dimanche 30 décembre 2007

Netscape est mort !


AOL débranche la perfusion et invite les utilisateurs du navigateur à rejoindre la communauté Mozilla Firefox

"Compte tenu du focus d'AOL et du succès que la Fondation Mozilla a rencontré dans le développement de produits critiques reconnus, nous estimons que c'est de bon moment pour mettre un terme au développement des navigateurs sous la marque Netscape, de passer la main entièrement à Mozilla et d'encourager les utilisateurs de Netscape à adopter Firefox."

C'est en ces termes que Tom Drapeau, le directeur de Netscape, a annoncé dans le blog du navigateur la fin des développements sur Netscape et la fin des mises à jour de sécurité au 1er février 2008. AOL signe ici la fin d'une aventure historique, celle du premier navigateur Internet...

Elle a commencé en 1994, lorsqu'un étudiant de l'Université de l'Illinois, un certain Marc Andressen, a créé un projet de navigateur appelé Mosaic. S'associant avec Jim Clarck, il crée l'entreprise Mosaic Communications Corps. le 15 décembre 1994, et change le nom de son logiciel pour l'appeler Netscape.

Fini les lignes de commandes, Netscape simplifie et rend accessible le Net en proposant une interface graphique capable d'interpréter les tags du code HTML. A ce titre, Netscape va participer à démocratiser l'Internet, avec le succès que l'on sait… D'ailleurs, dès la mi-1995, la part de marché de Netscape sur les navigateurs Internet va atteindre 80 % !

Seulement voilà, un certain Microsoft dévoile en août 1995 un produit appelé Internet Explorer, qui ne va cesser de grignoter des parts de marché à Netscape, et dépasser ce dernier dès la fin 1998. Le coup de grâce sera donné lorsque Microsoft va rendre IE gratuit !

Mais dès janvier 1998 Marc Andressen a senti le vent tourner, et mis fin aux développements interne du navigateur pour le rendre open source.

Enfin, toujours en 1998, Mosaic Communications Corps. met fin à ses jours en se vendant à AOL, contre 4,2 milliards de dollars, donnant de manière spectaculaire le feu vert à une période euphorique et totalement surévaluée qui se terminera par l'implosion de la bulle Internet. Marc Andressen ira même très loin dans le bluff du mirage Internet en acquérant Time Warner. Un bluff en grande partie truqué et qui finalement n'ira pas très loin, mais c'est une autre histoire...

Depuis, même si Netscape a toujours occupé une place à part dans le cœur des internautes de la première heure et du siècle dernier, et même si AOL puis Time Warner ont continué de soutenir et d'investir dans le produit, la part de marché du navigateur n'a cessé de décliner malgré la progression exponentielle du nombre d'internautes. Selon Net Applications, en novembre dernier IE occupait 77,4 % du marché, Firefox 16 %, et Netscape… 0,6 % !

Netscape pourra toujours continuer d'être téléchargé sur AOL, mais ne sera plus supporté. L'invitation de l'éditeur à se tourner vers Firefox est également des plus logique, car maintenu par une poignée de développeurs, Netscape n'est plus aujourd'hui qu'une version habillée du navigateur alternatif (Firefox) doté de quelques extensions.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/29/netscape_est_mort

samedi 22 décembre 2007

Microsoft conclut un accord exceptionnel au service de Samba open source

Première dans l'univers Windows. Microsoft ouvre son code pour faciliter le développement d'un concurrent open source d'Active Directory

C'est un accord exceptionnel et quasi historique que Microsoft vient de signer avec la PFIF (Protocol Freedom Information Foundation), une fondation à but non lucratif dédiée aux logiciels open source.

Le géant des logiciels a accepté - et facturé 10.000 dollars, une somme ridicule pour lui ! - via la fondation d'ouvrir le code de Windows à l'éditeur open source Samba afin que ce dernier puisse opérer sur les réseaux sous Windows.

Samba développe un concurrent d'Active Directory, la brique annuaire d'entreprise de Microsoft au coeur de sa stratégie serveur. L'événement est donc d'importance, c'est en effet une brique essentielle de la stratégie de Microsoft qui se dévoile !

Il faut cependant relativiser la dimension de l'annonce, d'abord parce que Samba est certes un acteur important du monde du libre, mais certainement pas un acteur majeur du marché. Ensuite parce qu'au delà des problématiques d'interopérabilité auxquelles se heurtent les infrastructures informatiques, l'accord a surtout une tournure politique !

En effet, Microsoft reste dans le collimateur de la Commission européenne sur ses pratiques jugées parfois abusives. A ce propos, le commentaire du porte parole de l'exécutif européen Jonathan Todd est sans ambiguïté, "Cela devrait injecter de la concurrence sur un marché que Microsoft a fini par dominer du fait d'une politique abusive."

Rappelons que Microsoft a été condamné par la Commission européenne en 2004 pour ne pas fournir les informations suffisantes pour permettre à ses concurrents de rendre leurs produits interopérables avec les serveurs et postes de travail sous Windows.

Il faudra donc attendre la suite des événements pour valider la volonté de Microsoft d'ouvrir réellement et en profondeur ses technologies, comme les autorités européennes, mais également américaines, lui demandent.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/21/microsoft_accord_samba_open_source

jeudi 20 décembre 2007

Leopard (Apple) serait en passe de battre des records

Le fauve a les crocs…

Le résultat d'une étude menée par le NPD Group, montre que les ventes du système : Mac OS X Leopard -disponible depuis la fin octobre- vont battre des records… "Comparées aux ventes en mai 2005 de Mac OS X Tiger), le résultat des ventes de Leopard fin à la fin novembre grimpent de 20,5%" explique l'analyste en chef de NPD, Chris Swenson.

Précisons que ce chiffre correspond aux ventes en ligne et en magasin et qu'il ne tient pas compte des ventes liées, c'est-à-dire des machines vendues avec Leopard pré-installé.

Or, Noël approche, période propice aux achats; donc le succès du dernier OS de Apple devrait encore se confirmer.

Pour avoir une idée plus précise de cette jolie performance, rappelons que les ventes de Tiger, représentaient une hausse de 30% par rapport à la vente, en 2003, de Panther (ndlr : il s'agissait d'une MAJ), et une progression de 100% par rapport à la publication de Jaguar en 2002.

Ces chiffres montrent que la stratégie OS de Apple porte ses fruits. Enfin, Leopard semble correspondre à l'attente des familles puisque 1/3 des OS déjà vendus sont des versions familiales.

Pour le site spécialisé AppeInsider, le groupe de Cupertino "a parfaitement orchestré la communication autour de ce nouvel OS". Il suffit d'ailleurs de se promener dans les grandes capitales européennes pour apercevoir des panneaux publicitaires vantant les mérites de la plateforme. Dernier bon point point soulevé par le journal en ligne: le réseau de distribution de l'OS a été largement amélioré.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/18/leopard_serait_en_passe_de_battre_des_records

mercredi 19 décembre 2007

Les applications Open Source à la traîne par rapport à Linux

Si Linux s'installe de plus en plus en entreprise, pour l'institut d'analyse Forrester, les autres applications open source ont du mal à s'imposer

Hormis Linux, les 2500 entreprises européennes et américaines interrogées par Forrester Research implémentent relativement peu d'applications Open Source dans leurs systèmes d'information, même si elles s'y intéressent fortement d'un point de vue tactique.

Les analystes Michael Gould, John Rumer et David D'Silva notent ainsi que « l'Open Source n'a pas une grande priorité parmi les initiatives de stratégie logicielle à venir. Elle apparaît plus comme une tactique pour atteindre des objectifs prioritaires. » Comme l'implantation de stratégies collaboratives reconnue prioritaire par 49% des sondés, d'architecture orientée services (SOA) ou de technologies Web 2.0, ces deux derniers points étant une priorité pour 44% des sondés. A titre de comparaison, seules 23% des entreprises ont reconnu qu'installer plus de logiciels Open Source était critique, pour 41% d'entre elle, ce n'est même pas à leur agenda.

Parmi les freins à l'adoption de produits Open Source, les sondés citent principalement la sécurité (à 88%) et le support technique (à 79%). « Si l'Open Source veut s'imposer comme un outil tactique important, son écosystème doit répondre à ces inquiétudes », concluent les analystes de Forrester Research. D'autant que la part de l'Open Source pourrait être plus importante en entreprise que ne l'estiment les utilisateurs. De nombreux éditeurs commerciaux utilisent des briques Open Source dans leur produit sans le mentionner très clairement. « Si vous utilisez Java, il y a des chances pour que quelque part dans votre plateforme il y ait de l'Open Source », rappellent-ils.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-applications-open-source-a-la-traine-par-rapport-a-linux-24877.html

Adobe clôt l'exercice 2007 en fanfare

4e trimestre 2007 (clôture le 30 novembre)
Chiffre d'affaires : 911 M$ (+33%)
Bénéfices nets : 222 M$ (+21,3%)

Exercice 2007
Chiffre d'affaires : 3,15 Md$ (+22,6%)
Bénéfices nets : 723,8 M$ (+43%)


Adobe achève son année fiscale sur un dernier trimestre en fanfare. Selon l'éditeur, l'excellence des résultats - qui dépassent les prévisions des analystes - démontre le succès de la Creative Suite 3 et de ses nombreuses déclinaisons auprès des développeurs.

Au terme de cette année fiscale, la bonne santé d'Adobe montre que l'inventeur du format PDF a bien réussi sa mutation de l'écrit vers Internet. Le rachat de Macromedia (Flash Player) en 2005 est en particulier, une réussite.

Si l'on considère les logiciels structurants et leur écosystème, on peut dire que, désormais, Adobe occupe une place stratégique dans l'univers du online. Là, il pèse suffisamment lourd pour résister aux produits de Microsoft et, dans une moindre mesure, à la galaxie Java. Adobe est aussi un pavé dans la mare du logiciel libre qui avait pourtant fait du Web son terrain de prédilection.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-adobe-clot-l-exercice-2007-en-fanfare-24881.html

mardi 18 décembre 2007

Sun sort une offre de support payant d'OpenOffice

Ce n'est pas parce qu'OpenOffice a pris son indépendance que Sun se désintéresse de cette suite bureautique. Contre 20 $ par an, l'éditeur propose un support technique à ses utilisateurs.

Issue de StarOffice, la suite bureautique de Sun, OpenOffice s'est depuis affranchi de tout lien officiel avec l'éditeur en passant dans le monde Open source. Pour autant, à une époque où les suites bureautiques (en ligne ou non) gratuites se multiplient, l'éditeur n'a pas abandonné OpenOffice.

L'éditeur vient en effet d'annoncer qu'il offrira un support technique pour la suite bureautique, sur le même modèle que celui fourni pour Star Office, à partir de 20 $ par an et par utilisateur. Ce support ne sera pas adressé en direct aux utilisateurs, de « niveau 2 », il s'adresse aux entreprises distribuant OpenOffice (comme Ulteo).

De plus, contrairement au support de StarOffice, celui-ci ne comprend aucune assurance juridique en cas de procès éventuel lié à l'utilisation d'OpenOffice. De même, ce support s'étendra aux plug-in pour OpenOffice que Sun développe, comme l'assistant qu'il propose pour compresser les présentations faites avec cette suite.

Pour les plug-in créés par d'autres développeurs, Mark Herring, directeur marketing de l'offre OpenOffice et StarOffice chez Sun, précise : « Nous travaillerons avec eux sur le code au cas par cas. » Selon lui, OpenOffice a été téléchargé 110 millions de fois avec, en moyenne, 1 million de téléchargements par semaine (surtout en Europe et aux Etats-Unis). « Cette année, OpenOffice va réellement s'imposer », estime-t-il. « Ce ne sont plus que les développeurs qui utilisent ce produit. Il touche également la population étudiante et ceux qui ne peuvent se payer des produits commerciaux. Cela devient un vrai succès

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-sort-une-offre-de-support-payant-d-openoffice-24866.html

Novell finit son exercice dans le rouge

4e Trimestre 2007 (clôture le 31 octobre 2007)
Chiffre d'affaires : 244,9 M$ (+4,7%)
Pertes nettes : 17,9 M$ (contre un net de 19,8M$)


Exercice 2007
Chiffre d'affaires : 932,5 M$ (+1,4%)P
ertes nettes : - 44,6 M$ (contre un net de 18,2M$)


Suffit pas de signer un accord avec Microsoft pour réussir son année. Telle est la morale de l'exercice que Novell achève avec des résultats décevants qui ont entraîné la chute du cours du titre en bourse. L'éditeur, qui s'était habilement rapproché du numéro un mondial afin d'être son partenaire du monde Linux, n'en finit donc pas moins son exercice sur un retour dans le rouge.

L'année fiscale de Novell a été plombée par une perte exceptionnelle de 25 M$ inscrite aux comptes du quatrième trimestre. Au quatrième trimestre, les ventes liées aux logiciels libres ont progressé de 69% à 23 M$ et de 56% sur un an. Ces chiffres représentent toujours moins de 10% du CA total du groupe.

Les actionnaires réclament que Novell commence à utiliser ses 1,3 Md$ pour racheter ses propres titres et, grâce à cela, augmenter artificiellement le bénéfice par action. L'éditeur a révisé à la baisse ses objectifs de CA pour 2008.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-novell-finit-son-exercice-dans-le-rouge-24864.html

Alexis Lemaire extrait une racine treizième en 70 secondes

Cocorico ! En France, on n'a pas besoin d'ordinateur, notre concitoyen Alexis Lemaire vient d'améliorer son propre record en calculant de tête la racine treizième d'un nombre de 200 chiffres en à peine plus d'une minute (70,2 secondes exactement)

Ce record s'inscrit dans une progression phénoménale : le 6 avril 2005, il avait fallu à ce prodige 8 minutes et 33 secondes. La racine treizième a été retenue comme la racine officielle pour les records du monde de calcul mental.

Agé de 27 ans et doctorant en intelligence artificielle à Reims, Alexis Lemaire n'est pas seulement très rapide en calcul. L'article qui lui est consacré dans la version française de Wikipedia a déjà été mis à jour.

L'article consacré à Alexis Lemaire dans l'édition française de Wikipedia . Cette page comporte de nombreux liens, dont un vers un site qui affirme que "La racine treizième entière est apocalyptique et officielle"....

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-alexis-lemaire-extrait-une-racine-treizieme-en-70-secondes-24854.html

Le Parlement néerlandais veut imposer l'Open Source dans les administrations

Les structures administratives centrales et locales des Pays-Bas vont devoir privilégier systématiquement les formats ouverts et l'Open Source, ou au pire expliquer pourquoi elles doivent recourir à une solution propriétaire. Au grand dam de Microsoft qui met en garde contre une décision dangereuse pour nombre d'acteurs locaux.

Les administrations des Pays-Bas devront opter systématiquement pour l'Open Source, ou bien motiver une demande de dérogation. Le Parlement néerlandais a en effet voté une loi exigeant le recours à l'Open Source et aux formats de document ouverts. L'administration centrale a jusque fin avril 2008 pour se conformer à la règle, les administrations locales jusqu'à 2009. Une « brigade » sera mise sur pied pour veiller à ce que cette règle soit bien appliquée, et une hotline mise en place. De même, un bureau permettra aux citoyens de se plaindre au sujet des formats fermés.

L'usage des logiciels propriétaire sera strictement encadré : les DSI devront justifier leur utilisation par l'absence d'alternative Open Source viable, et élaborer un plan de migration vers le Libre. Et tant que Microsoft Open XML ne sera pas approuvé comme un format ouvert, il faudra privilégier le recours à ODF (Open Document Format). Quant aux programmes développés en interne, ils sont déjà censés être en Open Source.

Le Parlement néerlandais dit se conformer ainsi à une tendance européenne, et espère économiser plusieurs millions d'euros. Mais le but affiché est surtout de pérenniser la conservation de l'information par l'adoption de standards ouverts.

Microsoft met en avant son écosystème formé d'acteurs locaux

Des élus travaillistes et socialistes se sont félicités de ce que le lobbying de Microsoft n'ait pas empêché la loi de passer. L'éditeur a en effet vivement critiqué ce projet. Un porte-parole de l'éditeur a ainsi ironisé sur le fait que les députés favorisaient expressément ODF, et non des formats ouverts en général. Que se passera-t-il si une administration veut utiliser PDF, XML ou encore MP3, a-t-il fait remarquer. Il a aussi pointé le fait que nombre d'éditeurs locaux et sociétés de service font reposer leur activité sur les technologies Microsoft : « Il y a un écosystème autour de nos produits qui emploie 170 000 personnes. »

De fait, si personne n'a contré ce projet au Parlement, certains élus se sont demandés quel impact cela pourrait avoir sur les acteurs locaux. Jan Baan, qui avait fondé l'éditeur de progiciels Baan, et est aujourd'hui à la tête de Cordys, une plateforme d'intégration, s'est ainsi rangé aux côtés de Microsoft. Pour un porte-parole de Cordys, « il est étrange que le gouvernement limite le choix en formulant des règles, l'Open Source est une alternative viable, mais souvent combiner des modèles de licence est préférable ».

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-parlement-neerlandais-veut-imposer-l-open-source-dans-les-administrations-24850.html

Portable en bambou, Asus franchit un nouveau pas écologique

On connaissait les capacités du bambou à tout faire dans la maison, mais de là à en faire la carrosserie d'un ordinateur portable…


L'Asus Eco Book est le prototype d'un ordinateur portable au comportement très ordinaire, à une exception près... sa carrosserie n'est ni en métal ni en plastique, mais en bambou. Difficile de trouver un matériau naturel plus écologique !


Le bambou est un matériau naturel, une plante qui plus est, présente en abondance sur la planète, qui pousse vite et se reproduit même dans des conditions extrêmes, un matériau flexible et durable, et qui se travaille avec une certaine facilité.

De fines lames de bambou ont été laminées et collées afin d'adopter la forme d'un portable. Asustek atteste en revanche qu'il a employé des colles et produits de laminage pour façonner et fortifier son produit, qui en contre-partie peut parfois contenir des toxines.

Il n'empêche que l'expérience mérite d'être suivie, et se démarque de ses concurrents qui sont plutôt orientés vers les matériaux de recyclage. Quant au bambou, ce n'est pas un inconnu dans le domaine informatique, il a déjà fait son apparition sur des périphériques, comme des souris ou des claviers.
Pour le moment, il ne s'agit que d'un prototype. La principale interrogation liée à ce produit original provient de sa capacité à résister à des conditions extrêmes, ainsi qu'à la chaleur dégagée par le processeur et l'écran ?

S'il passe les tests avec succès, l'Asus Eco Book ne sera pas pour autant un produit populaire, dans un premier temps tout moins. Il rejoindra au contraire les gammes de luxe de la marque, au côté des portables gainés de cuir de veau ou de fausse peau d'alligator, mais sans risquer de s'attirer les foudres des défenseurs des animaux !

Argument écologique démontré par la matière, l'Asus Eco Book pourrait bien se révéler également un outil de marketing de premier plan pour permettre au taïwanais de continuer de grignoter des parts de marché.

La fin du PVC

La tendance écologique sur les ordinateurs portables se traduit par une réduction de la consommation, l'utilisation de matériaux recyclés et l'arrêt de l'utilisation de matériaux toxiques, comme le BFR, un retardant pour bloquer les flammes.

Les fabricants cherchent en particulier à limiter l'usage du plastique, donc d'un produit toxique mais pourtant très répandu, le PVC ou polyvinyle chloride.

Targus a introduit sa gamme Grove, avec des plastiques recyclables mais sans PVC ni nickel. Apple a annoncé qu'il n'y aurait plus ni PVC ni BFR dans la composition de ses ordinateurs portables avant la fin 2008. Ils seront suivis par Dell et Lenovo, mais pas avant 2009.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/14/ordinateur_portable_bambou_asus

Knol : Google s'attaque à Wikipedia

Business is business : les rédacteurs de l'encyclopédie participative du géant du Web pourront intégrer des publicités à leurs contributions

"Il y a des millions de gens qui possèdent des connaissances qu'ils adoreraient partager et il y a des milliards de gens qui pourraient en bénéficier". On doit cette révélation à Udi Manber, vice-président de l'ingénierie chez Google.

On l'a compris, l'insatiable géant du Web va lancer une offensive sur le terrain de l'encyclopédie participative, chasse gardée de Wikipedia et de ses 100 millions de visiteurs mensuels. Google cherche une fois encore à étendre son empire mais Knol, c'est le nom de ce nouveau service (une contraction du mot Knowledge ou connaissance), parviendra-t-il a faire des misères au puissant Wikipedia ?

Ouvert depuis quelques jours autour d'un groupe de rédacteurs invités, Knol est a priori assez proche du leader de l'encyclopédie en ligne. "Le but des knols est de couvrir tous les sujets, des concepts scientifiques à l'information médicale en passant par des informations pratiques", explique Manber. Mais le nouveau service entend se distinguer en termes de qualité des sources.

L'identité des rédacteurs devra être connue afin d'éviter certains dérapages vus ailleurs. "Nous pensons que connaître l'identité des personnes qui écrivent les articles aiderait significativement les utilisateurs à mieux se servir du contenu du Web", souligne le VP. Cette identification devrait faire émerger des auteurs qualifiés (et non pas l'internaute moyen) et permettra surtout à Google de ne pas être tenu pour responsable de ce qui sera publié sur le site.

Comme avec Wikipedia, Google ne corrigera pas le contenu et il sera possible d'ajouter de commenter ou d'annoter les contributions existantes mais encore une fois, il faudra s'identifier.

Mais c'est dans le modèle économique de Google se distingue le plus. Le géant de Moutain View n'est pas là pour les beaux yeux de la connaissance universelle. Alors que Wikipedia est vierge de toute publicité, les rédacteurs de Knol pourront placer de la publicité sur leurs pages, les revenus générés (programme Adsense) seront alors partagés avec Google. Le côté altruiste à la sauce Wiki en prend en coup...

On peut alors s'inquiéter de possibles dérives: qui empêchera un annonceur, une marque, de 'rétribuer' un contributeur pour qu'il rédige un texte orienté ou partial ?

Par ailleurs, pour s'imposer face à Wikipedia, les contenus de Knol seront indexés dans le moteur de recherche de Google. Et les pages les mieux notées remonteront en priorité. De quoi grappiller à terme pas mal d'audience à Wikipedia. Du business et du référencement: Google a-t-il trouvé les armes pour imposer son emprise sur ce nouveau terrain ? Après la bureautique ou encore la téléphonie mobile, Google entend dominer tout ce qu'il touche, même s'il faut pour cela faire trébucher un symbole du Net collaboratif et ouvert.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/16/knol___google_s_attaque_a_wikipedia

Opera dépose une plainte antitrust contre Microsoft

L'éditeur norvégien accuse Microsoft d'étouffer la concurrence en associant Internet Explorer à Windows

La Commission européenne va devoir s'atteler à une nouvelle plainte pour abus de position dominante déposée par Opera Software contre Microsoft. L'éditeur norvégien, auteur du navigateur Internet qui porte son nom, accuse Microsoft d'étouffer la concurrence par en liant son navigateur Web Internet Explorer à sons système d'exploitation Windows.

Opera - qui affirme se faire le porte-parole des consommateurs lassés de se voir imposer un choix monopolistique - demande à la Commission d'exiger de Microsoft qu'il ne livre plus son navigateur avec Windows, ou alors qu'il intègre en standard d'autres navigateurs dans son système d'exploitation.

La demande est classique et s'exprime depuis plusieurs années. Mais Opera va plus loin et souhaite que la Commission demande à Microsoft de faire adhérer ses navigateurs aux standards de l'industrie. Microsoft empêcherait ainsi les développeurs de concevoir des programmes qui fonctionnent sur les autres navigateurs "en ne suivant pas les standards Web reconnus."

L'occasion de rappeler que s'il n'existe pas réellement de standard au niveau des navigateurs eux-mêmes (ils existent sur les technologies et langages Internet) Microsoft profite de sa position dominante sur le marché des navigateurs qui rend beaucoup de développeurs enclins à ne développer qu'au format IE. Et donc en contre partie à ne pas utiliser les autres navigateurs.

"Microsoft exerce un contrôle unilatéral sur les standards sur certains marchés ce qui crée un standard de facto qu'il est plus coûteux de supporter, plus difficile à maintenir et techniquement inférieur, et qui peut même exposer les utilisateurs à des risques de sécurité", a surenchéri Opera.

Pour Microsoft, la plainte n'a pas lieu d'être. L'éditeur a rappelé qu'IE est un produit à part de Windows depuis une décade. " Nous allons bien évidemment coopérer avec toute demande de renseignements sur ces questions, mais nous pensons que l'inclusion du navigateur dans le système d'exploitation profite aux consommateurs, et que les consommateurs et les fabricants de PC sont déjà libres de choisir n'importe quel navigateur ils souhaitent."

Un avis que ne semble pas partager le responsable européen de l'antitrust Neelie Kroes, qui a déclaré "Microsoft devrait en tenir compte. Le magasin est encore ouvert, je peux vous assurer qu'il existe un tas d'autres cas encore sur notre bureau…"

L'ECIS monte au créneau

Le comité européen pour l'interopérabilité des systèmes (ECIS - European Committee for Interoperable Systems) a réagi à la plainte d'Opera en rappelant que "Les navigateurs sont la passerelle qui mène à l'Internet. Microsoft cherche à contrôler cette passerelle."

Le groupe a précédemment déposé des plaintes contre Microsoft, accusant l'éditeur de chercher à étendre sa domination du marché sur d'autres domaines, comme l'informatique basée sur le Web, avec son système Windows Vista.

Il accuse en particulier Microsoft de chercher à positionner son langage XAML (eXtensible Application Markup Language) pour remplacer le langage HTML. Le langage dérivé de XML et dédié à Vista, .NET et autres Silverlight aurait selon le groupe été conçu "dès l'origine pour être dépendants de Windows."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/13/opera_plainte_antitrust_contre_microsoft

Free passe à l'IPv6

L’IPv6 permet d’affecter un nombre quasi infini d’adresses IP

Le déploiement de l'IPv6 va devenir une réalité en France. Une phase logique : cette accélération découle d’une pénurie des adresses IPv4 qui approche à grands pas. En effet, l'explosion du nombre d'internautes et des équipements qui sont reliés au Net (et pas seulement les ordinateurs) 'consomme' de plus en plus d'adresses IP. Les adresses IPv4 risquent d'être toutes allouées d'ici deux à trois ans.

L'arrivée de l'IPv6 doit permettre d'assurer la croissance du Web et du nombre d'internautes puisqu'il permet d'affecter un nombre quasi illimité d'adresses IP à une personne ou à un équipement connecté (2 puissance 128 contre 2 puissance 32 avec l’IPv4).

Précisons que les adresses IPv6 n'ont pas pour objectif de remplacer les adresses IPv4, mais plutôt de les compléter. Le déploiement de l'IPv6 est donc un impératif pour assurer la pérennité et la croissance des futurs réseaux IP.

En France le déploiement de l'IPv6 était jusqu'à aujourd'hui très limité, aucun FAI grand public ne proposant des adresses IP au format IPv6 (Nerim le propose pour les entreprises) malgré une tentative d’Orange qui est restée inaperçue.

Mais les choses changent puisque Free annonce ce mercredi qu'il va commencé à déployer l'IPv6 dans les zones dégroupées de son réseau. "En déployant l’IPv6, Free est l’un des premiers opérateurs dans le monde à faire évoluer son réseau pour optimiser les services proposés à ses abonnés et favoriser le développement des applications du futur. Cette nouvelle génération du protocole Internet (IP), appelée à se généraliser dans les prochaines années, est supportée de façon native et sans qu’aucune configuration spécifique ne soit nécessaire dans la dernière version des systèmes d'exploitation : Windows Vista, Mac OS X, Linux", explique le groupe dans un communiqué.

Et d'ajouter : "En proposant la connectivité IPv6, Free prouve une nouvelle fois sa capacité à innover et à faire profiter un grand nombre de ses abonnés des dernières avancées technologiques. Ce déploiement est le premier à utiliser la technologie innovante 6to4rd conçue par Rémi Després, connu notamment comme père technique du réseau Transpac dans les années 1970".

Avec ce déploiement, Free répond donc aux demandes de la communauté RIPE qui réuni tous les acteurs du réseau IP européen. Cette dernière recommande aux fournisseurs de services d'utiliser l'IPv6 et d'une manière générale à tous ceux qui auront besoin de nouvelles adresses IP de déployer de l'IPv6.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/12/free_passe_a_l_ipv6

Piratage : Microsoft dépose 52 plaintes au niveau mondial

La majorité des procédures a lieu en Chine

Microsoft reprend son bâton de pèlerin contre le piratage et la contrefaçon à grande échelle. Il y a quelques jours, la firme de Redmond communiquait sur les procès qui ont eu lieu en France contre des revendeurs indélicats. Cette fois, le groupe change d'échelle et annonce le dépôt de 52 plaintes dans plusieurs pays parmi lesquels la Chine, les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Belgique et la France.

Comme on pouvait s'en douter, une majorité de plaintes, une quinzaine, concerne la Chine, pays passé maître dans l'art du piratage massif de logiciels. En juillet dernier, l'éditeur épaulé par le FBI a démantelé dans le pays un vaste réseau de contrefacteurs qui fabriquaient des logiciels estampillés Microsoft et les revendaient ensuite en ligne.

"Microsoft s'engage à lancer les actions nécessaires pour protéger le consommateur des méfaits des logiciels contrefaits", a commenté David Finn, avocat de Microsoft.

La vente en ligne est un moyen simple pour les pirates d'écouler de faux logiciels. Microsoft le sait et vient donc de sortir un guide destiné aux utilisateurs d'eBay. Celui-ci donne des conseils pour repéré un logiciel contrefait et fait le point sur les risques encourus lorsqu'on utilise ce type de soft.

Selon la BSA (Business Software Alliance), le taux de piratage s'établit dans le monde à 35% en 2006. En France il est passé de 47% à 45%. La moyenne du Vieux Continent est de 36%. Aux Etats-Unis, il est seulement de 21%. Il atteint 95% en Arménie, 82% en Chine, 80% en Russie.

Comme chaque année, la BSA s'émeut du manque à gagner pour les éditeurs. En Europe, il est évalué à 2,6 milliards de dollars contre 3,1 milliards un an plus tôt. Des montants difficilement vérifiables. En France, le manque à gagner atteindrait 515 millions de dollars.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/12/piratage___microsoft_depose_52_plaintes_au_niveau_mondial

Gaël Duval transforme OpenOffice en suite bureautique hébergée

Après avoir lancé son projet de desktop Web, Ulteo Online Desktop, Gaël Duval, fondateur de feu -MandrakeSoft - et remercié en mars 2006 sous l'ère Mandriva - revient sur le devant de la scène avec une version hébergée d'OpenOffice, la suite bureautique Open Source

L'idée est simple : exécuter dans l'environnement Ulteo Desktop (entièrement Java) - et donc dans un simple navigateur -, les six composants bureautiques d'OpenOffice 2.3 (traitement de texte, tableur, outil de présentation, dessin, base de données, formules mathématiques). Actuellement en version bêta, l'application offre les mêmes fonctionnalités que la suite dans sa version desktop. Mais avec une dimension de collaboration induite par le côté Web d'Ulteo : l'utilisateur peut inviter d'autres utilisateurs à travailler sur un même document ou tout simplement le laisser en libre consultation (lecture seule).

Dans un communiqué, l'éditeur explique que cette version en ligne peut notamment aider à la propagation de la suite bureautique. Notons que les 15 000 testeurs qui pourront accéder à l'application disposeront également d'1 Go de stockage en ligne gratuit.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-gael-duval-transforme-openoffice-en-suite-bureautique-hebergee-24834.html

Norton AntiVirus 11 pour Leopard est annoncé

L'éditeur Symantec présente sa solution Norton AntiVirus 11 pour Mac compatible avec Mac OS X 10.5 Leopard

Principale nouveauté intégrée à cette solution de sécurité, la technologie de protection contre les vulnérabilités qui a pour mission de surveiller les applications Web, nouvelles cibles des cyberescrocs.

Cette nouvelle version de Norton AntiVirus détecte automatiquement les virus, indique l'éditeur sur son site Web, qui plus est, il scanne et nettoie les fichiers joints aux mails.

La version 11 s'adresse également aux utilisateurs de Mac qui sont de plus en plus ciblés par les cybercriminels. Il est donc capable de détecter les virus, les macro-virus et les vulnérabilités qui ciblent les machines de la pomme.

Symantec précise que les performances de l'AV ont été optimisées (ndlr : le temps de démarrage de l'AV est réduit ainsi que l'utilisation des ressources) afin de ne pas gêner la productivité de l'utilisateur. Les mises à jour des signatures se font automatiquement.

Le nouvel antivirus dispose également d'une interface redessinée, et d'un widget qui présente le statut des protections activées. Enfin pour les utilisateurs avancés, il est possible d'affiner les réglages de la solution par le biais du Terminal.

Cet utilitaire est proposé au prix de 35 euros. Ce tarif comprend un abonnement d'un an au service de mises à jour de l'éditeur américain.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/11/norton_antivirus_11_pour_leopard_est_annonc__

L'Inria fête 40 ans de recherche informatique publique

Lundi 10 et mardi 11 décembre 2007 se sont déroulé, au Grand Palais de Lille, le forum des 40 ans de l'Inria. Ce forum a pezrmi aux 1800 employés de l'organisme public présents et aux 200 invités du monde industriels de se rencontrer pour réfléchir au futur de l'informatique

L'Inria (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique), qui a doublé ses effectifs depuis 2000 et prévoit d'ouvrir trois centres (Bordeaux, Lille et Saclay) l'année prochaine, organise, pour son 40e anniversaire, un programme de conférences sur le futur de l'informatique, les relations avec les entreprises et l'histoire de l'organisme.

Pour "fêter sa maturité", l'Inria débat sur 12 thèmes scientifiques, économiques et sociaux faisant intervenir des chercheurs de l'organisme public, mais aussi des personnalités du monde extérieur comme Peter Fleischer (juriste de Google Europe), Jean-François Abramatic (vice-président R&D de ILOG, ancienne filiale de l'Inria) ou encore les philosophes Michel Serres et Bernard Stiegler. On y discute, entre autres, de la transformation de l'ingénierie par l'informatique, de la convergence de l'informatique avec la biologie et des dynamiques possibles entre la recherche et l'entreprise.

Le forum permet aussi aux équipes de l'Inria de présenter aux grandes entreprises quelques-uns des 150 projets de recherche en cours. En point de mire, une recherche résolument tournée vers le monde des sociétés où le partenariat est la règle. Ces projets éclectiques vont de la prévision de gestion des foules (en partenariat avec la SNCF) à la simulation temps réel pour applications médicales en passant par les étiquettes RFID et les mathématiques financières.

L'institut quarantenaire en profite également pour revenir sur son histoire et son parcours pour mieux appréhender son futur. D'une création Gaullienne (sous le nom d'Iria) - pour cause d'indépendance française - à la création de jeunes pousses et la reconnaissance industrielle et internationale, l'Inria est passé par des hauts et des bas. Autant de thématiques développées à l'occasion de ce forum.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-inria-fete-40-ans-de-recherche-informatique-publique-24814.html

Miomi : le moteur de recherche de la "cyberhistoire"

Derrière ce curieux nom, qui une fois n'est pas coutume sur le Web n'a aucun sens, se cache en réalité une nouvelle méthode de recherche sur le Net, qui repose sur la date. Et pour de nombreux observateurs, ce concept pourrait faire des émules

Microsoft n'a d'ailleurs pas caché son intérêt pour le nouveau moteur qui vient de naître en Grande-Bretagne. Pour l'éditeur, il s'agit d'une des innovations à surveiller en 2008.

Miomi.com, a pour ambition de proposer aux internautes la recherche par le temps. À terme, le groupe veut devenir la mémoire collective en ligne.

Et, s'il fallait distribuer de bons points au site, l'on peut reconnaître que l'interface est bien ficelée et que la pratique de la page est plutôt agréable. Reste à savoir si les internautes seront séduits par cette nouvelle technique de recherche des informations.

Cette idée qui peut paraître saugrenue est le fruit d'une conversation entre trois étudiants en informatique, Thomas Whitfield (25 ans) de l'université d'Oxford, Charly Toni (26 ans) et Richard Schreiber (26 ans) de l'Université technique de Munich.

L'un des créateurs de Miomi, Charly Toni, explique : "En discutant avec mes amis, nous nous sommes interrogés. Combien d'enfants sont nés aujourd'hui ? Et nous avons immédiatement réalisé qu'en capturant via le Net les événements de la vie quotidienne des gens nous pourrions peut-être un jour apporter une réponse à cette question. Notre but est de créer une immense mémoire mondiale en ligne."

Miomi reprend en quelque sorte le principe chronologique, mais à la sauce Web. À partir d'une échelle du temps, l'internaute peut naviguer en avant ou en arrière, pour se projeter dans différentes époques et ainsi retrouver, découvrir ou imaginer des informations. La particularité du site est de proposer différents points de vue chronologiques sur un même évènement, et de proposer une recherche dans la sphère privée ou publique.

Les internautes peuvent également ajouter des détails de leurs mémoires personnelles sur certains évènements. Par exemple, un vétéran de la guerre du Vietnam pourrait très bien, faire le récit de son expérience en marge d'un propos plus général sur ce conflit. On le comprend, Miomi veut combiner la mémoire universelle et la mémoire individuelle pour offrir une vision plus globale d'un évènement unique.

Ces expériences peuvent être écrites, audio ou vidéo. Et les collaborateurs du site ne sont pas obligés de partager ces informations avec tous les internautes.

Miomi a été créé en moins de huit mois. Et le site a été nommé parmi les 25 start-ups les plus prometteuses de Grande-Bretagne. Pour visiter ce moteur qui est encore en version beta : http://beta.miomi.com/

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/10/miomi___le_moteur_de_recherche_de_la__cyberhistoire_

Postes de travail : Vista et Mac OS X progressent

Windows Vista et Internet Explorer s'imposent, Mac OS X, Safari et Firefox font leur trou. Quant à Linux, il bondit mais demeure anecdotique

Net Application révèle sans surprise que le grand perdant des systèmes d'exploitation en 2007 est sans conteste et sans surprise Windows XP, que viennent concurrencer Windows Vista, son successeur, mais également Mac OS X et Linux.

Le mois de novembre, associé aux ventes de fin d'année, aura même été spectaculaire pour Vista, dont la part de marché aura bondi de 7,9 % en octobre à 9,3 %, ce qui, comme la période des fêtes va se prolonger jusqu'à fin décembre, présage du passage de la barre des 10 % en décembre.

Comme dans le même temps la plate-forme Apple avec Mac OS X ne cesse de progresser, se rapprochant des 7 %, a ramené la part de marché de Windows XP depuis le début de l'année de 85 % en octobre à 78,4 %. Microsoft conserve largement la tête des OS, la part de marché de Windows, toutes versions confondues, dépasse les 92 % !

Et Linux ? Le système d'exploitation libre progresse rapidement, elle aura même doublé au cours de l'année, profitant à la fois de l'arrivée des Linux de bureau (desktop) et de la multiplication des constructeurs qui proposent des PC équipés Linux. Mais avec 0,6 % des PC dans le monde, sa place reste encore anecdotique.

Et les navigateurs ?

Internet Explorer, utilisé par 77,4 % des internautes connectés, conserve largement sa place de leader, même si la part de Microsoft devrait avoir reculé de 3 % au cours de l'année. La migration de IE6 (10,2 %) vers IE7 (37 %) est bien engagée.

Là où IE recule, c'est le navigateur alternatif Firefox de la fondation Mozilla qui prend sa place. 16 % des internautes connectés utilisaient Firefox en novembre, ils étaient 13,7 % au début l'année. Enfin Safari participe, mais dans une moindre mesure, au recul d'IE, depuis le début de l'année la part du navigateur d'Apple est passée de 4,7 % à 5,1 %.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/10/postes_de_travail___vista_et_mac_os_x_progressent__linux_reste_anecdotique

Dell lancera son programme partenaires en France en février

Après plus de vingt ans de ventes directes, et quelques infidélités à son principe avec la grande distribution et des intégrateurs, Dell lance finalement son offre indirecte, 'PartnerDirect'.

Jusqu'ici, Dell avait concentré les annonces relatives à sa conversion à l'indirect sur des accords passés avec la grande distribution. Mercredi soir, le spécialiste de la vente directe a enfin levé le voile sur le socle de ses relations avec les revendeurs informatiques professionnels en lançant son programme partenaires PartnerDirect. Immédiatement opérationnel aux Etats-Unis, il sera étendu à l'Europe et donc à la France en février prochain.

La démarche repose en premier lieu sur la mise en place d'un portail Web où les revendeurs pourront déclarer des affaires en cours. Dell s'engage à leur faire savoir en 24 à 48 heures si l'affaire leur est effectivement réservée à moins que ses propres forces de ventes ne soient déjà en contact avec le client. Les projets renseignés devront porter sur un minimum de 75 000 dollars. Le portail a été développé en partenariat avec salesforce.com qui édite également l'application de CRM utilisée en interne par les commerciaux de Dell.

L'autre pan de PartnerDirect repose sur la mise en avant des compétences des partenaires et de leurs spécialisations. Deux labels ont ainsi été définis, en fonction du chiffre d'affaires et des spécialisations.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-dell-lancera-son-programme-partenaires-en-france-en-fevrier-24792.html

Google dévoile ses projets open source sur le Mac

Google Mac Developer Playground s'adresse aux ingénieurs et développeurs de la communauté Mac

"Aujourd'hui, nous dévoilons le Google Mac Developer Playground, un site Web où la communauté Mac peut rechercher les nouveaux et intéressants projets et démos open source de notre équipe Mac." L'information a été postée sur un blog Google par Karen Grünberg, responsable produit, et Amit Singh, ingénieur, qui travaillent tous deux chez Google.

Les visiteurs découvriront sur ce site une série de travaux en cours, et six projets d'applications pour le Mac, dont la majorité s'adresse en priorité aux développeurs.

Une tendance émerge, les développements autour de l' iPhone, avec des projets comme iPhone Disk, un système de fichiers MacFUSE pour lire et écrire des données directement sur l'appareil, ou Telekinesis pour accéder au Mac à distance.

Le message laissé par Google est clair, le moteur de recherche n'abandonne pas la communauté Apple et travaille à développer des solutions et des outils qui lui sont destinées.

http://code.google.com/mac

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/07/google_d_voile_ses_projets_open_source_sur_le_mac

jeudi 6 décembre 2007

Les Trophées du Libre récompensent des lauréats internationaux

Une dimension internationale. C'est une des caractéristiques qui pourraient définir la 4e édition des Trophées du Libre qui a récompensé, à l'occasion du concours international du logiciel libre organisés à Soissons, six projets innovants Open Source, chacun d'une nationalité différente

L'édition a ainsi été marquée par une augmentation de 60% de candidats étrangers, contre 20% en 2006, explique le Cetril (association pour la promotion des logiciels libres auprès des entreprises, collectivités, administrations et organisations), organisatrice de l'événement, dans un communiqué. Il y a eu 149 candidats issus de 29 pays, « 50% de projets européens et 50% pour le reste du monde ».

Parmi les lauréats 2007, notons la présence du projet suédois Bioclipse, qui reçoit le prix spécial du jury décerné pour la première fois. Bioclipse est une plateforme visuelle pour la chimie et la bioinformatique reposant sur Eclipse RCP (le socle client riche).

Les lauréats 2007 :
  • Prix Spécial du jury : Boclipse (Suéde)
  • Sécurité : rsyncrypto (Israël)
  • Logiciels d'entreprise : LimeSurvey (Allemagne)
  • Logiciels éducatifs : Chronojump (Espagne)
  • Multimedia / jeux : mediabox404 (France)
  • Administration et collectivités : DRBL (Taiwan)
  • Logiciels scientifiques : SAGE (Etats-Unis)
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-trophees-du-libre-recompensent-des-laureats-internationaux-24773.html

L'intégralité des cours du MIT consultable gratuitement en ligne

Histoire, biologie, ingénierie, sciences politiques...

Le MIT (Massachusetts institute of technology), l'une des plus grandes universités américaines spécialisée dans la recherche scientifique et technologique, propose de découvrir l'intégralité des cours (1800) qui y sont dispensés. Annoncé dès 2001, le MIT's OpenCourseWare (OCW), qui correspond au niveau du premier cycle universitaire, soit trois années après le baccalauréat, propose des cours, exercices, lectures et vidéos en ligne. Les informations peuvent d'ailleurs être utilisées, manipulée et distribuées librement dans un cadre non-commercial.

« Pour beaucoup de ces cours, nous avons été capables d'apporter de véritables améliorations [par rapport à l'ancienneté de certains cours, NDLR], explique Steve Carson, porte-parole d'OCW. S'il y a des animations ou des simulations faites par un membre de l'université, elles sont ajoutées. »

Depuis le début du programme OCW, 35 millions d'utilisateurs ont consulté les différents cours, dont un grand nombre d'internautes chinois, indiens et sud-coréens. Si la majorité des cours sont en anglais, une partie (600) a d'ailleurs été traduite en chinois, espagnol, portugais et thaïlandais.

En savoir plus : Consulter le site d'OpenCourseWare

Source : http://numerique.lemondeinformatique.fr/internet/actualites/lire-l-integralite-des-cours-du-mit-consultable-gratuitement-en-ligne-2725.html

PDF 1.7 devient une norme ISO

Le PDF 1.7 vient d'être ratifié par l'ISO par 13 voix contre 1. Une majorité écrasante non soutenue par la France, représentée par l'Afnor

Le format PDF dans sa version 1.7 vient d'être approuvé par l'ISO (International Standards Organisation), devenant ainsi une norme internationale. Avec seulement une voix contre sur les 14 pays ayant pris part au vote, PDF 1.7 sera dorénavant référencé en tant que norme ISO 32000, écrit en substance Jim King, architecte PDF chez Adobe sur son blog.

L'Australie, la Bulgarie, la Chine, le Japon, la Pologne, l'Afrique du Sud, l'Espagne, la Suède et l'Ukraine ont voté pour, sans commentaire. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Allemagne et la Suisse ont voté pour, avec commentaire. La Russie, de son côté, s'est abstenue. Seule la France s'est exprimée par la négative, avec commentaire.

Après avoir annoncé en janvier, ses intentions de faire de PDF un standard, Adobe avait soumis le format auprès du comité technique de l'ISO en juillet. Notons que les sous-groupes PDF/Archive et PDF/Exchange, sont déjà des normes ISO. Désormais, PDF 1.7 servira de norme commune pour unifier les sous-groupes.

La ratification de PDF signifie notamment qu'Adobe lâche du lest dans le contrôle des futures évolutions de son format, au profit d'un développement plus communautaire dans lequel il gardera, au même titre que les autres parties, un regard. « L'enjeu est désormais de rassembler les personnes autour de la prochaine mouture du standard. Beaucoup de gens sont demandeurs de standards, mais cela nécessite un engagement conséquent en termes de ressources », conclut Jim King.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pdf-17-devient-une-norme-iso-24767.html

GPS : Google signe un partenariat avec TomTom

Désormais, les utilisateurs pourront effectuer leurs recherches sur Maps et les télécharger sur leur terminal TomTom

Intermède pacifique dans le secteur du GPS. Google a annoncé la signature d’un partenariat avec le géant européen de la localisation, TomTom. L’accord devrait se matérialiser par une connexion entre la solution de navigation du fabricant et l’application de localisation Google Maps.

Le nouveau service permettra aux usagers de rechercher une adresse professionnelle à partir du site Google Maps et de la télécharger directement sur leur terminal TomTom. Un simple onglet rajouté sur Google Maps ("envoyer vers GPS") permettra de réaliser la connexion. Dès lors, l’utilisateur n’aura plus qu’à se connecter sur Internet par le biais de la solution de son terminal.

Si Google et TomTom saluent tous deux ce rapprochement, des questions demeurent quant à sa pertinence.

Rappelons qu’il y a quelques jours à peine, Mountain View annonçait la mise en place d’une solution de localisation mobile sans GPS basé également sur Maps. La concrétisation d’un tel projet pourrait poser quelques soucis à TomTom et autres Garmin aux oubliettes… Il faut bien croire que le géant batave, tout à sa joie de travailler avec le géant américain, ne voit nullement cette nouveauté d’un mauvais œil.

Pourtant, l’univers du GPS est loin d’être aussi calme. Dans la passe d’arme qui l’opposait à Garmin pour l’acquisition de Tele Atlas, TomTom est parvenu à rafler la mise. L’acquisition est en bonne voie. De son côté, le géant finlandais Nokia est prêt à se montrer très convaincant (8,1 milliards de dollars en cash) pour acquérir Navteq.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/05/gps___google_signe_un_partenariat_avec_tomtom

Microsoft plus souple sur la protection de Vista avec le SP1

La première mise à jour majeure de Windows Vista corrigera des failles liées au piratage de l'OS, mais le rendra également plus souple

Avec le SP1 de Windows Vista, Microsoft va-t-il renforcer la protection de son nouveau système d'exploitation ou au contraire, répondant à de nombreuses critiques sur sa rigidité, l'assouplir ? Et pourquoi pas les deux !

Tout d'abord, Microsoft va corriger les failles ou astuces qui permettent actuellement aux hackers de contourner les protections d'identité mises en place par l'éditeur et de faire tourner des copies de Vista. Jusqu'à ce que ces mêmes hackers trouvent d'autres astuces, qui seront corrigées par le SP2, et ainsi de suite...

Plus surprenant, Microsoft va rendre Vista plus souple en retirant le mode RFM (Reduced Functionality Mode) qui impose un écran quasi noir à l'utilisateur dont la copie de l'OS est identifiée comme illégale, avec pour unique porte de sortie de régulariser sa situation.

Avec le SP1, une situation identique, copie piratée de Vista, ne bloquera plus l'utilisateur mais lui imposera un appel régulier à régulariser sa situation via une fenêtre intrusive qui s'affichera toutes les heures. Un rappel qui ne désactivera plus des fonctionnalités importantes de l'OS.

Microsoft répond ici à une critique des entreprises, sensibles à ce que leurs salariés puissent continuer de travailler, surtout lorsqu'ils ne sont pas responsables de l'origine du Windows Vista installé sur leurs postes ! Entreprises qui sont également peu sensibles au programme WGA (Windows Genuine Advantage) de mise à jour des versions piratées de Vista.

Microsoft se réserve cependant le droit de revenir sur sa décision dans une future mise à jour de son OS. Surtout que le chiffre d'affaire généré au travers de WGA n'est parait-il pas négligeable…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/05/microsoft_plus_souple_sur_la_protection_de_vista_avec_le_sp1

mercredi 5 décembre 2007

Mandriva présente sa nouvelle clé Flash 2008

L'éditeur français annonce aujourd'hui le lancement de la Mandriva Flash 2008 4GB, qui vient rejoindre la populaire famille des Mandriva Flash

Cette dernière version de Mandriva Flash inclut une toute nouvelle fonctionnalité: ezBoot qui permet de définir le système Linux à lancer automatiquement au démarrage de votre ordinateur, et la double utilisation: Windows et système Linux.

Pour l'utiliser, il suffit de brancher la clé USB, de démarrer son ordinateur et, en seulement quelques secondes, le système d'exploitation Mandriva Linux 2008 est disponible pour travailler, écouter de la musique ou surfer sur Internet. La Mandriva Flash 2008 est un système entièrement opérationnel ne nécessitant aucune installation.

Mandriva Flash 2008 met à disposition 4 GB d'espace de stockage en laissant la possibilité d'organiser cet espace comme bon vous semble en accordant la priorité au système ou à vos documents. On y retrouve le bureau 3D de Mandriva Linux ainsi que les meilleurs logiciels open source :

  • ezboot
  • KDE
  • MozillaFirefox
  • MozillaThunderbird
  • Java
  • FlashPlayer
  • OpenOffice.org

Mandriva Flash 2008 est disponible dans plusieurs langues. Le nouveau modèle 4GB est disponible au prix de 79 euros sur ce lien.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/12/04/mandriva_pr_sente_sa_nouvelle_cl__flash_2008

Imagine Cup 2008, sous le signe du développement durable

C'est à Paris, du 03 au 08 juillet 2008, que se tiendra la finale de l'Imagine Cup 2008, ces « championnats du monde du numérique » organisés par Microsoft qui furent accueillis les années précédentes par la Corée (en 2007), l'Inde, le Japon, le Brésil ou encore l'Espagne

Ce matin, à la Mairie de Paris, Eric Boustouller, président de Microsoft France, a donné le coup d'envoi de cette compétition numérique internationale, en présence de Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique. Pour cette sixième édition, les candidats, étudiants et lycéens, sont mis au défi de trouver des applications technologiques pouvant contribuer à améliorer l'environnement : pilotage des consommations d'énergie, simulations climatiques, outils de téléconférence permettant de réduire les déplacements, ou encore usines numériques pour simuler la création d'un produit sans passer par des étapes physiques.

En 2007, 100 000 étudiants (dont 12 000 Français), représentant cent pays, ont participé à ces joutes internationales du développement. Celles-ci se déroulent sur cinq mois en trois rounds pour s'achever sur un « marathon technologique de 24 heures consécutives » au cours duquel les participants planchent sur leur projet en repartant de zéro. Pour l'édition 2008, Microsoft espère atteindre les 150 000 candidatures dont quelque 15 000 pour la France. Les inscriptions s'effectuent sur Internet jusqu'au 1er février 2008.

Les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète

A l'issue des deux premiers rounds, ce sont véritablement les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète qui se retrouveront et se mesureront pendant six jours à Paris, tient à souligner Marc Jalabert, responsable de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France et initiateur du programme Idées de soutien aux éditeurs innovants. Les épreuves de l'Imagine Cup 2008 se dérouleront au Novotel Paris Tour Eiffel où les finalistes seront hébergés. Quant à la cérémonie de clôture et de remise des prix, elle se tiendra au siège parisien de l'Unesco.

Neuf catégories numériques sont proposées aux jeunes développeurs intéressés par l'Imagine Cup, des participants qui, rappelons-le, s'inscrivent aux épreuves en équipe. En tête de liste, la conception de logiciel reste la « catégorie reine », celle qui attirera sans doute le plus de candidats, avec près de soixante pays représentés en finale.

On peut aussi concourir dans les catégories Développement embarqué, Système et Réseaux, Design d'interface ou encore Développement de jeux vidéo, dont les intitulés évoquent clairement le contenu. « Par l'utilisation des jeux vidéo, nous pouvons apprendre des comportements qui permettent de développer des simulations, explique Francis Jutand, directeur scientifique du GET, également présent ce matin. Cela sert ensuite à créer des situations, par exemple dans des mondes virtuels dans lesquels on va pouvoir interagir sans se déplacer et, donc, sans générer de CO2. »

Ne pas cantonner l'Imagine Cup aux métiers de l'ingénieur

La catégorie Project Hoshimi place les jeunes développeurs à la tête d'une équipe de robots, avec une mission à accomplir, et la catégorie Algorithmes va mettre en évidence l'aptitude des candidats à résoudre un problème. La présence des catégories Photographie et Court métrage surprend davantage dans cette compétition. La première propose aux participants de raconter, en photographie, une histoire sur le thème de l'environnement. La deuxième les invite à réaliser un court métrage sur le thème de l'Imagine Cup.

« Nous ne voulions pas cantonner l'Imagine Cup aux métiers stricto sensu de l'ingénieur, explique Marc Jalabert. Dans le domaine de la vidéo en France, nous avons des talents reconnus. Nous trouverons certainement dans ces catégories des experts en numérique. »

Un événement « éco-efficace » parrainé par trois ministères

La manifestation est parrainée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, par celui de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, et par le ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports.

Trois parrains emblématiques ont également été sollicités : le photographe Yann Artus-Bertrand, le designer Ora Ito et le champion du monde de snowboard Mathieu Crépel.

Enfin, outre la Ville de Paris qui accueille l'événement, l'Ademe (l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) figure parmi les partenaires de l'Imagine Cup, ainsi que l'association de Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet. Cette dernière va aider les organisateurs, par l'intermédiaire de son programme Action Carbone, à « réduire l'empreinte environnementale » de la manifestation.

Volontaire sur cet aspect, Microsoft tient même à préciser qu'un bilan des émissions de CO2 sera effectué à l'issue de l'Imagine Cup 2008, avec l'objectif de « compenser » ses conséquences par le financement de projets portant sur la réduction des gaz à effet de serre.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-imagine-cup-2008-sous-le-signe-du-developpement-durable-24764-page-2.html

eBay France assigné en justice par un Conseil de ventes aux enchères

Une autorité française de régulation des enchères cherche à obtenir la fermeture (ou du moins le durcissement de la surveillance) d'eBay France. Motif invoqué : le site procède à des enchères en ligne sans autorisation

Le « Conseil de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques » vient d'annoncer qu'il assignait eBay France en justice, pour infraction contre la loi de juillet de 2000 qui régule les actions des commissaires-priseurs en ligne et autonomes. D'après cette assignation, le site serait considéré comme étant un « opérateur de vente aux enchères comme un autre», devrait donc se déclarer comme tel, et se soumettre à la législation en vigueur pour poursuivre son activité. L'office de régulation reproche par exemple à eBay un risque concernant « la protection des consommateurs concernant les risques de fraude fiscale ou de la vente de marchandises de contrefaçon ».

EBay se défend de manière véhémente contre cette accusation. « Cette assignation est complètement injustifiée, déclare Alexandre Menais, directeur juridique chez eBay France, certes nous avons inventé une nouvelle façon d'acheter et de vendre (eBay compte 10 millions d'adhérents en France), mais notre statut et notre activité ne s'apparentent en rien à celui des commissaires-priseurs classiques. » D'après eBay, la relation entre le vendeur et l'acheteur se fait de manière directe, sans l'intervention d'un tiers. « Nous ne sommes qu'un intermédiaire « neutre », qui se contente de mettre à disposition des internautes des outils de vente. Nous n'intervenons pas sur la durée de l'enchère, le vendeur n'est pas obligé de choisir l'offre la plus élevée, et nous ne nous chargeons pas de la livraison ».

Alexandre Menais n'a d'ailleurs pas manqué de qualifier cette assignation de « vieille rengaine, peut-être en raison de l'aspect poussiéreux de certains membres du Conseil des ventes, qui n'ont pas su prendre en route le train du commerce en ligne », avant de souligner « eBay n'a jamais connu ce type de problème dans les 38 autres pays où il est présent ».

Le Conseil a demandé la révision de la loi de juillet de 2000, afin de mieux définir le statut de sociétés de vente aux enchères prétendant être des courtiers. Ce sera au tribunal de grande instance de Paris de trancher dans les mois qui viennent. D'autres sites de ventes aux enchères seraient également visés par cette enquête. La date du procès n'est pas connue, mais chez eBay, on se déclare « sereins et confiants ».

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ebay-france-assigne-en-justice-par-un-conseil-de-ventes-aux-encheres-24760.html

mardi 4 décembre 2007

Intel récompense un prototype de PC à pédale

Le prototype d'un PC alimenté à partir d'un pédalier de bicyclette vient de remporter le premier prix du concours Core (Competition on renewable energy), organisé par Intel. L'idée : mettre au point un système permettant d'alimenter pendant une heure un ordinateur portable amputé de sa batterie. Les projets se devaient de présenter un intérêt écologique - énergie durable et renouvelable -, être viable commercialement, présenter un schéma d'utilisation réaliste, et s'avérer ingénieux.

C'est l'Université polytechnique de Madrid qui s'est montrée la plus à même de remplir ces critères avec son générateur d'énergie à pédale. Pesant 5 kg, le système repose sur un banal pédalier allié à des poulies et un embrayage. L'énergie musculaire de l'utilisateur, qui actionne le mécanisme, est transmise à un générateur. Elle est alors transformée en énergie électrique et dirigée vers un accumulateur, qui la délivre au PC en stockant le différentiel énergétique entre la puissance délivrée par le générateur et celle réclamée par l'ordinateur. Ce système permet à l'utilisateur de pédaler à son rythme et de s'arrêter pendant une minute tout en assurant un flux d'énergie à niveau constant ainsi que des délais de charge limités. L'Université de Madrid précise en outre que son invention présente l'intérêt d'être « saine pour le corps humain ».

Le pédalier lauréat n'est pas une totale nouveauté et rappelle les solutions développées pour le XO, l'ordinateur à bas prix mis au point par OLPC (One laptop per child) pour les enfants des pays émergents. Parmi les caractéristiques de la machine figure la possibilité de l'utiliser loin de toute source d'énergie. Le XO embarque, dans cette optique, une manivelle reliée à une dynamo chargée d'alimenter l'ordinateur. D'autres systèmes, également basés sur l'énergie mécanique, sont prévus pour le XO, comme une ficelle à tirer sur le modèle du yo-yo ou un harnais à installer sur des animaux.

Derrière le pédalier de l'Université polytechnique de Madrid, l'Ecole polytechnique de Milan et l'Université de Delft ont reçu respectivement le deuxième et troisième prix. Les Italiens ont été récompensés pour leur prototype de pile à hydrogène et les Néerlandais pour un mécanisme reposant, lui aussi, sur un pédalier.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-intel-recompense-un-prototype-de-pc-a-pedale-1831.html

lundi 3 décembre 2007

Microsoft fait du pied aux petites villes françaises

Microsoft propose aux mairies de l’association des petites villes de France de se doter de sa suite gratuite, Windows live

L’association des petites villes de France (APVF) et Microsoft France ont signé un accord de partenariat pour développer l’utilisation des nouvelles technologies pour l’administration des petites villes et le service aux citoyens, annoncent les deux parties prenantes, dans un communiqué du 27 novembre. Le protocole a été officiellement signé ce mardi 27 novembre, par MM. Eric Boustouller, président de Microsoft France, et Martin Malvy, président de l’APVF. Objectif affiché: contribuer à la lutte contre l’exclusion numérique, améliorer l’éducation aux nouveaux média, développer l’administration électronique, ainsi que la coopération européenne.

Pour ce, l’association et l’éditeur prévoient de monter des sessions d’information et de formation destinées aux 1.000 adhérents environ de l’APVF, des villes de 300 à 20.000 habitants. Il s’agit de les accompagner dans l’optimisation de leur présence sur le web, tant en termes de référencement que de génération de trafic. De plus, l’association souhaite également proposer à ses adhérents une séance de sensibilisation et de formation sur la manière de rendre un site internet de mairie accessible aux personnes handicapées. "Nos adhérents sont aujourd’hui conscients de la nécessité d’avancer dans ce domaine. Il y a beaucoup à faire, même si la plupart des communes disposent aujourd’hui d’un site internet. Ces formations sont donc destinées aux maires, à leurs adjoints et aux membres de l’administration. Elles seront dispensées par des professionnels indépendants, rémunérés pas Microsoft" précise Thomas Lafont, chargé de mission auprès de l’APVF.

Autre point: Microsoft propose d’accompagner les mairies dans la mise en place de sa plateforme gratuite, Windows Live. Cette dernière comporte une adresse courriel, un espace de stockage, un site internet, un client de messagerie instantanée (Messenger). Un outil qui permet à une mairie de proposer à ses administrés un site aux couleurs de la collectivité, une adresse courriel personnelle au nom de leur collectivité, un espace de stockage de leurs fichiers et une messagerie instantanée.

En février dernier, c’est Bill Gates, Pdg de l’éditeur, qui avait signé un accord de partenariat avec Gérard Colomb, maire de la ville de Lyon. Le programme comportait notamment des projets de e-administration, un soutien aux activités des créateurs de logiciels et une opération "clique sur ta ville", un plan de formation des animateurs dans les bibliothèques municipales de la ville aux services administratifs en ligne, pour faire "reculer l’exclusion numérique".

Imposer ses outils au sein des villes est stratégique pour Microsoft, surtout au moment où de plus en plus de collectivités font le choix du logiciel libre.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/11/30/microsoft_fait_du_pied_aux_petites_villes_fran_aises

Les échanges de fichiers pair-à-pair représentent jusqu'à 83% du trafic Internet

Partout, le P2P génère la plus grosse part du trafic Internet. Les menaces de répression poussent à l'échange de fichiers cryptés

Sur Internet, la protection des intérêts particuliers est toujours en retard d'une technologie. Au moment où le gouvernement français s'oriente vers une politique répressive du téléchargement, le cabinet d'étude allemand Ipoque constate que non seulement les échanges via les protocoles pair-à-pair gênèrent la majorité du trafic Internet (83% en Europe l'Est), mais qu'ils sont de plus en plus souvent cryptés.

D'août à septembre dernier, les spécialistes d'Ipoque ont analysé 3 peta-octets de données échangées en Europe du Sud, de l'Est, au Moyen-Orient, en Australie et en Allemagne. Au total, ce serait le trafic généré par un million d'utilisateurs qui aurait été scruté.

Les protocoles P2P sont toujours à l'origine de la plus grosse part du trafic avec deux favoris : eDonkey et BitTorrent par lesquels transitent 70% à 97% des échanges P2P. Ipoque confirme des informations déjà communiquées par notre confrère The Register : la part d'échanges P2P cryptés augmentent fortement. Ipoque l'estime à 20% des échanges P2P tandis que The Register annonce une part de 40% en Angleterre, pays dont on peut supposer les internautes plus aguerris. Enfin, si la VoIP pèse moins de 1% du trafic, elle est dominée à 95% par Skype.
En terme de nombre d'utilisateurs, 99% d'entre eux fréquentent le Web. Ils ne sont que 20% à se livrer aux échanges de fichiers, mais tout de même 10% à 17% à utiliser DDL, une sorte de protocole de téléchargement à partir de sites spécialisés.

En Allemagne, pays cité le plus proche de nous, les protocoles P2P génèrent 70% du trafic, viennent ensuite http (10%), le streaming (7,7%) et DDL (Dynamic Data Link, plus de 4%). Sur ce marché du trafic DDL, 55% transite par RapidShare.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-echanges-de-fichiers-pair-a-pair-representent-jusqu-a-83-du-trafic-internet-24724.html

France : ISIS, le réseau étanche au service de l'État

Le secrétaire général de la défense nationale, Francis Delon, accompagné par le secrétaire d'État et porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, et le p-dg de France Télécom, Didier Lombard, viennent d'annoncer le lancement d'ISIS, l'acronyme désignant l'Intranet sécurisé pour la Synergie gouvernementale

"L’utilisation des TIC est un enjeu fondamental pour la France. Les technologies de l'information sont de plus en plus utilisées et il y a donc une exposition plus grande au danger. Aujourd'hui, nous devons faire face à des cybercriminels prédateurs, très organisés. La création d'ISIS répond à un souci de modernisation de l'État, et je tiens à saluer au passage le travail des parlementaires et des sénateurs sur cette question", a expliqué Laurent Wauquiez.

Ce réseau - entièrement dédié et sécurisé, et dont la mise en place a été confiée à Orange Business Services - a, selon nos informations, bénéficié d'un budget assez limité pour sa mise en place, près de 12 millions d'euros. Puis 1,5 million d'euros seront réinjectés annuellement.

Toutes les informations en circulation sur le réseau sont chiffrées. Pour l'instant, ISIS est disponible sur une dizaine de sites de l'Élysée, de Matignon et des ministères de l'Équipement, de l'Intérieur, des affaires étrangères, de la Santé et de la Défense. Il totalise déjà 200 postes fixes pour près de 400 utilisateurs.

Fin 2008, il devrait compter 800 utilisateurs, et à terme plusieurs milliers de personnes vont utiliser ce réseau dédié qui va progressivement monter en puissance et qui reste évolutif.

ISIS va permettre le partage en temps réel d'informations classifiées de défense, ainsi que la préparation et la conduite d'action gouvernementale lors d'une situation de crise ou d'urgence. Ce réseau est destiné aux acteurs gouvernementaux (ministères, hauts fonctionnaires de défense et la sécurité, centre opérationnels).

ISIS dans les faits

Le réseau ISIS va disposer d'un portail pour consulter et enrichir en temps réel une base documentaire d'informations sensibles et classifiées. Le portail a été entièrement réalisé sur mesure, il compte près de 40.000 lignes de code.

L'État met également à disposition des utilisateurs d'ISIS un espace de travail en commun, accessible depuis tout poste de travail du réseau ISIS grâce à une authentification personnelle, et contenant les documents personnels partagés. Mais aussi un annuaire interministériel de crise et une messagerie électronique sécurisée permettant d'échanger des messages et des pièces jointes. Signalons qu'ISIS est interopérable avec la messagerie sécurisée gouvernementale MAGDA-V2.

Enfin, les utilisateurs d'ISIS auront la possibilité de disposer d'un espace de partage dédié à la conduite d'une crise, incluant la possibilité de publier des actualités et des alertes, un classeur pour le partage de documents, ainsi qu'un forum de discussion.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2007/11/27/france___isis__le_r_seau__tanche_au_service_de_l__tat

Les entreprises autorisées à donner leurs vieux PC à leurs salariés

Dans le cadre de la loi des finances 2008, les sénateurs ont voté un amendement qui devrait élargir le taux d'équipement des ménages français en matériel informatique. Proposé par Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée (Pays de la Loire), l'amendement n°I-158 autorise les entreprises à remettre à titre gratuit à leurs salariés les matériels informatiques et les logiciels nécessaires à leur utilisation.

Le texte prévoit en effet que « les avantages résultant de la remise gratuite par l'employeur de matériels informatiques - et de logiciels nécessaires à leur utilisation - entièrement amortis et pouvant permettre l'accès à des services de communication électronique et de communication au public en ligne [...] ne sont pas considérés comme une rémunération ».

Cette mesure vient compléter le dispositif permettant aux entreprises d'effectuer des dons de matériels informatiques au bénéfice des associations.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-entreprises-autorisees-a-donner-leurs-vieux-pc-a-leurs-salaries-24709.html