lundi 30 juin 2008

Sites Web : les 5 plus grandes frustrations

Une étude originale fait le point sur les expériences les plus agacantes sur la Toile

Qui ne s'est pas acharné sur un site Web pour trouver une information ou naviguer dans les pages ? Qui n'a pas failli tout jeter par le fenêtre après avoir rempli pendant des longues minutes un formulaire et s'être retrouvé devant une page blanche ? Qui n'a pas tenté en vain d'opérer un 'back' afin de récupérer des infos ?

Sur ce thème, la société SDL Tridion a mené une étude qui a débouché sur le top 5 des frustrations en ligne. Chacun s'y retrouvera !

A la 5e place, la Demande d’informations personnelles. 49% des personnes interrogées trouve cette attitude impudique et gênante. Pourquoi devoir remplir l’histoire de sa vie pour obtenir une réponse dans certaines entreprises?

L'obligation de télécharger des plugs-in pour lire une vidéo ou un document sur un site arrivé à la 4e place et ennuie profondément 50% des sondés.

Médaille de bronze : le back qui tue. Revenir en arrière et perdre toutes ses informations est un cauchemar, du coup, 53% des personnes interrogées passent à autre chose.

Médaille d'argent : les intros interminables. De plus en plus de sites affichent en effet une pub géante avant de pouvoir accéder à leurs home-pages. Et souvent, il est bien difficile de la 'skipper'. Ces pubs agacent 56% des sondés.

Enfin, le grand gagnant de ce palmarès de la frustration revient aux incontournables pop-ups. "Comme l’acné ou les ex-petits amis – elles apparaissent toujours au mauvais moment et il est difficile de s’en débarrasser, 78% des personnes interrogées estiment qu’il s’agit de l’aspect le plus frustrant du Web", souligne SDL Tridion .

"Les premières impressions comptent et tout bluff rend fous les internautes" commente Erik Aeyelts Averink, Président de Sdl Tridion. "Ces éléments ne sont pas simplement ennuyeux, ils transforment la navigation en un enfer" poursuit-il. "Les entreprises doivent s’assurer qu’elles ne frustrent pas les internautes. Internet est souvent le premier pas dans une recherche et ne doit pas desservir les autres initiatives marketing. Si les entreprises continuent ainsi elles perdront d’une part des clients mais aussi leur réputation."

[NdR : Globalement assez d'accord !]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/27/sites_web___les_5_plus_grandes_frustrations

vendredi 27 juin 2008

La version finale de Microsoft Hyper-V est disponible

Elle arrive avec près d'un mois et demi d'avance !

La mouture finale de l'hyperviseur Microsoft Hyper-V est en ligne. Ce produit initialement attendu pour le mois d'août est finalement disponible plus tôt que prévu. Nous avons fait un point sur cette technologie de virtualisation avec Damien Buisson, chef de produit Windows Server chez Microsoft France.

Hyper-V est un outil qui fonctionne uniquement sous Windows Server 2008. La compagnie n'a pas l'intention de le porter sur des OS plus anciens, qui devront se contenter de Virtual PC 2007 ou de Virtual Server 2005. Notez que si les machines virtuelles peuvent être de type 32 bits ou 64 bits, le système d'exploitation hôte doit impérativement être la version 64 bits de Windows Server 2008. Damien Buisson ajoute que « la R2 de Windows Server 2008 n'existera d'ailleurs plus qu'en version 64 bits ».

Du côté des systèmes d'exploitation 'invités', plusieurs sont supportés en standard : Windows Server 2003, Windows Server 2008, Windows 2000 Server SP4, Suse Linux Enterprise Server 10 SP1, Windows Vista SP1 et Windows XP SP2. Notez que tous ces systèmes d'exploitation disposent de pilotes paravirtualisés, y compris Windows 2000, qui fonctionnait auparavant en mode émulé.

En mode paravirtualisé l'accès aux périphériques est quasi direct. Pour les systèmes non compatibles, Hyper-V émule les périphériques, ce qui réduit notablement les performances. Ceci explique pourquoi les éditeurs sont si prompts à adapter leur OS à Hyper-V. « Red Hat a passé l'étape de validation technique pour sa distribution Linux. Nous attendons cependant que le support technique soit en place pour valider cette solution », précise Damien Buisson. Le futur Solaris 11 pourrait également être supporté.

La version finale d'Hyper-V est téléchargeable directement sur le site web de Microsoft. Elle sera disponible sur Windows Update dès le 7 juillet. Damien Buisson nous annonce enfin qu'Hyper-V Server sera lancé fin septembre : ce produit fonctionnera sans système d'exploitation hôte. Un concurrent sérieux pour VMware ESX Server 3 !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/26/la_version_finale_de_microsoft_hyper_v_est_disponible

jeudi 26 juin 2008

Le support de Windows XP finalement prolongé jusqu'en 2014

Cinq ans de rab', soit 13 ans de service pour le plus populaire des OS de Redmond

La fin officielle de Windows XP est proche : elle interviendra le 30 juin prochain. Mais arrêt de la commercialisation ne sera pas synonyme de fin de vie. Au contraire.

D'abord, il sera possible de se procurer le système de Microsoft jusqu'au 31 janvier 2009 chez les revendeurs autorisés.

Microsoft annonce par ailleurs qu'il prolonge de cinq ans le support technique du système d'exploitation. Au lieu de s'achever en 2010, il prendra fin en 2014. Finalement, XP aura vécu 13 ans, une vie bien remplie. Raison invoquée : les consommateurs "conservent leurs PC basés sur Windows pendant plusieurs années", selon Bill Veghte, vice-président de Microsoft

Ensuite, rappelons que XP va poursuivre sa carrière sur les UMPC, ces petits ordinateurs portables popularisés l’Eee PC d’Asus, et y entamer une seconde vie.

Microsoft cède en fait sous la pression des utilisateurs et notamment des entreprises. La majorité des directeurs informatiques – 90 % selon King Research - n'envisagent pas de migrer leurs postes actuellement sous Windows XP ou 2000 vers Vista, et plus de la moitié d'entre eux (52 %) n'ont pas encore planifié la migration...Certains fabricants de PC comme Dell ou HP, proposent d'ailleurs des outils pour passer de Vista à XP pour leurs machines neuves...

L’existence d’une pétition d'InfoWorld sur le Web qui a recueilli plus de 160.000 signatures illustre également la montée en puissance d’un mouvement de résistance dont l’objectif consiste à obtenir un sursis supplémentaire pour XP.

Jusqu'en avril 2009, Microsoft continuera à fournir des mises à jour classiques et de sécurité. Ensuite, seules les mises à jour se sécurité seront proposées.

Les utilisateurs devront par la suite se tourner vers Vista, un OS notoirement critiqué par un grand nombre d’utilisateurs. La toute dernière annonce de Bill Gates, précisant qu’un nouvel OS devrait être disponible en 2010 n’a pas favorisé non plus l’adoption du dernier système d’exploitation de la firme. Elle encouragerait (involontairement) les entreprises à faire l'impasse sur Vista, perçu alors comme une étape intermédiaire non nécessaire.

D'ailleurs, Microsoft, par la voix de Bill Veghte, vice-président de la division Windows a confirmé que Windows 7 est toujours prévu "dans les trois ans qui suivent la disponibilité générale de Windows Vista, en janvier 2007".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/25/le_support_de_windows_xp_finalement_prolonge_jusqu_en_2014

Oracle fait flamber ses tarifs

Oracle augmente, sans justification autre que sa position de force, les tarifs de son SGBD et de son infrastructure de 15% à 20%. Pour les clients de BEA, la hausse frôle les 50%

Fort de ses positions dominantes, Oracle augmente ses prix comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. L'ampleur de la hausse moyenne -entre 15% et 20%- fait frémir. D'autant qu'elle s'ajoute aux réajustements réguliers, eux, de la puissance des CPU qu'applique Oracle pour ne pas pâtir des progrès des processeurs.

Parmi les SGBD et les outils d'infrastructure, Oracle 11g Enterprise Edition augmente de 19% que ce soit en facturation par CPU ou par utilisateur. Les versions Standard et Edition One prennent 16%. Les clients les plus marris sont ceux de BEA, société qu'Oracle vient de racheter. La version haut de gamme du Weblogic Server (rebaptisée Enterprise d'Application Server) augmente de plus de 47%. Quant à la version d'entrée de gamme Weblogic Express, elle semble avoir purement et simplement disparue.

Seul le décisionnel est épargné

On peut aussi souligner la disparition des portails Workshop et AquaLogic de BEA ainsi que celle du serveur d'applications Java Edition d'Oracle. Le seul domaine ou Oracle n'augmente pas ses prix est celui du décisionnel. Sans doute par crainte de la force de frappe de SAP qui s'est renforcé avec le rachat de Business Object. En fait, Oracle procède même à une baisse de prix.

Après tout, pourquoi l'éditeur se priverait-il d'augmenter ses prix vis-à-vis d'une clientèle quasi captive ?

La réussite de sa très active politique de croissance externe à laquelle il a consacré plus de 20 Md$ lui permet de se placer à la première ou la deuxième place dans tous les secteurs où il opère. Premiers à commenter ces hausses, les spéculateurs en bourse n'y voient rien à redire. Bien au contraire. Ils poussent le cynisme jusqu'à minorer cette augmentation en avançant le fait que les grands comptes négocient toujours leur facture. Las, eux qui avaient pour habitude de chercher à obtenir une remise de 50% devront maintenant tabler sur plus de 60%... Ces analystes oublient benoîtement le cas des PME à la fois moins riches et moins bien armées. Elles n'auront d'autres choix que de se plier au diktat économique d'Oracle.

Mais ce dernier n'est pas le seul à augmenter la pression sur ses clients. Il y a peu, SAP supprimait son tarif de base sur sa maintenance, contraignant tous les nouveaux utilisateurs à payer le prix fort.

En savoir plus : la page des nouveaux tarifs d'Oracle

[NdR : C'est Microsoft qui se frotte les mains !]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-oracle-fait-flamber-ses-tarifs-26394.html

mercredi 25 juin 2008

Linux openSUSE 11.0 : un bon cru

Nous l'avons essayée pour vous…

La distribution Linux communautaire openSUSE 11.0 est sortie il y a quelques jours. Elle adopte un noyau récent (le 2.6.25), PulseAudio et les environnements graphiques Gnome 2.22.1, KDE 4.0.4, KDE 3.5.9 et XFCE 4.4.2. Rien que du neuf !

Du côté des logiciels, OpenOffice.org et Firefox sont disponibles en versions 2.4.0 et 3.0 (après mise à jour). C'est le dérivé amélioré par Novell d'OpenOffice.org qui est fourni : il ouvrira sans problème les fichiers issus de Microsoft Office 2007.

Nous avons installé et testé cette distribution Linux. Notez que c'est l'environnement de bureau Gnome qui vous sera proposé par défaut. La qualité du thème offert est dans la moyenne, c'est-à-dire un peu meilleure qu'avec l'Ubuntu, mais moins bonne qu'avec la Fedora.

Un ensemble qui tient la route

L'installeur YaST a été entièrement réécrit. Bonne nouvelle, il est très rapide. Le concept d'images permet de réduire le nombre de paquets logiciels à traiter. De plus, ces derniers sont maintenant compressés en LZMA et non plus avec Bzip2. Selon les développeurs, le gain en terme de temps de traitement est significatif.

Dans la pratique, une installation complète avec l'environnement Gnome prend une vingtaine de minutes, ce qui - sur notre machine de test - est un record. Comparée aux autres distributions Linux communautaires (Fedora et Ubuntu), la mise en route du système demeure toutefois un peu rustique.

À contrario, YaST et SaX permettent de configurer les différents éléments de l'OS de façon poussée. C'est indéniablement un plus de cette distribution. Le menu spécialisé (slab) de Gnome est un peu déroutant, mais réellement pratique. Enfin, les effets graphiques sont particulièrement bien gérés.

Du côté des dépôts logiciels, l'offre de base est clairement séparée entre les logiciels libres et les outils propriétaires. Aucun risque de confusion de ce côté. Au besoin, il est possible d'ajouter des dépôts pour les pilotes graphiques ATI/Nvidia, pour le lecteur multimédia VideoLan et pour les paquets logiciels en provenance du BuildService.

Les choix de Novell sont mis à avant

L'openSUSE 11.0 fait la part belle aux technologies de Novell. Mono et ses applications majeures sont présents : Banshee (lecteur audio/vidéo), Beagle (indexation de fichiers), F-Spot (gestion de photos), Gnome Do (lanceur intelligent), Tasque (gestion des tâches), Tomboy (prise de notes), etc.

La partie virtualisation est également soignée. Un outil exclusif permet ainsi de mettre en place l'hyperviseur Xen en quelques clics de souris. C'est une excellente idée. De même, VirtualBox OSE (open source edition) fait partie du dépôt de base. Les modules destinés au noyau Linux sont présents et mis à jour avec soin. Le risque de se retrouver avec un VirtualBox non fonctionnel suite à une mise à jour du noyau est donc quasi nul. Les modules pour VMware et Qemu sont eux aussi fournis en standard.

Nous regrettons toutefois que certaines applications non libres soient encore installées par défaut, d'autant plus que des équivalents open source existent. C'est le cas du lecteur Flash, de Java et de RealPlayer.

L'openSUSE 11.0 peut être téléchargée ici, en version x86 (32 bits ou 64 bits) et PowerPC. Un « Live-CD » permet de tester (et d'installer) cette distribution Linux. La mouture DVD comprend la plupart des langues de base, dont le français. Il ne vous sera donc pas utile de télécharger le CD comprenant les langues complémentaires.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/24/linux_opensuse_11_0_un_bon_cru

Trend Micro promeut le cloud anti-virus pour les entreprises

L'éditeur d'antivirus Trend Micro prend le pari de proposer aux entreprises un antivirus qui, au lieu de disposer de sa propre base d'identification des virus, analysera les données suspectes à partir d'informations stockées à distance, sur Internet

La meilleure façon, selon l'éditeur, de répondre à la vitesse fulgurante de prolifération des virus et autres malwares.

Cette architecture "cloud-client", baptisé Smart Protection Network par Trend Micro qui a déployé un réseau de serveurs de par le monde, permettra d'installer un client d'une taille 70% inférieure et d'exploiter les informations d'une base de données mise à jour toutes les 15 à 30 minutes. Nécessaire dans 2% des cas, l'examen en ligne du profil suspect d'un courriel ou d'une page Web ne prendrait que quelques millisecondes contre deux secondes en local et avec une réponse moins fiable.

Présent depuis une vingtaine d'années sur le marché, l'éditeur débute sa campagne promotionnelle plusieurs mois avant le lancement officiel de ses deux offres pour entreprises. Il promet Threat Computing Suite pour le troisième trimestre. Ce logiciel s'adresse à la sécurité des postes connectés sur un réseau local. Trois mois plus tard, Threat Mitigation Suite permettra d'anticiper les menaces à venir grâce à des règles.

Eva Chen, directrice de la société, justifie son projet de Smart Protection Network en fustigeant le monde des éditeurs antivirus. "Je trouve que l'industrie des antivirus pue (sic) depuis trois ans. Avec 5,5 millions de virus en circulation, comment peut-on dire qu'elle fait bien son boulot ?".

Tout comme Panda Software, qui a lui aussi annoncé son propre projet d'antivirus "cloud-client", Trend Micro a indiqué au début du mois qu'il boycottait le test VB100 (Virus Bulletin), le taxant de "totalement inadapté". 37 éditeurs d'antivirus seraient de son avis, mais préfèrent rester coi de crainte de perdre un élément promotionnel. Chez Virus Bulletin, on rétorque en soulignant que les dernières versions des antivirus de TrendMicro ont des difficultés à identifier les virus polymorphes. Trend Micro a précisé qu'il continue de soumettre ses produits aux tests d'AVTest.org et d'AV Comparatives.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-trend-micro-promeut-le-cloud-anti-virus-pour-les-entreprises-2208.html

Microsoft, Google, Oracle, Novell et PayPal aspirent à une identité commune sur le Web

Une fois n'est pas coutume, Microsoft, Google, Oracle, Novell et PayPal (filiale d'eBay) s'associent au sein de l'Information Card Foundation (ICF)

Il s'agit de la énième tentative pour standardiser une identité numérique reconnaissable par tous les sites qui veulent l'accepter. Cette initiative se différencie des précédentes sur deux points. Tout d'abord, elle englobe des adversaires d'hier même si on note l'absence d'IBM et de Sun, pourtant très actifs sur le sujet. Ensuite, elle ne vise pas tant le volet technologique que l'interopérabilité des différentes approches. Une interopérabilité qui serait symbolisée par un logo. Les buts affichés par ICF relèvent donc plus de la promotion et de la fédération que de la standardisation technique.

Toutefois, ICF pêche toujours par son approche "propriétaire". Ainsi, l'initiative Open ID, une gestion des identités Open Source et transparente, n'apparaît pas dans les premières informations diffusées par ICF.

En attendant que des milliers de sites fassent leur choix, les utilisateurs auront toujours à gérer leur portefeuille de mots de passe. Au moins, ils ne risquent pas de voir leur identité passer sous le contrôle d'opérateurs privés...

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-google-oracle-novell-et-paypal-aspirent-a-une-identite-commune-sur-le-web-26406.html

mardi 24 juin 2008

L'Icann et le monde Internet planchent sur la diversification des noms de domaine

L'Icann tient à Paris sa réunion publique pour faire avancer ses dossiers

On y évoque les noms de domaine en caractère non latins et la diversification des extensions, option qui laisse entrevoir de multiples possibilités mais apporte aussi son lot de risques.

Eric Besson se déplace sur tous les fronts numériques, « Assises » du même nom et fonction obligent. Ce matin, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique a donc pris la parole en ouverture de la réunion publique (la 32e) que l'Icann, régulateur technique d'Internet, tient à Paris jusqu'à jeudi prochain, au Méridien Montparnasse.

Pendant près d'une semaine, quelque « 1 500 personnes venues du monde entier -opérateurs, bureaux d'enregistrement, membres de la société civile, etc. qui font le marché des noms de domaine- vont débattre d'enjeux qui, s'ils ne sont pas forcément nouveaux, constituent des dossiers sur lesquels il faut avancer », rappelle Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, association française pour le nommage Internet.

De la migration vers IPv6 aux noms de domaines basés sur les noms de ville

Ce matin, Eric Besson a ainsi évoqué la migration entre IPv4 et IPv6, l'évolution vers les noms de domaine en caractères non latins, ou encore, la diversification des noms de domaine génériques avec la création, par exemple, d'extensions basées sur des noms de ville (le dossier .Berlin, notamment, avance bien). Enfin, il sera également question de la transition institutionnelle que devra effectuer l'Icann lorsque s'achèvera, en septembre 2009, l'actuel Joint Project Agreement qui lie l'organisme de régulation au département du commerce américain ; une tutelle, rappelons-le, vivement critiquée par la communauté internationale.

Une succession d'ateliers (workshops) va donc s'ouvrir à la confrontation d'idées. Une synthèse de ces débats sera présentée au conseil de l'Icann qui doit se réunir jeudi prochain.

Une libération des extensions sujette à discussion

Mais, déjà, les couloirs de la réunion parisienne bruissent de discussions autour de la libération des extensions de noms de domaine, dévoilée notamment par le président de l'Icann, Paul Twoney, à nos confrères des Echos. Cette démarche « permettrait à toute entité, de déposer un dossier pour proposer une extension de type géographique ou thématique comme .sport », explique Sam Syamak Bavafa, gérant du fournisseur d'identité Internet Domaine.fr.(*)

Une question qui, même si elle ne figure pas spécifiquement au programme d'un atelier, sera très certainement abordée, confirme Loïc Damilaville. « C'est une direction que l'Icann veut prendre dans les prochaines années, mais cela ne me paraît pas réaliste pour l'instant », estime le représentant de l'Afnic qui rappelle que des documents de travail ont déjà été publiés sur le site de l'Icann. « C'est un processus qui risque d'être relativement long, poursuit-il. Il demande des compétences techniques et une assise financière importantes. Dans cinq ans peut-être ». Une option qu'il juge pourtant « riche d'opportunités » malgré les risques qu'elle comporte. « Cela permettra de diversifier la communication sur Internet, mais il ne faut pas que ce processus d'extension apporte plus de confusion que de sens. » Au chapitre des craintes figure par exemple la protection des noms de marques. « Plus il y a d'extensions, plus le cybersquatting risque de se propager ».

« Mais il ne peut pas y avoir de libération sans régulation »

Pour faire face à ces risques, il s'agira donc de verrouiller les procédures de vérification faites sur les propositions d'extensions. « Il ne peut pas y avoir de libération sans régulation », reconnaît de son côté Sam Syamak Bavafa, de Domaine.fr, plutôt favorable à cette démarche. « Cela permettra de mieux identifier la catégorie à laquelle appartient le nom de domaine. Toutefois, module-t-il, il faudra que les propositions d'extension soient justifiées par un réel besoin. » Evoquant les procédures de contrôle, il rappelle que l'Icann a commandé le développement d'un logiciel qui doit permettre de vérifier de façon avancée qu'une nouvelle extension proposée ne vas pas à l'encontre d'une marque, ne constitue pas une insulte ou un doublon par rapport à quelque chose qui existe déjà. « Ce qui va primer sur toute nouvelle extension, c'est sa légitimité », conclut-il.

L'hébergeur français et bureau d'enregistrement OVH suit de près ce dossier. « Nous allons certainement déposer une demande pour proposer l'extension .ovh qui serait gratuite », explique Octave Klaba, directeur général. « Cela permettrait à chaque client d'avoir un nom de domaine gratuit avec lequel il pourra développer ses propres services, l'email, le web, la radio, etc. ».

(*) En partenariat avec l'Icann, le site Domaine.info, également géré par Sam Syamak Bavafa, diffusera un résumé vidéo des ateliers qui se déroulent actuellement à Paris dans le cadre de cette 32e réunion publique (accessible aussi sur le blog de l'Icann).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-icann-et-le-monde-internet-planchent-sur-la-diversification-des-noms-de-domaine-26397.html

Gestion de parc : Kaseya s’installe tranquillement en France

Ce challenger américain de la gestion de parc arrive en France ou sévissent déjà nombre d’éditeurs

Rencontre avec Jim Alves, son directeur général en charge du marketing. L’offre se compose d‘un serveur de gestion de parc Kaseya sous Windows (avec SQL Server et IIS) doté d’une interface Web, communiquant avec l’agent déployé sur chaque ordinateur sous Windows ou Mac OS.

Nouvelle venue en France, comment se positionne Kaseya dans la gestion de parc ?

La société Kaseya a été créée en 2000 en Californie par des experts en gestion de réseaux et en sécurité. Elle a dès lors proposé des solutions pour la gestion de parc informatique. Pour répondre à ces deux préoccupations, Kaseya a conçu sa plate-forme de gestion de parc permettant la gestion et la supervision à distance, sans perturber les utilisateurs (et donc, ne pas abaisser la productivité). Notre chiffre d’affaires a crû régulièrement par palier passant de 300.000 dollars, à 5 millions de dollars, et jusqu’à 70 millions en 2007.

Nous comptons 3.000 clients dans le monde dont une partie regroupe des prestataires de services proposant des offres basées sur nos solutions. Kaseya est présent en Europe depuis 2004 au Royaume-Unis puis au Benelux. Depuis début 2008, nous sommes également présents en France.

Notre stratégie européenne repose sur des distributeurs et partenaires connaissant bien nos solutions, mais aussi sur des éditeurs éventuellement intéressés. Dans chaque pays, autour d’un directeur général, nous proposons nos consultants et formateurs, tandis que nos centres de support multilingues (à Miami, en Grande-Bretagne, et en Inde) assurent l‘assistance auprès des clients.

Quelles différences avancez-vous face à des solutions de type Computer Associates, IBM ou Microsoft ?

Premièrement, notre solution ne nécessite pas de déploiement de type VPN. En effet, un agent installé sur chaque poste client (serveur ou autre) assure la communication sécurisée immédiate avec le serveur Kaseya dès la connexion au réseau de l’entreprise ou à Internet. Et ce, quel que soit le client, y compris des PDA ou des téléphones.

Spécialement élaborées pour les équipes techniques, les solutions Kaseya sont simples à déployer, non intrusives, et transparentes pour les utilisateurs finaux. La reconnaissance automatique des ressources du réseau (y compris sur plusieurs pays) inventorie les postes clients, les serveurs et tout équipement SNMP et IP. Actuellement, nous prenons en charge la supervision et la gestion des environnements Windows et Macintosh. Toutefois, Unix et Linux seront bientôt intégrés. Finalement, l’environnement d’Apple est un Unix…

Et comment vous positionnez-vous face à Landesk ?

À sa création, Landesk a été conçu pour fonctionner sur un réseau local ou interne de l’entreprise, et pas pour prendre en compte la mobilité ou les postes nomades. C’est pourquoi un VPN doit être mis en place dans ces contextes, contrairement à nos solutions. De plus, cette solution complexe nécessite des délais de mise en œuvre longs et coûteux. Enfin, son interface et son ergonomie nécessitent une formation conséquente pour une bonne prise en main. En revanche, notre solution se déploie en peu de temps, sans perturber l’utilisateur, et nécessite très peu de formation. Ainsi, un de nos clients vient de déployer notre offre pour gérer 3.000 postes dans le monde en quelques jours et avec une formation d‘une demi-journée pour l’administrateur.

80 % des tâches effectuées par les équipes techniques informatiques consistent à déployer des machines, à les configurer, à mettre à jour les systèmes et les applications, à les surveiller, et à générer des rapports pour démontrer les résultats de leur travail. Nous nous sommes donc concentrés sur ces tâches afin de les automatiser au maximum via des planifications et des règles. Par ailleurs, Kaseya propose une supervision complète du SI de l’entreprise. Nous avons décliné cette offre en Edition Professionnelle pour les entreprises, et Edition Managed Services pour les prestataires de services (avec un modèle de licences adapté).

Bien entendu, les fonctions sont extensibles (par les entreprises, les prestataires, intégrateurs ou éditeurs-partenaires -ISV), sans programmation, via des menus et des interfaces graphiques de paramètres. Ainsi, nous maîtrisons de bout en bout les processus mis en place et pouvons les tracer toutes les étapes. Ce que ne sait pas non plus faire une solution de type Microsoft SMS.

Quels sont vos objectifs commerciaux en France pour 2008 ?

Cette année nous souhaitons établir une bonne base de client référents en leur permettant de gérer au mieux leur base, pour capitaliser sur ces réussites. Et nous ferons croître progressivement notre équipe française en fonction des besoins.

N’étant pas lié à des investisseurs, Kaseya investit sur ses propres bénéfices. Ainsi, nous ne subissons aucune pression extérieure. C’est pourquoi l’entreprise peut prendre le temps nécessaire de s’implanter en toute sérénité. Ce qui n’est pas le cas de nos concurrents.

En 2008, nous souhaiterions obtenir 15 références client en France. Et surtout fidéliser nos équipes pour maintenir une bonne relation avec eux. Cependant, si nous conquérons 5.000 clients, cela nous conviendra aussi…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/23/gestion_de_parc_kaseya_s_installe_tranquillement_en_france

Un milliard de PC utilisés dans le monde

La barre des 2 milliards devrait être atteinte en 2014 selon le Gartner

L'appétit des marchés émergents, le boom des portables et des netbooks permet au marché des PC de connaître depuis plusieurs années une santé de fer. Et selon l'institut d'études Gartner, la barre du milliard de PC en activité sur la planète vient d'être franchie. En moyenne une personne sur 6 sur la planète utilise donc un PC. En moyenne seulement !

58% de la base installée se trouve en Europe, au Japon et en Europe de l'Ouest. " Mais ces marchés ne représentent que 15 % de la population mondiale", explique George Shiffler, directeur de recherche chez Gartner.

D'ici 2013, la pénétration dans les marchés émergents va doubler, estime le Gartner. En 2014, la barre des deux milliards de machines sera atteinte et 70% du prochain milliard sera généré par ces marchés, poursuit le cabinet.

"La pénétration rapide des marchés émergents est provoquée par l’expansion explosive des connexions haut débit et sans fil dans ces marchés, la baisse continuelle des prix moyens de vente des PC, et la réalisation générale que les PC sont des outils indispensables pour l’avancée".

Quid des PC en fin de vie ? Selon le Gartner, plus de 180 millions de PC seront remplacées cette année mais "Nous estimons à plus de 35 millions le nombre de PC qui seront jetés en pleine nature sans aucune précaution quant aux produits toxiques qu'ils contiennent", précise Meike Escherich, analyste chez Gartner.

Pour mémoire, au premier trimestre 2008, la croissance des PC a atteint 14,6% à 69,5 millions d'unités écoulées. C'est mieux que prévu : IDC tablait sur +13,2%. Les chiffres du Gartner sont un peu différents, le cabinet avance une croissance de 12,3% à 71,1 millions d'unités.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/23/un_milliard_de_pc_utilises_dans_le_monde

lundi 23 juin 2008

"Downgrade Windows XP" : Dell fait payer le prix

Le fabricant a annoncé qu’il cesserait d’installer gratuitement Windows XP sur ses nouveaux ordinateurs équipés par défaut de Vista

Dell a annoncé la fin de la commercialisation de nouveaux ordinateurs sous Windows XP, obligeant ses clients à verser un supplément de 50 dollars pour obtenir l’ancien système d’exploitation.

Les clients qui achèteront désormais des modèles de la gamme Vostro se verront proposer d’office Vista Business, mais pourront demander de repasser à XP moyennant un coût de 50 dollars. Pour certains systèmes de jeux XPS de Dell, des frais seront également appliqués pour obtenir l’ancienne version du système d’exploitation.

Cette initiative risque de faire des mécontents. En effet, Dell pourra être accusé de faire des bénéfices sur l’impopularité du dernier système d’exploitation de Microsoft. Dell a été l’un des premiers à proposer un service de "downgrade" gratuit, offre essentiellement conçue pour les petites entreprises frileuses à l’idée de passer à Vista.

Microsoft avait annoncé qu’il cesserait de vendre des licences et des logiciels XP dès le 30 juin, bien que cette date limite ait déjà été repoussée pour prolonger la durée de vie du système d’exploitation.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/20/_downgrade_windows_xp_dell_fait_payer_le_prix

vendredi 20 juin 2008

La v3 de Firefox dépasse les 4% de parts de marché en 24 heures

Les espoirs de Mozilla pour le lancement de Firefox 3 ont été largement dépassés

Alors que l'éditeur rêvait de 5 millions de téléchargements dans les premières 24 heures de vie du navigateur, ce sont plus de 8,3 millions d'internautes qui se sont rués sur le produit. Au bout de son premier jour de vie, Firefox 2, la version précédente, plafonnait péniblement à 1,6 millions d'exemplaires téléchargés.

Dans le même laps de temps, la version 3 de Firefox est parvenu à s'accaparer environ 4% des parts de marché mondiales des navigateurs. Un chiffre issu de Net Applications, un spécialiste des analyses statistiques sur le Web, et repris en fanfare par John Lilly, le CEO de Mozilla. Les internautes ayant téléchargé le logiciel sont originaires d'environ 200 pays avec, en tête, les Etats-Unis, suivis de l'Allemagne, du Japon, de l'Espagne, du Royaume-Uni, de la France, de l'Iran, de l'Italie, du Canada et de la Pologne.

Tout avait pourtant commencé avec des serveurs de téléchargement inaccessibles

La fête avait pourtant mal commencé : malgré les trois datacenters mis à contribution pour l'événement, les serveurs de Mozilla ont rapidement flanché sous les assauts simultanés de centaines de milliers d'internautes. Aux Etats-Unis, les téléchargements n'ont ainsi pu commencer que deux heures après celle initialement prévue. Même problème d'inaccessibilité en Europe, bien que sur un délai un peu plus court. 24 heures après la mise en ligne de Firefox 3, Mozilla comptabilisait 83 To de données téléchargées, avec un débit maximum de 20 Go/s sur l'ensemble des miroirs déployés. En moyenne, 4 000 exemplaires ont été téléchargés chaque minute, avec un pic à 17 000.

Mozilla attend désormais le décompte des officiels du Guinness Book pour que son record du monde du « logiciel le plus téléchargé en 24 heures » soit homologué. Entre temps, le spécialiste de la sécurité TippingPoint a profité de l'incroyable buzz entourant le lancement du navigateur pour faire parler de lui en annonçant la première alerte de sécurité touchant Firefox 3. A 14 heures, ce 19 juin, 11 097 212 exemplaires avaient été téléchargés, le navigateur dépassant les 6% de parts de marché.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-firefox-3-depasse-les-4-de-parts-de-marche-en-24-heures-26371.html

jeudi 19 juin 2008

Atempo étend sa plate-forme d'archivage

Atempo Digital Archive for Messaging (ADAM) offre des fonctionnalités étendues d'archivage, le support de nombreuses messageries électroniques et une recherche de contenu et d'indexation intégrés

Atempo, éditeur de logiciel de solutions de protection de données et d'archivage, annonce Atempo Digital Archive for Messaging (ADAM) 2.0, une solution nouvelle d'archivage d'emails et de messageries instantanées pour les grandes et moyennes entreprises capable de répondre aux problématiques de l'explosion du volume des courriers électroniques, de l'eDiscovery et des réglementations légales dans ce domaine.

ADAM 2.0 est la première version de la solution d'archivage d'email d'Atempo depuis l'acquisition de Lighthouse Global Technologies en Février 2008. Développé spécifiquement pour la gestion des boîtes aux lettres, la rétention long terme des emails et de la messagerie instantanée ou tous autres systèmes de messagerie électronique d'une entreprise, Atempo Digital Archive for Messaging vient compléter la solution d'archivage électronique de fichiers d'Atempo, Atempo Digital Archive (ADA). ADAM s'intègre avec ADA offrant ainsi aux utilisateurs une solution d'archivage de contenu complète.

ADAM s'intègre de façon transparente avec les serveurs d'emails les plus répandus sur le marché tels que Microsoft Exchange, Lotus Notes de même que SMTP. ADAM aide également les entreprises à migrer facilement les données critiques des emails du stockage primaire vers des médias de stockage moins onéreux. Ceci, couplé avec sa technologie de dé-duplication d'emails permet à ADAM de simplifier l'administration des emails, d'offrir aux entreprises une boîte aux lettres virtuellement illimitée pour les utilisateurs et de fournir obligatoirement un retour sur investissement basé sur les coûts du matériel. De plus, les outils de recherche et d'indexation plein-texte d'ADAM aident les utilisateurs à rechercher rapidement et facilement des emails spécifiques, des pièces jointes et autres fichiers. Cette fonctionnalité de recherche est basée sur des critères de sélection les plus répandus dans les entreprises, autorisant des recherches simples et pertinentes, permettant de récupérer rapidement les informations souhaitées.

La plate-forme de serveur d'ADAM 2.0 fonctionne sur les systèmes d'exploitation Windows, Linux et UNIX et sera disponible au 30 juin 2008. Pour plus d'informations, visitez http://fr.atempo.com/ADAM

Source : Communiqué de presse de la société

Firefox 3 en téléchargement : pas de record en vue

Le navigateur de Mozilla veut exploser les compteurs de téléchargement en 24 heures. Or, dès la première nuit les serveurs n’ont pas tenu...

Après 34 mois de développement, beaucoup attendent cette nouvelle version du navigateur Internet. Ce « Download Day » promet beaucoup, jusqu’à une affluence trop importante cette nuit pour que les serveurs du renard roux tiennent. Du coup, il devenait impossible d’accéder à la page de téléchargement du tout nouveau Firefox 3. Difficile dans ce cas d’établir un score.

Mozilla espère en effet établir un "record du monde des téléchargements" en 24 heures. Si l’objectif de 10 millions est atteint, la performance sera inscrite dans le Guinness Book. A 19 heures, le compteur des téléchargements dépassait les 7,8 millions à travers le monde. Après plus de 20 heures de mise à disposition, Mozilla est donc sur les bases du record que la société souhaite établir.

A la loupe, l'Amérique du Nord représente environ 2,5 millions de téléchargements soit un peu moins de 40% de la totalité. Plus près de chez nous, la France a enregistré environ 270 000 téléchargements soit un peu moins que nos voisins "grands bretons" et espagnols. L’Allemagne arrive en tête du classement européen avec plus de 551 000 téléchargements.

Au niveau mondial, une surprise de taille est à noter. Le titre du premier pays asiatique (hors Japon) qui télécharge le navigateur revient à… l’Iran. Avec plus de 246 550 téléchargements.

Nul doute que le navigateur est désormais très couru même dans les pays où on ne l’attend pas (la Chine talonne même l’Iran). Une réputation qui n'aidera peut-être pas Mozilla à établir son record de 10 millions avant la date fatidique de 20h16, heure française.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/18/firefox_3_en_telechargement_pas_de_record_en_vue

Bruxelles livre un blanc-seing aux 27 pour écarter Microsoft des appels d'offre ?

La Commission européenne continue de s'en prendre à Microsoft : après avoir annoncé que l'UE n'excluait pas une nouvelle procédure contre l'éditeur, Bruxelles adresse implicitement un blanc-seing aux Etats membres pour qu'ils écartent le géant de Redmond de leurs appels d'offres

Tout démarre par une question adressée à la Commission par les euro-députés Heide Rühle et Alain Lipietz. Les élus veulent savoir si Microsoft continue de remplir les conditions nécessaires pour participer aux procédures d'attribution des marchés en dépit de ses condamnations pour abus de position dominante prononcées par l'exécutif européen. Plus précisément, les édiles s'interrogent sur l'applicabilité de l'article 93 du règlement financier applicable au budget des Communautés européennes. Celui-ci liste les cas dans lesquels un candidat peut se voir exclu d'un marché.

La réponse de Bruxelles tombe le 9 juin : si la Commission ne saurait exclure a priori Microsoft des appels d'offre sur la seule base des infractions qu'elle a elle-même constatées, elle laisse les Etats-membres libres d'écarter l'éditeur. C'est le troisième point évoqué par l'article 93 qui justifie la position de l'exécutif communautaire, en ce qu'il prévoit l'exclusion des acteurs ayant commis une « faute grave constatée par tout moyen que les pouvoirs abjudicateurs peuvent prononcer ». Dès lors, il incombe aux Etats membres de prendre leurs responsabilités et de choisir, ou non, d'évincer l'éditeur de Windows : « l'interprétation de cette disposition nécessiterait à présent une appréciation au cas par cas, qui ne peut avoir lieu que dans le cadre d'une procédure de passation de marché public en cours », précise Bruxelles. Une phrase qui semble signifier que, si la Commission n'a pas les moyens juridiques d'exclure, par principe, Microsoft, elle laisse le champ libre aux 27 et les appuiera le cas échéant s'ils décident d'écarter le géant du logiciel.

Rappelons que la Commission a prononcé une amende de 497 M€ en 2004 pour abus de position dominante sur le marché des systèmes d'exploitation. Une sanction assortie de l'obligation de vendre une version de Windows allégée de Media Player, ainsi que de publier certains de ses protocoles en vue d'une plus grande interopérabilité dans les serveurs. En février 2008,
nouvelle condamnation : l'éditeur écope cette fois d'une pénalité de 899 M€ pour ne s'être pas soumis aux obligations édictées en 2004.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-bruxelles-livre-un-blanc-seing-aux-27-pour-ecarter-microsoft-des-appels-d-offre-26360.html

mercredi 18 juin 2008

Firefox 3 disponible : cinq raisons pour lesquelles il faut craquer

C'est hier, vers 19 heures, qu'a été mise en ligne la version finale de Firefox 3

Mozilla a donc respecté son calendrier, malgré une RC3 de dernière minute chargée de corriger un bogue affectant les utilisateurs de Mac OS X. A l'occasion de ce lancement, l'éditeur espère établir le record du monde du logiciel le plus téléchargé en 24 heures. Parmi les nouveautés proposées par le navigateur, voici cinq raisons pour lesquelles il vous simplifiera la vie.

Des performances améliorées

Les habitués de Firefox 2 ont tous expérimenté ceci : au fur et à mesure que le nombre d'onglets ouverts augmente, la navigation se fait poussive jusqu'à devenir pratiquement impossible. Un coup d'oeil au gestionnaire des tâches confirme cet écueil : Firefox 2 est boulimique et utilise une immense partie des ressources de la machine. Il faut alors mettre fin au processus pour repartir sur des bases saines. Réjouissez-vous : cette malheureuse expérience devrait être reléguée au chapitre des souvenirs avec Firefox 3. Les développeurs de Mozilla ont en effet axé leurs efforts sur une consommation plus raisonnée de la mémoire. « Chaque correction apportée au navigateur a été suivie par un benchmark pour vérifier qu'elle n'occasionnait pas une augmentation de l'utilisation de la mémoire », explique Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe. Même précaution en ce qui concerne les extensions : Firefox a été conçu pour recevoir quantité de plug-ins sans que ceux-ci n'engendrent une boulimie de ressources.

Une barre « géniale »

Il faut éprouver par soi-même l'utilisation de la barre d'adresses pour comprendre pourquoi les développeurs de Mozilla l'ont surnommée la « barre géniale », ou barre intelligente. Il n'est plus simplement question d'y entrer l'adresse d'un site Web, le champ des possibles est bien plus vaste. On peut, par exemple, taper quelques caractères ou un mot-clé pour se voir aussitôt proposer une série de pages Internet, issues de l'historique de navigation ou des favoris. La recherche ne s'effectue pas simplement sur l'adresse des pages, mais aussi sur leur titre ou les mots-clés (tags) que vous aurez renseignés précédemment.

La sécurité mise en avant

Plusieurs navigateurs, dont Firefox 2, incluent des fonctionnalités destinées à renforcer la sécurité du surf. Mais ces outils se contentent souvent de colorer la barre d'adresses ou d'afficher une petite icône en fonction du danger présenté par le site visité. Firefox 3 innove : quand le site auquel vous désirez accéder est considéré comme risqué, le navigateur affiche un avertissement pleine page. Libre à vous de continuer à surfer ou de demander davantage de détails sur la nature du danger, voire de suivre les recommandations du navigateur en quittant la page menaçante.

Des favoris aux petits oignons

Ce n'est pas une révolution, mais la gestion repensée des marque-pages simplifie la navigation. A droite de la barre d'adresses, une icône en forme d'étoile sert de point de départ : un clic sur celle-ci permet de placer la page affichée en favori ; un deuxième clic donne l'occasion d'affiner les renseignements en classant le lien dans une catégorie, en le renommant ou en ajoutant des mots-clés. Ces derniers se révèlent par la suite très pratiques à l'occasion d'une recherche via la barre géniale.

Un zoom efficace

Si vous pouviez déjà effectuer un zoom sur les pages Web avec Firefox 2, seules les zones de texte voyaient leur taille modifiée. Au final, les sites affichés perdaient leur mise en page et ne ressemblaient plus à rien. Firefox 3 fait fort en appliquant à tous les éléments le même régime grossissant ou amaigrissant : la taille des images évolue donc, à la demande, au même rythme que celui des textes, ce qui permet une lecture plus confortable. Et le navigateur mémorise vos préférences de zoom : lors de votre prochaine visite, Firefox 3 affichera les pages Web en appliquant les modifications d'échelle que vous aviez définies précédemment.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-firefox-3-disponible-cinq-raisons-pour-lesquelles-il-faut-craquer-2196-page-1.html

IBM dément toute mise en Open Source de DB2

Une petite phrase d'un responsable britannique d'IBM a suscité hier quelque émoi dans le microcosme des bases de données

Il avait laissé entendre à un journaliste que si les conditions du marché évoluaient, alors IBM pourrait envisager de proposer DB2 en Open Source. Las, IBM a démenti : il n'y a aucun plan en ce sens.

« Nous avons déjà une version allégée gratuite, avait expliqué le patron britannique de la division gestion de l'information d'IBM, ce qui est un premier pas vers l'ouverture de notre technologie. » Et il a ajouté qu'IBM a l'habitude d'être à l'avant-garde de l'Open Source. De fait, il existe déjà une base IBM en Open Source, Cloudscape. IBM a également initié Eclipse et est un fervent soutien de Linux.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-dement-toute-mise-en-open-source-de-db2-26348.html

lundi 16 juin 2008

Yahoo abandonne définitivement Microsoft pour Google

Quelques heures seulement après avoir annoncé qu'il mettait fin aux discussions avec Microsoft, Yahoo indique avoir conclu un accord avec Google.

Un camouflet pour le géant de Redmond qui, non seulement aura totalement échoué dans sa tentative d'acquérir Yahoo, mais devra en outre assister à la collaboration de ses deux principaux concurrents sur le marché de la publicité en ligne.

L'accord signé entre Yahoo et Google prévoit l'affichage des publicités du second dans les pages de résultats du premier. Yahoo espère que ce partenariat, prévu pour durer 4 ans avec une possibilité d'extension à 10 ans, lui permettra d'accroître ses revenus de 250 M$ à 450 M$ après la première année, une somme qui pourrait par la suite atteindre 800 M$ annuels. « Nous croyons que cette association avec Google nous aidera à renforcer notre position concurrentielle et à dégager d'intéressants avantages financiers », a indiqué Jerry Yang, le co-fondateur et PDG du portail. Plus que de l'herbe coupée sous le pied de Microsoft, le patron de Yahoo s'est réjoui de la souplesse de l'accord passé avec Google. Yahoo pourra en effet choisir les mots clés qui, une fois tapés dans son moteur de recherche, feront apparaître les publicités de Google. Il aura également la possibilité de nouer des partenariats avec d'autres acteurs de l'e-réclame et de continuer à utiliser sa propre plateforme de publicité, Panama.

L'initiative devrait également s'avérer intéressante pour les actionnaires du groupe de Jerry Yang. « Bien qu'il ne puisse équivaloir à une acquisition de Yahoo par Microsoft, cet accord est probablement une démarche intelligente en ce qu'elle permet un investissement dans sa propre plateforme », explique ainsi Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence.

Un accord déjà expérimenté en avril

Les discussions entre Yahoo et Google avaient commencé il y a plusieurs mois. L'éventualité d'un accord passé entre les deux acteurs permettait au premier d'envisager de renforcer ses positions sur le marché de la publicité en ligne sans pour autant tomber dans l'escarcelle de Microsoft. Ce dernier avait souligné qu'un partenariat Google-Yahoo constituerait une mauvaise décision qui ne concourrait qu'à armer encore un peu plus Google, déjà largement en tête sur le créneau de la publicité.

Selon les deux nouveaux associés, l'accord des autorités de régulation n'est pas nécessaire. Ils attendront néanmoins trois mois et demi avant de mettre leur plan en application, le temps pour le DoJ (Department of Justice, équivalent américain du ministère de la Justice) d'examiner les termes de l'accord. Un examen déjà entrepris en avril, quand les deux acteurs du Web avaient annoncé, à titre expérimental, un partenariat exactement semblable à celui divulgué aujourd'hui.

Reste que ce partenariat ne constitue par un point final aux soubresauts qui ont rythmé la vie de Yahoo au cours des derniers mois. Son conseil d'administration, qui doit être renouvelé au mois d'août, est toujours sous la menace de la bataille de mandats initiée par le milliardaire Carl Icahn. Celui-ci a en effet Jerry Yang dans le collimateur et veut lui faire payer son refus de céder aux avances de Microsoft. L'investisseur a donc initié une bataille de mandats visant à réunir les votes des actionnaires mécontents afin de remplacer les membres du conseil d'administration par des personnes disposées à collaborer avec Redmond.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-yahoo-abandonne-definitivement-microsoft-pour-google-26320.html

vendredi 13 juin 2008

Microsoft s’intéresse aux enseignants

La firme de Redmond propose de télécharger gratuitement Microsoft Office Professionnel 2007 sur le PC personnel des professeurs

Depuis que la maîtrise des outils de l’information et de l'Internet est l'un des piliers du socle de connaissances de tout bon élève qui se respecte, Microsoft a choisi de faire les yeux doux aux élèves et aux enseignants. Ces derniers peuvent désormais, ainsi que le personnel administratif de l’Education Nationale, se rendre sur un site créé pour l'occasion et télécharger gratuitement la suite Office 2007 et des fiches d’activités selon leur discipline.

A partir du 18 juin, les « profs » pourront donc se former aux techniques informatiques afin d’enseigner le Brevet Informatique et Internet (B2i) à leurs élèves. Si toutefois ces derniers ne dépassent pas déjà leurs maîtres.

Microsoft Office Pro propose des pistes pour faciliter l’organisation du travail des professeurs avec la possibilité de créer un espace spécialisé dans un domaine. De même, des stages animés par des enseignants sont programmés afin d'expliquer les domaines concernés par le B2i. Il faut dire que l’objectif est de taille, Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale, a placé la barre très haut : Amener 100 % des élèves du premier degré au niveau du B2i d'ici 2010.

Pourquoi l’Education Nationale a-t-elle fait le choix des outils de la firme de Redmond ? Eric Le Marois, Directeur Education et Recherche de Microsoft France, a sa petite idée sur la question : "Les enseignants ont un volume de travail important sur la préparation de leurs cours, souvent réalisée à domicile. Office 2007 permet de produire facilement des documents numériques très attractifs pour les élèves, comme par exemple des supports de cours. Avec cette initiative, nous souhaitons faciliter l’équipement numérique à domicile des enseignants".

Le ministère a surtout réussi à faire pression sur la firme de Redmond qui s'inquiète de l'essor des suites open-source gratuites (comme OpenOffice.org) qui s'imposent de plus en plus dans les administrations.

En offrant Office, Microsoft s'aligne donc sur cette concurrence même si 98 % des quelques 1.500 serveurs qui hébergent les grands systèmes d'information de l'Education Nationale fonctionnent sous Linux.

Pourquoi un tel revirement ? Il semblerait que cette fois l’Education Nationale ait préféré jouer la carte d’un outil sur lequel les enseignants pourraient mieux se retrouver pour préparer leurs cours. Histoire de ne pas jouer trop longtemps au chat et à la souris.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/12/microsoft_s_interesse_aux_enseignants

Linux : Mandriva Flash 2008 Spring est disponible

Ce bureau nomade dispose maintenant d'une capacité de 8 Go

La Mandriva Flash est un produit original. Livrée sous la forme d'une clé USB, cette distribution Linux est conçue pour être utilisable directement, et sans installation, sur la majorité des ordinateurs actuels.

Contrairement à un « live CD » qui permet de tester une distribution Linux, l'utilisation d'une clé USB autorise le stockage de vos données et préférences. La Mandriva Flash est donc un véritable bureau nomade, que vous pourrez emmener partout avec vous.

La nouvelle version Mandriva Flash 2008 Spring prend la forme d'une clé USB de 8 Go (contre 4 Go pour la version précédente), disponible sur le site de vente en ligne de l'éditeur au prix de 59 euros, frais de ports inclus.

Elle s'architecture autour de l'environnement graphique KDE (avec effets 3D !) et de multiples applications : Firefox (avec support de Flash), Thunderbird, OpenOffice.org, RealPlayer et Amarok (multimédia), etc. Au besoin, vous pourrez installer des applications complémentaires en vous connectant aux dépôts logiciels de la compagnie.

Ce produit sera également un allié précieux pour migrer un PC de Windows vers Linux. Un outil spécifique permet de récupérer les documents et préférences de Windows. La distribution Linux peut ensuite s'installer sur le disque dur de la machine. L'inverse est également possible, Windows pouvant accéder aux marque-pages et courriers électroniques enregistrés sur la clé.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/12/linux_mandriva_flash_2008_spring_est_disponible

Officiel : Firefox 3 sera lancé le 17 juin

Les serveurs de téléchargement vont chauffer

"Après 34 mois de développements actifs et grâce aux contributions de milliers de testeurs, nous sommes fiers d'annoncer que nous sommes prêts", explique la Fondation Mozilla sur son blog dédié aux développeurs. La date officielle et définitive du lancement de la version finale de Firefox 3 est donc connue : le navigateur sera disponible au téléchargement le mardi 17 juin !

La Fondation tient donc son calendrier malgré la diffusion ce jeudi d'une ultime et inattendue RC3 qui corrige quelques bugs pour la version MacOS.

Les serveurs risquent donc de chauffer. D'autant plus que Mozilla veut profiter de cette occasion pour tenter de remporter le prix Guinness du 'logiciel le plus téléchargé au monde en 24 heures'. Vous pouvez vous engager à installer Firefox 3 lors du premier jour de sa sortie (le Download Day, vous apprécierez l'humour des initiales) sur une page dédiée du site Spread Firefox.

Très attendue, cette v3 devrait permettre au Panda Roux (oui, car il s'agit bien d'un panda roux ou rouge) de renforcer ses positions sur le marché hautement concurrentiel des navigateurs Web. La fondation estime que plus de 175 millions de personnes utilisent Firefox aujourd'hui et sa part de marché est autour des 30% selon XiTi.

La domination d'Internet Explorer de Microsoft est clairement visée. D'autant plus que la firme de Redmond est encore loin de proposer un successeur à son navigateur. La bêta 2 d'Internet Explorer 8 n'est pas attendue avant août... De quoi laisser le temps à Firefox 3 de s'installer !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/12/officiel_firefox_3_sera_lance_le_17_juin

Opera 9.5 est dans les bacs

Cette nouvelle version du célèbre navigateur Internet 'alternatif' est plus rapide et plus aboutie

Opera est bien plus qu'un simple navigateur Internet. Il permet bien entendu de surfer sur le web, mais il intègre également un outil de gestion des courriers électroniques, des groupes de discussions NNTP et des flux d'informations RSS. Il regroupe donc ce que nous trouvons habituellement sous la forme de deux applicatifs distincts (Firefox et Thunderbird ou Internet Explorer et Outlook).

Mais il va plus loin, en proposant un gestionnaire de téléchargements complet (avec support du protocole BitTorent), un outil de prise de note et un module de communication instantanée (protocole IRC). Il convient enfin d'ajouter à cela les widgets d'Opera qui permettent d'installer des centaines de petits utilitaires (ou des jeux).

Du neuf, sous le capot

Opera 9.5 (nom de code Kestrel) est maintenant disponible. La plupart de ses fonctions étaient déjà présentes dans la version précédente (speed dial, navigation par onglets, etc.). L'éditeur a cependant effectué quelques retouches, dont un nouveau design plus compact et plus efficace.

Opera Link offre de synchroniser vos marque-pages et vos notes entre plusieurs versions d'Opera (y compris vers les moutures mobiles du logiciel). La recherche rapide utilise la fonction d'indexation de pages du programme. Si vous vous souvenez d'un mot contenu dans une page visitée précédemment, tapez-le dans la barre d'adresse, et le navigateur retrouvera le site voulu.

Du côté de la sécurité, un système d'anti-hameçonnage et de détection de code malicieux fait son apparition. Le support des certificats EV (Extended Validation) est également de la partie. Enfin, les développeurs profiteront de la présence d'outils particulièrement puissants (Dragonfly).

Les éléments les plus importants ne sont cependant pas visibles. Le moteur a été entièrement revu. Le rendu des pages web est plus rapide, tout comme la gestion de courriers électroniques, des flux RSS et du code JavaScript. Le support IMAP est ainsi quatre fois plus véloce que précédemment.

Nous avons aussi remarqué que l'impression des pages web est en nette progression, avec un résultat bien plus fidèle (et pertinent) que celui généré par les autres navigateurs.

Un effort sans précédent

Opera 9.5 est disponible en 32 langues sous Windows, Mac OS X, FreeBSD (32 bits et 64 bits), Solaris Sparc (en bêta 1) et Solaris Intel. Concernant Linux, l'éditeur a fait un effort considérable en adaptant son navigateur à de multiples distributions, 32 bits ou 64 bits, destinées aux architectures x86 ou PowerPC et sous forme statique ou dynamique.

Voici la liste des distributions Linux supportées de façon native : Debian, Fedora, Gentoo, Linspire, Mepis, Mandriva, openSUSE, Red Hat, Skolelinux, Slackware, SUSE, Turbolinux, Ubuntu, Yellow Dog Linux et Xandros (ouf !). Au besoin, des paquets génériques s'adapteront aux autres distributions Linux.

C'est une initiative qui mérite d'être saluée.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/12/opera_9_5_est_dans_les_bacs

Microsoft pourrait lancer la prochaine version d'Office l'année prochaine

Une fuite mise en ligne sur un site Microsoft faisant référence à une brique d'Office laisse entendre que la prochaine version de la suite bureautique, nom de code Office 14, pourrait être lancée en 2009

Plus précisément, c'est sur le site Codeplex, destiné aux développeurs, que l'indiscrétion a pu être relevée lundi par nos confrères d'IDS News Service. Elle était incluse dans un article présentant un outil de podcast qui accompagnera SharePoint Server 2009, la solution de portail et de collaboration de Microsoft. La mention « 2009 » accolée au nom de la brique d'Office laisse entendre que la suite bureautique devrait être nommée Office 2009 et être lancée l'année prochaine.

Jusqu'alors, l'éditeur n'a communiqué aucune feuille de route pour ce produit. Toute référence à SharePoint 2009 a été retirée du site Codeplex et l'auteur de la note évoquant la prochaine version de la solution collaborative s'est empressé de publier un commentaire sur le premier blog ayant relayé l'information : « je n'ai honnêtement pas d'idée sur le nom de la prochaine édition de SharePoint. Merci de l'intérêt que vous portez à PKS (Podcasting kit for SharePoint, NDLR). »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-pourrait-lancer-la-prochaine-version-d-office-l-annee-prochaine-26310.html

Les prévisions d'installation de Vista d'ici à 2010 sont passées de 99% à 34%

Encore un sondage qui montre que les professionnels se détournent de Vista. Une erreur de stratégie marketing aurait même contribué à cet échec

Encore un clou dans le cercueil de Vista. Cette fois-ci, le coup provient d'un sondage de la société de bourse Sanford C. Bernstein. Pour conseiller ses clients, cette société s'intéresse à l'accueil que les DSI américaines réservent à Windows Vista. L'an dernier, 31% des 433 décideurs interrogés prévoyaient de déployer Vista d'ici à la fin de cette année et 68% d'ici à 2010.
Las, cette année, ils ne sont plus que 8% à tabler sur un déploiement d'ici à la fin de l'année et 26% d'ici à 2010. En un an d'existence, Vista a donc vu ses prévisions d'achat d'ici à 2010 passées de 99% à 34%.

Les désormais avérés défauts techniques de Vista expliquent cette dégringolade. Avant même de plonger dans Vista, le reproche majeur qui lui est fait est son coût total d'acquisition. Exorbitant puisqu'il faut le plus souvent ajouter à son prix d'achat celui d'une machine dont la puissance permet de répondre à sa voracité. Tout cela pour disposer d'un système aux performances décevantes et qui pâtit d'incompatibilités logicielles et matérielles gênantes.

Les efforts consentis par Microsoft pour améliorer ces derniers points n'ont donc pas empêché la chute de la cote de Vista auprès des professionnels. A cette liste, s'ajoute, selon Charles Di Botta, le responsable du sondage interrogé par un journaliste du blog du Wall Street Journal, une lourde erreur marketing de Microsoft. Plutôt que de s'attacher à convaincre les professionnels, l'éditeur s'est focalisé sur le grand public.

Une erreur d'autant plus incompréhensible qu'évangéliser la masse du grand public n'a aucun d'intérêt : la préinstallation de Vista sur toutes les machines pour cette clientèle la prive de choix. En revanche, les professionnels, qui gardent une relative liberté de décision, restaient à convaincre. Surtout que deux des principaux arguments techniques de Vista s'adressent à eux en priorité : la promesse sécuritaire et la facilité d'administration.

La mévente de Vista n'inquiète pas trop les analystes de Sanford C. Bernstein. Elle n'aura que peu d'impact sur la rentabilité de Microsoft - pour eux, le critère majeur d'appréciation d'une information. Le succès de Windows 7 n'en sera que plus grand puisque rien n'indique une vague d'abandon de Windows sur le poste client pour un autre environnement. Les commentaires à la suite de l'article sur ce sujet sur le blog du Wall Street Journal sont sans appel.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-previsions-d-installation-de-vista-d-ici-a-2010-sont-passees-de-99-a-34-26315.html

jeudi 12 juin 2008

Apple dévoile Mac OS X Snow Leopard

L'infrastructure de l'OS sera revue en profondeur. Mac OS X sera ainsi plus léger et plus performant

En 2009, Mac OS X Leopard (10.5) cèdera la place à Mac OS X Snow Leopard (10.6). Comme le nom de code de ce système d'exploitation le suggère, il ne faudra pas s'attendre à des nouveautés fracassantes. Apple souhaite toutefois revoir l'architecture de son OS en profondeur. Le but est de créer des fondations solides, qui serviront de base aux futurs systèmes d'exploitation de la firme.

La première cible de Mac OS X Snow Leopard sera l'optimisation des performances, en particulier avec les processeurs multicœurs, via la technologie Grand Central. Les capacités 64 bits de l'OS seront également mises à profit pour gérer un maximum de 16 To de mémoire (contre 32 Go aujourd'hui).

Apple compte exploiter la puissance des GPU intégrés aux cartes graphiques,au moyen de l'OpenCL (Open Computing Language). C'est un joli coup de la part de la compagnie, qui fournira une méthode standard et unifiée permettant d'accroître significativement la puissance de traitement des applications.

La sortie de Snow Leopard sera pour Apple l'occasion d'intégrer certaines nouveautés logicielles. Un support de Microsoft Exchange 2007 (dans Mail, Adress Book et iCal) et un nouveau lecteur multimédia (Quicktime X) seront ainsi de la partie. Le navigateur Internet Safari intégrera un moteur JavaScript 53% plus rapide que celui de la version courante (nous pouvons supposer qu'il s'agira de SquirrelFish).

La compagnie annonce enfin le développement de Mac OS X Snow Leopard Server. Au menu, l'intégration du système de fichiers ZFS (de Sun Microsystems), un serveur de carnet d'adresses (protocole CardDAV), un serveur de courrier électronique optimisé et des nouvelles versions de Podcast Producer et du serveur iCal.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/11/apple_devoile_mac_os_x_snow_leopard

Tout sur la stratégie Linux de Novell

Dans le monde Linux, les choix de Novell tranchent nettement avec ceux de son concurrent, Red Hat. Les distributions proposées couvrent de multiples marchés à partir d'une même souche technique, la SLE

Le secteur Linux ne représente qu'une partie des activités de Novell. Avec un chiffre d'affaires (ce dernier trimestre) de 29 millions de dollars - en hausse de 31% - il monte cependant en puissance au sein de la compagnie.

L'actualité de Novell est chargée, avec la sortie prochaine de l'openSUSE 11 (le 19 juin) et les annonces faites autour de la SUSE Linux Enterprise 11 (SLE) et de SUSE Studio. La SLE 10 est très mature, avec une adoption de l'environnement graphique Gnome (KDE est toujours présent) et un YaST encore plus puissant (et moins intrusif).

Voici un point sur la gamme SUSE Linux Enterprise, l'openSUSE et la participation de la société à des projets open source majeurs, comme OpenOffice.org, Mono, etc.

SLE (1) : desktop, serveur et mainframe

Commençons par les distributions Linux de la compagnie. Toutes sont basées sur un socle commun, la SUSE Linux Enterprise (SLE), forte de 1.500 paquets logiciels. Avec plus de 450 développeurs Linux, la compagnie propose des mainteneurs pour 85% des applicatifs présents dans la SLE (Novell espère atteindre un taux de 100% pour la SLE 11). Ils intègrent patchs et nouvelles versions, mais font aussi redescendre leurs correctifs auprès de la communauté. Un engagement à large échelle pour Novell.

Pour la firme, l'axe « poste de travail » est important. Il est représenté par la SUSE Linux Enterprise Desktop (SLED). Les contrats signés récemment avec PSA Peugeot Citroën et Electronic Corporation sont révélateurs de la bonne santé de ce marché.

Comme son nom l'indique, la SUSE Linux Enterprise Server (SLES) se destine au marché des serveurs, la solution étant adaptée aussi bien aux machines classiques qu'aux solutions HPC (la SLES équipe plus de 70% des serveurs HPC au niveau mondial) et aux centres de données. La virtualisation est un axe fort de la SLES, avec l'intégration de Xen 3 et d'outils d'administration (nous y reviendrons).

Autre produit, la SUSE Linux Enterprise pour System z est adaptée aux mainframes IBM. Ses ventes sont loin d'être anecdotiques puisque cette distribution couvre environ 85% du marché Linux pour les mainframes IBM.

SLE (2) : temps réel et marchés verticaux

L'activité de Novell a cela de particulier qu'elle adresse aussi des marchés spécifiques, souvent ignorés par ses concurrents. La SUSE Linux Enterprise Thin Client est ainsi adaptée aux clients légers, avec comme partenaire Wyse, le leader du marché.

Même stratégie dans le domaine des terminaux de point de vente, avec la SUSE Linux Enterprise Point of Service. Là encore, la compagnie livre des images système prêtes à être installées sur les terminaux des plus grands constructeurs et un backoffice conçu spécifiquement pour ce type d'utilisation.

Plus étonnante, la SUSE Linux Enterprise Real Time permet à la distribution d'aller concurrencer les systèmes d'exploitation temps réels. Elle a été créée en partenariat avec Concurrent Computer Corporation, qui fournit les outils de développement NightStar, ce qui rend cette offre tout à fait crédible (même si limitée aux seuls processeurs x86).

Novell propose enfin un produit qui répond spécifiquement aux besoins des clients utilisant Netware. Novell Open Enterprise Server se veut compatible avec Netware, quoique architecturé autour de la SLES. Un pont entre deux mondes.

openSUSE : la dimension communautaire de Novell

Pour Novell, l'openSUSE est une petite révolution. Il n'a pas été facile de créer une version desktop ouverte et gratuite de la SUSE, alors même que le modèle commercial prédominait jusqu'alors.

Aujourd'hui, le pari semble en passe d'être réussi, une communauté de développeurs s'étant formée autour de cette distribution Linux. La création récente de l'openSUSE Marketing Team permettra de mettre en avant ce système d'exploitation et de lui assurer une large visibilité au sein de la communauté.

L'openSUSE arrivera en version 11 le 19 juin prochain. Quoique Novell ne souhaite pas prendre de risque en y intégrant des éléments instables, l'openSUSE sert d'incubateur pour les nouvelles technologies, qui seront éventuellement intégrées par la suite dans la SLE.

La différence entre l'openSUSE et la SLE réside dans la philosophie de développement. L'openSUSE, avec son rythme de sortie d'environ 18 mois, va définitivement de l'avant, sans regarder en arrière. À contrario, la SLE, avec une durée de vie de sept ans, suppose un effort de backporting (intégration des corrections de bogues dans des versions anciennes des logiciels) et de consolidation important de la part de Novell.

Le Build Service permet aux développeurs tiers de créer des paquetages pour l'openSUSE, mais aussi la SLE et les distributions Linux des concurrents (Debian, Fedora, Mandriva, Red Hat Enterprise Linux, Ubuntu…). L'initiative est excellente. C'est aussi un bon moyen d'augmenter le nombre de logiciels disponibles pour les systèmes d'exploitation créés par Novell.

Repenser le bureau…

Le recrutement de ténors du monde desktop, issus de Gnome ou Ximian, permet à la société de proposer des innovations en terme d'interface. Le but est d'améliorer l'interface homme/machine. Le projet Better Desktop a permis ainsi de concevoir le nouveau menu des distributions Linux de Novell.

La compagnie travaille également beaucoup autour d'OpenOffice.org, en offrant une version spécifique, la « Novell Edition ». Le projet Go-OO offre une version revisitée d'OpenOffice.org 2.4, d'ores et déjà capable de relire les fichiers au format OOXML (Office OpenXML). Elle intègre également un jeu d'icônes de qualité, un support des macros VBA Excel, et des filtres d'import pour les formats SVG, Works, etc.

Une équipe de plus de vingt personnes travaille sur ce projet. Elle a participé à hauteur de 64% à la correction des bogues de ce logiciel en 2007, faisant de Novell le second contributeur d'OpenOffice.org, après Sun.

Certes, certaines de ces fonctionnalités seront présentes dans OpenOffice.org 3.0, mais cette version ne sera pas forcément disponible pour les distributions « supportées » par les éditeurs (pour des raisons de maintien de la compatibilité). Dans cette optique, l'intégration de nouvelles fonctions à la version courante d'OpenOffice.org prend tout son sens.

Nous avons interrogé la société sur le choix de supporter l'OOXML. Pour Novell, il est important de gérer tous les formats, dans un simple but d'interopérabilité. Nos interlocuteurs nous ont cependant avoué avoir une préférence pour l'ODF (Open Document Format). La compagnie compte donc participer largement à l'évolution de cette norme ISO.

… et les outils de développement

L'interopérabilité est aussi la cible de Mono (et Moonlight). Cette implémentation libre de .NET est un projet crucial pour Novell. La firme considère qu'il est essentiel que les applicatifs du poste de travail de demain puissent fonctionner sans modification, quelque soit le système d'exploitation choisi.

Aujourd'hui, un logiciel écrit avec Mono s'exécute sans soucis sous Windows. L'inverse n'est pas toujours vrai, mais l'analyseur de code MoMa (Mono Migration Analyzer) facilitera l'adaptation des programmes.

Virtualisation : main dans la main avec Microsoft

La virtualisation est au cœur de la SLE. Cette dernière intègre ainsi l'hyperviseur Xen 3. Le Virtual Machine Driver Pack permet à la SLE de disposer de pilotes paravirtualisés, pour des performances maximales.

Mais la compagnie va plus loin : lors de la sortie de Windows Server 2008 (et d'Hyper-V), la SLE disposera de pilotes adaptés lui permettant de fonctionner au mieux sur ce système. Plus important, la compagnie va fournir une couche d'abstraction qui adaptera les ordres Hyper-V à Xen. Le but est ici de faire fonctionner Windows Server 2008 de la façon la plus native possible sous la SLE. C'est un effort louable entre Novell et Microsoft.

Avec le rachat de PlateSpin, la compagnie offre de multiples outils facilitant le travail de l'administrateur système. PlateSpin PowerRecon permet d'effectuer l'inventaire des machines, puis de créer des scénarios complets (consommation, espace occupé, nombre de serveurs nécessaires…). PlateSpin PowerConvert se charge de transformer un système physique en image virtuelle et - particularité importante - vice versa.

Dernière pierre de l'édifice, ZENworks Orchestrator est un outil de gestion des hyperviseurs Xen, VMware et Hyper-V (via des adaptateurs spécifiques). Le but est ici d'automatiser les centres de données en permettant la gestion centralisée des machines virtuelles (y compris la migration « live » ou l'archivage). Écrit en Java, ZENworks est 'scriptable' via Python (Jython). Des agents logiciels peuvent également fonctionner à l'intérieur des systèmes d'exploitation virtualisés. Ceci permet par exemple de gérer la charge en temps réel en adaptant le nombre de processeurs ou la quantité mémoire dédiée à un serveur virtuel.

D'autres usages sont possibles : la prévision ou la gestion des pannes, la répartition des machines virtuelles sur les serveurs en fonction de l'état de la climatisation… techniquement, tout devient possible. Voilà qui plairait à HP, qui a fait du data center flexible son cheval de bataille.

Distribution à la demande : un nouveau concept

Nous avons récemment parlé de SUSE Studio, un site web qui permet de créer sa propre distribution Linux, basée sur l'openSUSE. Ce concept intéressera tout particulièrement les éditeurs d'applications. De fait, SUSE Studio se veut aujourd'hui plus simple que le concept de 'méta distribution' applicable à la Debian et plus abouti que les Spins de la Fedora. Novell joue à fond la politique de l'appliance réseau avec cette nouvelle initiative.

Au final, la compagnie propose une gamme complète de systèmes d'exploitation et de services associés. L'innovation est également bien présente : un nombre de développeurs important travaille sur l'évolution de près de 1.500 paquets logiciels open source. Dans le domaine du poste de travail, l'action de Novell se retrouve dans les projets Better Desktop, OpenOffice.org, Mono ou openSUSE. Pour l'infrastructure, le Build Service et SUSE Studio promettent de changer durablement la façon de concevoir des paquets logiciels et des distributions Linux.

Références :
- La gamme Linux de Novell : http://www.novell.com/fr-fr/FR/linux/
- Concurrent Computer Corporation : http://www.ccur.com/
- openSUSE : http://fr.opensuse.org/
- Build Service : https://build.opensuse.org/
- Better Desktop : http://www.betterdesktop.org/
- Go-OO : http://go-oo.org/
- Mono : http://www.mono-project.com/
- MoMa : http://www.mono-project.com/MoMA
- PlateSpin : http://www.platespin.com/
- SUSE Studio : http://studio.suse.com/

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/10/tout_sur_la_strategie_linux_de_novell

Microsoft dans le collimateur de Neelie Kroes

« Je sais reconnaître une décision intelligente lorsque j'en vois une. Le choix de standards ouverts en est une. »

Cette phrase, issue du discours prononcé par Neelie Kroes, la Commissaire européenne à la concurrence, à l'occasion de l'OpenForum, à Bruxelles, illustre la teneur de son message : il faut privilégier les standards ouverts plutôt que les formats propriétaires. Partant, la représentante de la Commission s'en est pris à mots couverts à Microsoft, dont les efforts visant à donner un statut de standard à son format Open XML risquent d'aboutir à une violation des règles de concurrence.

Certes, Neelie Kroes s'est habilement abstenue de prononcer le nom de Microsoft. Mais, en ponctuant son allocution de multiples allusions au géant du logiciel, elle n'a guère laissé planer de doute : une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de Redmond et l'éventualité d'une nouvelle condamnation de l'éditeur n'est pas qu'une vue de l'esprit.

Selon la Commissaire, les standards sont « les fondements de l'interopérabilité », qu'ils soient propriétaires ou non. Mais lorsqu'ils sont imposés par un seul acteur, ils s'avèrent « problématiques, en ce qu'ils ne présentent pas les garanties d'ouverture typiquement inhérentes aux standards ».

De fait, Neelie Kroes estime qu'il faut rester mesuré sur les processus de standardisation et ne pas chercher à standardiser à tout crin : « il est simpliste de croire que, parce que la standardisation apporte parfois des avantages, plus de standardisation induira nécessairement un bénéfice ». Dans la ligne de mire de la Commissaire se profile évidemment la décision de l'ISO d'accorder le statut de standard au format Open XML de Microsoft. Une certification à propos de laquelle Neelie Kroes reste circonspecte : « je ne parviens pas à voir l'intérêt pour les consommateurs d'inclure des technologies propriétaires dans des standards si leurs avantages par rapport à des alternatives non propriétaires ne sont pas évidents ». Et, ciblant toujours implicitement Microsoft, la membre de la Commission européenne se fait presque menaçante, estimant que « si le contexte dans lequel se déroule le processus de standardisation est moins influencé par des questions techniques que par des incitations ou des pressions commerciales, cela risque de finalement déroger aux règles de la concurrence ».

Après avoir condamné l'éditeur en 2004 pour abus de position dominante sur le marché des OS, Bruxelles a ouvert, en début d'année, une nouvelle procédure axée sur Office. Parallèlement, la Commission a envoyé un questionnaire aux différents bureaux européens de l'ISO, pour recueillir des informations sur le processus de standardisation d'Open XML. « Selon vous, y a-t-il eu des irrégularités ou des tentatives d'influencer les débats ou les votes sur la proposition Ecma 376 ? », a demandé Bruxelles. Ecma 376 désignant la demande de standardisation d'Open XML, actuellement suspendue.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-dans-le-collimateur-de-neelie-kroes-26305.html

mercredi 11 juin 2008

Roadrunner devient le supercalculateur le plus puissant de l'histoire

C'est fait. Pour la première fois de l'histoire, un supercalculateur a franchi la barrière du petaflop, soit un million de milliards d'opérations à virgule flottante par seconde

Un exploit signé IBM, grand habitué des première places du Top 500, le classement semestriel des supercalculateurs les plus puissants. L'exploit de Roadrunner - le nom donné au supercalculateur par Big Blue - était attendu depuis quelques semaines, tout comme il y a onze ans étaient scrutées les performances de la première machine à passer le cap du teraflop.

Les capacités de calcul de Roadrunner sont d'autant plus impressionnantes qu'elles dépassent de plus de deux fois celles du supercalculateur jusqu'alors le plus puissant, le système Blue Gene/L, également signé IBM. Il relègue également le supercalculateur offert par l'Etat au Cines à la 4e position du Top 500, alors que Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche, s'était fait une joie d'annoncer, la semaine dernière, que la machine était la 3e plus puissante au monde. La prochaine édition du Top 500 devrait être publiée la semaine prochaine.

Pour que Roadrunner parvienne à atteindre ces performances, il aura fallu l'association 6 948 bi-coeurs Opteron et de 12 960 processeurs Cell, ces derniers étant initialement conçus pour les consoles Playstation 3. Le tout étant épaulé par 80 To de mémoire vive et consommera 3,9 MW. D'après nos calculs, Roadrunner devrait se classer parmi les dix premiers systèmes recensés dans le Green 500, l'équivalent du Top 500 pour la performance énergétique. Rappelons que, pour l'heure, les 10 premières places sont squattées par les Blue Gene.

La prochaine étape vers laquelle se tournent les amateurs de records est désormais l'exaflop, soit un milliard de milliards d'opérations par seconde. Cet objectif pourrait être atteint dans une dizaine d'années. C'est ce qu'indique Jack Dongarra, professeur d'informatique à l'Université du Tennessee , selon lequel l'exaflop sera dépassé en 2019. D'ici là, il estime que tous les clusters recensés dans le Top 500 auront franchi le cap du teraflop.

[NdR : Désolé Francis, tu as perdu une place au classement mondial, mais le Cines reste quand même très bien positionné ;-) ]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-roadrunner-devient-le-supercalculateur-le-plus-puissant-de-l-histoire-26296.html

PC portables : la frontière pro/grand public à tendance à s'estomper

C'est un des principaux enseignements du 4e baromètre de la mobilité de Dell et d'IDC

D'année en année, le PC portable s'impose dans les entreprises françaises. Ces machines représentent désormais 48% des ventes au premier trimestre contre 42% en 2007 et 21% en 2000. Dès l'année prochaine, leurs livraisons devraient être supérieures à celles des desktops (un phénomène déjà observé dans le grand public).

Selon les entreprises interrogées par IDC pour le 4e baromère de la mobilité Dell (grands comptes et PME de plus de 100 salariés), les raisons de ce succès sont connues : meilleure productivité, souplesse, image... Mais cette quatrième édition de l'étude insiste sur d'autres points.

La connectivité aux réseaux haut débit mobile devient un facteur déterminant car elle est considérée comme un vecteur d'efficacité. 75% des entreprises estiment que le Wi-Fi est incontournable, ce taux tombe à 43% pour la 3G/3G+. Mais l'adoption de cette technologie monte en flèche selon IDC : +10% en un an. Globalement, le taux de l'adoption des technologies 3G atteint 43% dans les entreprises (59% dans les grands comptes).

Parmi celles qui ont adopté ce type de connectivité, elles sont 31% à proposer des PC équipés 3G/3G+ dans les grands comptes, soit une progression de 48% en un an. Les investissements devraient se poursuivre puisque le taux de satisfaction dépasse les 80%. Les points à améliorer sont la couverture et la maîtrise des coûts (à quand les forfaits data illimités pour les entreprises ?).

Le laptop est également de plus en plus considéré comme un vecteur de l'image de l'entreprise. 42% des grands comptes sont séduits par des machines personnalisées à leurs couleurs. Un message clair pour les fabricants comme Dell...

Le portable serait également vecteur d'écologie. Au delà de l'effet de mode du 'green IT', 37% des entreprises interrogées estiment que les technologies mobiles s'inscrivent dans une démarche de protection de l'environnement. Pourquoi pas... Une consommation moindre en énergie et des émissions de CO2 raisonnables sont des arguments mis en avant. IDC table sur une tendance de fond qui, à notre avis, demande à être vérifiée dans les faits.

L'usage du laptop par les salariés est également riche en enseignements. 69% des salariés interrogés par IDC emportent leurs machines hors du bureau et le premier lieu d'usage non professionnel est le domicile. Pour travailler, mais aussi et surtout pour se divertir. On assiste à la consumérisation du portable pro, observe IDC.

Finalement, la frontière entre PC portable pro et grand public à tendance à s'estomper dans les usages.

Une tendance qui aura des conséquences dans la stratégie des constructeurs pour qui les deux marchés sont encore très différents.

Preuve de ce courant, les restrictions imposées par les entreprises dans l'usage des portables ne sont pas aussi nombreuses que l'on croit. Si 75% d'entre-elles empêchent l'installation d'application tierces, seulement 58% brident le Web et 33% interdisent la sauvegarde de fichiers. Laxisme ? Pas vraiment puisque la sécurité fait désormais partie intégrante des projets de mobilité. Cette ouverture illustre la volonté des entreprises de fournir à leurs salariés un outil de travail mais aussi un outil à vocation personnelle. Bref, dans le passé les patrons offraient des téléphones portables, aujourd'hui, la tendance serait d'amadouer le salarié avec un beau laptop aussi efficace que divertissant...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/10/pc_portables_la_frontiere_pro_grand_public_a_tendance_a_s_estomper

mardi 10 juin 2008

Vienne délaisse Linux et choisit Vista

La capitale autrichienne, un temps tentée par Linux, retourne à grands pas vers Windows

La conversion de Vienne aura été de courte durée. La migration de la ville de Vienne vers Linux, débutée en 2005 sous les meilleures auspices, s’est soldée par un échec pour les tenants du libre. En effet, selon nos confrères de ZDNet, la capitale autrichienne aurait décidé de revenir sur cette migration pour se tourner vers Vista, le dernier OS développé par Microsoft.

Plus de 1.000 ordinateurs, embarquant déjà Wienux, l’OS libre développé par la municipalité, devront eux aussi accueillir Vista. En effet, l’ensemble du parc informatique de la ville (32.000 postes) est concerné. Toutes les machines devraient accueillir Vista ainsi que Microsoft Office 2007. Le montant de la facture devrait atteindre 8 millions d’euros. La migration devrait être terminée pour la fin de l'année 2008.

La migration choisie pour des raisons économiques, avait été votée pour réduire les dépenses informatiques de la ville

Trois ans plus tard, le constat est différent. Pour sa défense, la ville met en avant un impératif technique. Le programme d’apprentissage utilisé par les enfants d’immigrés, soutenu par Microsoft, fonctionnerait mieux sous Internet Explorer. Quelques problèmes auraient été observés lors de l’utilisation du logiciel éducatif avec Wine, une application Linux prévue pour faire fonctionner le navigateur Microsoft sous Linux.

Pour les défenseurs de l’open source, le motif se révèle insuffisant. Une version du logiciel éducatif compatible avec Firefox, disponible en 2009 aurait permis de régler le problème.

Le manque de volonté de la ville a également été critiqué. D’autant plus que le service viennois de gestion des crèches avait mentionné les bons retours obtenus par Wienux. La ville a d’ailleurs souhaité poursuivre le développement de la distribution en le proposant cette fois-ci aux volontaires.

Le changement de direction de Vienne fournit à Microsoft une importante bouffée d’oxygène. En effet, la firme de Redmond est confrontée depuis de nombreux mois à l’activisme 'pro-libre' de nombreuses villes dans le monde (dont Paris, Munich...) et perd de nombreux contrats publics.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/09/vienne_delaisse_linux_et_choisit_vista

Le nouvel iPhone d'Apple affirme son côté pro

Fonctions dédiées à l’entreprise, 3G+, prix cassé : Apple a tiré les leçons de ses erreurs

Comme prévu, Steve Jobs a présenté ce lundi soir lors de la conférence des développeurs qui se tient à San Francisco, le nouvel iPhone 3G. Un peu plus fin que son grand frère, le terminal était très attendu. Il faut dire que les performances de la première version sont un peu en dessous des attentes : 5,4 millions d’exemplaires ont été écoulés depuis son lancement il y a presque un an alors qu’Apple vise 10 millions d’unités avant la fin de l’année. Pire depuis début 2008, les ventes commencent à se tasser. On connaît les raisons de ces difficultés, la pomme a donc décidé de les corriger une à une.

Enfin la 3G

C’est en Europe que le succès de l’iPhone est le plus mitigé. En cause, l’absence de 3G alors que le haut débit mobile est bien déployé sur le Vieux Continent. Le nouveau terminal est donc compatible Wi-Fi, Edge et UMTS. Surtout, il est également compatible HSDPA (3G+), technologie qui permet un vrai confort d’utilisation de l’Internet mobile… Un bon point d’autant plus que tous les nouveaux concurrents de l’iPhone (Samsung Omnia, HTC Diamond, Nokia N96) sont également 3G+. Par ailleurs, l’autonomie semble avoir été préservée, Apple annonce une durée de fonctionnement de 5 à 6 heures pour le surf, 5 heures pour la voix, 7 heures pour la vidéo et 24 heures pour la musique (300 heures en mode veille).

Un prix beaucoup plus agressif

Jugé trop cher par les consommateurs, interdit de subvention, l’iPhone s’est enfermé dans une niche haut de gamme. Aux États-Unis, le nouvel iPhone 3G sera proposé au prix de 199 dollars (126 euros) pour le modèle 8 Go, et de 299 dollars (189 euros) pour le modèle 16 Go. Les tarifs pour la France n'ont pas été communiqués. "Un an seulement après le lancement d'iPhone, nous lançons le nouvel iPhone 3G qui est deux fois plus rapide et deux fois moins cher" s’enthousiasme Steve Jobs, CEO d'Apple. Et c’est vrai qu’à ce prix, Apple s’ouvre plus grandes les portes du marché grand public. D’un autre côté, Apple a-t-il prévu de dédommager les acheteurs de la première version à 350 euros ? Surtout que tous les opérateurs pourront désormais distribuer le terminal…

Un modèle économique revu

Terminée l’exclusivité signée avec un seul opérateur par pays. L’iPhone pourra être distribué par plusieurs opérateurs et pourra être subventionné. Des offres plus attractives pourront donc être proposées, ce qui manquait cruellement dans certains pays dont la France. Il sera disponible dans 70 pays dès le 11 juillet, chez Orange le 17.

Un positionnement clair

Cet iPhone 2.0 est clairement orienté entreprises. La version 2.0 firmware annoncée en mars tient ses promesses. Il intègre des fonctionnalités pro comme la prise en charge de Microsoft Exchange ActiveSync pour fournir la synchronisation "over-the-air" et en mode "push" des calendriers, des contacts et des e-mails, ainsi que l'effacement du contenu à distance et la prise en charge du système VPN IPsec de Cisco pour l'accès crypté aux réseaux d'entreprises. La suprématie du Blackberry est clairement visée. Windows Mobile également. Avec le GPS, l’iPhone 2.0 complète son arsenal professionnel.

Une plus grande ouverture

Le grand public n’est oublié. GPS, lecture vidéo, nouvelle gestion des SMS, camera, cette nouvelle version inclut également le nouvel App Store, plate-forme de contenus payants et gratuits en ligne (jeux services), à l’image de Ovi de Nokia. Surtout, le système est ouvert au développeurs externes, de quoi retrouver bon nombre d’applications populaires sur le terminal. Enfin, le nouveau service MobileMe qui propose l'envoi en mode "push" des e-mails, des contacts et des calendriers depuis le service MobileMe à partir des serveurs vers les applications natives d'iPhone, iPod touch, Mac et PC. "Désormais, les utilisateurs qui ne font pas partie d'une entreprise utilisant Exchange peuvent bénéficier des mêmes fonctionnalités d'envoi en mode "push" des e-mails, des calendriers et des contacts que les autres. ", a expliqué Jobs.

Avec cette v2, Apple marque beaucoup de points. D’ailleurs, certains analystes viennent de revoir leurs objectifs à la hausse. Mais la concurrence n’est pas en reste : RIM avec un Blackberry tactile, Nokia, Samsung ou encore HTC ont déjà préparé la contre-attaque.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/06/09/le_nouvel_iphone_affirme_son_cote_pro

Microsoft fait un petit pas vers la parallélisation du code

Microsoft a consacré des sessions de sa conférence développeurs TechEd tenue la semaine dernière à Orlando pour faire le point sur ses avancées en matière de parallélisation du code

Pour Brian Harry, un des pontes du développement chez Microsoft, il s'agit d'une tendance inéluctable. Tout ce qu'il était possible de faire au niveau de l'exploitation des systèmes multi-coeurs par le matériel a été fait, estime-t-il. Il reste à assurer une programmation parallèle, ce qui est loin d'être aisé, dans la mesure où une même donnée peut subir plusieurs opérations en même temps.

Afin de simplifier l'écriture d'un code parallèle au-dessus de sa plateforme .Net 3.5, Microsoft propose donc une boîte à outils, dite « Parallel Extensions », disponible dès aujourd'hui en mode 'technology preview' (donc à des fins de tests uniquement). Pour Sivaramakichenane Somasegar, vice-président responsable de la division développeurs de Microsoft, il s'agit juste d'un petit pas (en VO, un « baby step »). La prochaine étape sera de faire en sorte que la parallélisation du code soit accessible à tous les développeurs, et pas seulement à une élite.

Parmi les bénéfices de la programmation parallèle, on relève bien sûr les gains de performance, puisque tous les coeurs disponibles d'une machine sont alors mis à contribution. Le blog de Microsoft consacré à la parallélisation montre ainsi comment écrire en C++ un ensemble de Mandelbrot (du nom de Benoît Mandelbrot, qui a le premier défini les fractales). Mais cela a aussi une incidence d'un point de vue écologique : une meilleure exploitation des processeurs s'inscrit typiquement dans la liste des meilleures pratiques du Green IT.

Pour en savoir plus :

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-fait-un-petit-pas-vers-la-parallelisation-du-code-26281.html