lundi 31 août 2009

Apple libère Snow Leopard

Le support d'Exchange et l'optimisation des performances constituent les principales innovations du nouveau système d'exploitation d'Apple

C'est donc en plein été, le vendredi 28 août, qu'Apple décide de libérer son nouveau félin Snow Leopard. La mise à jour depuis Leopard est proposée à 29 euros en version mono poste et 49 euros en pack familial (5 licences). Apple propose également d'acquérir le Mac Box Set qui inclut l'OS accompagné d'iWork'09 et iLife'09 pour 169 euros (229 euros en version multi postes). Une offre de mise à niveau (Up-to-date) à 8,95 euros est par ailleurs proposée aux clients qui auront acheté un Mac entre le 8 juin et le 26 décembre.

Comme son nom de code le laisse deviner, Mac OS X 10.6 se veut une amélioration de Mac OS X 10.5. Amélioration notable essentiellement avec l'introduction du client Microsoft Exchange Server 2007 en natif dans Mail le carnet d'adresse et iCal (l'agenda). Selon la démonstration qu'a pu suivre Silicon.fr, la mise en œuvre d'Exchange dans ces différents logiciels passe par la simple création d'un nouveau compte «Exchange». Cette nouveauté permettra aux utilisateurs de Mac OS de maintenir le contact avec leur compte entreprise, sur place comme à distance.

Pas de quoi remplacer les PC sous Windows par des Mac pour autant. « Apple ne propose aucun service ou support aux entreprises et la plupart des organisations continueront de s'appuyer sur Windows pour exploiter la majorité de leur applications », considère Mike Silver, analyste au Gartner. « De plus, dans la mesure où les utilisateurs de Mac ont encore besoin d'Office, en mode natif ou depuis une machine virtuelle Windows, le support natif d'Exchange, qui ne supporte pas les fichiers personnels d'Oulook (PST), ne couvrira qu'une part des besoins. »

Ce qui n'empêche pas Apple de claironner que Snow Leopard est « le seul système d'exploitation de bureau doté de la prises en charge native d'Exchange 2007 ». Un pied de nez à Windows dont le client Exchange passe par Outlook proposé dans... le pack Office (certes, Outlook Express/Live Mail est livré par défaut dans Windows mais il n'offre pas la gestion d'agenda).

Snow Leopard devrait également se distinguer par ses performances. Lesquelles passent notamment par la prise en charge, automatique pour la première fois, du mode 64 bits de l'OS. Selon des tests internes à Cupertino, Mail serait 85 % plus rapide à charger les messages, la sauvegarde de Time Machine est accélérée jusqu'à 50 % tout comme le navigateur Safari qui bénéficie des performances du moteur de JavaScript Nitro. A noter que ce dernier devrait également mieux résister aux plantages dus aux plugins. Seul un rafraîchissement de la page sera nécessaire pour relancer l'accès au contenu en ligne.

Performances améliorées également avec l'introduction de Grand Central Dispatch (GCD) qui permet à Snow Leopard de tirer parti de la puissance des processeurs multicoeur tant au niveau des API systèmes, qu'aux frameworks. Enfin, le support de l'OpenCL permettra aux développeurs de s'appuyer sur les processeurs graphiques pour accélérer les applications (autres que les jeux vidéo).

Amélioration du Finder, et intégration de Exposé dans le Dock (ce qui simplifie la gestion de l'affichage des fenêtres), introduction de Quick Time 10 avec nouvelle interface, possibilité de sélectionner les passages à visionner dans une vidéo et fonction de partage sur iTunes, MobileMe ou l'incontournable YouTube, ou encore installation plus rapide de l'OS avec vérification de compatibilité des applications et optimisation de l'espace disque (avec la libération jusqu'à 7 Go de données) sont quelques-unes des nouveautés qui viennent enrichir le système. Vue la saison, il n'y a plus qu'à espérer que le léopard des neige supporte bien la chaleur.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/28/apple_libere_snow_leopard

vendredi 28 août 2009

PDF Mod : l’outil gratuit qui révolutionne le monde des PDF

Quand les librairies ‘open source’ de manipulation des PDF sont exploitées par un développeur talentueux, cela donne PDF Mod, un logiciel étonnant.
Sous Linux exclusivement pour le moment

Ouvrir un PDF, puis enlever les pages inutiles, en changer l’ordre ou l’orientation, en extraire certaines ou insérer des pages en provenance d’un autre document, éditer les informations de base du fichier, etc.

Ce qui n’était aujourd’hui possible qu’à partir de couteux outils professionnels est maintenant réalisable avec PDF Mod, un logiciel d’une incroyable facilité d’emploi. Il a été développé par Gabriel Burt… en moins d’un mois. Ce programmeur de talent n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il contribue également à l’évolution de deux autres projets open source majeurs ; le lecteur multimédia Banshee et l’outil de gestion des photos F-Spot sous Linux.

PDF Mod se pilote entièrement à la souris, ce qui rend la manipulation des PDF particulièrement aisée et intuitive. Cette application gratuite n’existe toutefois que pour l’environnement de bureau Gnome, et par voie de conséquence pour les systèmes de type UNIX. À l’instar de Banshee, vous ne trouverez pas de si tôt cette application sous Windows, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, les « killer apps » ayant toujours eu tendance à attirer les utilisateurs vers de nouvelles plates-formes. Toutefois, l’application étant développée en C# sous Mono (avec l’aide de la librairie PDFsharp), une adaptation au monde Windows (via .NET) demeure envisageable.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/27/pdf_mod___l_outil_gratuit_qui_revolutionne_le_monde_des_pdf

jeudi 27 août 2009

Parallels pousse les utilisateurs à quitter Windows pour Mac OS X

Formation, migration et virtualisation forment les trois piliers d’une nouvelle offre de Parallels qui permettra de réduire le fossé présent entre les mondes Microsoft Windows et Apple Mac OS X

Parallels dévoile une nouvelle solution qui permettra de basculer plus rapidement du monde Microsoft Windows vers la sphère Apple Mac OS X. « Si les switchers se font de plus en plus nombreux, c’est en partie dû à la facilité d’utilisation et aux fonctionnalités intuitives du Mac », constate Serguei Beloussov, CEO de Parallels. « Cependant, les utilisateurs ne veulent perdre ni les données qu’ils ont accumulées au fil des années ni les applications auxquelles ils se sont déjà habitués. »

Le kit Parallels Desktop Switch to Mac Edition se compose d’un module de formation, d’un outil de migration et de l’outil de virtualisation de la compagnie. Le module de formation comprend plus de deux heures de tutoriels vidéo interactifs ainsi qu’un guide de référence. Pour la migration, l’utilisateur disposera d’un câble de transfert USB et du logiciel Parallels Transporter, qui permettra de transférer les données du PC vers le Mac. Parallels Desktop 4.0 pour Mac assurera la partie virtualisation, permettant ainsi de faire fonctionner les applicatifs Windows sous Mac OS X. Plusieurs applications sont fournies en standard : Acronis Disk Director Suite, Acronis True Image Home et Parallels Internet Security.

Attention toutefois, car aucune licence de Windows n’est livrée avec ce logiciel qu'il faudra donc disposer de son côté. Notez que Parallels Desktop sera aussi compatible avec d’autres OS, comme Linux ou Solaris. L’ensemble est disponible dès aujourd’hui, au prix public indicatif de 99,99 euros TTC.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/26/parallels_pousse_les_utilisateurs_a_quitter_windows_pour_mac_os

La Free Software Foundation en lutte contre Windows 7

La Free Software Foundation profite de l'arrivée prochaine de Windows 7 pour réitérer, à travers une campagne de communication, ses alertes sur les dangers des logiciels propriétaires

La Free Software Foundation (FSF) n'aime pas les logiciels propriétaires en général et Microsoft Windows en particulier. Rien de nouveau à cela. Sauf que, à l'approche de l'arrivée de Windows 7 (toujours prévue le 22 octobre prochain), l'organisation de défense des logiciels libres fondée par Richard M. Stallman (RMS) le fait savoir. Elle lance, ce mercredi 26 août, une campagne de communication alertant particuliers et, surtout, entreprises des dangers que représente l'usage de Windows et des applications propriétaires généralement.

Finement baptisée « Windows 7 Sins » (que l'on pourrait traduire par « les 7 péchés de Windows »), la campagne est mise en œuvre sur le site Windows7Sins.org. Elle se poursuit par l'envoi d'un e-mail aux 499 (500 moins Microsoft) dirigeants d'entreprises du classement Fortune 500. L'organisation y redéveloppe ses thématiques favorites à savoir les dangers sur les libertés pour les organisations professionnelles comme pour les gouvernements que représente l'usage des logiciels propriétaires.

Sur le principe des Sept péchés capitaux, la FSF rappelle les influences « néfastes » de Windows sur le monde de l'éducation, de la vie privée, les abus monopolistiques, l'obligation d'adopter les nouvelles versions logicielles (au risque d'avoir à changer sa configuration matérielle pour les supporter), le non respect des standards, les verrous DRM (digital right management ou gestion de droits numériques) et l'insécurité informatique.

« Avec windows7sins.org, nous espérons alerter les entreprises et les utilisateurs des dangers grandissant issus des logiciels propriétaires de Microsoft et d'autres compagnies comme Apple et Adobe, prévient Matt Lee, responsable de la campagne. Avec la mise à jour du système d'exploitation de Microsoft, les dirigeants auront la possibilité de s'évader pour la liberté et rejoindre un nombre grandissant de responsables qui comprennent que l'argent et le temps consacrés aux logiciels propriétaires sont une voie sans issue en contradiction avec leurs intérêts. » Malgré ce discours ravageur, il n'est pas sûr que cela fasse vaciller la domination de Microsoft sur le marché des systèmes d'exploitation. Selon les sociétés d'études StatCounter et NetApplications, Windows occupe (toutes versions confondues) plus de 93 % du marché contre moins de 5 % pour Mac OS X et un peu plus de 1 % pour Linux. Et Windows 7, largement plus apprécié que Vista, n'est pas encore sorti...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/26/la_free_software_foundation_en_lutte_contre_windows_7

lundi 24 août 2009

Oracle-Sun : c'est validé... côté américain

Si la justice américaine a donné son feu vert à l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle, les deux entreprises attendent encore celui de la Commission européenne

Le suspens a pris fin (si tant est qu'il y en eut un). La Justice américaine (le DoJ) a validé l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle signée en avril dernier, selon un communiqué (laconique) d'Oracle. Après moultes négociations avec IBM, Sun s'était finalement laissé séduire par la proposition d'Oracle en échange d'un chèque de 7,4 milliards de dollars, dette comprise.

Mais la récupération des actifs de Sun par le géant de la base de données amenait quelques questions autour d'éventuelles positions dominantes sur plusieurs marchés. A commencer par Java. En mettant la main sur Sun, Oracle s'empare d'une technologie (langage de programmation et environnement d'exécution) utilisée par quelques 7 milliards d'appareils électroniques dont nombre de téléphones mobiles. Comme nombre de ses concurrents, Oracle est notamment un gros utilisateur de Java. Savoir que l'entreprise de Redwood City va désormais décider des développements de Java a effectivement de quoi inquiéter. Il faut croire qu'Oracle a fourni au DoJ des garanties en la matière.

Autre inquiétude, l'avenir de MySQL. Rachetée par Sun à MySQL AB en janvier 2008, la base de donnée open source tombe entre les mains du plus grand éditeur de base de données propriétaire. L'avenir de MySQL aurait donc pu être compromis, Oracle pouvant ainsi écarter une technologie concurrente potentielle notamment utilisée par des millions de services web. L'avenir le dira.

Si les autorités américaines ont donné leur feu vert, l'acquisition n'est pas encore définitive. Oracle attend maintenant l'aval de la Commission européenne. Ce qui pourrait ne pas tarder, Oracle et Sun ayant promis de boucler l'opération avant la fin de l'été. Les actionnaires de Sun avaient, de leur côté, validé l'offre d'Oracle le 16 juillet dernier.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/21/oracle_sun___c_est_valide____cote_americain

vendredi 21 août 2009

120 jours pour activer Windows 7

Une « astuce », notamment fournie par Microsoft, permet de prolonger de 4 mois la période de libre usage de Windows 7

Windows 7 pourra être utilisé 120 jours (4 mois) avant d'avoir à l'activer à l'aide de la clé d'activation fournie avec la licence(un code de 25 caractères alphanumériques fourni par l'éditeur et prouvant la légitimité du logiciel). Jusqu'à présent, Microsoft accordait un délai de 30 jours « seulement » pour activer son système d'exploitation.

Rappelons que, apparue en 2001 avec Windows XP, l'activation du produit est un mécanisme de protection contre le piratage. Passée la période de libre utilisation (avec intensification des rappels d'activation au fur et à mesure qu'on se rapproche de l'échéance), l'application fonctionne en mode restreint (coupure de session automatique, navigation Internet limitée à l'usage d'Internet Explorer, etc.) ce qui oblige l'utilisateur à obtenir une licence en bonne et due forme (ou à casser les mesures de protection, mais c'est illégal).

Officiellement, la période d'activation se limite toujours à 30 jours. Dans les faits, une commande (« slmgr.vbs -rearm ») permet de renouveler trois fois le délai en question. Si l'éditeur ne s'empresse pas de le crier sur les toits, il ne s'en cache pas. Dans un document publié sur sa plate-forme TechNet dédiée aux développeurs et administrateurs, Redmond fournit la procédure à suivre pour prolonger artificiellement la période d'activation. Une procédure valable autant pour Windows 7 que pour Windows Server 2008 R2.

Windows 7 RTM aussi

Sauf que Microsoft réserve cette procédure de prolongation aux éditions licences en volumes de ses systèmes d'exploitation Windows. Or, selon WindowsSecrets.com (notamment), cette astuce fonctionne également pour les versions RTM (Release To Manufacturing) de Windows 7, la version distribuée aux partenaires de Microsoft (constructeurs, distributeurs) et aux développeurs membres de MSDN et TechNet.

Autrement dit des centaines de milliers (millions?) de copies de Windows 7 en circulation pourront voir leur usage prolongé au-delà de la période d'essai définie par Microsoft. De quoi laisser aux utilisateurs le temps de tester de fond en comble le nouveau système de Microsoft officiellement attendu, rappelons-le, le 22 octobre prochain. Dans la mesure où la majorité des licences Windows devraient être vendues avec les nouveaux PC, l'astuce « rearm » ne devrait cependant pas porter à conséquence sur les ventes de Windows.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/20/120_jours_pour_activer_windows_7

mercredi 19 août 2009

La BNF s'en remettrait finalement à Google pour numériser ses livres

Fontaine, je ne boirai pas de ton eau...

La Bibliothèque Nationale de France (BNF) l'avait juré : elle n'aurait jamais recours à Google pour numériser ses ouvrages. Aujourd'hui pourtant, selon nos confrères de la Tribune, c'est bien ce qu'elle s'apprête à faire. Denis Bruckmann, directeur général adjoint et directeur des collections de la BNF, a confié au quotidien qu'il était en négociation avec le numéro un mondial des moteurs de recherche.

En 2005, la BNF avait pourtant mis en branle le projet de bibliothèque numérique Europeana, finalement ouverte, non sans difficulté, fin 2008. Mais les coûts de la numérisation de livres souvent rares, précieux et difficiles à manipuler, auront sans doute raison de cette initiative d'irréductibles gaulois. Le budget annuel de 5 millions d'euros de la BNF ne suffira pas, loin de là, à une opération qui devrait représenter plusieurs dizaines, voire centaines de millions d'euros.

Mais ce n'est pas tout. Dans le monde, 29 grandes bibliothèques ont déjà fait appel à Google. Et la polémique règne dans nombre de pays où le géant américain est intervenu pour transformer les livres en patrimoine numérique. Pour commencer, l'Américain a bel et bien l'intention de commercialiser les ouvrages une fois numérisés et non de les laisser en accès libre dans le seul but d'offrir la culture à tous. Aux Etats-Unis, des actions collectives en justice (class actions) ont déjà été menées contre Google qui se passe régulièrement de l'autorisation des auteurs (et du versement de droits, par la même occasion) avant de mettre en ligne leurs publications. Depuis, les différentes parties ont trouvé un accord.

L'an dernier, la ville de Lyon avait, elle aussi, signé avec Google qui doit numériser le patrimoine de la bibliothèque municipale et verser quelque 60 millions d'euros en échange d'une autorisation de l'exploitation de la copie numérique des ouvrages.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-bnf-s-en-remettrait-finalement-a-google-pour-numeriser-ses-livres-29014.html

lundi 17 août 2009

Microsoft signe le retour d'Outlook dans Office Mac

Outlook viendra remplacer Entourage dans Office Mac 2010. Avant une dernière version d'Entourage attendue prochainement avec une nouvelle version d'Office 2008 pour Mac

Attendue l'année prochaine, Microsoft Office Mac 2010 intégrera Outlook. Un retour du client de messagerie phare de Redmond (disparu avec l'arrivée de Mac OS X) qui, en toute logique, fera disparaître Entourage for Mac de la suite bureautique.

Outlook « for Mac », donc, devrait améliorer l'interopérabilité avec le serveur Exchange. Il introduit une nouvelle base de données pour offrir de meilleures performances avec l'application de sauvegarde Time Machine et le moteur de recherches locales Spotlight. Pour assurer une intégration optimale avec l'univers d'Apple, Outlook for Mac est développé sous Cocoa (l'API de développement orienté objet pour Mac OS X).

« Outlook pour Mac apportera des caractéristiques que nos clients nous demandent depuis longtemps – comme la gestion des droits d'accès [aux fichiers] – qui facilite le travail entre les plates-formes », explique Eric Wilfrid, responsable de l'unité de développement MacBU chez Microsoft. « Je pense que les gens verront que ce mouvement vers Outlook pour Mac est plus qu'un simple changement de nom. »

En attendant 2010, les utilisateurs d'Entourage pourront faire évoluer leur solution. Microsoft commercialisera, à partir du 15 septembre, deux nouvelles versions de Office 2008 for Mac (au lieu de trois jusqu'à présent) : la Business Edition et la Home and Student Edition. Parmi les nouveautés, l'intégration d'Entourage 2008 et de Web Services Edition qui présentent une meilleure compatibilité avec Exchange Server, selon Microsoft, ainsi que Document Connection for Mac, pour la gestion de documents sur Sharepoint et Office Live Workspace. La version Business d'Office 2008 pour Mac sera proposée 400 dollars (399,95 précisément) et 240 dollars sa déclinaison destinée à des usages individuels.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/14/microsoft_signe_le_retour_d_outlook_dans_office_mac

jeudi 13 août 2009

Sexe et porno en ligne : les enfants s’y intéressent aussi

Que font vos enfants tout seuls à la maison ?

Symantec a analysé 3,5 millions de requêtes : ils chattent, surfent, jouent en ligne, et tapent des mots clés. Derrière « YouTube » et « Google », « sexe » et « porno » arrivent en tête.

Oui-oui et ses amis, c’est « has been » ! Pour les enfants du XXIème siècle, l’outil informatique (et donc Internet) est devenu une occupation à part entière. Tant mieux, aurait-on tendance à penser. Oui mais voilà, Internet est un immense terrain de jeu, un incontrôlable terrain de jeu. Et, à l’affût de promotions commerciales pour ses logiciels de contrôle, Symantec met le doigt là où ça fait mal. Il publie son propre classement des recherches sur Internet, obtenu à partir des 3,5 millions de requêtes analysées entre février et juillet 2009 par le logiciel de contrôle parental OnlineFamily.Norton. Nos chères têtes blondes se posent visiblement pas mal de questions, sur le « sexe » et le « porno » notamment.

Papa est en bas, maman est en haut et tonton Internet veille

Bien sûr, tous les enfants ne sont pas « portés sur la chose ». Enfin… une grande majorité d’entre eux se contentent de chatter avec leurs amis sur Facebook, d’écouter de la musique sur Youtube et de chercher des informations sur Miley Cyrus, la star du film de Disney Hannah Montana. Mais, passées ces « saines » cyber activités, il s’avère que les enfants sont curieux. Et, lorsque papa et maman travaillent, c’est tonton Internet qui leur répond.

Ainsi, à la 4e place, derrière « Youtube », « Google » et « Facebook », on découvre que le mot le plus recherché par les enfants est « sexe ». Suivi de près par « porno » à la 6e place, juste derrière « MySpace ». En soi, rien de dramatique, surtout si vous avez eu « The Talk » (une discussion appropriée) avec vos enfants au sujet de la conduite à adopter sur le net, estime Symantec.

Toutefois, il serait plus sûr de se doter d’un logiciel de contrôle estampillé Symantec, bien sûr, ou, de dispatcher des Tintin dans toute la maison car c’est bien connu, le célèbre reporter n’était pas du tout « porté sur la chose ». Quoique… En début d’année, un journaliste du Times affirmait que ce « jeune homme sans expérience, androgyne, […] qui emménage dans le château de son meilleur ami, un marin entre deux âges » était gay. A quel saint se vouer alors ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/12/sexe_et_porno_en_ligne___les_enfants_s_y_interessent_aussi

mercredi 12 août 2009

VMware achète SpringSource avec le cloud en perspective

En achetant SpringSource, VMware poursuit sa quête d'indépendance vis-à-vis des systèmes d'exploitation, comprenez Microsoft

VMware s'offre pour 420 M$ (86% en liquidités, le reste en action) SpringSource, éditeur de Spring, framework de développement d'application Java très largement utilisé, et du serveur d'applications modulaire dm Server. Fondés il y a cinq ans, SpringSource et les communautés qui gravitent autour sont aussi des contributeurs importants aux projets Apache et Eclipse.

Le savoir-faire de SpringSource vient renforcer VMware dans le domaine du Paas "Platform as a service", autrement dit, du cloud computing. Dans la logithèque de SpringSource, la Tool Suite Eclipse de SpringSource devrait s'intégrer à VMware Workstation. Cela devrait donner un bel outil de paramétrage multi-environnement pour les développeurs. Quant à l'intérêt des appliances logicielles (serveurs virtuels) dm Server et tc Server (serveur Apache Tomcat), il tombe sous le sens : une entreprise disposant de machines en interne ou en externe pourra disposer d'une plateforme logicielle standardisée, redimensionnable à volonté.

Au cours des mois précédant son rachat par VMware, SpringSource avait procédé à d'intéressantes emplettes. En novembre dernier, l'éditeur avait mis la main sur G2one, qui développe le langage dynamique Groovy, et, en mai dernier, SpringSource avait acheté les actifs logiciels d'Hyperic, éditeur d'une offre de supervision sous Java des performances applicatives. Un peu plus tôt en 2008, SpringSource avait aussi acquis Covalent (support Apache).

Tant chez VMware que chez SpringSource, on affirme que ce rachat d'une entreprise fondée sur l'Open source par une autre très attachée au secret de ses lignes de code ne pose aucun problème. A preuve, SpringSource sera intégré sans être démantelé dans VMware. Il faudra attendre quelque temps avant de voir si l'opération réussit mieux que dans d'autres cas tel que celui de MySQL avec Sun, qui affichait pourtant l'Open Source sur son plastron. La transaction sera close au troisième trimestre et les premiers produits communs sont attendus pour janvier 2009.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmware-achete-springsource-avec-le-cloud-en-perspective-28991.html

mardi 11 août 2009

Windows 8 sur les rails

Le successeur de Windows 7 pourrait être lancé dès 2012

Moins de trois ans se seront écoulés entre la sortie de Windows Vista, le 30 janvier 2007 (le 30 novembre pour les entreprises), et celle de Windows 7, toujours prévue le 22 octobre prochain. Trois ans, c'est également le cycle que s'est promis de tenir Microsoft entre deux versions majeures de son système d'exploitation. En toute logique, Windows 8 (nom de code du successeur de Windows 7) arrivera en rayon fin 2012, début 2013.

Le calendrier de lancement de Windows 8 a été présentée par Microsoft himself à l'occasion d'une conférence donnée en Italie. Ce cycle de trois ans vise notamment à concurrencer celui de Mac OS. Et surtout, à maintenir la fidélité des utilisateurs. Cinq ans avait séparé la sortie de Windows XP et celle de Vista. Une durée trop longue face à l'évolution des technologies et l'impatience du public (qui ne s'est pourtant pas rué sur Vista).

Il reste cependant à vérifier que Microsoft pourra tenir les délais. Simple évolution de Windows Vista, Windows 7 se concentre sur l'amélioration de son prédécesseur sans remettre en cause les fondements même de Windows. Ce sera une autre paire de manches avec Windows 8 puisque l'éditeur compte y apporter un nombre important d'innovations, et même créer une rupture en introduisant un nouveau noyau. Windows 8 pourrait d'ailleurs intégrer des éléments de Midori, nom d'un projet de recherche d'un OS modulaire de Microsoft. Les développements de Windows 8 ont donc probablement commencé, et certainement depuis longtemps. Il restera à vérifier que l'éditeur aura la capacité de tenir les délais. Réponse fin 2012.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/10/windows_8_sur_les_rails

lundi 10 août 2009

Microsoft cède Razorfish à Publicis, dont il devient actionnaire

On savait Publicis intéressé par la vente de l'agence de pub sur Internet de Microsoft, Razorfish annoncée en juin. C'est fait pour 530 millions de dollars

Ce dimanche 9 août, Microsoft et Publicis ont annoncé leur 'deal' officiellement. L'agence de publicité sur Internet jusque là propriété de Microsoft, est cédée au géant français de la publicité, Publicis. L'affaire a été conclue sur la base d'une valorisation à hauteur de 530 millions de dollars, dont plus de la moitié payée 'cash' et le reste sous forme d'actions. Microsoft devient ainsi actionnaire de Publicis à hauteur de 200 M$, soit environ 3% du capital du géant de la pub. Cet accord est scellé pour une durée de 5 ans. En effet, Publicis s'est également engagé sur un chiffre d'affaires minimal à réaliser par cette dernière sur les sites web de Microsoft.

On notera que cette alliance stratégique intervient au moment où Microsoft a pris des mesures très importantes pour contrecarrer son nouveau rival Google. Le géant de Redmond a tout fait pour se rapprocher de Yahoo et a relancé son offre de moteur de recherche avec Bing, son nouveau portail 'search'. Razorfish est défini comme un "réseau international d'agences spécialisées dans le marketing interactif et la communication numérique".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/08/10/microsoft_cede_razorfish_a_publicis__dont_il_devient_actionnaire

mercredi 5 août 2009

Une carte Visa aux couleurs de Linux

Une carte de crédit pour soutenir le logiciel libre

Tel est le concept de la nouvelle carte de paiement Linux, du nom du système d'exploitation libre. Disponible uniquement aux Etats-Unis pour le moment, cette carte de crédit Visa Platinum permet aux consommateurs d'afficher leur soutien au logiciel libre, et à la Fondation Linux de collecter des fonds.

"Cette carte de crédit est une réponse aux attentes de certaines personnes qui souhaitaient soutenir les activités de la Fondation Linux" explique Jim Zemlin, directeur de la Fondation Linux, association à but non lucratif qui regroupe diverses sociétés du secteur de l'informatique désireuses de soutenir l'OS Open Source. Alors que certaines personnes manifestent leur soutien en écrivant du code, ceux qui ne savent pas programmer peuvent ainsi facilement contribuer aussi au mouvement, explique Jim Zenlin.

En plus de recevoir 50 dollars à chaque adhésion, l'association percevra également une partie des commissions sur chaque achat effectué avec la carte Linux. Cette carte à l'effigie du célèbre manchot Tux intègre un système de points qui permet aux détenteurs de les échanger contre des articles divers ou des billets d'avion par exemple. La "Linux Foundation Visa Platinum card" n'est pour le moment disponible qu'aux Etats-Unis, mais son développement sera étendu dans les prochains mois à d'autres pays, précise la Fondation Linux.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-une-carte-visa-aux-couleurs-de-linux-28963.html