vendredi 26 février 2010

Le nouveau noyau Linux 2.6.33 met l'accent sur l'infra et la virtualisation

Le tout nouveau noyau Linux 2.6.33 fait son entrée. Linus Torvalds en a détaillé les nouveautés, en particulier dans les domaines de l’infrastructure et des pilotes

Une nouvelle version du noyau Linux, estampillée 2.6.33, vient de faire son entrée. Comme à l’accoutumée, elle a été présentée par Linus Torvalds. Les changements présents dans ce noyau sont décrits sur cette page web du site Kernel Newbies. La nouveauté la plus marquante est probablement l’arrivée de DRDB (Distributed Replicated Block Device), qui peut être vu comme le Raid 1 appliqué au monde du réseau. Cette technologie sera appréciée dans le monde des clusters de haute disponibilité. Autre avancée intéressante, les sondes systèmes sont plus nombreuses et plus efficaces. Sans être aussi puissantes que le célèbre DTrace de Solaris, elles permettront aux développeurs d’optimiser le fonctionnement du noyau et des applications.

Compcache est une technologie expérimentale permettant de stocker le fichier d’échange sous forme compressée. Elle sera utile sur les systèmes disposant de peu d’espace de stockage, mais aussi sur ceux n’en disposant pas : en plaçant le fichier d’échange compressé dans un disque virtuel, vous augmentez la capacité mémoire disponible.

De nombreuses modifications concernent le support matériel. Ainsi, le pilote open source Nouveau, dédié aux cartes graphiques NVIDIA, fait officiellement son entrée au sein du kernel Linux. Contre toute attente, les pilotes Android font leur sortie, alors que ceux permettant le support d’Hyper-V restent présents. À l’instar de Microsoft, VMware propose maintenant des pilotes open source (réseau et affichage) permettant d’adapter Linux à ses solutions de virtualisation.

Dernière nouveauté, presque passée sous silence dans le résumé proposé par Kernel Newbies, le support de la commande TRIM est enfin disponible. Linux pourra donc maintenant exploiter pleinement les disques flash.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/25/le_nouveau_noyau_linux_2_6_33__met_l_accent_sur_l_infra_et_la_virtualisation

jeudi 25 février 2010

Le 'ballot screen' est disponible pour les utilisateurs de Windows

Les internautes utilisant Internet Explorer ont désormais le choix du navigateur. Le 'ballot screen' (ou écran de choix) est disponible via les mises à jour Windows

Aussitôt dit, aussitôt fait. Microsoft vient de rendre disponible, ce 24 février, son écran de choix du navigateur Internet - qui répond aux exigences de la Commission européenne afin de garantir l'exercice de la concurrence. Grâce à une mise à jour, l'éditeur vient de mettre en ligne un patch pour ses systèmes d'exploitation Windows XP, Vista et Windows 7.

Désormais tout un chacun peut choisir plus facilement son navigateur par défaut et non plus se borner aux seules versions d'Internet Explorer. Si la mise à jour n'est pas obligatoire (classée comme facultative), son installation nécessite un redémarrage. Ensuite, un écran de choix affiche les différents navigateurs Internet du marché, dans un ordre a priori aléatoire - conformément au compromis élaboré avec les autorités de Bruxelles.

A la loupe, ce sont 5 navigateurs parmi les plus populaires qui sont proposés: Firefox, Chrome, IE, Opéra et Safari apparaissent donc dans un ordre aléatoire. Les 7 autres, à savoir AOL, Maxthon, K-Meleon, Flock, Avant, Sleipnir et Slim suivront dans la liste. Une liste qui pourra être remise à jour tous les 6 mois.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/24/le__ballot_screen__est_disponible_pour_les_utilisateurs_de_windows

mercredi 24 février 2010

Single Sign-On : le projet Shibboleth se rapproche de SharePoint

Grâce à Microsoft et à l’Université Pierre et Marie Curie, la technologie SSO Shibboleth est maintenant compatible avec SharePoint. Ce projet adopte une licence open source

Shibboleth est une technologie de Single Sign-On (authentification unique) qui permet, comme son nom l’indique, de simplifier l’accès aux ressources protégées. Une seule authentification sera nécessaire pour accéder à du contenu, et ce, y compris si les sites hébergeant les ressources sont proposés par des entités différentes.

Microsoft et l’Université Pierre et Marie Curie viennent de publier une extension sous licence open source (CeCILL-B), permettant de connecter la solution de collaboration SharePoint à Shibboleth. Elle est compatible avec Windows SharePoint Services 3 et Microsoft Office SharePoint Server 2007. Microsoft signale dans son communiqué que les versions ultérieures de ces logiciels seront supportées. Cette initiative n’est pas totalement désintéressée, le GIP Renater ayant mis en place – en février 2009 – un service technique de confiance basé sur Shibboleth. L’extension shib4moss permettra donc à SharePoint de se connecter à ce réseau. Un élément important si Microsoft souhaite conserver ses parts de marché dans le monde de l’enseignement et de la recherche.

Notez également que le projet shib4net permettra d’accéder au système d’identification Shibboleth depuis toute application écrite avec la plate-forme .NET.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/23/single_sign_on___le_projet_shibboleth_se_rapproche_de_sharepoint

mardi 23 février 2010

Nuance lance un lecteur PDF adapté aux professionnels

Nuance PDF Reader se veut un concurrent sérieux d’Adobe Reader. Il offre des fonctionnalités de conversion et d’accès dédiées spécifiquement aux professionnels

Nuance est un éditeur connu pour ses solutions de numérisation (PaperPort), de reconnaissance optique de caractères (OmniPage) et de reconnaissance vocale (Dragon NaturallySpeaking). La compagnie propose également des solutions de gestion des fichiers PDF. Elle ajoute aujourd’hui à cette gamme un lecteur de PDF gratuit, Nuance PDF Reader. Certes, les offres alternatives à Adobe Reader sont nombreuses, mais le poids de l’éditeur devrait lui permettre de sortir de la mêlée.

Nuance PDF Reader met l’accent sur la compatibilité avec les formats PDF et XPS ((XML Paper Specification de Microsoft). Il permettra également la conversion d’un document PDF en fichier Word ou Excel, une opération menée au travers de l’outil en ligne proposé par la compagnie. Enfin, il est particulièrement bien adapté aux besoins des professionnels : annotations, remplissage des formulaires, gestion des porte-documents PDF, ouverture et enregistrement sur un serveur SharePoint, etc.

« Nuance est ravi de proposer le premier lecteur de PDF gratuit qui se connecte à un logiciel de conversion en cloud. Notre offre ultra fonctionnelle est de surcroît plus compacte et plus sûre », constate Frédéric Delahais, general manager EMEA chez Nuance Communications.

Nuance PDF Reader est disponible dès aujourd’hui, pour Windows, à partir de cette page web.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/22/nuance_lance_un_lecteur_pdf_adapte_aux_professionnels

lundi 22 février 2010

Le CNLL veut unifier la voix des entreprises du logiciel libre en France

Dix associations régionales s'organisent en Conseil national pour porter la bonne parole du logiciel libre auprès des pouvoirs publics

L'industrie du logiciel libre continue de se structurer. Notamment en France où dix associations régionales d'entreprises du logiciel libre (Alliance Libre, Cap Libre, Collibri (Cap Digital), GT LL (System@tic), Libertis, OSS@TV (Telecom Valley), PLOSS, PLOSS RHA, Pôle Nord, ProLibre) se réunissent pour créer le Conseil national du logiciel libre (CNLL). Une initiative qui a nécessité 2 ans de travail. L'annonce officielle a eu lieu hier, jeudi 18 février. Le CNLL sera représenté par Patrice Bertrand, directeur général de la société Smile.

« Le CNLL a pour vocation de parler au nom de l'ensemble de la filière économique du logiciel libre, sans discrimination, afin de faire connaître les bénéfices du logiciel libre dans le contexte actuel de relance économique, et de faire entendre les demandes de ses membres auprès des pouvoirs publics », explique le communiqué. La CNLL représentera pas moins de 200 entreprises sur le territoire. De quoi effectivement bénéficier d'une légitimité certaine pour défendre les intérêts de l'économie du libre au plan national. L'économie de l'open source est perçue comme un secteur porteur économiquement pour nombre d'analystes. Début 2009, le cabinet Pierre Audoin Consultants estimait le marché du logiciel libre à 1,1 milliard d'euros rien qu'en France. Avec une croissance annuelle annoncée de 30%. Un vrai pied de nez à la crise.

Outre la voix unifiée de ses membres que la CNLL compte faire entendre auprès des pouvoirs publics, l'association agira auprès des collectivités mais aussi à l'international. Elle apportera également un panel de compétences pour accompagner les organisations dans leur démarche d'adoption de solutions open source. Surtout, elle visera à organiser les synergies entre acteurs des différentes régions. « le CNLL sera un point d'entrée incontournable pour représenter les atouts et les enjeux du logiciel libre sur tout le territoire français, en parlant d'une même voix au nom de plus de 200 acteurs du logiciel libre », résumee Eric Flaux, président de l'association rennaise CapLibre.

La CNLL s'inscrit donc comme une nouvelle brique à un paysage déjà structuré autour de l'April (promotion et défense du libre), l'Aful (logiciels libres et interopérabilité), ou encore l'Adullact (développeurs/utilisateurs de logiciels libres pour l'administration et les collectivités territoriales) notamment. Le nouveau Conseil participera notamment à l'Open World Forum 2010 (en septembre) dont il reçoit le soutien par la voix de son président Philippe Montarges. En revanche, le CNLL précise que ses membres « ne se reconnaissent pas dans le mode de gouvernance qui a été mis en place au sein de la FNILL », la Fédération nationale de l'industrie du logiciel libre initiée par l'entreprenant PDG de Linagora, Alexandre Zapolsky.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/19/le_cnll_veut_unifier_la_voix_des_entreprises_du_logiciel_libre_en_france

vendredi 19 février 2010

Microsoft fait entrer les réseaux sociaux dans Outlook 2010

Microsoft enrichit son module Outlook Social Connector d'une extension pour gérer ses contacts LinkedIn depuis la boîte de messagerie. Suivront bientôt Facebook et MySpace

Microsoft poursuit son offensive dans les réseaux sociaux. L'éditeur vient d'annoncer qu'Outlook 2010 intégrera les flux issus de LinkedIn, Facebook et MySpace. Cela permettra de regrouper derrière une seule application, la messagerie en l'occurrence, les activités en ligne de ses contacts. Du moins ceux présents sur les trois plates-formes de réseautage annoncées.

Dans les faits, seul LinkedIn est aujourd'hui intégré à Outlook. Facebook et MySpace doivent l'être dans le courant du semestre. Les impatients peuvent déjà tester la fonctionnalité en téléchargeant la version bêta d'Office 2010 dont la version stable devrait être finalisée en juin prochain selon le calendrier des sorties présenté aux récents TechDays. Il leur faudra ensuite installer le plug-in dédié disponible depuis le site de LinkedIn.

Cette extension permettra donc aux utilisateurs d'Outlook de suivre les activités et mises à jour de leurs contacts LinkedIn. Lesquels peuvent s'avérer nombreux puisque la plate-forme revendique plus de 60 millions d'utilisateurs répartis dans 200 pays. Des interactions entre les deux applications sont également prévues. Ainsi, les coordonnées des contacts sont automatiquement synchronisées dans Outlook lorsqu’elles sont mises à jour sur LinkedIn. De même, il est possible d'ajouter des connexions LinkedIn directement depuis votre boîte de réception. Ce qui évite des allers-retours entre la boîte de messagerie et la plate-forme relationnelle en ligne.

D'une manière générale, les paramètres d'accessibilité du profil de l'utilisateur du réseau social seront conservés par Outlook. Ce qui devrait éviter d'éventuelles polémiques sur la gestion de la vie privée. Microsoft a donc décidé d'intégrer l'existant (les réseaux sociaux les plus populaires, même s'il manque nombre d'acteurs au premier rang desquels Twitter) plutôt que de lancer sa propre plate-forme de réseautage comme tente de le faire Google avec Buzz.

Il faut dire que les tentatives de Redmond en la matière, notamment en jetant des passerelles entre Messenger et Hotmail sur fond d'environnement Windows Live (photos, contacts, profil, etc.), n'offrent pas une visibilité suffisante à l'éditeur pour faire cavalier seul. Surtout dans le monde de l'entreprise.

L'intégration des réseaux sociaux dans l'application de messagerie s'inscrit à travers la fonctionnalité Oulook Social Connector annoncée précédemment. Celle-ci permet d'afficher un certain nombre d'informations (deniers emails échangés et rendez-vous, documents partagés, statuts de ses réseaux...) propres aux contacts référencés dans une « conversation ». Social Connector permet notamment de connecter Outlook à Sharepoint. Il s'ouvre aujourd'hui à LinkedIn.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/18/microsoft_fait_entrer_les_reseaux_sociaux_dans_outlook_2010

jeudi 18 février 2010

Google Buzz mode d'emploi

Si vous possédez un compte Gmail, il est très probable que vous ayez dû activer la fonction Google Buzz de votre messagerie. Devenu membre du réseau social de Google, voici comment l'utiliser au mieux

Lancé récemment, il était presque impossible pour les utilisateurs d'un compte Gmail de passer à coté de Buzz, le réseau social de Google. Pratiquement obligés de cliquer, de nombreux d'utilisateurs sont devenus, parfois malgré eux, les premiers membres du troisième plus gros réseau social après Facebook et Twitter. A peine un jour après, les accusations concernant le non-respect de la vie privée ont fusées, a tel point que le buzz s'était retourné contre la firme de Mountain View.

Cacher vos contacts

Contrairement à Twitter où les utilisateurs affichent le nombre des 'followers' à leur page, les utilisateurs de Google Buzz ont de multiples raisons de garder certaines informations privées. En effet, s'il est possible de se cacher derrière un pseudonyme sur Twitter, les listes d'abonnées sur Google Buzz sont publiques et contiennent de nombreuses informations comme, par exemple, les noms, prénoms, adresses e-mail ou encore leur blogs personnels des contacts. Avec la suggestion automatique des profils d'abonnés, ce procéder peut conduire à des situations inconfortables pour les utilisateurs qui auraient supprimés ou ajoutés des contacts jugés indésirable par leur entourage. Il est possible de cacher les listes de ses abonnés et abonnements, pour les protéger en se rendant dans les paramètres de son profil Google et de désactiver leur affichage.

Apprendre à gérer l'interface de Buzz

Si vous êtes débordés par le flux d'informations trop massif de votre page, des filtres sont disponibles par défaut en bas à gauche du menu. Ils trient ou actualisent les affichages de vos contacts. Pour les configurer, il suffit de gérer ces derniers à partir de votre messagerie Gmail. Sachez qu'il est évidemment possible de cacher les « buzz » des personnes qui ne vous intéressent pas et même d'arrêter de les suivre. Concernant vos propres buzz, il est possible de les supprimer, les modifier et de les passer sous silence.

Habiller le texte

Même si la fenêtre de statut pour Buzz ne dispose pas de toutes les options d'habillement de la police des traitements de texte, boîtes e-mail et blogs, sachez qu'il suffit d'entourer votre texte * d'astérisque * _ d'underscore _ ou de - tirets - pour transformer votre texte en gras, italique ou rayé.

Des add-ons en complément

Pour mieux intégrer Buzz à leur environnement internet, les utilisateurs de Chrome peuvent d'ores et déjà télécharger Chrome Buzz, un module qui intègre les options de Buzz directement dans le navigateur, offrant aux utilisateurs un accès à leur compte indépendamment de la page de messagerie Gmail.

Supprimer son compte Google Buzz

Même s'il existe un lien pour désactiver Google Buzz en bas au centre de la page Gmail, celui-ci ne permet pas de supprimer son compte Google Buzz. Il existe tout de même un moyen pour se désinscrire totalement du réseau. Pour empêcher aux autres utilisateurs d'accéder à votre profil, il faut, d'abord cliquer sur la liste de vos abonnés depuis votre compte Buzz et les bloquer manuellement un à un. Idem pour ce qui est des profils auxquels vous êtes abonnés. Ensuite, vous devez supprimer votre profil Google en vous rendant dans vos paramètres profils et en cliquant sur supprimer mon profil en tout bas de page. Désactivez ensuite Buzz depuis la fenêtre Gmail comme indiqué au-dessus, vous serez alors totalement déconnecté du réseau.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-buzz-mode-d-emploi-29959.html

Le tableur open source Gnumeric 1.10 fait son entrée

Gnumeric est maintenant accessible en version 1.10. Il sera plus que jamais adapté au monde du calcul numérique professionnel

Gnumeric est le tableur du projet Gnome Office. Cet outil est aujourd’hui disponible en version 1.10, la première mouture stable majeure depuis la sortie de la 1.8, il y a plus de deux ans. S’il n’est pas en mesure d’aller contrer des mastodontes comme Excel ou Calc, ce produit confirme ses qualités dans le monde du traitement massif de données et du calcul scientifique. Les feuilles ne sont ainsi plus limitées à 256 colonnes et 65 536 lignes. Lors de la création d’un document, vous pouvez choisir librement sa taille.

Le logiciel se veut également plus rapide, moins gourmand en mémoire et plus riche : nouvelles fonctions, nouveaux types de graphiques, outils d’analyses statistiques en progrès, etc. Il est livré avec ssgrep, un logiciel d’une puissance appréciable puisqu’il sera capable d’effectuer des opérations de recherche sur un ensemble de documents. Ssgrep reconnait tous les formats de fichiers supportés par Gnumeric (y compris les formats Excel et OpenOffice.org). Dommage que cet outil ne soit pas disponible indépendamment de Gnumeric.

Enfin, Gnumeric 1.10 améliore sa compatibilité avec les fichiers issus d’Excel et d’OpenOffice.org. Le tout fonctionnera avec la plupart des distributions Linux, une adaptation pour Windows étant en cours de développement. Estampillée 1.9.16, elle reprend d’ores et déjà la plupart des nouveautés de Gnumeric 1.10.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/17/le_tableur_open_source_gnumeric_1_10_fait_son_entree

mercredi 17 février 2010

Piratage : un revendeur français condamné pour contrefaçon

Jugé coupable de contrefaçon, un revendeur informatique du Sud Ouest a été condamné à verser près de 35 000 euros

Le tribunal de grande instance de Bayonne a condamné un revendeur de solutions informatiques installé dans le Sud-Ouest de la France pour contrefaçon des logiciels Microsoft. L'événement remonte au 14 décembre dernier. Le revendeur, dont le nom, ni celui de son entité commerciale, ne sont pas révélé, vendait des logiciels développé par Redmond sans licence d’utilisation, et à des prix plus compétitifs que ceux du marché. Une pratique qui a poussé le tribunal à condamner le revendeur indélicat pour concurrence déloyale et contrefaçon des marques.

Le contrefacteur a donc été condamné à verser 27 761,49 euros en dommages et intérêts à Microsoft, 5 000 euros en réparation du préjudice résultant d’une pratique de concurrence déloyale, et 1 500 euros en réparation du préjudice moral subi du fait de la contrefaçon de la marque. Soit plus de 34 000 euros. Le communiqué ne précise cependant pas le nombre de logiciels illégalement distribués, ni lesquels et encore moins le chiffre d'affaires généré. Dans tous les cas, le tribunal a ordonné la cessation immédiate de ces agissements. C'est bien le moins.

Selon Microsoft, qui s'appuie sur des études réalisées par IDC pour son compte, le taux de piratage s'élève à 41 % en France en 2009 (au printemps). Un taux inférieur à celui constaté dans la région Sud Ouest (quitaine, Poitou Charente, Midi-Pyrénées, Limousin) qui atteint 49 %. Pour l'éditeur de Windows, « ces pratiques frauduleuses sont souvent synonymes de perte de chiffre d’affaires, de création d’emploi et de croissance économique et le plus souvent au détriment de TPE/PME innovantes. A cet égard, le manque à gagner s’élève à 270 millions d’euros pour la région en 2007 ».

La vente directe de logiciels contrefaits n'est pas le seul vecteur de distribution illégale. Sont également visées les plates-formes de ventes en ligne. En juin 2009, le TGI de Paris condamnait trois particuliers (à des peines de 5 000 à 75 000 euros) qui vendaient sur Ebay des logiciels originaux Microsoft à des prix bien inférieurs à ceux du marché. Le tribunal n'a pas reconnu la légalité de leur démarche puisqu'ils revendaient des logiciels OEM qui ne peuvent en théorie pas être vendus séparément du matériel qu'ils accompagnent.

La vente en ligne est désormais une pratique mondiale bien difficile à combattre. Pour sa seule personne, Microsoft nous apprend qu'il a mené plus de 63 actions en justice, dans 12 pays différents, rien qu'en 2008, contre des revendeurs en ligne. Et qu'il a l'intention d'intensifier sa lutte. Un problème qui ne se pose pas avec les modèle des services en ligne à la demande (SaaS)...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/16/microsoft_fait_condamner_un_revendeur_francais_pour_contrefacon

mardi 16 février 2010

HPC : avec Cyclone, SGI adapte le modèle IaaS au monde du calcul

Un supercalculateur à la demande ? C’est ce que permet l’offre Cyclone de SGI, qui est accessible en mode IaaS ou SaaS

Le spécialiste du monde HPC (High-Performance Computing) SGI lance aujourd’hui son service de calcul à la demande. Cyclone est disponible au choix en tant qu’offre IaaS (Infrastructure as a Service) ou SaaS (Software as a Service). Un supercalculateur en mode cloud ou des applications HPC à la demande, deux niveaux d’accès sont accessibles.

« Cyclone répond aux besoins des professionnels devant obtenir rapidement des résultats », explique Mark J. Barrenechea, CEO de SGI. « Par le biais d’Internet, nos clients peuvent maintenant avoir accès aux ordinateurs les plus rapides du monde et payer seulement pour ce qu’ils utilisent. Cyclone leur permettra de se concentrer sur leur activité au lieu de se soucier de la mise au point d’infrastructures complexes. »

Les centres de calcul de la compagnie s’appuient sur des clusters SGI Altix se composant de processeurs Intel Xeon, Intel Itanium ou Tilera TILE. Au besoin, des GPU ATI ou NVIDIA peuvent venir en renfort. Le tout est piloté soit par la Novell SUSE Linux Enterprise, soit par la Red Hat Enterprise Linux. Pour son offre SaaS, SGI distribue les solutions de plusieurs ISV : AcuSolve, Blast, ClustalW, Fasta, Gamess, Gaussian, Gromacs, Lammps, LS-Dyna, HMMER, Namd, Numeca, OpenFoam et OntoStudio. D’autres logiciels devraient prochainement rejoindre le catalogue de la compagnie.

Le tout est accessible au prix de base de 0,95 dollar par cœur et par heure de calcul.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/15/hpc___avec_cyclone__sgi_adapte_le_modele_iaas_au_monde_du_calcul

lundi 15 février 2010

OpenOffice.org 3.2 fait son entrée !

Plus rapide, plus puissante et plus compatible, la suite bureautique OpenOffice.org 3.2 promet de faire un carton

La suite bureautique OpenOffice.org est particulièrement populaire en France, avec 19 % de parts de marché. Les responsables de ce projet open source viennent de dévoiler la nouvelle version 3.2, que vous pourrez télécharger en moutures Windows, Linux x86 32 bits et Mac OS X Intel, à partir de cette page web. Près de 500 extensions et plus de 100 modèles sont également disponibles (ici et ).

Au menu, un temps de démarrage plus court de 30 % par rapport à la mouture 3.1.1 et une meilleure compatibilité avec les formats de fichiers ODF 1.2 et OOXML. De nombreuses nouveautés sont intégrées à cette version, la plupart touchant le tableur (Calc) : amélioration du remplissage automatique, des tris, des filtres, des fonctions statistiques et meilleure prise en charge des cellules fusionnées, du copié/collé, etc. L’assistant de création de diagrammes se veut également plus efficace et plus riche qu’auparavant. Même constat avec le module de traitement de texte (Writer), qui propose une fonction de complétion automatique des mots plus puissante. Enfin, les outils de présentation (Impress) et de dessin vectoriel (Draw) prennent en charge des commentaires qui faciliteront la communication au sein d’un groupe de travail.

Notez que la prochaine mouture d’OpenOffice.org, programmée pour juin 2010, proposera une nouvelle interface utilisateur.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/12/openoffice_org_3_2_fait_son_entree__

Microsoft met à jour sa technologie d'activation de Windows 7

Microsoft a revu la manière dont il authentifie les copies de Windows 7

L'éditeur veut que les utilisateurs certifient leur version en utilisant une nouvelle méthode de vérification par signature électronique pour s'assurer que les systèmes d'exploitation utilisés sont bien sous licence. Ce mode de contrôle s'ajoute à la clé d'authentification du processus d'enregistrement.

Joe Williams, directeur général de l'Organisation mondiale du programme Windows Genuine Advantage, a expliqué que ces nouvelles procédures étaient nécessaires pour contrecarrer les méthodes de contournement du processus de vérification mises en évidences. « Les contrefacteurs ont fait évoluer leurs méthodes et nous y répondons», a t'il déclaré. Les utilisateurs de Windows 7, abonnés aux mises à jour automatiques, auront leurs copies à nouveau contrôlées par le processus d'activation mis en place par l'éditeur. « Ceux qui disposent de copie de Windows 7 obtenues légalement ne devraient même pas remarquer la vérification, » a déclaré Joe Williams. Ce sera la première mise à jour de Windows 7 utilisant cette technologie d'activation. La mise à jour, en ligne à partir de mardi, et disponible via Windows Update une semaine plus tard, a été qualifiée d' « importante » pour Windows 7 Ultimate, Enterprise, Professional et Home Editions Premium. Et, bien que cette méthode de contrôle soit applicable à toutes les versions de Windows 7, Microsoft ne l'utilisera pas pour Windows Starter et Windows Basic. « Ces deux éditions ne sont pas souvent piratées, » a précisé Joe Williams. La nouvelle activation ne sera pas non plus appliquée aux clients en entreprise.

Des faussaires imaginatifs

Comme les signatures utilisées par les logiciels antivirus, celle de Microsoft ira chercher dans l'OS les éléments attestant que les procédures d'autorisation ont bien été validées. Avant Windows 7 et Vista, les contrefacteurs utilisaient largement les clés des produits OEM pour valider des copies multiples ou parvenaient à mouliner l'algorithme pour générer des clés. « Depuis, Microsoft a cessé de livrer des clés de produit pour licencier les copies multiples et a amélioré son algorithme, » a déclaré Joe Williams. Mais les contrefacteurs ont trouvé d'autres techniques, visant pour un certain nombre à tromper Windows 7, en faisant croire notamment à l'installeur qu'il copiait une version OEM pré-activée, ou préinstallée. Cette approche consistait probablement aussi à changer des entrées de registre, certains paramètres clés, les fichiers de licence de base et/ou certaines informations sur le secteur de démarrage. Pour créer des parades aux clés d'enregistrements des faussaires, Microsoft achète ou acquiert des copies piratées de son OS. A ce jour, l'éditeur a créé près de 70 signatures différentes.

La re-validation, un processus "indolore"

Joe Williams a affirmé que« le processus de re-validation de Windows 7 serait indolore (sic) pour l'utilisateur. » En ce qui concerne les mises à jour automatiques, le programme sera téléchargé, installé et exécuté automatiquement. Ceux qui ont choisi la mise à jour manuelle devront télécharger le programme. Une fois installé, celui-ci ira chercher des ressources d'activation connues. Si aucune n'est trouvée, le programme se mettra en sommeil pendant une période de 90 jours, avant de se réactiver à nouveau pour revérifier les signatures de Microsoft et exécuter un nouveau scan. Par contre, si le logiciel trouve des caractéristiques prouvant qu'il s'agit d'une copie piratée de Windows, il mettra l'OS en mode « non activé, » ce qui signifie que le fond d'écran passera au noir et affichera des messages persistant pour signaler à l'utilisateur l'état non activé de son système d'exploitation. « Aucune fonctionnalité ne sera entravée, » a expliqué Joe Williams. Cette précision intervient alors que l'éditeur avait bloqué l'utilisation de Vista en cas de copie illégale.

Cependant, certains ont posés la question de savoir ce qu'il adviendrait si le processus détectait de faux-vrais OS, c'est à dire identifiant un ordinateur comme piraté, alors qu'en réalité, il possède une clé authentique, mais qu'il a été restructuré d'une manière qui corresponde à une signature illégale. Joe Williams a assuré que les chances pour que cela se produise sont « très faibles », du fait que le processus vérifie un ensemble de signatures.« Si tous les éléments autorisant l'utilisation du logiciel sont présents, le système de vérification ne désignera pas une version comme non authentifiée,» a souligné Joe Williams.

Eviter les programmes malveillants

Néanmoins, si mince soit cette probabilité, les utilisateurs de Windows 7 ne vont pas prendre le risque de voir leur copie authentique révoquée par le processus de vérification du système d'exploitation de Microsoft. D'autant que Joe Williams a donné d'autres raisons pour justifier la vérification. « Les gens pourraient avoir acheté leurs machines auprès de « revendeurs malhonnêtes » qui ont utilisé des copies piratées de Windows, » a t-il commenté.

S'appuyant sur un étude menée par Media Surveillance, qui a révélé que 32% des copies de Windows téléchargées illégalement contenaient du code malveillant, il a également fait valoir que, si ces copies installées illégalement avaient été piratées, peut-être à partir d'Internet, elles sont peut-être infectées par des codes malveillants, tels que des virus, des chevaux de Troie ou des enregistreurs de frappe. En outre, une copie piratée de Windows peut s'avérer instable. « Une clé illégale d'activation de Windows Vista qui agit sur l'horloge a causé plus d'un million de plantage système, selon une compilation des crashs collectée via Watson, l'outil de rapport d'erreurs de Microsoft » a t-il ajouté.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-met-a-jour-sa-technologie-d-activation-de-windows-7-2990.html

vendredi 12 février 2010

Avec Matlab, MathWorks part à l’assaut des GPU

Outil bien connu des mathématiciens, Matlab pourra maintenant déléguer ses tâches de calcul à des GPU

Nous nous sommes entretenus avec Gilles Guillemain, directeur commercial chez MathWorks, au sujet de l’évolution de Matlab, une solution populaire chez les scientifiques, les chercheurs et les industriels. Elle connait également un large succès dans les milieux financiers, en particulier grâce à la Datafeed Toolbox, qui permet d’accéder à des flux de données en temps réel.

Sur quelles avancées travaillez-vous dans le monde du calcul parallèle?

Avec le Distributed Computing Server (côté serveur) et la Parallel Computing Toolbox (côté client), nous adressons déjà le marché des supercalculateurs. En partenariat avec NVIDIA, nous avons également présenté une première version bêta de la Parallel Computing Toolbox capable d’interfacer Matlab à CUDA. Une seconde version de test sera diffusée dans deux ou trois mois. Elle permettra d’utiliser les cartes graphiques NVIDIA en direct, sans passer par CUDA. Cette technologie sera livrée en mouture définitive le premier septembre 2010.

Excel pourra prochainement paralléliser ses calculs. Une concurrence pour Matlab?

Les deux produits restent différents : Matlab se place plus en amont en terme d’analyses de données. Nous adressons les besoins des ingénieurs financiers et des gestionnaires de risque. Excel est plus axé sur le business intelligence ‘prédéfinie’. Quoi qu’il en soit, nous pouvons nous aussi paralléliser nos calculs et accéder aux bases de données (JDBC ou ODBC). Des macros Matlab peuvent même être embarquées au sein d’Excel.

Le projet open source (et gratuit) Scilab est-il une menace pour Matlab?

La concurrence stimule notre créativité et nous pousse à ajouter de la valeur à nos produits. Scilab existe depuis plusieurs années, mais l’écart entre ce projet et Matlab reste encore significatif. Nous disposons par ailleurs d’une communauté très active (Matlab Central) et nous proposons des tarifs accessibles pour les étudiants (99 dollars) et les professionnels de l’enseignement ou de la recherche académique. Les mathématiciens pourront également se rapprocher du réseau Mathrice.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/11/avec_matlab__mathworks_part_a_l_assaut_des_gpu

jeudi 11 février 2010

Google annonce une offre d'accès Internet à 1 Gigabit

Quand Google se lance sur le marché des fournisseurs d'accès, il ne fait pas semblant. Mais son réseau à 1000 mégabits se limite pour l'heure au cadre expérimental

Les projets d'opérateur de réseau Internet de Google ne faisaient plus mystère ces derniers temps. Mais le géant de Mountain View n'était pas très éloquent sur les détails de ses ambitions. Aujourd'hui, Google vient d'apporter quelques précisions à celles-ci. Et on ne peut pas dire qu'il fasse les choses à moitié. Le numéro 1 des moteurs de recherche voit en effet les choses en grand et plus précisément sur le long terme puisque il annonce planifier une expérimentation d'un réseau à 1 gigabit par seconde (1 Gbit/s). Soit 10 fois plus véloce que les 100 megabits des réseaux fibre optique qui commencent à équiper nos villes. Pas moins. A titre de comparaison, l'opérateur américain Verizon, le plus innovant en la matière, propose du 50 Mbit/s (en réception) sur fibre optique pour... 140 dollars par mois.

« Nous prévoyons de construire et tester un réseau large bande à ultra haut débit dans un petit nombre de lieux d'expérimentation aux États-Unis, précisent Minnie Ingersoll et James Kelly, responsables produits infrastructure chez Google. Nous allons fournir des débits Internet plus de 100 fois plus rapide que ce que la plupart des Américains disposent aujourd'hui avec des connexions résidentielles en fibre optique [FTTH] à 1 gigabit par seconde. Nous avons l'intention d'offrir un service à un prix compétitif à au moins 50.000 foyers et possiblement jusqu'à 500 000. »

Pour l'heure, Google ne précise pas ce qu'il entend par «prix compétitif» ni quels seront les heureux bénéficières de ce réseau ultra rapide. Et pour cause: il n'en sait rien (même s'il doit avoir sa petite idée). Car l'enjeu de la fourniture d'accès Internet n'est pas tant économique qu'expérimental. « Notre objectif est d'expérimenter de nouvelles façons de rendre l'accès Internet meilleur et plus rapide pour tout le monde », confirment les responsables du projet. Ils entendent notamment vérifier ce que feront les développeurs d'une telle vélocité et les usages qui les accompagneront d'une part; d'autre part, Google veut tester de nouvelles techniques de déploiement de la fibre et de partager les connaissances acquises pour accélérer les déploiement de réseaux optiques. D'ailleurs, Mountain View proposera un réseau ouvert sur lequel viendront se greffer les opérateurs Internet tiers pour le plus grand choix des internautes. Une vision idyllique de l'infrastructure de réseau de communication comme on souhaiterait le voir plus souvent, en France notamment.

Aucune date de lancement n'est précisée. Dans un premier temps, Google part à la recherche des zones à fibrer et invitent communautés (Etats, municipalités, associations, universités, Armée et autres organisations) à se porter volontaire en renseignant un formulaire depuis le site dédié. L'idée étant de réussir à identifier les communautés et lieux de déploiement de ce réseau de future génération avant la fin de l'année. Ensuite, commenceront les travaux de déploiement. Bref, il ne faut pas espérer voir fonctionner ce réseau ultra rapide avant 2011 au mieux, plus probablement 2012. Répétons-le, le seul territoire des Etats-Unis est concerné par l'initiative.

Faute d'avoir réussi à influencer la Federal Communication Commission (FCC), le gendarme américain des télécoms, d'intégrer des projet ambitieux dans son plan national de réseau haut débit, Google fait donc cavalier seul. Sera-t-il rejoint par d'autres opérateurs locaux malgré le risque évident de concurrence que le géant de la recherche en ligne affiche à travers son nouveau projet?

Quoi qu'il en soit, Google ne serait pas le premier à proposer du gigabit au marché résidentiel. En 2005, l'opérateur HKBN (Hong Kong Broadband Network Limited) lançait bb1000, une offre à 1 gigabit par seconde disponible auprès de 800.000 foyers de Hong Kong (une zone métropolitaine il est vrai plus facile à fibrer qu'un pays à la géographie accidentée). Une technologie présentée à l'époque comme pouvant monter jusqu'à 64 Gbit/s. Et si Google allait vérifier sur la côte chinoise ce que font les développeurs de tous ces débits...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/10/google_annonce_une_offre_d_acces_internet_a_1_gigabit

mercredi 10 février 2010

TechDays 2010: Microsoft précise le calendrier de sortie de ses prochains logiciels

Visual Studio 2010, .NET 4.0, Office 2010, SQL Server 2008 R2, Windows HPC Server 2008 R2, les nouveautés Microsoft seront nombreuses cette année

Selon IDC, le marché du PC repart à la croissance. La période est donc particulièrement propice au lancement de nouvelles offres logicielles. Après Windows 7 et Windows Server 2008 R2, Microsoft se prépare à mettre sur le marché de multiples nouvelles versions de ses produits phares. La compagnie a profité des TechDays 2010 de Paris pour rappeler diverses dates de sorties.

Visual Studio 2010 et .NET 4.0 sont tous deux attendus pour le 12 avril. L’environnement de développement de Microsoft adoptera une nouvelle interface graphique écrite en WPF et se montrera plus moderne, et plus fonctionnel. Il permettra aussi de faciliter l’écriture d’applications Internet riches (RIA), en réduisant les difficultés liées à la séparation entre les parties clientes et serveur. Le tout s’accompagnera de la sortie de Team Foundation Server 2010. Du côté de .NET, la plus grosse nouveauté reste le support des technologies présentes dans les nouveaux OS de Microsoft. En toute logique, il sera rapidement suivi par Silverlight 4.

Office 2010 est également un produit très attendu. La première release candidate de cette nouvelle suite bureautique sera prochainement rendue publique. La mouture définitive d’Office 2010 sera livrée en juin. Concernant les Office Web Apps (Word, Excel, PowerPoint et OneNote), les professionnels disposeront d’une version sans publicité, alors que les particuliers pourront accéder à une mouture gratuite affichant des publicités. Ce service sera compatible avec la plupart des navigateurs et des terminaux mobiles : Internet Explorer, Firefox, Safari, Windows Mobile, Blackberry, etc.

Les parts de marché de SQL Server ont crû de 14 % en 2009. SQL Server 2008 R2 arrivera courant mai. Il supportera jusqu’à 256 processeurs. Cette mouture mettra l’accent sur la business intelligence, les fonctions de data mining et la création de rapports (avec Report Builder 3). De quoi renforcer le succès de cette solution dans le monde des applications critiques. Lionel Billon, chef de produit SQL Server & BI, se veut rassurant quant au développement de la version gratuite : elle sera maintenue et de nouvelles fonctions feront leur entrée de façon régulière.

Concernant le cloud computing, Windows Azure ajoutera une nouvelle corde à son arc : le support des machines virtuelles créées par les utilisateurs. À priori, elles fonctionneront sous Windows. Toutefois, la compagnie ne cache pas que si certaines solutions doivent aller vers Linux, elle saura s’adapter. Une déclaration relativement générale, mais qui pourrait s’appliquer à Azure. Rappelons en effet qu’Hyper-V est optimisé pour Linux. L’ajout de cette facette IaaS (Infrastructure as a Service) à Windows Azure s’effectuera… dans le courant de l’année.

Dernière annonce ; un an après la sortie de Windows HPC Server 2008, la mouture R2 est d’ores et déjà sur les rails et devrait être lancée vers la fin de l’été. Si Windows HPC Server 2008 se limitait à quelques centaines de nœuds, la R2 est validée pour des clusters comprenant plusieurs milliers de nœuds.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/09/techdays_2010__microsoft_precise_le_calendrier_de_sortie_de_ses_prochains_logiciels

mardi 9 février 2010

TechDays 2010 : les bons chiffres de Windows 7

Microsoft peut respirer : Windows 7 est un succès, et ce, aussi bien chez les particuliers qu’au sein des entreprises. Plus de 60 millions de copies ont été vendues en moins de quatre mois

Les TechDays sont sans aucun doute l’évènement Microsoft drainant le plus de participants de par le monde. Cette édition ne déroge pas à la règle et devrait rassembler plus de 16 000 personnes sur trois jours. C’est autant que la PDC et le MIX. Un bon score pour cet événement parisien, qui s’explique en grande partie par sa gratuité, mais aussi par la qualité de ses 300 sessions.

En seulement deux ans, toutes les branches Windows ont été renouvelées. La plus attendue était Windows 7. Après Vista, Microsoft ne pouvait se permettre un nouveau revers dans le monde desktop. Moins de quatre mois après son lancement, la compagnie peut souffler. Thomas Serval, directeur division plateforme et écosystème chez Microsoft France (à droite sur notre photo), dévoile ainsi que plus de 60 millions de copies de Windows 7 ont été écoulées. Plus de 57 % des entreprises envisagent de migrer vers cette nouvelle offre d’ici 12 à 18 mois. C’est une excellente nouvelle pour la firme, mais aussi pour les éditeurs de logiciels, qui pourront exploiter les nouvelles fonctionnalités présentes dans ce système d’exploitation.

Selon Microsoft, la sécurité du système, sa modernité et sa rapidité de mise en route sont au cœur de ce succès. Il faut ajouter à ceci la présence d’outils d’administration et de déploiement matures, et certaines technologies novatrices, comme DirectAccess, qui permet d’étendre le réseau privé de l’entreprise sur le net, sans devoir installer un VPN.

Mais ce que la compagnie ne dit pas, c’est que d’autres éléments ont probablement joué : tout d’abord, le cycle de renouvellement des entreprises est souvent compris entre 8 et 10 ans. Ceci explique à la fois le succès de Windows 7, mais aussi le relatif échec de Windows Vista, lequel est arrivé trop tôt. De plus, l’intégration du Windows XP mode au sein des versions professionnelles de l’OS est une aubaine pour les entreprises, qui pourront utiliser leurs anciennes applications sans risque. Rappelons que ce mode consiste à faire fonctionner Windows XP au sein de l’outil de virtualisation Virtual PC. Le tout est gratuit – y compris la licence du système d’exploitation – et s’intègre parfaitement à l’OS.

D’autres phénomènes ont également eu un impact positif sur l’adoption de Windows 7. Ainsi, les responsables de Sogeti nous ont confié que l’un de leurs clients, qui avait décidé d’opter pour une solution de chiffrement, a finalement préféré migrer vers Windows 7. De fait, ce dernier intègre une version améliorée de BitLocker et la migration vers le nouvel OS de Microsoft proposait le même coût de revient que celui de l’achat d’une solution de chiffrement tierce. Dans ces conditions, il n’y a évidemment pas à hésiter.

Le pari Windows 7 semble donc gagné. Preuve en est, si les sessions Windows 7 des TechDays 2009 ont connu une affluence record, ce sont celles liées à Windows Azure qui ont été aujourd’hui l’objet de toutes les attentions.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/08/techdays_2010___les_bons_chiffres_de_windows_7

lundi 8 février 2010

VMware Forum : IaaS, PaaS et SaaS, le nouveau visage de VMware

VMware sort aujourd’hui des solutions de virtualisation pour aborder le domaine plus large de l’IT as a Service

« Pourquoi diable VMware a-t-il racheté SpringSource et Zimbra ? » Cette question, nombre de personnes ont pu se la poser. Stéphane Arnaudo, senior manager partner organisation EMEA, a tenté d’apporter une réponse claire à cette problématique, lors de la séance plénière du VMware Virtualization Forum 2010 de Paris. Pour la compagnie, tous ces produits s’inscrivent dans une seule et même stratégie : utiliser l’IT comme un service. Dans la couche la plus basse, nous trouvons l’infrastructure en tant que service, l’IaaS (Infrastructure as a Service), qui est proposée en interne (cloud privé) ou hébergée dans un datacenter externe (cloud public). La virtualisation est au cœur de ce domaine d’activité.

Au-dessus, se trouve la plate-forme, qui peut aussi être délivrée sous forme de service. C’est le concept du PaaS (Platform as a Service). L’acquisition de SpringSource s’inscrit dans cette stratégie. C’est aujourd’hui le framework applicatif Java le plus utilisé du marché. VMware ne cache toutefois pas que cela n’est qu’un premier produit au sein de son offre PaaS, qui comprendra à terme des solutions Ruby on Rails (Ruby), Django (Python), .NET et PHP.

Enfin, la dernière couche est le logiciel, utilisable là encore sous la forme d’un service, le fameux SaaS (Software as a Service). L’outil de messagerie collaborative Zimbra rentre dans cette offre. La compagnie se veut claire : d’autres produits rejoindront prochainement son catalogue SaaS.

Si chacune de ses offres est disponible individuellement (et devrait le rester), elles prennent une toute autre dimension lorsqu’elles sont utilisées de concert. C’est bel et bien dans cette optique que les acquisitions récentes de VMware prennent tout leur sens. In fine, la compagnie souhaite devenir un acteur de référence de « l’IT as a Service » au sens large. Les clients disposant déjà de leurs outils adopteront l’IaaS. Ceux souhaitant créer des applications se fixeront naturellement sur des offres PaaS. Enfin, les sociétés désirant simplement ‘consommer’ des produits finaux seront particulièrement sensibles aux offres SaaS.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/05/vmware_forum___iaas__paas_et_saas__le_nouveau_visage_de_vmware

vendredi 5 février 2010

Combien de machines virtuelles sur un serveur, les avis d'experts ne concordent pas

Savoir combien de machines virtuelles peuvent être installées sur un serveur a toujours été un défi difficile à relever. Plusieurs experts nous apportent un début de réponse

Exécuter un ensemble de serveurs virtuels - et les applications associées - sur un serveur physique animé par un seul système d'exploitation (VDC-OS ou autre) semble assez facile au premier abord. Il est toutefois nécessaire de s'assurer que le matériel peut supporter cette charge supplémentaire, ce qui peut devenir un véritable casse-tête en raison de la variété presque infinie de logiciels qui peuvent s'exécuter dans un environnement virtuel. Chaque demande entraîne un ensemble de requêtes légèrement différentes sur le matériel et le système d'exploitation hôte, explique Chris Wolf, analyste chez Burton Group. La consolidation de serveurs physiques en machines virtuelles devrait permettre de réaliser de substantielles économies, mais il est fortement déconseillé de lésiner sur la partie matérielle pour éviter de tirer vers le bas les performances des applications et même, au final, d'aggraver les risques de non-disponibilité pour les utilisateurs finaux, indique Ian Scanlon, directeur des opérations pour ComputaCenter, un centre de données et de services informatiques basé à Londres, mais couvrant la majeure partie de l'Europe.

«Si vous mettez cinq machines virtuelles sur un serveur, vous avez au final six systèmes d'exploitation en fonction et toutes les applications associées. Et vous devez garder la main pour gérer au mieux les niveaux de services pour garantir les meilleures performances aux applications les plus importantes", précise Ian Scanlon. "Nous avons fini par installer beaucoup plus de mémoire vive que ce qui avait été défini lors de nos tests de qualifications ». Obtenir des estimations précises et détaillées sur la façon dont un serveur va fonctionner comme un hôte VM est également compliqué par les capacités inégales des jeux de composants des cartes mères chipsets qui supportent les charges de travail virtuelles et les hyperviseurs, indique Gordon Haff, analyste en informatique de haute performance chez Illuminata. Les machines virtuelles exploitent beaucoup plus intensivement qu'un serveur physique la mémoire cache des processeurs et les puces ne réagissent pas toutes de la même façon aux requêtes des applications et des hyperviseurs, rappelle-t-il.

Intel et AMD ont conçu des processeurs adaptés aux besoins de la virtualisation et de la migration des serveurs virtuels et leurs prochaines générations de puces - Nehalem-EX avec huit coeurs chez le premier et Magny-Cours avec 12 coeurs chez le second - feront encore mieux. Un serveur donné peut ainsi avoir aujourd'hui entre deux et huit processeurs, chacun ayant entre deux et huit coeurs de traitement. Dans quelle mesure la configuration d'un serveur répondra à la charge idiosyncrasique d'un logiciel est une variable presque impossible à prédire sans une étude précise et minutieuse, commente Andi Mann, analyste chez Enterprise Management Associates (EMA).

Même en demandant des informations techniques à un commercial avant-vente ou directement aux constructeurs, vous n'obtiendrez pas de réponse précise sans une évaluation détaillée de la charge de travail que vous envisagez de mettre sur le serveur. Bien qu'il n'y ait pas vraiment de règles rapides au sujet de la question matérielle, une démarche peut vous aider à obtenir des réponses suffisamment proches pour déceler les points faibles d'une offre et savoir ainsi comment la renforcer, explique Massimo Re Ferre, architecte IT senior chez IBM. Premièrement, sur chaque coeur issu d'un nouveau processeur Intel ou AMD, vous pouvez associer trois à cinq machines virtuelles, dit-il. C'est une vision plus optimiste que celle de Ian Scanlon, qui estime qu'il est préférable de se limiter à cinq ou six machines virtuelles sur un serveur unique. Si les applications exigent des ressources intenses comme avec les bases de données ou les ERP, il même recommandé, selon lui, de se limiter à deux VM.

Trop se concentrer sur la consolidation conduit inévitablement à tirer les performances vers le bas et entraine l'insatisfaction des utilisateurs. Deuxième règle de Massimo Re Ferre : pour chaque coeur sur un processeur récent, ajouter sans hésiter de deux à quatre Go de mémoire vive. Un point qui coïncide avec l'évaluation de Ian Scanlon : 48 Go de Ram recommandés sur chaque serveur lame. "Une fois la mémoire vive en place, nous n'avons pas connu de problèmes de performance à proprement parler », précise-t-il.

Les autres points à suivre de près

Premièrement: ne pas oublier la tuyauterie. Avec plusieurs serveurs en action, les exigences en terme d'entrées/sorties deviennent beaucoup plus importantes. Assurez-vous d'avoir suffisamment de liens entre les baies de stockage et le réseau pour supporter la charge, explique Gordon Haff, de la société de conseil Illuminata. Cisco répond d'ailleurs à ce problème avec ses serveurs maison ESX équipés d'une intergace 10 Gigabit Ethernet.

Deuxièmement: construire une clôture. Les machines virtuelles (VM) sont devenues très faciles à lancer et difficiles à suivre ensuite avec la prolifération des serveurs. Un grand nombre de VM finissent par fonctionner dans leur coin sans être réellement utilisées. C'est un élément qui est devenu très courant avec la multiplication des machines virtuelles. Tuer tous les serveurs non utilisés et réallouer l'espace disque réservé a ainsi permis à ComputaCenter de récupérer de nombreuses ressources qui ont ensuite pu être utilisé pour d'autre tâche en attendant de nouveaux investissements, indique Ian Scanlon.

Troisièmement: Utilisez les outils qui sont disponibles sur le marché pour obtenir une cartographie détaillée de votre installation, conseille Chris Wolf. VMware commercialise vCenter VMware CapacityIQ 1.0, et Microsoft propose ses outils d'évaluation et de planification pour Hyper-V pour guider les clients. Des solutions particulièrement intéressantes quand on dispose d'environnements qui incluent VMware et Hyper-V. De nombreux outils tiers ne couvrent pas les deux versions - HP dispose par exemple d'un outil de calibrage spécialement conçu pour VMware et d'un autre pour Hyper-V. Ceux qui sont plus ou moins affiliés à VMware ou Microsoft ne peuvent pas fournir une évaluation indépendante explique encore Andi Mann d'Enterprise Management Associates. Parmi les outils recommandés citons toutefois, PowerRecon de Novell, Data Center Intelligence de Cirba, Balance Point d'Akorri et Capacity Modeler de Vkernel.

En fin de compte, il est possible de construire un profil détaillé pour bien déployer ses machines virtuelles. Mais vu la quantité de temps et d'argent nécessaire pour une évaluation professionnelle, il est quelquefois plus intéressant de rester sur des serveurs qui ne fonctionnent qu'à 70% de leurs capacités plutôt que de chercher à atteindre à tout prix les 95% de taux d'utilisation conclut Massimo Re Ferre.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-combien-de-machines-virtuelles-sur-un-serveur-les-avis-d-experts-ne-concordent-pas-29862.html

jeudi 4 février 2010

OpenOffice.org dépasse les 20 % de parts de marché en Allemagne

OpenOffice.org gagne rapidement des parts de marché en Allemagne. Ce logiciel rassemblerait aujourd’hui 21,5 % des utilisateurs de suites bureautiques

Il est difficile de mesurer le taux d’utilisation des logiciels libres, ces derniers étant en général diffusés gratuitement. Pour la suite bureautique open source OpenOffice.org, une seule donnée est disponible officiellement ; le nombre de téléchargements effectués sur le site du projet. À ce jour, le logiciel a été téléchargé 63 millions de fois. Il faudra bien entendu ajouter à ce chiffre les installations actives de Linux, la plupart des distributions étant livrées avec leur propre version d’OpenOffice.org.

Le site Webmasterpro.de vient de publier une étude intéressante, qui détermine les parts de marché des suites bureautiques sur le territoire allemand. Sans grande surprise, Microsoft Office est le leader du marché, avec 72 % d’utilisateurs. OpenOffice.org et ses dérivés (StarOffice, Lotus Symphony, NeoOffice, etc.) sont présents chez 21,5 % des utilisateurs. Un excellent résultat. D’autres acteurs comme Corel, Apple, SoftMaker et KOffice se partagent le reste du marché. L’étude montre aussi que Microsoft Office est plus favorisé en entreprise, alors qu’OpenOffice.org reste privilégié par les particuliers. Ce mouvement pourrait toutefois s’inverser rapidement, car dans les grandes entreprises et le secteur public chaque adoption suppose la migration de centaines de postes de travail.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/03/openoffice_org_depasse_les_20___de_parts_de_marche_en_allemagne

mardi 2 février 2010

Google veut « tuer » Internet Explorer 6

Considéré comme obsolète et ne supportant pas certains formats, Google annonce qu’IE 6 ne sera plus compatible avec plusieurs de ses services web

Les versions les plus récentes des navigateurs seront désormais obligatoires pour utiliser Google Docs, la plate-forme d'applications bureautiques en ligne de Google. L'entreprise de Mountain View annonce ainsi qu'à partir du 1er mars prochain, il ne sera plus possible d’utiliser Internet Explorer 6 (IE6), ni d’anciens navigateurs comme Firefox 2.0, Safari 2.0 et même Chrome 3.0, pour bénéficier des fonctions évoluées de Docs et Sites (création de sites web). Le géant relaie les inquiétudes des internautes.

Annoncé sur un blog officiel de Google, le service bureautique en ligne ne sera plus disponible via l’ancienne version du navigateur de Microsoft, IE6. Et de justifier sa politique en rappelant que « le Web évolue à la vitesse de la lumière et l’usage d’un navigateur de dernière génération vous permet d’accéder aux dernières applications en ligne. » Autrement dit, pour profiter de des innonvations les plus récentes du web, mieux vaut ne pas se fier à Microsoft. Selon StatCounter, en janvier, IE6 détient encore 13,46 % du marché mondial de la navigation. Un chiffre encore trop important dans la mesure où le navigateur est souvent la cible d’attaques pirates, et reste montré du doigt comme étant peu sécurisé. Certains sites de réseaux sociaux comme Twitter ou Digg relaient l’inquiétude d’internautes et blogueurs, certains souhaitent même la « mort d’IE6 ». Le site de micro-blogging a même recueilli pas moins de 14.000 signatures réclamant l’arrêt du navigateur.

Agé de 9 ans, IE 6 pourrait bien connaître ses dernières heures si la campagne prend de l'ampleur. Reste la possibilité de changer de navigateur ou de basculer sur IE8. Car ce n’est pas le navigateur qui prend le Web mais le Web qui prend le navigateur. Ou l’inverse…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/02/01/google_veut___tuer___internet_explorer_6

lundi 1 février 2010

Firefox fait son entrée officielle sur les terminaux mobiles !

Le navigateur web Firefox est maintenant disponible en version définitive sur les terminaux mobiles Nokia N810 et N900

La mouture définitive de Firefox Mobile 1.0 (nom de code Fennec) est sortie dans l’indifférence presque générale. Et pourtant, l’événement est d’importance car il signe l’entrée de la fondation Mozilla sur le marché des smartphones et des terminaux mobiles.

Dans l’absolu, cela permettra de lever de nombreuses barrières, en permettant de surfer librement sur Internet, avec un outil open source qui reprend le moteur de rendu de la version desktop de Firefox. Dans la pratique, Firefox Mobile souffre de sa faible compatibilité avec les terminaux mobiles. Ainsi, il n’est aujourd’hui disponible que sur deux produits Nokia, fonctionnant sous Maemo : la tablette N810 et le smartphone N900. Espérons que d’autres versions seront livrées dans un futur proche. Celle dédiée à Windows Mobile est toujours en cours d’écriture.

La fondation Mozilla a bien pensé son logiciel, qui propose une interface graphique adaptée aux écrans de petite taille. Le navigateur est également compatible avec la géolocalisation et certains éléments issus de l’HTML5 (audio, vidéo, stockage local…). Ses fonctionnalités pourront être étendues par le biais de modules complémentaires. L’extension Weave Sync, elle aussi disponible en mouture définitive depuis quelques jours, permettra ainsi de synchroniser diverses informations entre les versions desktop et mobile du navigateur : marque-pages, historique de navigation, mots de passe, etc.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/31/firefox_fait_son_entree_officielle_sur_les_terminaux_mobiles__