenus riches. Sa technologie permet de publier à la demande des images haute définition qui seront redimensionnées dynamiquement en fonction du contexte. La démonstration portait sur un catalogue en ligne offrant la possibilité de zoomer sur les produits, de les faire pivoter ou de les voir apparaître en vignette une fois mis dans le panier d'achat.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-adobe-max-thermo-pour-concevoir-des-applications-internet-riches-24297.html

Gmail augmente son espace de stockage

Google a annoncé une capacité de stockage supplémentaire pour les entreprises et les particuliers qui utilisent son service de messagerie
La guerre des webmails connaît un nouveau tournant. Google a annoncé une augmentation de l’espace de stockage offert avec son service de messagerie Gmail. L’annonce a été faite sur le blog officiel de Gmail par Rob Siemborski, l’un des ingénieurs qui travaillent sur le service de messagerie en ligne de Google. Google avait commencé à étendre l’espace de stockage de Gmail en avril 2005, dans le cadre de son plan de stockage Infinity 1.

"A cette époque, nous avions bien compris qu’il nous était impossible d’offrir l’infini, mais nous avions promis d’offrir aux utilisateurs de Gmail le plus d’espace de stockage possible, écrit Rob Siemborski. Ceci dit, il est apparu que quelques uns parmi vous utilisent tellement Gmail qu’ils se trouvent à court de stockage ; aussi, pour honorer nos engagements, nous allons augmenter la vitesse d’incrémentation de notre compteur et offrir davantage de stockage gratuit."

Selon l’ingénieur, les écoles et les organisations qui utilisent Google Apps pour accéder à Gmail sur leurs propres adresses verront également leur espace de stockage augmenter. Il a promis que le stockage Edition standard et éducation, actuellement à 2 Go, allait être mis au niveau du compteur Gmail. Les entreprises ou particuliers qui utilisent l’Edition Premier passeront quant à eux de 10 Go à 25 Go, ajoute Rob Siemborski.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/15/gmail-augmente-espace-de

lundi 15 octobre 2007

Un tee-shirt renifleur de réseaux WiFi


Moult sniffers de réseaux WiFi peuplent les boutiques de matériel informatique mais aucun, jusqu'à présent, n'a encore endossé la forme d'un vêtement. C'est désormais chose faite avec le WiFi Detector Shirt, un tee-shirt capable de détecter les hotspots 802.11b et g, et vendu par ThinkGeek. D'allure sobre, il arbore un dessin représentant une antenne radio, cernée de part et d'autres de « barres » symbolisant l'intensité du réseau disponible (voir photo). Celles-ci s'illuminent en fonction de la distance séparant le porteur du vêtement du hotspot le plus proche : une barre indique que le signal est faible, cinq signifient que la connexion sera de bonne qualité. Malheureusement, le tricot ne précise pas si les réseaux détectés sont sécurisés, et n'est pas capable de signaler la présence de hotspots émettant au (presque) standard 802.11n.Vendu 29,99 $ et disponible uniquement en noir, le tee-shirt est alimenté par trois piles au format Lr06. Elles viennent se loger dans une poche cousue à l'intérieur du vêtement, qu'il ne faudra pas omettre d'ôter avant de le laver.
En savoir plus : Acheter le WiFi Detector Shirt
Source : http://numerique.lemondeinformatique.fr/mobilite/actualites/lire-un-tee-shirt-renifleur-de-reseaux-wifi-2608.html

vendredi 12 octobre 2007

Programme NTIC - Interview de Valérie Pécresse

Invitée du chat du Journal du Net lundi 8 octobre, Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, s'est livrée au jeu des questions réponses avec les internautes en vidéo.En charge de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en faveur de la diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication, elle annonce une politique volontariste destinée à ce que 100 % des foyers français aient accès à l'Internet en 2012.Internet dans les universités, soutien aux entreprises, logiciels libres, haut débit mobile : retrouvez en vidéo les positions de la ministre sur tous ces sujets.
Source : http://www.journaldunet.com/ebusiness/internet/dossier/071009-chat-valerie-pecresse/index.shtml

Avancées dans la révolution numérique pour les universités parisienne

Le conseil de Paris a voté un budget de 2 millions d’euros sur 3 ans versé aux huit universités de la ville pour financer leur « révolution numérique ».

En septembre 2004, le ministère de l’Education avait incité les établissements d’enseignement supérieur à s’équiper en borne Wi-Fi (technologie de réseau informatique sans fil). Les objectifs ont été rapidement atteints puisqu’aujourd’hui pratiquement toutes les universités françaises sont équipées « Wi-Fi ». Depuis, le numérique a fait une réelle avancée dans les modes d’enseignements et les pratiques étudiantes en changeant considérablement les modes d’apprentissages.
Le 1er octobre 2007, le conseil de Paris a voté un financement de deux millions d’euros sur trois ans pour les universités de la capitale dont l’objectif est d’offrir un environnement numérique de travail pour chaque étudiant.
Dès 2008, quatre services numériques seront donc développés :
  • Un dispositif de Web conférence pour visionner les cours en direct.
  • Une plateforme SMS pour les convocations et changements de planning de dernière minute.
  • Une bibliothèque virtuelle où il sera possible de consulter les références et la disponibilité des ouvrages de la bibliothèque universitaire.
  • Un accès au Dossier Social étudiant piloté par les services du Crous.
A la rentrée 2007, 150 000 étudiants issus des 8 universités parisiennes ont également pu bénéficier d'une « carte étudiante multiservices » dotée d’une puce à porte-monnaie électronique permettant par exemple de payer les repas aux Restos du Crous, ou d’avoir accès à de nombreux services universitaires (photocopies, accès à des salles de travail spécifiques, ...).

Certaines universités utilisent déjà d’autres services numériques, comme la baladodiffusion (podcasts) pour assurer un meilleur accès aux enseignements universitaires. C’est le cas pour l’université de Metz qui a récemment lancé des podcasts sur l’actualité de la vie étudiante. Il s’agit de messages audios d’actualité que les étudiants peuvent télécharger sur le site internet. Des podcasts vidéos sont également prévus pour janvier 2008.
Le système universitaire est donc en pleine révolution numérique développant ainsi de nouveaux modes de transmission des connaissances et de méthodes d’enseignement.
Bien que la révolution numérique soit annoncée depuis bientôt 10 ans, les réseaux et le matériel semblent, cette fois, être à la hauteur de toutes les attentes.
Source : http://www.amue.fr/formation-vie-de-letudiant/metier/articles/article/premiers-pas-dans-la-revolution-numerique-pour-les-universites-parisienne/

mercredi 10 octobre 2007

L'opération 'clés USB pour étudiants' est lancée


Du campus au campusb...

Un formidable outil promotionnel gratuit pour les éditeurs de logiciels libres... D'une capacité de stockage de 1 Go, ces petites clés USB argentées comprennent plusieurs logiciels libres tels que la suite bureautique OpenOffice, le client de messagerie Thunderbird, et l'agenda de la fondation Mozilla : Sunbird, l'excellent lecteur multimédia VLC, ou bien encore le lecteur de PDF Sumatra.
Ce programme, initié par le Conseil Régional d'île-de-France a été annoncé au mois de février 2007, les premières distributions de clés USB ont été effectuées ce lundi 8 octobre.
Au total, ce ne sont pas moins de 173.000 clés USB des fabricants Emtec et Mostick qui seront distribuées auprès de 155.000 lycéens et apprentis franciliens de première année.
Notons au passage que dans un souci d'équité, 40.000 clés seront également distribuées aux enseignants.

Au total, cette clé va contenir pas moins de 19 applications. Sur une capacité de stockage de 1 Go elles occupent un espace d'environ 400 Mo, le reste devant servir pour le stockage des fichiers.
Dans son communiqué le conseil général d'Ile-de-France précise que "la sécurité des données est bien sûr assurée".
Le coût de cette "généreuse" opération est de 2,6 millions d'euros. Un site web a été développé pour permettre aux étudiants de comprendre le fonctionnement des applications
Le choix des logiciels libres démontre l’engagement de la région dans le sens du rééquilibrage de l'offre logicielle, entre les solutions propriétaires (avec licence d'utilisation) et les solutions dites « libres » : modifiables et échangeables.

Quid des applications embarquées ?

Bureautique

  • La suite bureautique Open Office se compose d’un traitement de texte, d’un tableur, d’un outil de dessin vectoriel et de PAO, d’un logiciel de présentations, et d’un module de gestion et de création de bases de données ;
  • Sumatra permet de consulter des documents au format PDF ;
  • Le calendrier Mozilla Sunbird permet de gérer ses rendez-vous et tâches à effectuer, avec notamment un système d’alertes.

Internet

  • Firefox est le navigateur Internet libre de référence ;
  • Le client de messagerie Thunderbird offre de nombreuses possibilités en matière de gestion des e-mails et contacts ;
  • Filezilla est un client FTP : il permet de se connecter à des serveurs FTP pour y déposer ou télécharger des fichiers ;
  • Wengophone permet de communiquer gratuitement vers les autres PC : appels, messagerie instantanée et visioconférence ;
  • Miranda est un service de messagerie instantanée multi-protocoles.

Multimédia

  • Extrêmement léger, le lecteur multimédia VLC Média Player est capable de lire les formats audio et vidéo les plus répandus (Mpeg-1, Mpeg-2, Mpeg-4, DivX, AAC, MP3, OGG, AVI, WMV, MOV…). Le logiciel peut également être utilisé pour lire les DVD Vidéo ;
  • Coolplayer est un petit lecteur de MP3 « habillable » capable de gérer des listes de lecture ;
  • Juice permet de télécharger des fichiers audio (au format mp3 par exemple) mis à disposition par des flux rss, pour les écouter en différé sur son ordinateur ou sur un baladeur ;
  • Visualiseur (viewer) d’images très simple à utiliser, Cornice permet d’afficher les images et photos, y compris en diaporama.

Utilitaires

  • 7Zip est un logiciel de compression/décompression de fichi ers supportant les principaux formats ;
  • Le logiciel de synchronisation Fullsync permet aux utilisateurs de copier le contenu de leur clé sur un ordinateur en un clic ;
  • InfraRecorder est un utilitaire de gravure de CD et DVD de données.

Sécurité

  • ClamWin est un antivirus complet ;
  • Truecrypt permet de créer des disques virtuels, dont les données seront protégées par cryptage ;
  • Keepass est en quelque sorte un coffre fort à mots de passe : il conserve tous les mots de passe dont l’utilisateur a besoin (messagerie, forums, sites internet, chat…). Ce dernier a juste ensuite à se souvenir de son mot de passe Keepass ;
  • Locknote est un petit bloc-note qui intègre un outil de cryptage.

McAfee s'offre Safeboot

L'éditeur étend son catalogue pour 350 millions de dollars.

La concentration du secteur de la sécurité se poursuit, il faut dire que ce marché ne cesse de progresser. En 2004, les ventes de logiciels représentait un total de 6,45 milliards de dollars, contre 7,34 en 2005 et 8,28 en 2006.
D'un côté, les géants de l'informatique prennent position dans la sécurité : Microsoft a multiplié les acquisitions pour lancer son OneCare tandis que Google a déboursé 650 millions d'euros pour s'offrir Postini.
De l'autre, les spécialistes du secteur se rapprochent les uns les autres. C'est le cas de McAffee qui annonce le rachat de Safeboot pour 350 millions de dollars.
SafeBoot, entreprise néerlandaise, est un spécialiste du marché de la protection des données par encodage et du contrôle d’accès.
"Cette acquisition permet à McAfee de renforcer son offre sur la protection des données confidentielles et l’encodage des points d’extrémité, tout en continuant à proposer une gestion centralisée des outils de sécurité dans l’entreprise", explique l'éditeur dans un communiqué.
Grâce à cette acquisition, l'éditeur revendique la place de leader sur le marché de la protection de données et complète son offre en téléphonie mobile.
Rappelons que McAfee a fait l'acquisition en 2006 d'Onigma, firme israélienne, qui dispose d'un solution d'encryptage des données. En janvier, WebSense a acheté Ra'anana, firme israélienne qui a développé PortAuthority. En août dernier, dans le même segment, RSA s'emparait de Content Sentinel qui a développé un outil permettant de verrouiller les contenus sensibles en détectant les exportations ou mouvements de données (par un transfert sur une clé USB, par exemple).
Deuxième éditeur mondial de sécurité derrière Symantec, McAfee devrait voir son chiffre d'affaires progresser de 6% à 1,37 milliard de dollars en 2007.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/09/mcafee-s-offre-safeboot

155 000 clés USB pour les lycéens d'Ile-de-France

La région Ile-de-France a entamé cette semaine la distribution de clés USB (1 Go) à ses 155 000 élèves de seconde. La collectivité a souhaité mettre l'accent sur l'Open Source, en dotant cette clé de 19 programmes libres. On retrouve ainsi la suite bureautique Open Office, le navigateur Firefox 2, la messagerie Thunderbird ou encore le logiciel d'encryptage Locknote.Pour la région, il s'agit d'une orientation autant pratique que politique. « On voulait réintroduire un peu de vertu dans la conception que se font les élèves du logiciel, explique Jean-Baptiste Roger, conseiller du président de région Jean-Paul Huchon et en charge des technologies de l'information et de la communication. Nous sommes une région orientée politiquement, qui souhaite promouvoir la "culture du Libre", qui est selon nous une belle idée. » Mozilla est d'ailleurs un des partenaires privilégiés de l'initiative francilienne. La région insiste également sur le fait que l'utilisateur ne devrait pas être lié à un ordinateur en particulier, c'est pourquoi toutes les applications sont exécutables depuis la clé. En plus de ces applications, 600 Mo sont dévolus au stockage des données personnelles. Une icône donne également accès au cartable numérique, un profil consultable en ligne par l'élève et les parents, où ils trouvent une adresse de messagerie interacadémique, le cahier de texte de la classe et des résultats d'exercices.« Nous comptons équiper chaque année l'ensemble des élèves de seconde, précise Jean-Baptiste Roger. De plus, régulièrement nous distribuerons ces clés USB aux professeurs des lycées. » 40 000 d'entre eux les ont déjà reçues. Le coût de l'opération s'élève à 2,6 millions d'euros, un prix qui devrait tendanciellement baisser de rentrée en rentrée.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-155-000-cles-usb-pour-les-lycees-d-ile-de-france-24232.html

OpenSUSE 10.3 : la mue du caméléon

Une bonne novell...

Cette mouture très attendue annonce l'arrivée prochaine des nouvelles distributions Linux.
En effet, elle débarque avant Mandriva 2008 et Ubuntu 7.10 deux versions qui seront téléchargeables dans une petite quinzaine.
Au menu des améliorations apportées par le nouveau système d'exploitation, citons le nouveau gestionnaire de paquet (YASP) qui a été modifié afin de faciliter l'installation des logiciels, un temps de démarrage du système plus rapide, et un module créé pour faciliter la gestion des cartes réseau...
Bref, l’accent a été mis sur la simplification de l’installation souvent complexe pour les non-initiés des « Install party ».
La 10.3, qui a été développée en partie par Novell, repose sur un coeur Linux 2.6.22.5. Elle intègre de nombreux logiciels en particulier la suite bureautique libre OpenOffice.
D'après Novell, le petit caméléon vert (le logo de Suse) va profiter d'un support en terme de sécurité d'une durée de deux ans.
La 10.3 intègre AppArmor, une solution logicielle intelligente dont la mission est d'anticiper sur les attaques. Enfin pour les amateurs des machines virtuelles, signalons l'intégration des outils Xen 3.1 et VirtualBox 1.5.
Les différents environnements disponibles pour Suse 10.3 sont le nouveau KDE 3.5.7 et Gnome 2.20. Notons que KDE 3.5.7 contient plusieurs éléments de KDE 4 qui devrait être disponible d'ici la fin de l'année.
Enfin, concernant l'installation, elle peut être réalisée à partir d'un DVD ou un CD (également utilisable en mode Live) téléchargeable sur ce lien. Un guide pour faciliter l'installation du logiciel est disponible sur ce lien.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/08/opensuse-10-3-mue-cam-l-on

Un parfum de crise interne flotte sur Thunderbird

Le client de messagerie est amputé par le départ de deux de ses pères: Scott McGregor et David Bienvenu...

Une triste journée pour les équipes de Thunderbird. Alors que la fondation Mozilla a récemment annoncé la création d'une entité indépendante dédiée au développement du client de messagerie libre, deux des membres les plus importants de la communauté Thunderbird quittent le navire.
Dans une note publiée sur son blog, Scott McGregor annonce, sans donner plus de détails son intention de quitter la communauté Thunderbird : "Je voulais annoncer à toutes les personnes qui travaillent sur l'application Thunderbird que je vais partir de la fondation. Mon dernier jour de travail en tant qu'employé de la fondation Mozilla sera le vendredi 12 octobre."
Autre départ, celui de David Bienvenu, également en charge des équipes de développement de Thunderbird.
Il a, lui aussi, annoncé son départ dans une note -très proche dans la forme et l'esprit de celle de McGregor- publiée sur son Blog : "Je vais quitter Thunderbird le 12 octobre. Malgré cela je souhaite continuer de jouer un rôle dans la fondation. J'ai réellement aimé travailler avec les équipes de Mozilla et je souhaite beaucoup de succès à la nouvelle entité en charge du développement de l'outil de messagerie."

Les raisons de la colère

Officiellement, on ne connaît pas les motifs de ces départs. Cependant, une piste -autre que celle de la paupérisation par les donations- semble assez crédible.
La création de la nouvelle entité, annoncée le 18 septembre a en effet provoqué une réelle division au sein des équipes de développement. Pourtant, cette initiative a aussi pour but de nourrir un solide écosystème de développeurs afin d'apporter des améliorations par l'innovation dans la tradition du navigateur Web Firefox.
Les débats sur le futur de Thunderbird ont commencé au mois de juillet. Après une discussion publique active et houleuse, l'ensemble des acteurs a approuvé la création d'une nouvelle filiale distincte de Mozilla Foundation dédiée au développement, à l'innovation et à l'amélioration de logiciels de messagerie et de communication Internet.
Lors des discussions, plusieurs possibilités avaient été évoquées. Citons par exemple la création d'une nouvelle organisation à but non-lucratif sur le modèle de la fondation pour se spécialiser sur l'application e-mail, mais également la création d'une nouvelle entité dédiée au développement de l’application, et enfin la remise des clés de l'application à la communauté de contributeurs.
Scott MacGregor et David Bienvenu, les deux responsables de la fondation en charge des équipes de développement de Thunderbird avaient opté pour la troisième option. Malgré cela, Mozilla a décidé de mettre en place la deuxième.
Du coup l'on peut se demander si ces départs -qui curieusement se feront de façon simultanée- ne sont pas liés à cette bisbille interne. En tout cas, une chose est certaine, McGregor et Bienvenu seront difficiles à remplacer et certains contributeurs se lamentent déjà…

Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/08/thunderbird-crise

lundi 8 octobre 2007

SAP - B.O.: un rapprochement certes logique mais cher payé...

Les deux éditeurs de logiciels -européens- confirment que leur conseil d'administration ont bien donné leur feu vert pour cette offre amicale de rapprochement. Une conférence de presse ce 8 octobre à Paris était programmée... Elle devra lever le voile sur certaines interrogations
Les réactions à l'annonce du rachat de Business Objects (BO) par SAP sont multiples, et pas toujours positives.

Certes, c'est sans surprise que les marchés financiers ont sanctionné le titre SAP – l'action a perdu – 5 % dans l'heure qui a suivi l'ouverture de la Bourse de Francfort -, les acquisitions à ce niveau de prix sont toujours mal acceptées par les actionnaires qui craignent la dilution de leurs actifs…
De son côté, et là aussi sans surprise, la Bourse de Paris a salué le rachat, avec un titre BO qui a bondi de plus de 17 % dès la reprise de la cotation du titre, et malgré un avertissement lancé dans la foulée.
Mais ce sont plutôt les conditions du rachat qui ont surpris les marchés. Avec une prime de 20 % sur le cours de l'action BO (nettement au dessus de ce qui se pratique), soit 42 euros l'action, SAP réalise la plus grosse acquisition de son histoire, 4,8 milliards d'euros. Mais c'est bien cher payé pour une entreprise dont la capitalisation boursière ne dépasse pas les 4 milliards €, et surtout dont le chiffre d'affaires est inférieur au milliard !
Le conseil d'administration de BO a recommandé l'offre de SAP à ses actionnaires, on le comprend. Ce sera sans doute moins évident du côté du géant allemand qui espère boucler l'acquisition, réalisée en 'cash' et en emprunts, au premier trimestre 2008. Mais anticipe déjà une réduction d'environ 5 centimes de son bénéfice par action sur ce même trimestre, et un retour à l'augmentation de son bénéfice… en 2009 !

SAP a-t-il cédé à la pression du marché ? Des noms ont circulé, des rumeurs, sur les candidats au rachat du géant franco américain de la Business Intelligence (BI). Oracle, Microsoft, BEA… Sans doute certains d'entre eux étaient sur les rangs et ont joué le jeu de la surenchère. Le géant allemand s'est-il fait piéger à ce jeu qu'il n'est pas dans sa culture de pratiquer ?
D'autant que l'annonce du rachat intervient à un moment pour le moins inopportun… Business Objects a en effet lancé un avertissement sur ses résultats au troisième trimestre, en publiant des résultats préliminaires quelques peu décevants, dont un chiffre d'affaires des licences qui sera inférieur aux attentes. Rappelons que les ventes de licences sont considérées comme un indicateur de la santé des éditeurs…
Résultat, le bénéfice par action sera très nettement inférieur aux attentes des analystes. Il devrait se placer dans une fourchette de 36 à 39 cents, contre 51 cents attendus !
On pourra en revanche argumenter de la logique de l'acquisition de SAP, qui crée avec BO un véritable pôle de BI - autrement plus sérieux qu'avec l'acquisition d'Outlook Soft. L'allemand n'a d'ailleurs pas manqué d'indiquer que le principal intérêt de l'opération réside dans l'opportunité d'emporter de nouveaux contrats.

Mais les observateurs ne manqueront pas non plus de remarquer que l'acquisition marque une rupture dans la stratégie de SAP, qui historiquement a toujours misé sur la croissance organique, avec des acquisitions stratégiques mais de faible ampleur financière.
Avec cette acquisition, l'éditeur se place donc en position de rupture politique et culturelle, ce qui permet légitimement de s'interroger, à la différence de son concurrent Oracle, sur sa capacité à digérer une opération de cette envergure.
Reste que l'acquisition de Business Objects par SAP vient renforcer le pôle progiciel européen, attaqué par les éditeurs américains qui, entre Microsoft, IBM et Oracle, pour ne citer que ceux là, sont très largement majoritaire jusqu'en Europe.
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/08/sap-b-o-l-accord-bien-sign

Adobe vient concurrencer Microsoft sur le terrain des traitements de texte

Adobe rachète Buzzword, une start-up qui développe un traitement de texte en ligne. Pour protéger Office, Microsoft dégaine de son côté un outil de collaboration et d'annotation des documents Word, Excel ou PowerPoint sur Internet.

Entre Adobe et Microsoft, on se rend désormais coup pour coup. Lundi, le spécialiste des logiciels créatifs a officialisé le rachat de Virtual Ubiquity, une start-up de onze personnes à qui l'on doit Buzzword, un élégant traitement de texte en ligne. Le rapport avec les activités d'Adobe, plus réputé dans la retouche photo, le dessin vectoriel ou la mise en page ? A priori aucun - si ce n'est l'utilisation de certaines de ses technologies - sauf à vouloir mettre des bâtons dans les roues de Microsoft, qui multiplie lui aussi les outils concurrençant les solutions d’Adobe. Depuis le printemps, Silverlight s’attaque à la domination de Flash. Quelques mois plus tôt, la suite Expression Studio composée d’outils de création Internet, graphique et média était venue s’en prendre sans détour à la Creative Suite d’Adobe. En guise de riposte, ce dernier a également mis au téléchargement lundi une version bêta de son Media Player, un logiciel de visionnage de vidéos à installer sur son disque dur, concurrent de Windows Media Player.
Au-delà des rivalités passagères entre deux géants des logiciels, le rachat de la start-up Virtual Ubiquity témoigne aussi d’une tendance de fond, qui voit les plus gros éditeurs passer d’applications traditionnelles à des services Internet. Une version en ligne de Photoshop, dont une première capture vient d’être dévoilée, est attendue pour les toutes prochaines semaines. Sous la pression de nouveaux venus comme Google, qui propose désormais une suite complète de traitement de texte, tableur et logiciel de présentation en ligne, Microsoft est également forcé de revoir ses plans. Lundi, le groupe a présenté Office Live Worspace, un service gratuit pour archiver, lire et partager des documents Word, Excel ou PowerPoint en ligne. Dans un premier temps, le service sera testé auprès de 5000 utilisateurs, qui disposeront de 250 mega-octets de stockage, soit un millier de fichiers Office 2003 ou 2007. Cependant, conformément à la stratégie « logiciel plus service » de Microsoft, il reste impossible de créer ou de modifier directement les documents en ligne, comme peut le proposer Buzzword.
Source : http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/adobe-vient-concurrencer-microsoft-sur-le-terrain-des-traitements-de-texte_127418.html

Un parfum de crise interne flotte sur Thunderbird

Le client de messagerie est amputé par le départ de deux de ses pères: Scott McGregor et David Bienvenu...

Une triste journée pour les équipes de Thunderbird. Alors que la fondation Mozilla a récemment annoncé la création d'une entité indépendante dédiée au développement du client de messagerie libre, deux des membres les plus importants de la communauté Thunderbird quittent le navire.
Dans une note publiée sur son blog, Scott McGregor annonce, sans donner plus de détails son intention de quitter la communauté Thunderbird : "Je voulais annoncer à toutes les personnes qui travaillent sur l'application Thunderbird que je vais partir de la fondation. Mon dernier jour de travail en tant qu'employé de la fondation Mozilla sera le vendredi 12 octobre."
Autre départ, celui de David Bienvenu, également en charge des équipes de développement de Thunderbird.
Il a, lui aussi, annoncé son départ dans une note -très proche dans la forme et l'esprit de celle de McGregor- publiée sur son Blog : "Je vais quitter Thunderbird le 12 octobre. Malgré cela je souhaite continuer de jouer un rôle dans la fondation. J'ai réellement aimé travailler avec les équipes de Mozilla et je souhaite beaucoup de succès à la nouvelle entité en charge du développement de l'outil de messagerie."

Les raisons de la colère

Officiellement, on ne connaît pas les motifs de ces départs. Cependant, une piste -autre que celle de la paupérisation par les donations- semble assez crédible.
La création de la nouvelle entité, annoncée le 18 septembre a en effet provoqué une réelle division au sein des équipes de développement. Pourtant, cette initiative a aussi pour but de nourrir un solide écosystème de développeurs afin d'apporter des améliorations par l'innovation dans la tradition du navigateur Web Firefox.
Les débats sur le futur de Thunderbird ont commencé au mois de juillet. Après une discussion publique active et houleuse, l'ensemble des acteurs a approuvé la création d'une nouvelle filiale distincte de Mozilla Foundation dédiée au développement, à l'innovation et à l'amélioration de logiciels de messagerie et de communication Internet.
Lors des discussions, plusieurs possibilités avaient été évoquées. Citons par exemple la création d'une nouvelle organisation à but non-lucratif sur le modèle de la fondation pour se spécialiser sur l'application e-mail, mais également la création d'une nouvelle entité dédiée au développement de l’application, et enfin la remise des clés de l'application à la communauté de contributeurs.
Scott MacGregor et David Bienvenu, les deux responsables de la fondation en charge des équipes de développement de Thunderbird avaient opté pour la troisième option. Malgré cela, Mozilla a décidé de mettre en place la deuxième.
Du coup l'on peut se demander si ces départs -qui curieusement se feront de façon simultanée- ne sont pas liés à cette bisbille interne. En tout cas, une chose est certaine, McGregor et Bienvenu seront difficiles à remplacer et certains contributeurs se lamentent déjà…
Source : http://www.silicon.fr/fr/silicon/news/2007/10/08/thunderbird-crise

mercredi 3 octobre 2007

Google finalise l'intégration de Postini à Google Apps

Le géant américain a rapidement intégré à Google Apps les outils de sécurisation des courriels de Postini
Rachetée au mois de juillet 2007 pour la coquette somme de 625 millions d'euros, Google, annonce que les solutions de Postini sont désormais disponibles pour les utilisateurs du service Google Apps Premier Edition. La suite bureautique payante à destination des entreprises prend donc encore un peu plus d'épaisseur après l'intégration de Presentations, le PowerPoint made in Google.
Rappelons que l'abonnement à Google Apps coûte 50 dollars par an. Il permet aux entreprises d'accéder aux applications suivantes : Google Docs & Spreadsheets (traitement de texte, tableur, présentation), les mails, l'agenda partagé, la messagerie instantanée et la sécurité.
"L'acquisition de Postini nous permet d'offrir à nos abonnés des solutions hébergées plus sécurisées. Ce qui est un élément déterminant notamment pour les entreprises qui nous font confiance" explique dans un communiqué Dave Girouard, vp et général manager de Google Enterprise.
"Nous avons souhaité intégrer le plus rapidement possible les solutions de Postini parce que le souci de conformité des entreprises aux règles élémentaires de sécurité était une priorité pour les entreprises. Elles veulent contrôler l'ensemble du processus, tant du point de vue administratif que de celui de la sécurité."
Concrètement les abonnées à Google Apps Premier Edition pourront désormais configurer un anti-spam et un filtre anti-virus. Ils sont personnalisables en fonction des besoins de la société. Ces nouveaux outils viennent compléter les filtres anti-malware étiquetés Google.
L'utilisation des solutions de Postini dans Google est disponible sans coûts supplémentaires pour les personnes qui disposent déjà d'un abonnement.
Le contrôle des politiques de sécurité est centralisé. Et les utilisateurs pourront plus facilement adopter le niveau de sécurité à leurs besoins. La création de rapport a été simplifiée, elle peut également se faire au niveau individuel.
La restauration des messages effacés malencontreusement est également au menu avec cette intégration.
Une nouvelle fonctionnalité de routage des mails (également disponible dans Google Apps Education Edition) permet aux organisations de faire fonctionner Google Apps avec d'autres clients de messageries. Google annonce également que le stockage disponible passe à 25 GB soit une hausse de 10 GB.
Les outils de Postini sont utilisés par 36.000 entreprises et près de 11 millions d'utilisateurs. Une véritable corne d'abondance dont Google espère bien profiter.
D'ailleurs, la firme américaine propose une offre spéciale pour les clients de Postini qui souhaite s'abonner au service Google Apps.Ainsi, les personnes déjà clientes qui s'enregistrent sur Google Apps avant le 31 décembre 2007, pourront utiliser les services gratuitement jusqu'au 30 juin 2008.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/10/03/france-yahoo-affine-m-thode-de

Oracle dope ses solutions d'entreprise au Web 2.0

Difficile d'échapper à la mode du Web 2.0 appliquée à l'entreprise, autrement dit l'« Enterprise 2.0 » ! Chez Oracle, le phénomène a donné naissance à une stratégie qui prévoit l'intégration des technologies Web 2.0 à sa suite Web Center. Les fonctions proposées sont directement inspirées de solutions existantes au sein des blogs, wikis et autres flux RSS ou encore la méthode de développement AJAX. Web Center proposera également des services VoIP, sera capable de gérer les navigateurs d'un PC ou d'un appareil mobile et proposera en standard des services de recherche. Un composant « Anywhere » simplifie également l'intégration avec les terminaux mobiles, la suite bureautique de Microsoft ainsi que le serveur de messagerie Exchange. Enfin, pour faciliter les développements, la suite offre un kit adapté au framework Webcenter basé sur Java ainsi qu'un outil plus particulièrement destiné à la création d'interfaces utilisateurs s'appuyant sur AJAX et le concept de mashup (applications composites sur poste client). L'éditeur a également annoncé à l'occasion d'une conférence qui s'est tenue hier à San Francisco son intention d'ajouter des fonctions Web 2.0 à ses applications à la demande ainsi qu'à la prochaine version de sa suite d'outils de collaboration. Notons toutefois que ces intentions ne datent pas d'hier puisqu'on savait depuis le début de l'année qu'Oracle voulait appliquer le Web 2.0 à Web Center. Reste à souhaiter qu'à l'occasion de la conférence annuelle de la société qui doit se tenir à San Francisco, début novembre prochain, on passera à la phase de concrétisation de ces intentions.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-oracle-dope-ses-solutions-d-entreprise-au-web-20-24168.html

mardi 2 octobre 2007

Adobe annonce sa suite pour l'édition technique

Adobe Technical Communication Suite intègre les dernières versions de RoboHelp, Framemaker, Captivate et Acrobat 3D
La publication technique est devenue une domaine stratégique dans le cycle de vie d'un produit, à la fois par la nécessité de disposer d'outils pertinents pour gérer du contenu, de multiples versions tant techniques que linguistiques, mais également pour réduire les coûts.
Et chacun y va plus ou moins de sa solution, avec des outils dédiés pour les éditeurs de solutions PLM (Product Life Management), ou comme pour Adobe de suites de logiciels qui ont fait leur preuve.
On retrouve donc dans Adobe Technical Communication Suite : Framemaker pour la création et la publication de documents ; RoboHelp pour créer du contenu plus pédagogique et des interfaces ; Captiva pour la simulation et les questionnaires ; et Acrobat 3D pour aller plus loin que le seul format PDF en intégrant des objets 3D comme des vidéos.
Profitant du savoir-faire d'Adobe, la suite est également ouverte aux contenus traditionnels ou multimédias, plus particulièrement PDF (Portable Document Format), HTML, XML, DITA (Darwin Information Typing Architecture), SWF (Flash), MP3 ou AVI. Elle permet l'intégration de produits et flux de production.
"Entièrement nouvelle et spécifiquement dédiée aux rédacteurs techniques et concepteurs pédagogiques, Technical Communication Suite offre tous les outils dont les éditeurs ont besoin pour repousser les limites des communications techniques, via des flux de production optimisés, l’intégration de fonctionnalités multimédias telles que les vidéos, animations et effets 3D ainsi que la prise en charge d’Unicode", commente Naresh Gupta, senior vice-président du pôle Solutions pour l'impression et la publication traditionnelle chez Adobe.
Disponible sous Windows XP et Vista, la suite est proposée au prix de 1.599 euros (999 euros pour une mise à jour à partir d'une ancienne version d'un produit qui la compose, hors Acrobat).
Elle est composée de RoboHelp 7, interfacé avec Framemaker 8 pour la création de systèmes d'aide en ligne et qui prend en charge Unicode pour la publication multilingue et MDI pour l'interface multidocument ; Captiva 3 et Acrobat 3D.
Une version serveur avec RoboHelp Server 7 devrait également être proposée prochainement, à un prix qui devrait se situer vers les 3.000 euros.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/10/02/adobe-annonce-suite-l-dition

A la découverte de Microsoft Office 2008 pour Mac

En attendant la mouture d'OpenOffice Mac, annoncée pour septembre 2008...
La Division Mac Business Unit vient de mettre en ligne un site permettant aux macophiles de découvrir le fonctionnement de la suite bureautique de Microsoft sur Mac
Le site Sneak Peek d’Office 2008, accessible à cette adresse permet de se faire une idée sur les fonctionnalités de cette mouture un peu particulière à la croisée des chemins entre l'univers de Cupertino et celui de la firme de Redmond.
Parmi les fonctionnalités intéressantes, commençons par la Boîte à Outils. Cette dernière a été revue pour devenir véritablement la seule étape nécessaire pour accéder aux outils les plus utiles dans Office pour Mac.
Associant la Boîte à Outils originale d’Office pour Mac et la Palette de Mise en Forme au sein d’une seule interface, cette fonctionnalité propre au Mac donnera aux utilisateurs un accès instantané aux outils dont ils ont besoin, comme la palette d’objets, les paramètres d’animation, les citations ou l’éditeur de formules.
Notons que l'interface de l'outil de traitement de texte a été améliorée. A l'instar du navigateur Firefox ou d'Internet Explorer, il est possible d'ouvrir plusieurs onglets et de surfer d'une page à l'autre.

D'une manière générale, l'application s'inspire assez largement du Web à la sauce 2.0 et fonctionne de façon instinctive et elle est aisément personnalisable.


L'outil My Day, pour "Ma Journée" est également singulier. Il permet à l'utilisateur d'organiser sa journée. Un système d'alerte donne des informations sur les ren dez-vous du jour. Et un code de couleur permet à l'utilisateur de s'y retrouver plus facilement parmi ses différentes activités.
Cette nouvelle fonctionnalité s'avère très pratique, notamment dans le cadre d'une utilisation professionnelle de ce logiciel. L'utilisateur n'ayant plus à lancer un autre logiciel ou une autre application en ligne de type Calendar de Google pour vérifier l'horaire de ses rendez-vous.
L'intégration des images a également été simplifiée. Avec la fonction Officeart, l'utilisateur peut en un clic naviguer parmi ses dossiers images et choisir ses illustrations de prédilection. La retouche des photos est facilitée via un onglet baptisé "quick style and effect". Signalons que les images peuvent être directement glissées dans le document texte et qu'un outil de zoom est disponible.
Enfin, avec Smartart Graphic, la création de visuels et de tableaux devient instinctive. L'utilisateur peut facilement naviguer et modifier les images et il peut accéder aux différentes couches de travail. Pour conclure, Office 2008 pour Mac est un beau produit, au design épuré, mais il y a tout de même un bémol puisque qu'il n'est pour l'instant pas compatible Exchange.
Ce logiciel devrait dans un premier temps débarquer aux États-Unis d'ici le début de l'année 2008. Selon nos informations, la version de base sera vendue au prix de 400 dollars, la version 'Special Media' à 500 dollars, et une version 'Etudiants' à 150 dollars.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/10/02/a-d-couverte-de-microsoft

La taxe sur la copie privée entre en vigueur

La taxe sur la copie privée est effective depuis le premier octobre 2007. Cette taxe touche l'ensemble des supports de stockage externe, les clés USB, les DVD enregistrables et les disques durs externes. La contribution se calcule au prorata de la capacité de stockage du support et est proportionnellement plus élevée pour les clés USB que pour les disques durs ou les disques optiques.
Quoi qu'il en soit, les consommateurs semblent avoir anticipé la venue de la taxe : samedi dernier, la Fnac francilienne de la Défense a enregistré des ventes de supports de stockage quatre fois plus importantes que d'habitude.
Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-taxe-sur-la-copie-privee-entre-en-vigueur-1710.html

lundi 1 octobre 2007

Microsoft met Office sur le Web, Adobe suit en happant Buzzword

Microsoft décloisonne Office sur le Web. Le n°1 du logiciel livre une bêta de Office Live Workspace, pour s'installer sur un marché en plein bouillonnement. Adobe, en bon leader de la gestion documentaire, lui emboîte le pas et entre dans la course de la bureautique en ligne.
Pas de doute, le marché des outils de productivité à exploiter sur Internet est en train de s'emballer. Coup sur coup, Microsoft et Adobe viennent d'annoncer des solutions de partage de documents en ligne.Conformément à ce que laissait prévoir sa stratégie « software et services », décrite cet été par Ray Ozzie, son architecte logiciel en chef, Microsoft présente Microsoft Office Live Workspace, une déclinaison Web de Microsoft Office qui permet aux utilisateurs d'accéder à leurs documents en ligne et, aussi, de les partager. La philosophie du mode « software et services » défini par Microsoft est, rappelons-le, d'utiliser à la fois des logiciels installés localement et des services en ligne. Une offensive que l'éditeur fourbit depuis plusieurs mois déjà. La présente annonce le rapproche un peu plus de son concurrent Google qui propose depuis février dernier des applications en ligne, les Google Apps, incluant notamment un tableur et un traitement de texte (et bientôt un logiciel de présentation).Le tout nouvel Office Live Workspace est une version bêta ouverte gratuitement à toute personne prête à s'enregistrer. On peut y sauvegarder un millier de documents Office et inviter d'autres utilisateurs à y accéder, sous la protection d'un mot de passe, dans un espace de travail en ligne.

Adobe arrive sur le marché

Dans la foulée, Adobe qui, depuis des mois, ne cache pas son intérêt pour les applications Internet « riches » (RIA), entend lui aussi donner un bon coup d'accélération au modèle. Il vient d'annoncer le rachat de Virtual Ubiquity (Waltham, Massachusetts) et de son traitement de texte en ligne Buzzword.Dans le même temps, l'éditeur prépare l'ajout d'un service à sa solution de gestion documentaire en ligne (pas encore disponible en France). Pour l'instant en version bêta, ce service (nom de code : Share) doit permettre de partager et d'organiser des documents sur le Web. Bâti avec Adobe Flex, il fonctionne avec Flash Player.Toujours sur le marché des outils bureautiques en ligne, IBM a annoncé le mois dernier sa suite Lotus Symphony qui repose sur le logiciel en Open Source du projet OpenOffice.org. Celle-ci a enregistré 100 000 téléchargements dès la première semaine de sa mise à disposition.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-met-office-sur-le-web-adobe-suit-en-happant-buzzword-24136.html