lundi 30 novembre 2009

UNIX : sortie de FreeBSD 8.0

FreeBSD 8.0 se rapproche toujours plus des systèmes UNIX professionnels

La sortie du système d’exploitation open source FreeBSD 8.0 a été assez mouvementée. Disponible depuis le début de la semaine, cet OS n’a pourtant été présenté officiellement qu’hier. Les problèmes d’organisation ne semblent toujours pas résolus, puisque FreeBSD 8.0 vient tout juste d'apparaitre sur la page de téléchargement du projet. Cette mouture est pourtant bel et bien disponible, et ce, en versions x86 32 bits et 64 bits, Itanium, PowerPC et SPARC (un support expérimental de l’architecture MIPS est également de la partie). Une offre solide. Au menu, un nouvel outil d’emprisonnement des processus, jails v2, plus puissant et mieux adapté aux systèmes multiprocesseurs. jails pourra tirer profit de ZFS et de la nouvelle couche de virtualisation réseau vimage.

Le système de fichiers ZFS 13 est maintenant disponible en version définitive et le support de DTrace est en progrès. Enfin, l’ordonnanceur système est par défaut ULE 3.0, un outil d’une grande puissance. Avec toutes ces nouveautés, FreeBSD 8.0 vient directement concurrencer OpenSolaris, dont il reprend nombre des caractéristiques. Il propose également des refontes du support NFS et de la pile USB ainsi qu’un système de protection contre les dépassements de tampon; ProPolice.

Du côté de l’environnement desktop, vous pourrez découvrir un port de VirtualBox et de nouvelles versions de GNOME (2.26.3), KDE (4.3.1) et Firefox (3.5.5). La compatibilité avec les logiciels conçus pour la distribution Linux Fedora 10 permettra de réutiliser certains outils non disponibles sous FreeBSD, tel Flash 10.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/27/unix___sortie_de_freebsd_8_0

vendredi 27 novembre 2009

L'Icann part en guerre contre la redirection des DNS en cas d'URL mal orthographiées

On a beau faire attention, et les navigateurs ont beau simplifier la notation d'URL, il arrive encore fréquemment que l'adresse Web tapée comporte des erreurs, et amène vers un site à vocation publicitaire (ou pire)

C'est contre cette pratique de redirection des DNS (Domain name system) que l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers), qui gère le système mondial des noms de domaines sur Internet, part en guerre. L'institution a formellement condamné ces pratiques, et propose de les interdire à l'avenir.

Pour l'Icann, une URL mal tapée ou la tentative d'accéder à un domaine qui n'existe pas (renvoyant la propriété NXDOMAIN) devrait être très clairement indiquée à l'internaute. Or, certains opérateurs de DNS en profitent pour substituer à ces fausses adresses IP celles d'autres domaines (pratique appelée NXDOMAIN substitution). L'Icann voit dans cette pratique de captation de trafic plusieurs risques. Pour l'utilisateur, d'abord, dont les temps de réponse peuvent s'allonger (dans le cas d'un courriel envoyé au domaine en question, il pourrait même ne jamais être averti que ce dernier n'existe pas), ou qui peut arriver sur un site mal famé. Ainsi, exemple concret, pour joindre la chaîne de magasins Boulanger, le fait de taper Boulanger.com à la place de Boulanger.fr renvoie vers Searchresultsdirect.com, un site « de mauvaise réputation », à en croire l'alerte générée par le plug-in de Web of Trust.

L'Icann pointe aussi les dangers que cela fait courir à l'architecture même. Une telle implémentation, explique l'institution, n'est pas neutre, et dès lors chaque mise en oeuvre devrait faire l'objet de tests poussés. Même alors, d'autres problèmes demeureraient : point de faiblesse unique, risque de fragmentation de l'écosystème DNS, ou de voir des données sensibles transiter par des pays aux législations différentes...

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-icann-part-en-guerre-contre-la-redirection-des-dns-en-cas-d-url-mal-orthographiees-29487.html

jeudi 26 novembre 2009

Firefox adoptera lui aussi l’accélération graphique matérielle

Suite aux annonces de Microsoft concernant IE9, les développeurs de la fondation Mozilla ont présenté une première version de Firefox profitant des technologies Direct2D et DirectWrite

Microsoft a jeté un pavé dans la marre des navigateurs web, en dévoilant les fonctionnalités qui seront intégrées à Internet Explorer 9. La compagnie ne souhaite pas seulement se lancer dans la guerre des moteurs d’exécution JavaScript, mais aussi apporter de nettes améliorations en terme de vitesse de rendu des pages. À cet effet, elle compte utiliser les technologies Direct2D et DirectWrite afin d’accélérer l’affichage du texte et des images.

Cette annonce a piqué au vif les développeurs de Firefox. Il faut l’admettre, le moteur d’affichage de Firefox n’est pas le point fort de ce logiciel. Ce problème est partiellement corrigé sous Linux, car le rendu graphique passe par Cairo, une librairie qui peut profiter de l’accélération OpenGL. Nos confrères de CNET révèlent toutefois que la fondation Mozilla travaillerait elle aussi à un support de l’accélération graphique matérielle sous Windows, une information confirmée sur Twitter par Christopher Blizzard, évangéliste open source pour la Mozilla Corporation.

Bas Schouten a récemment entrepris d’ajouter un support de Direct2D et de DirectWrite à Firefox. Il a fourni une première version de test du navigateur capable d’exploiter ces technologies. Dans certains cas, le temps de rendu de la page peut être réduit de plus de moitié. Des résultats encourageants. In fine, rien ne permet plus d’affirmer qu’IE9 sera le navigateur le plus rapide du marché. L’annonce de Microsoft a eu toutefois le mérite de secouer les autres éditeurs… au plus grand bénéfice des utilisateurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/25/firefox_adoptera_lui_aussi_l_acceleration_graphique_materielle

mercredi 25 novembre 2009

XtreemOS : un système d’exploitation Linux dédié aux clusters

Basé sur un noyau Linux, XtreemOS se veut adapté aux besoins des supercalculateurs. Le développement de cet outil est financé par la Commission européenne

XtreemOS est un système d’exploitation conçu spécifiquement pour les grilles de calcul, très communes dans le domaine des clusters. Ce projet, démarré en juin 2006, est financé par la Commission européenne et s’appuie sur la Mandriva, une distribution Linux populaire. XtreemOS automatise (entre autres) la gestion et la surveillance des tâches.

La nouvelle mouture XtreemOS 2.0 s’appuie sur la Mandriva 2009.0. Elle inclut un système d’administration des infrastructures dynamiques, mettant l’accent sur la sécurité. Ce dernier profitera de la présence de Xosautoconfig, un outil permettant de déployer facilement des nœuds XtreemOS… y compris sur des machines virtuelles. AEM (Application Execution Management) est capable de trouver les nœuds de calcul disponibles. Il assure également la surveillance des tâches. Le système de fichiers XtreemFS est une autre brique importante de cet OS : par objets, répliqué et distribué, il se veut parfaitement adapté aux clusters. Enfin, la librairie de programmation XOSAGA permettra de créer des applications adaptées aux grilles de calcul. Elle respecte les spécifications du standard « Simple API for Grid Applications » (SAGA) de l’Open Grid Forum (OGF). XtreemOS 2.0 pourra être téléchargée en moutures x86 32 bits et 64 bits, à partir de cette page web.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/24/xtreemos___un_systeme_d_exploitation_linux_dedie_aux_clusters

mardi 24 novembre 2009

Windows 8 prévu pour 2012

Selon une roadmap présentée par Microsoft lors de la PDC, les successeurs de Windows 7 et Windows Server 2008 sont programmés pour 2012

Le fait que Microsoft travaille déjà au successeur de Windows 7 (et même au successeur du successeur) ne fait mystère pour personne. A ce titre, le site Kitchen.com révèle une feuille de route présentée aux partenaires de Microsoft à l'occasion de la récente PDC 2009.

On y apprend donc que le successeur de Windows 7 devrait apparaître en 2012 en tant que version majeure du système comme c'est le cas à peu près tous les 4 ans. Windows 7 étant une mise à jour de Windows Vista sorti en 2007, on est effectivement à peu près dans les temps. Son nom de code : Windows 8, tout simplement (préférable à 'Windows fin du monde' comme l'actualité cinématographique aurait pu le suggérer). Windows 8 sera accompagnée d'une autre version majeure, celle de Windows Server (dont la 2008 R2 figure également comme «simple» mise à jour de Server 2008). En revanche, aucun nom de code n'apparaît pour le moment pour qualifier les développements de la déclinaison serveur de Windows.

Les rumeurs laissent entendre que Windows 8, et sa version serveur, pourraient offrir une compatibilité avec les architectures 128 bits. Ce qui supposera le développement de nouveaux drivers (en 128 bits) tout en assurant la compatibilité avec les architecture 32 et 64 bits actuelles. Un travail colossale en perspective. Dans tous les cas, Microsoft n'a encore officiellement pas communiqué sur les nouveautés qui animeront ces versions majeures de son système d'exploitation. D'autre part, le document déniché par Kitchen ne présente pas une roadmap officielle et ces annonces de présentation pourraient faire l'objet de modifications.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/23/windows_8_prevu_pour_2012

lundi 23 novembre 2009

Windows 7 embarque-t-il une porte dérobée?

Microsoft vient d’expliquer qu’il n’existe aucune porte dérobée sur Windows 7. Malgré l’avis contraire d’un expert de la NSA…

Après la faille non-patchée découverte sur Windows 7, cette fois un chercheur en sécurité de la très sérieuse NSA (National Security Agency) américaine explique que l’OS de Microsoft n’est pas totalement sécurisé. Microsoft a donc réagi dans les colonnes de Computerworld en réfutant l’idée de la présence de portes dérobées (backdoor). Une position qui n’étonne aucunement l’ensemble des chercheurs en sécurité. Cela étant, il serait plus qu’étonnant que Microsoft ait délibérément caché cette porte et engagé ainsi sa réputation.

Pour information, les portes dérobées sont un des moyens les plus utilisées par les cyber-espions. Ces derniers utilisent des chevaux de Troie appelés trojans qui permettent d'ouvrir des «portes de service» qui donnent accès aux données de l'ordinateur depuis l'extérieur. Selon Mikko Hyppönen, directeur des laboratoires de recherche de F-Secure, il s’agit là du moyen principal de piratage. « La porte de service se lance immédiatement et se cache dans le système, souvent à l’aide de techniques de rootkits. Il établit une connexion depuis l’ordinateur infecté vers une adresse réseau spécifique située quelque part dans le monde. Avec l’aide de cette porte de service, le cybercriminel accède aux informations situées sur l’ordinateur cible, ainsi qu’aux informations situées dans le réseau local auquel la cible accède. »

Ainsi la position extrême s’avère être celle de se déconnecter du Web, certains postes contenant des informations critiques. Une solution radicale… mais inapplicable aujourd'hui face à la réalité des besoins de communication en ligne.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/20/windows_7_embarque_t_il_une_porte_derobee_

vendredi 20 novembre 2009

32 000 euros pour la lutte contre le spam

Sous la houlette de Nathalie Kosciusko-Morizet, la plate-forme Signal Spam va être dotée d’une enveloppe de 32 000 euros.
Un montant presque symbolique pour encourager un service très actif

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, vient de faire un pas en direction de la lutte contre les messages électroniques non-sollicités, les spams. La plate-forme Signal Spam se voit ainsi dotée d’une enveloppe de 32.000 euros.

Signal Spam est un organisme chargé de lutter contre le Spam en France. Partenaire privilégié de la Cnil, il permet à tout à chacun de rapporter un spam afin de retrouver l'expéditeur et le rappeler à l'ordre de ses obligation vis à vis de la loi. Ouvert en mai 2007, cette plate-forme de signalement anonyme est gratuite pour les utilisateurs qui peuvent transmettre une copie d’un ou plusieurs messages électroniques reçus.

La Cnil en a profité pour donner quelques chiffres. Outre le rappel que le spam représente pas moins de 90 % des e-mails échangés, la Commission de l’informatique et des libertés témoigne de ses initiatives. Depuis sa création elle a pu établir 17 millions de signalements grâce aux 50.000 utilisateurs inscrits. Dans cette tâche, la Cnil a le pouvoir de vérifier l’origine des données et des éventuels fichiers utilisés pour procéder aux envois de messages.

L’organisation va ensuite vérifier la validité du consentement des internautes démarchés et le droit de s’opposer à recevoir de nouveaux messages. Les sociétés qui n’auront pas respecté ces engagements pourront se voir sanctionnées d’une amende allant jusqu’à 300.000 euros. Toujours est-il que selon la Cnil, « plusieurs dossiers sont actuellement examinés par sa formation contentieuse compétente pour prononcer des sanctions ». Histoire que les internautes ne se fassent pas prendre pour du jambon.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/19/32_000_euros_pour_la_lutte_contre_le_spam

jeudi 19 novembre 2009

Silverlight 4 : l’arme fatale de Microsoft

Avec Silverlight 4, Microsoft laisse ses concurrents sur place, en particulier Adobe

Los Angeles. - J+2 de la convention PDC09, troisième partie de la séance plénière. Le public est sous le choc : chaque participant repartira avec un ordinateur portable sous le bras ! Microsoft s’est décidé à reprendre l’initiative sur le marché des navigateurs web. Mais le meilleur reste encore à venir.

Scott Guthrie, vice-président de la plateforme .NET chez Microsoft présente ainsi la nouveauté majeure de cette PDC, la sortie de la mouture bêta de Silverlight 4. Silverlight 3 est un produit qui avait placé la barre très haut, menaçant ainsi les solutions d’Adobe. Les utilisateurs ne s’y sont pas trompés, puisque Silverlight 3 est aujourd’hui installé sur 45 % des postes. Silverlight 4 enfonce le clou en proposant des fonctionnalités que la concurrence aura beaucoup de mal à reproduire. Commençons par le multimédia. Silverlight 4 est capable d’exploiter les webcams et microphones présents sur les PC des utilisateurs. Un accès complet aux flux enregistrés est possible. Les développeurs pourront ainsi appliquer des effets aux vidéos, ou lancer des traitements complexes. Une librairie sous licence open source permet par exemple de lire des codes-barres. Silverlight s’ouvre ainsi à de nouveaux marchés.

Autres nouveautés, le support du streaming en mode multicast et celui des DRM hors ligne sont deux fonctionnalités qui intéresseront sans aucun doute les diffuseurs de contenu.

Les développeurs aux... anges

Les dernières limites de Silverlight 3 disparaissent. Tout d’abord, la gestion de la souris est plus complète (bouton droit et molette). Même constat avec le presse-papier, qui sera (au besoin) partagé avec le presse-papier système. Cette fonctionnalité est particulièrement bien implémentée, la copie d’un datagrid dans Excel donnant un résultat impeccable. Fonction très demandée, Silverlight est maintenant capable de lancer des impressions.

Un composant HTML fait également son apparition. Il permettra d’afficher le contenu d’une page web au sein d’une application Silverlight. Bon point, les plug-ins demeurent utilisables. Silverlight peut ainsi afficher des modules Flash !

Les développeurs qui se plaignaient de l’absence d’un contrôle permettant l’édition de texte enrichi seront ravis : Microsoft en propose une superbe implémentation dans Silverlight 4. Insertion de texte, d’images ou de tableaux, tout semble possible. Vous pouvez également tirer-lâcher un texte sur ce contrôle, qui l’affichera sans soucis, y compris si le document est au format OOXML.

De très nombreuses autres nouveautés sont présentes dans Silverlight 4, en particulier dans le domaine du réseau et des applications Internet riches. Les fonctions permettant de faire tourner une application Silverlight hors du navigateur nous ont toutefois vivement intéressées. Sur demande, le logiciel pourra bénéficier de privilèges plus élevés, lui permettant d’accéder au disque dur de la machine (sans contraintes), ou aux librairies de Windows (géolocalisation, composants COM, etc.).

Silverlight 4 promet donc d’être une véritable killer application. « Mais ce n’est pas tout : il se montrera deux fois plus véloce et démarrera 30 % plus rapidement », ajoute Scott Guthrie. Une conclusion parfaite pour cette partie très applaudie du keynote.

[NdR : voila un journaliste un peu trop enthousiaste, et certainement un peu "jeune" ! En vieux routier des annoces Microsoft, attendons de voir la réalité et surtout laissons à la concurrence toutes ses chances ;-) ]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/19/silverlight_4___l_arme_fatale_de_microsoft

mercredi 18 novembre 2009

Microsoft propose Office 2010 en version bêta

Après avoir mis Office 2010 bêta à disposition des membres du réseau MSDN, Microsoft généralise la disponibilité de sa nouvelle suite bureautique à tous les internautes

Microsoft vient d'ouvrir le site Office Bêta en français qui invite notamment à télécharger gracieusement la version bêta d'Office 2010 (Office 14). Une mise en ligne qui préfigure la disponibilité prochaine de la suite bureautique laquelle n'est pourtant pas attendue, officiellement, avant la fin du premier trimestre 2010.

En mettant à disposition la bêta de sa nouvelle suite bureautique, l'éditeur s'appuiera sur les retours d'expériences pour améliorer son produit. A noter cependant que, à l'heure de la rédaction de ses lignes, les liens vers les fichiers de téléchargements étaient inopérants.
Le site met à disposition trois éditions : Office Famille et Petite Entreprise 2010 (qui intègre Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Office Web Apps, OneNote); Office Professionnel 2010 (propose les applications de la version Famille avec Access et Publisher en complément) et Office Professionnel Plus 2010 (réservé aux licences en volume avec Communicator, Infopath et SharePoint Workspace). La disponibilité de cette bêta publique a été mise en ligne dans la foulée de celle réservée aux membres des réseaux MSDN et Technet qui ont le loisir de tester Office 2010 bêta depuis hier, lundi 16 novembre.

Parmi les évolutions d'Office, notons l'intégration du format de document Office Open XML (OOXML) normalisé ISO 29500 ainsi que le support natif des formats concurrents ODF (Open Document Format) et PDF. Notons également la présence d'Office Web App qui permettra d'accéder aux versions en lignes de Word, Excel, PowerPoint et OneNote. A l'instar de Windows 7, le calendrier de sortie d'Office 2010 semble également s'accélérer. Mais rien d'officiel à ce jour. Microsoft devrait fournir plus de détails sur le sujet dans le courant de la semaine lors de la PDC 2009 qui se déroule jusqu'au 19 novembre à Los Angeles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/17/microsoft_propose_office_2010_en_version_beta

mardi 17 novembre 2009

Microsoft admet avoir violé la licence Open source GPL v2

Microsoft reconnaît utiliser du code sous GPLv2 dans l'utilitaire Windows 7 USB/DVD Download Tool. Cet outil permet de créer une copie bootable de Windows 7 sur clé USB

Puisque Microsoft a clairement expliqué que son dernier OS, Windows 7 était peu gourmand en ressources, notamment pour les netbooks, l’éditeur avait pris les devants en proposant USB/DVD Download Tool, un outil visant à simplifier l'installation de Windows 7 sur les netbooks dépourvus par défaut de lecteur DVD. Pour autant, cet outil capable de créer une image de Windows 7 sur une clé USB de démarrage contient du code Open source GPL v2 dont Microsoft a violé les règles.

Explications. Le dernier OS de Microsoft est livré sur DVD, dans le cas soit d'un achat en boîte, soit d'un fichier ISO téléchargeable depuis le magasin en ligne de Microsoft, et qu'il convient ensuite de copier sur un DVD. Pour que les utilisateurs de netbooks ne soient pas lésés, Microsoft a donc proposé sa propre solution avec Windows 7 USB/DVD Download Tool.

Pour autant, si Microsoft reconnaît la présence de code sous GPLv2 dans cet utilitaire, il admet aussi ne pas respecter toutes les règles imposées par la licence libre, notamment la mise à disposition du code source relatif aux changements apportés. Résultat, Microsoft a été contraint de retirer de sa boutique en ligne son outil gratuit.

Sur le site de la communauté open source chez Microsoft, son responsable Peter Galli s’excuse : « Après avoir examiné le code en question, nous pouvons confirmer que WUDT (l’outil en question, ndr) contient du code GPLv2, bien que cela n'était pas intentionnel de notre part. Alors que nous avions passé un contrat avec un tiers pour créer l'utilitaire, nous partageons la responsabilité pour ne pas l'avoir remarqué lors de notre processus d'examen du code. » Toujours est-il que l'USB/DVD Download Tool devrait à nouveau être publié durant la semaine de manière corrigée en concordance avec la GPL v2 ou une autre licence. En principe.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/16/microsoft_admet_avoir_viole_la_licence_open_source_gpl_v2

lundi 16 novembre 2009

Linux : l'OpenSUSE 11.2 sort et se démarque

La nouvelle version OpenSUSE 11.2 est enfin disponible. Certains choix stratégiques lui permettent de se démarquer des offres concurrentes


L’OpenSUSE 11.2 vient de faire son apparition sur les serveurs du projet. Ce système d’exploitation développé par la communauté est largement parrainé par Novell. Plusieurs versions sont disponibles :
-un DVD, qui comprend un large ensemble de logiciels,
-des moutures GNOME et KDE, qui permettront d’essayer l’OS ou de l’installer,
-une version minimaliste, qui récupérera les paquets voulus depuis Internet.
Le tout est disponible en versions x86 32 bits et 64 bits. Ceux qui disposent déjà d’une openSUSE 11.1 pourront la mettre à jour avec l’outil Zypper.

Nous avons testé rapidement cette nouvelle offre. La procédure d’installation est d’excellente qualité, mais demeure un tantinet longue (environ 25 minutes). De plus, il faudra choisir entre les environnements de bureau KDE et GNOME. Le choix est ici difficile. De fait, KDE est l’environnement historique de la SUSE Linux, alors que GNOME semble mieux adapté à certains logiciels développés par les équipes de Novell : Mono, Banshee, iFolder, etc.

Le bureau KDE est bien implémenté. Le thème et les gadgets de bureau sont efficaces et le menu système bien pensé. Bon point, l’intégration des applications ‘non-KDE’, comme OpenOffice.org ou Firefox, est parfaite. Toutefois, KDE est tout sauf un modèle de sobriété. Dans le doute, optez pour GNOME, un environnement de travail plus épuré et plus facile à maîtriser.

Une infrastructure refondue

L’openSUSE 11.2 s’architecture autour d’un noyau Linux 2.6.31, spécialement optimisé pour une utilisation desktop (une bonne idée). Les partitions sont formatées en ext4. Du côté des environnements de bureau, vous retrouverez KDE 4.3 et GNOME 2.28. Les logiciels sont à jour : Firefox 3.5.4, OpenOffice.org 3.1.1, Gimp 2.6.7…

Qui dit SUSE, dit YaST2, un outil qui sera très efficace pour configurer le système ou installer des logiciels. Ce nouvel OS est livré avec une version préliminaire de YaSt Web, qui permettra d’administrer le système à distance. Vous noterez aussi que le support du matériel est en progrès, en particulier dans le domaine des netbooks. En ce qui concerne les applications, les développeurs ont mis l’accent sur la connectivité, en intégrant des logiciels capables d’interagir avec des services en ligne. Choqok est une application KDE pour les sites de microblogging Twitter et Identi.ca. Sous GNOME, Gwibber est présent. Il permet d’accéder à Twitter, Identi.ca et Facebook.

La stratégie de Novell transparait au travers de ces nouveautés. D’une part, YaST Web sera un élément essentiel pour administrer des serveurs ou des appliances virtuelles. D’autre part, les logiciels adaptés aux services web populaires sont des alternatives intéressantes aux applications web (qui demeurent moins fonctionnelles et moins réactives). Grâce à ces outils, l’openSUSE 11.2 véhicule un message clair : le desktop n’est pas mort.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/13/linux___l_opensuse_11_2_sort_et_se_demarque

vendredi 13 novembre 2009

Panda dévoile la version définitive de son nouvel antivirus

Panda Cloud Antivirus est maintenant disponible en mouture 1.0. Ce produit adopte une approche novatrice et se veut très léger

Après une phase de bêta-test de quelques mois, Panda Cloud Antivirus fait son entrée en mouture définitive. Ce produit est gratuit, mais sa licence en interdit la mise en œuvre dans un environnement d’entreprise. Des conditions d’utilisation assez classiques.

Il opte pour un mode de fonctionnement unique en son genre. De fait, Panda Cloud Antivirus transmet des informations sur les fichiers téléchargés depuis le web. Les serveurs de la société se chargent alors de les analyser, et, au besoin, de les signaler comme dangereux. De plus, la partie cliente fait remonter des données concernant les virus détectés sur le disque dur de l’utilisateur (ces informations sont anonymes). Le système d’intelligence collective mis en place par Panda Security peut ainsi adapter au mieux le fonctionnement de l’antivirus aux menaces actuelles.

Le logiciel se concentre sur les fonctions de base, c'est-à-dire la détection de code indésirable, et propose une interface simple et peu gourmande en ressources. C’est un choix astucieux, qui répond assez bien aux attentes du marché. Noter qu'il faut impérativement désinstaller la mouture bêta avant de mettre en place cette version. L’éditeur signale également que Panda Cloud Antivirus est 100 % compatible avec Windows 7, et ce, aussi bien en moutures 32 bits que 64 bits.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/12/panda_devoile_la_version_definitive_de_son_nouvel_antivirus

jeudi 12 novembre 2009

Une souris pour OpenOffice.org

Avec ses 18 boutons, l’OOMouse est une souris impressionnante, qui prend le contrepied des périphériques épurés, comme la Magic Mouse d’Apple

L’OOMouse est une souris optique filaire du constructeur WarMouse. Ce périphérique un brin monstrueux ne propose pas moins de 18 boutons, une molette et un joystick analogique… le tout dans un format relativement compact.



Ce modèle est spécifiquement dédié à la suite bureautique open source OpenOffice.org et se montre compatible avec la plupart des systèmes d’exploitation du marché. Si les 18 boutons ne vous suffisent pas, un système permet d’accéder à un total de 52 commandes (en associant plusieurs boutons, ou des enchainements spécifiques d’actions). Un langage de macro permet même d’enregistrer et de reproduire des opérations complexes. Enfin, des profils se chargent de sauvegarder la configuration associée à chacun des logiciels. Des profils adaptés à OpenOffice.org sont livrés en standard.

Bref, c’est un produit d’une complexité incroyable, qui saura satisfaire les utilisateurs souhaitant augmenter leur productivité. WarMouse signe également un beau coup médiatique avec ce périphérique, qui sera probablement plus populaire chez les joueurs que les fans de suites bureautiques (l’OOMouse est d’ailleurs compatible avec la PS 3). Le logiciel de configuration sera toutefois placé sous licence open source. Il n’en reste pas moins que son prix de 74,99 dollars (environ 50 euros), l’absence de connectivité sans fil et la résolution maximale de 1600 points par pouce, ne conviendront pas à tous les utilisateurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/10/une_souris_pour_openoffice_org

lundi 9 novembre 2009

Linux : Moblin fait peau neuve

Le système d’exploitation open source Moblin 2.1 propose un nouveau navigateur web, un système d’installation pour les logiciels et des possibilités de connexion sans fil en net progrès

Le projet Moblin a pour but de proposer un système spécifiquement optimisé pour les netbooks et les terminaux Internet mobiles. Il se compose d’un ensemble de spécifications, d’une distribution Linux optimisée et d’une interface utilisateur novatrice. La fondation Linux, qui a repris ce projet, propose aujourd’hui une nouvelle mouture de Moblin, destinée aux netbooks et nettops pourvus de processeurs Intel Atom. Vous pourrez télécharger Moblin 2.1 sur cette page web. L’image fournie permet de tester cette distribution Linux sur un ordinateur, sans devoir l’installer au préalable, à la manière d'un Live CD.

Au chapitre des nouveautés, nous trouvons un navigateur web entièrement réécrit, construit autour du moteur Gecko de la fondation Mozilla, et un système permettant d’installer facilement de nouvelles applications. La connectivité réseau est en progrès : le support de la 3G fait son entrée, l’administration des périphériques Bluetooth est plus aisée et le système de gestion des connexions réseau se veut plus stable et plus rapide.

Cette mouture étant maintenant adaptée aux nettops, elle supporte des résolutions-écrans plus élevées. Un élément positif, même si la présence d’un bureau de travail classique aurait été appréciée. Enfin, Moblin 2.1 profite de cette cure de jouvence pour mettre à jour certains éléments de base : noyau Linux 2.6.31, serveur X.Org 1.6.4, Mesa 7.6 et Clutter 1.0.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/06/linux___moblin_fait_peau_neuve

vendredi 6 novembre 2009

Parallels Desktop 5 booste les performances des OS tiers fonctionnant sous Mac OS X

Parallels Desktop 5 pour Mac se veut plus rapide que VMware Fusion 3, et ce, aussi bien avec Windows que Linux

Parallels Desktop 5 pour Mac vient de faire son entrée. Avec cette nouvelle offre de virtualisation desktop, l’éditeur a mis l’accent sur les performances. Le moteur se veut trois fois plus rapide que précédemment. Ceci permet à cette solution de se montrer 22 % plus véloce que VMware Fusion 3. De plus, huit cœurs de calcul pourront être assignés à chaque machine virtuelle.

Autre bon point, les performances 3D sont sept fois supérieures à celles obtenues auparavant. Cette accélération sera profitable aux utilisateurs de Windows Vista ou de Windows 7, deux OS qui sont maintenant totalement supportés. Ceux qui optent pour Linux ne seront pas déçus, Parallels Desktop 5 étant compatible avec l’OpenGL 2.1 et les pilotes paravirtualisés conçus pour KVM. « Comme la bataille des OS fait rage entre Microsoft, Apple et Linux, nous proposons une solution entièrement personnalisable qui permet aux utilisateurs d’exécuter les applications dont ils ont besoin avec la performance la plus rapide qui soit, sans tenir compte du système d’exploitation », déclare Serguei Beloussov, CEO de Parallels.

Bien d’autres nouveautés sont présentes. Parallels Compressor pourra ainsi récupérer de façon automatique l’espace disque inutilisé sur les volumes virtuels. La solution de migration P2V/V2V (physique vers virtuel / virtuel vers virtuel) Parallels Transporter a également été améliorée. Enfin, le support des écrans multiples fait son apparition et les transferts USB sont 20 % plus rapides.

Parallels Desktop 5 pour Mac est disponible au prix de 79,99 euros TTC (49,99 euros TTC en cas de mise à jour). Les personnes ayant acheté la mouture précédente à partir d’octobre 2009 pourront bénéficier d’une mise à niveau gratuite.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/05/virtualisation___parallels_desktop_5_booste_les_performances_des_os_tiers_fonctionnant_sous_mac_os_x

jeudi 5 novembre 2009

L'acquisition de Sun Microsystems par Oracle en péril?

La Commission européenne serait sur le point d'engager une procédure d'objection à l'acquisition de Sun par Oracle

Si les autorités américaines ont validé en août l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle signée en avril dernier pour 7,4 milliards de dollars (5,6 milliards d'euros), ça continue de coincer côté européen. Selon le Financial Times, repris par l'AFP, la Commission européenne fait barrage au rachat. Selon le quotidien américain, Oracle refuse toute concession à Bruxelles. Ce qui pousserait le régulateur européen à soulever une procédure d'objection à l'acquisition, premier pas vers un blocage de l'opération. Oracle s'en tient à déclarer que l'intégration de Sun ne remettra pas en cause la concurrence sur le marché des bases de données détenu pour 85 % par Oracle, IBM et Microsoft.

La Commission européenne, qui a ouvert son enquête le 3 septembre, s'interroge sur les conséquences de l'exploitation de MySQL (rachetée par Sun un an plus tôt), numéro 1 des bases de données libres, par Oracle, numéro 1 des bases de données propriétaires. « La Commission se doit tout particulièrement de veiller à ce que ce rachat ne réduise pas le choix des consommateurs ou n'entraîne pas de hausses de prix », déclarait Neelie Kroes, la commissaire chargée de la concurrence, dans un communiqué du 3 septembre.

La balle semble être dans le camp d'Oracle. Son patron, Larry Ellison, a affirmé publiquement que l'entreprise continuerait de soutenir les développements de MySQL (notamment). D'autre part, dans cette situation d'incertitude, Sun accumule ses pertes financières. L'entreprise de Scott McNealy a également annoncé une nouvelle vague de 3000 licenciements mise sur le compte des retards de la fusion avec Oracle.

Autant d'éléments qui ne semblent guère émouvoir les instances bruxelloises. Reste à savoir si Oracle va céder du terrain. Ce qui n'est pas certain. Larry Ellison a déjà remporté des batailles contre les régulateurs, notamment lors de l'acquisition de PeopleSoft en 2004. Oracle pourrait donc choisir l'option de la voix judiciaire pour contester un hypothtique refus européen ou bien annuler l'opération, ce qui reste peu probable.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/04/l_acquisition_de_sun_microsystems_par_oracle_en_peril_

mercredi 4 novembre 2009

VLC media player se rapproche de Windows 7

Le célèbre lecteur multimédia open source VLC media player est maintenant disponible en mouture 1.0.3

Cette version corrige de multiples bogues, dont un lié au redimensionnement de la fenêtre de lecture sous Windows Vista et Windows 7. La qualité de rendu était alors dégradée. Selon les développeurs, le logiciel répond maintenant à l’ensemble des critères permettant de décrocher la certification « compatible avec Windows 7 ».

D’autres bogues ont été corrigés et certaines nouvelles fonctionnalités font leur entrée. La version Windows de VLC media player est ainsi capable de relire les fichiers au format WMA Professional. De nouveaux filtres de désentrelacement font leur apparition. Les utilisateurs de Linux seront heureux d’apprendre que le logiciel est maintenant capable de gérer les périphériques au travers du gestionnaire Udev. Enfin, les traductions du logiciel (dont la version française) ont été mises à jour.

VLC media player 1.0.3 est disponible pour Windows, Mac OS X, Linux… et les systèmes UNIX en général, via recompilation du code source. Attention, car les serveurs du projet sont actuellement très chargés. Les moutures Windows et Mac OS X sont utilisées par plus de 28 millions de personnes de par le monde. Un chiffre auquel il faudra ajouter les utilisateurs Linux, qui installent VLC media player au travers des dépôts logiciels de leur distribution. Un succès mérité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/03/vlc_media_player_se_rapproche_de_windows_7

mardi 3 novembre 2009

France : le fisc migre sa messagerie sous Thunderbird

Nouvelle défaite de Microsoft dans le secteur public : l'administration fiscale va installer l'application de Mozilla dans pas moins de 130 000 postes

Le secteur public français tourne de plus en plus le dos aux produits de Microsoft. Après la gendarmerie nationale et le ministère de la Défense, on apprend que la direction générale des finances publiques va remplacer Outlook par Thunderbird sur 130 000 postes. Redmond a beau casser les prix de ses produits, la gratuité des licences des applications de Mozilla semble faire la différence.

Coûts et harmonisation

La direction générale des finances publiques a pris cette décision suite à l'arrivée à expiration des licences propriétaires des logiciels qu'elle utilise. Face aux exigences de réduction de coûts, cette administration a donc opté pour la plus économique des solutions. Il s'agit aussi et surtout d'harmoniser les applications utilisées par deux entités (la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique) qui ont fusionné. Jusqu'à présent, cohabitaient Outlook et Lotus Notes d'IBM.

Thunderbird sera étendu avec Mozilla Lightning, qui apporte la fonction Agenda, et le logiciel OBM, conçu par l'entreprise française Linagora, pour les outils collaboratifs. OBM équipe déjà 110 000 postes au ministère de l'Intérieur, 10 000 à la Culture, 8 000 au ministère de la Défense et 3 000 à l'Assemblée nationale. C'est donc une belle victoire pour les partisans du libre. Ses opposants soulignent néanmoins que si les économies sont réelles à court terme, le choix de solutions open source implique des coûts supplémentaires en formation et en support.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39710429,00.htm

lundi 2 novembre 2009

Linux : sortie de Karmic Koala, l’Ubuntu 9.10 !

La distribution Linux Ubuntu 9.10 vient de faire son entrée.
Bien finie, elle a su nous convaincre

Canonical a mis les petits plats dans les grands pour sa nouvelle distribution Linux Ubuntu 9.10 (Karmic Koala). La mouture desktop (disponible en versions x86 32 bits et 64 bits) est parfaitement adaptée aux utilisateurs finaux : elle est à la fois simple, légère et fonctionnelle. « L’Ubuntu donne plus que jamais aux utilisateurs des raisons de réfléchir sérieusement à une migration sous Linux. Elle arrive à un moment où beaucoup évaluent les différentes options – en termes d’OS – qui se présentent à eux. Nous offrons une plate-forme destinée aux utilisateurs attirés par un système d’exploitation facile à utiliser, beau et adapté au web. » Déclare Jane Silber, COO de Canonical.

Sur notre machine de test, l’installation du système n’a pris qu’une vingtaine de minutes. Les serveurs de Canonical ont tenu bon, même lorsque l’installeur a téléchargé les paquets de langue (ce qui a rarement été le cas par le passé, en particulier lorsqu’une nouvelle Ubuntu faisait son apparition).

Un système d’exploitation sans faille ?

Le temps de démarrage de l’OS est relativement court et l’ensemble des périphériques de notre PC de test est reconnu. Le design de l’interface est superbe, même si le marron commence à nous lasser (heureusement, il est possible de changer de thème). In fine, l’Ubuntu 9.10 tient ses promesses et se rapproche – enfin – de la perfection.

L’application ‘Logithèque Ubuntu’ (Software Center) est claire et bien pensée. La gestion des logiciels s’en trouve facilitée. Voilà un des gros problèmes de cette distribution Linux qui s’envole. Notez également que la gestion du son et de la connectivité 3G est en progrès.
Autre bon point, les paquets logiciels sont particulièrement à jour : noyau Linux 2.6.31, environnement de bureau GNOME 2.28.1, navigateur web Firefox 3.5.3, suite bureautique OpenOffice.org 3.1.1, gestionnaire de photos F-Spot 0.6.1.3, éditeur d’images GIMP 2.6.7, lecteur de musique Rythmbox 0.12.5… Totem (lecteur vidéo), Empathy (communication instantanée qui remplace Pidgin par défaut) et Evolution (messagerie) sont directement livrés avec GNOME.

Enfin, Ubuntu One est un ensemble de services en ligne qui permettent de stocker, synchroniser et partager des fichiers. 2 Go sont disponibles gratuitement, mais vous pourrez opter pour 50 Go d’espace de stockage contre un abonnement mensuel de 10 dollars.

Une version serveur, axée sur le cloud computing

Une déclinaison de l’Ubuntu est spécifiquement adaptée au monde des serveurs. Elle intègre l’Ubuntu Enterprise Cloud (UEC), un environnement de cloud computing compatible avec l’interface de programmation d’Amazon EC2. De plus, l’Ubuntu 9.10 Server Edition est elle même présente sur le service Amazon EC2. Vous pourrez donc mettre en place une architecture de cloud computing qui pourra être déployée au choix sur un nuage privé (via UEC) ou public (via Amazon EC2), et ce, sans rien modifier à votre code. Cette initiative unique en son genre pourrait populariser le concept de cloud privé.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/30/linux___sortie_de_karmic_koala__l_ubuntu_9_10__