mercredi 29 juillet 2009

Spssecial IBM : 1,2 milliard de dollars pour SPSS

Et si IBM avait racheté ce spécialiste de l’analyse prédictive pour mieux préparer son avenir ? Cette acquisition le dote d’un des meilleurs outils d’analyse prédictive et de datamining du marché

Il y a quelques semaines, IBM annonçait l’intégration à venir de technologies SPSS dans ses futures versions de ses solutions de Business Intelligence et de gestion de la performance. Il est vrai que dans ces domaines, mieux vaut prévenir que guérir. Travailler avec SPSS a dû se révéler payant, puisque le géant va débourser plus d’un milliard de dollars pour racheter l’entreprise !

Machine+logiciel+services clés en main

Annoncé en novembre 2007, le rachat de Cognos avait tout de même coûté à IBM la bagatelle de 5 milliards de dollars. Et en mai dernier, la société a acquis Exeros et sa technologie de “data discovery”, connectant automatiquement des bases de données pour réduire les coûts de traitement. Or, ces deux types d’outils requièrent une expertise pointue, que sa branche consulting IGS (IBM Global Services) se fera un plaisir de proposer aux clients à travers le monde. Et, IGS vient justement de créer une division BAO Consulting (Business Analytics and Optimization) tout à fait à même de proposer matériel, logiciel et services clés en main. Avec une bonne dose de compétences métier… je vous emballe le tout pour combien ?

Déjà des leviers et une place de choix sur le marché

Le partenariat de longue date a ses avantages : l’intégration est déjà en partie réalisée sur certaines offres. Outre la combinaison avec des serveurs puissants, le datamining et les fonctions prédictives de SPSS feront par exemple partie de du Smart Analytics System annoncé par le leader américain pour supporter de profondes opérations analytiques. Plus globalement, cela participe à la stratégie Information On Demand (IOD) à travers laquelle IBM ambitionne de fournir à chaque utilisateur bien plus qu’un simple accès aux données, avec de l’analyse et de l’aide à la décision efficace « pour apporter un avantage décisif face à la concurrence.» Et là encore, un consulting métier de haut niveau est plus que nécessaire… D’ailleurs, comme nous l’expliquions déjà il y a quelques mois, SPSS -avec ses algorithmes statistiques- est spécialisée dans la fidélisation des clients, la détection de la fraude ou encore l’analyse du risque. Et en période crise et de post-crise tous ces aspects sont très porteurs.

En rachetant Cognos, IBM s’est de facto placé parmi les leaders de la BI traditionnelle, SPSS lui, apporte une offre de datamining et d’analyse prédictive parmi les plus abouties du marché.

Spéculations et réactions du marché et des concurrents ?

Une opération d’autant plus nécessaire que les géants n’en finissent plus de grossir sur ce segment avec Oracle qui s’est offert Hyperion tandis que SAP rachetait Business Objects (qui lui-même avait racheté Cartesis). Sans parler de la présence soutenue de SAS auprès des très grandes entreprises et administrations. Et la plupart d’entre eux mettent en avant depuis des mois leurs solutions de prédictions et/ou leur datamining.

Comment le marché et les concurrents vont-ils régir à ce rachat ? Et les clients de SPSS ? Autant de questions qui se poseront dans les semaines à venir. Les actionnaires de SPSS doivent encore se prononcer pour approuver cette acquisition par Big Blue. L’affaire devrait être entendue avant la fin de l’année. Une prime de 42% sur le dernier cours de l’action ne se refuse pas !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/28/spssecial_ibm___1_2_milliard_de_dollars_pour_spss

mardi 28 juillet 2009

Microsoft va-t-elle déposer le bilan ?

À écouter et à lire les observateurs, Microsoft enregistre des résultats catastrophiques, et un recul historique !
Calmons le jeu : la crise touche tout le monde et Microsoft s’en sort plutôt bien

Certes, Microsoft annonce une chute de 17 % de son chiffre d’affaires pour son quatrième trimestre clos le 30 juin 2009. La belle affaire… Ne sortez pas vos mouchoirs : ces revenus s’élèvent à 13,10 milliards de dollars pour un bénéfice - tenez-vous bien - de 3,05 milliards de dollars. Et les analystes de s’attrister ou de pérorer sur cette « chute vertigineuse ». À croire que la crise ne toucherait que les plus faibles… Evidemment, près de 30 % de recul peut amener à se poser des questions. Mais tout de même, restons sérieux.

D’ailleurs, le chiffre d’affaires 2009 s’élève à 58,44 milliards de dollars, soit un recul de 3 % sur l'année. De plus, le résultat net a de quoi faire rêver nombre d’entreprises à 14,57 milliards de dollars, malgré un plongeon de 18 % par rapport à 2008. Plus le porte-monnaie est large et varié, plus l’impact est violent, et le moindre pourcentage se traduit en millions… Cependant, les marges restent confortables, malgré la crise !

Le client et le online dévissent…

On apprend que les revenus liés aux systèmes d’exploitation sur poste client ont été affectés par un report (évalué à 276 millions de dollars) suite au programme de mise à niveau de Windows 7. Mais surtout, la croissance de cette activité reste étroitement liée aux achats de PC et donc aux fabricants qui préinstallent Windows, puisque ce canal représente 80 % des revenus de cette division Client. Chris Liddell, directeur financier de Microsoft met en avant la déprime du marché des PC et des serveurs pour expliquer la chute annuelle de 13 % par rapport à l’exercice 2008 pour un CA 2009 dégringolant de 16,685 à 14,712 milliards de dollars, et un recul du résultat opérationnel de -17 % de 13,105 à 10,856 milliards. Pour le dernier trimestre, l’addition est plus lourde encore : un CA en baisse de 29 % (de 4,359 à 3,108 milliards) et un résultat opérationnel en baisse de 33 % (2,167 milliards contre 3,25). Sur ce créneau, la sortie de Windows Seven attendue - sollicitée ? - devrait contribuer à relever la barre, quoi qu’on en pense (et les critiques sont plutôt favorables). Sans parler de Windows Server 2008 R2, car Microsoft avance le tandem (Seven/Server 2008) comme le plus abouti. L’argument fera-t-il recette ?

La division Online Services Business enregistre un CA 2009 de 3,088 milliards de dollars, soit près de 4 % de recul par rapport à 2008 (3,214 milliards). Mais surtout cette activité accuse une perte de 2,253 milliards de dollars. Microsoft met en avant la baisse des revenus publicitaires en chute de 86 millions de dollars (14 %) pour un total de 529 millions, et ses investissements pour des services en ligne sur lesquels il devra non seulement attendre, mais aussi mobiliser son réseau de partenaires, comme nous l’évoquions lors de la WPC, lors de laquelle l’éditeur a présenté ses futures Office Web Apps (essayées testées lors de la WPC, et qui s’annoncent très prometteuses) : Word, Excel et PowerPoint en ligne gratuits avec affichage publicitaire, et avec leur fameux menus-rubans. L’effet Bing pourra-t-il contribuer lui aussi ? Un rapprochement avec Yahoo! est-il vraiment à l’ordre du jour? À suivre pour cette division.

… les logiciels serveur résistent et la Xbox s’éclate

Apparemment, la Xbox 360 “ne connait pas la crise” avec ses 11,2 millions d'unités vendues, contre 8,7 en 2008, malgré un ralentissement des ventes au dernier trimestre : 1,2 million d’unités comparé aux 1,3 million en 2008 sur la même période. Autres chiffres encourageants : la division “Servers and Tools“ (logiciels serveurs et de développement) a, elle, progressé de + 8 % en 2009, avec un chiffre d’affaires de 14,126 milliards de dollars. De même, la division Microsoft Business (comprenant Office System et Dynamics Business Solutions –les ERP NAV et AX, le CRM, les applications analytiques…) est stable à 18,89 milliards de dollars et un résultat opérationnel de 12,14 milliards de dollars.

SI un pari subsiste sur la partie online, stratégique pour Microsoft et pour l’ensemble du marché, le bateau est bien loin de prendre l’eau. Ne lancez pas encore de souscription pour sauver Willy…
Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/27/microsoft_va_t_elle_deposer_le_bilan__

jeudi 23 juillet 2009

Le langage SMS, premier sujet d'énervement pour les adeptes du courriel

Le langage texto, cher aux utilisateurs de téléphones mobiles, énerve 22% des utilisateurs de messageries électroniques, selon une enquête menée par Yahoo! auprès des internautes

Le langage type SMS figure en tête du Top 5 des pratiques qui agacent le plus les destinataires de courriers électroniques, devant l'envoi d'e-mails groupés à plus de cinq destinataires (16%), l'utilisation des majuscules (16%), l'absence d'objet clair et précis (12%) et la présence d'accusés de réception (10%).

Les résultats de cette enquête ont conduit Yahoo! à éditer un petit "Guide des bonnes manières pour l'usage du courriel", téléchargeable gratuitement. Ce livret dévoile 10 conseils avisés pour aider les internautes à "mieux communiquer à travers des écrans interposés".

Dans son guide, Yahoo! conseille par exemple de ne pas utiliser de majuscules pour des phrases entières afin de ne pas agresser le destinataire, de bannir le langage texto, ou encore d'éviter les courriels groupés qui paraissent froids et impersonnels. Yahoo! rappelle que 210 milliards de courriels sont enchangés chaque année dans le monde. En France, 89% des internauts utilisent ce mode de communication.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-langage-sms-premier-sujet-d-enervement-pour-les-adeptes-du-courriel-28921.html

mercredi 22 juillet 2009

2,2 milliards d'internautes en 2013

Si tous les internautes voulaient bien se tenir par le clavier, cela ferait de sacrés embouteillages sur les réseaux

Le cabinet Forrester publie un rapport assez original dans le sens où il tente de lister le nombre d’internautes sur Terre dans quelques années. En quelques pages, l’étude explique que : "le nombre d'internautes dans le monde devrait passer de 1,5 milliard en 2008 à 2,2 milliards en 2013".

A la loupe, ce double milliard sera composé à 43% d’internautes situés en Asie dont 17% en Chine… Une information qui recoupe celle du China Network Information Center (CNNIC), l’office central d’observation du web chinois. L’autorité a ainsi recensé 338 millions d'internautes chinois à la fin du mois de juin. Un chiffre en hausse et qui peut laisser imaginer une marge plus importante encore, vue la population totale du pays estimée à 1,3 milliard d’habitants. Le nombre d’internautes chinois dépasse aujourd'hui celui des Etats-Unis.

L'Asie va donc voir son poids se renforcer explique le rapport : "de 38% à 43%, tandis que l'Amérique du Nord ne représentera plus que 13% de la population connectée et l'Europe 22%". La Chine devrait donc abriter en 2013 pas moins de 377,1 millions d'internautes, soit 17% des internautes dans le monde. A titre d’information, le nombre d'internautes en France devrait s'élever à 45,9 millions en 2013.

La Chine se positionne donc en tête des utilisateurs de technologies web. De même, selon le CNNIC, parmi les 338 millions d'internautes de l’Empire du Milieu, 155 millions de Chinois utilisent leur téléphone mobile pour accéder à Internet. Côté français, au 31 mars 2009, le pays comptait plus de 58,22 millions de lignes de téléphones mobiles. Autrement dit, près de 9 Français sur 10 possèdent un téléphone mobile, selon les chiffres de l'Arcep.

La Chine s’impose donc outre sa puissance économique comme détenteur d’un pouvoir sur le web. 300 millions de chinois, et moi et moi ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/21/2_2_milliards_d_internautes_en_2013

vendredi 17 juillet 2009

Vacances

Chers lecteurs, ce blog se met en vacances quelques semaines

Je vous souhaite à toutes et tous d’excellentes vacances reposantes et ensoleillées en attendant une nouvelle année riche en actualités.


La cote d’Azure selon Microsoft : nuage à l'horizon

Premiers tarifs officiels pour les offres Azure, le 'Cloud' by Microsoft qui sera commercialisé dès novembre
Malgré des mesures incitatives, les partenaires restent hésitants, voire plus…

Cloud par-ci, Cloud par-là… Depuis un an Microsoft avance prudemment sur un terrain miné. Miné parce que ce modèle pourrait se révéler moins compatible avec le modèle de licences que le laisse entendre sa stratégie S+S, mais aussi parce que le rôle des partenaires (qui génèrent 95 % de ses revenus) sera forcément amené à changer.

Sous Azure, les clients et partenaires Microsoft pourront développer des applications en combinant des ressources systèmes globales, une infrastructure .Net Services et SQL Azure, ou bien d’atres services. Elles deviendront alors disponibles sur toute la planète, via un simple navigateur, Cloud Oblige. « Azure est une plateforme Cloud ouverte et intègre des standards. Ainsi, le développeur pourra utiliser des langages tiers comme PHP ou Java, et profiter des standards REST, SOAP, XML… Et même une base de données comme MySQL ! Nous garantissons également des SLA de 99,95% sur les ressources de calcul, de 99,9 % pour le stockage, et un maximum d’automatisation de services managés», explique Prashant Ketkar, directeur marketing Azure, qui affirme qu’une grande entreprise a déjà développé une application critique en mode logiciel + service avec Azure.

Une grille tarifaire qui ne simplifie pas les estimations de coûts

Considérant leur place essentielle dans l’écosystème Microsoft, il est tout à fait logique que les partenaires soient les premiers informés, entrainés et préparés à la commercialisation d’Azure, prévue pour le quatrième trimestre 2009. En effet, lors de la PDC (Professional Developers Conference) en novembre 2009, débutera la commercialisation sous forme de paiement à la consommation selon le schéma suivant :

Windows Azure
  • ressources de calcul : 0,12 dollar par heure
  • stockage : 0,15 dollar par gigaoctet stocké
  • transaction de stockage : 0,10 euro par 10K
  • bande passante : 0,10 dollar en entrée / 0,15 dollar en sortie par gigaoctet
SQL Azure
  • version Web Edition, incluant jusqu’à 1 Go de base de données relationnelle : 9,99 dollars
  • version Business Edition, incluant jusqu’à 10 Go de base de données relationnelle : 99,99
    dollars
  • bande passante dans les 2 cas : 0,10 dollar en entrée / 0,15 dollar en sortie par gigaoctet
.NET Services
  • messages : 0,15 dollar par 100K d’opérations de message, incluant les messages du service Bus et les jetons d’Access Control
  • bande passante : 0,10 dollar en entrée / 0,15 dollar en sortie par gigaoctet
La complexité de cette grille laisse entrevoir bien des difficultés pour parvenir à chiffrer raisonnablement des projets. Comment déterminer à l’avance les volumes, les temps et les besoins en bande passante ? Et si tout cela n’est pas prévisible, comment s’assurer de tenir les budgets, ou encore de ne pas sous-facturer ou surfacturer l’entreprise cliente pour un partenaire ?

Quel usage du Cloud pour quels utilisateurs ?

L’éditeur de Windows expose une vision très claire du marché à travers les cibles qu’il sait intéressées par la plate-forme Cloud. « Azure adresse trois types de publics. Toit d’abord, certains souhaitent développer un service ou une application en ligne sans investir lourdement. Une formule “pay as you go, pay as you grow” peut leur convenir. Ensuite, les intégrateurs ou les ISV développant ou faisant migrer des applications d’entreprise seraient plutôt intéressés par le paiement d’une base importante fixe avec éventuellement des options, comme une qualité de service plus élevée, par exemple. Nous travaillons à affiner ce type de modèle commercial, avec la possibilité selon les cas de facturer soit l’intégrateur, soit le client. Enfin, certains de nos clients utilisant les logiciels serveurs souhaitent étendre la portée ou les fonctions de leur solution en ligne sous Azure, avec un minimum de contraintes et un maximum de garantie. Nous leur assurons une intégration totale entre les logiciels et Azure, et une continuité de service. Et quoi qu’il en soit, nous souhaitons évidemment préserver le modèle indirect, et n’opérerons ponctuellement autrement que dans certains cas précis et justifiés, » tient à souligner Prashant Ketkar.

Rassurer et inciter des partenaires méfiants

Dès qu’il s’agit de services en ligne, Cloud ou autres, l’éditeur de Windows tient sans cesse à rassurer ses partenaires. Et l’incitation financière étant aussi un levier fort, Microsoft offrira à ces partenaires une remise de 5 % et des offres promotionnelles comme Azure QuickStart, une offre MSDN de services Azure et une offre de développement rapide de services Internet. En attendant, certains partenaires font valoir que la vente de licences, l’installation et le déploiement génèrent des marges intéressantes auxquelles il leur faudra alors renoncer. Certains demandent même : « Avec toutes ces automatisations, auront-ils encore besoins de nous ? » Pourtant, les services en ligne n’incarnent-ils le sens de l’évolution vers une informatique qui deviendrait enfin un service ?...

Quoi qu’il en soit, Steve Ballmer, président de Microsoft, continue de marteler : « Nos partenaires jouent un rôle fondamental en proposant solutions “logiciels + services ”, permettant de combiner au mieux un large choix et une flexibilité demandés par les entreprises. Cette nouvelle opportunité leur permet de resserrer les liens avec leurs clients, en leur proposant de nouvelles expériences générant plus de valeur pour leurs activités. » Reste à voir comment les partenaires recevront ces annonces, qu’ils soient revendeurs (Var), éditeurs (ISV) ou formateurs. Apprécieront-ils eux aussi la cote d’Azure ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/16/la_cote_d_azure_selon_microsoft___nuage_a_l_horizon

mercredi 15 juillet 2009

Office 2010 : une version gratuite en ligne !

Microsoft vient de dévoiler la ‘Technical Preview’ d’Office 2010
Cette suite bureautique s’accompagnera de versions mobiles et web


Lors de la PDC2008 de Los Angeles, Microsoft avait montré à quoi pourrait ressembler la version en ligne de sa suite bureautique. La compagnie vient récemment de confirmer que des moutures limitées de Word, Excel, Powerpoint et OneNote seraient bel et bien accessibles en ligne, et ce, gratuitement.

La prochaine suite bureautique de Microsoft sera disponible dans de multiples versions : Office 2010 (desktop), Office Web Applications (en ligne, avec des offres adaptées aux particuliers et aux entreprises) et Office Mobile. La version classique de la suite met l’accent sur les fonctions collaboratives. La Technical Preview de ce logiciel est d’ores et déjà disponible.

Office Web Applications exploite la technologie Silverlight, un greffon s’appuyant sur la plate-forme .NET de Microsoft. Il promet d’apporter une interface utilisateur identique à celle présente dans la mouture desktop d’Office 2010 (et ceci, sur de nombreux navigateurs web). Au besoin, l’ensemble fonctionnera également sur les navigateurs dépourvus de Silverlight. Certes, la firme fera l’impasse sur de nombreuses fonctionnalités d’Office. Il devrait toutefois être possible de lire et de modifier tous les documents issus d’Office 2010, même s’il est probable que les macros et les fonctions mettant en œuvre de multiples éléments de la suite (par exemple le publipostage) ne seront pas de la partie.

Cette offre, qui verra le jour au cours du premier semestre 2010, ira concurrencer directement celle de Google qui, avec Google Docs, propose une solution certes 100 % web, mais loin des exigences actuelles en termes d’interface utilisateur pour les applicatifs de bureau. Dans ce domaine, il est clair que la firme de Redmond peut et va marquer des points face à Google. Le risque est toutefois important pour Microsoft, qui en offrant un accès gratuit à sa suite bureautique va sacrifier une partie de ses revenus. L’éditeur devra donc trouver d’autres moyens de monétiser ce produit.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/14/office_2010___une_version_gratuite_en_ligne__

lundi 13 juillet 2009

Culture, migration et conduite du changement à l'honneur des 10èmes RMLL

Les 10èmes rencontres mondiales du logiciel libre ont ouvert leurs portes le 7 juillet à Nantes

Après Mont de Marsan dans les Landes et Amiens en Picardie, c'est au tour de Nantes, dans les Pays de la Loire, d'accueillir les 10èmes Rencontres mondiales du logiciel libre, qui se dérouleront jusqu'au 11 juillet. Financées par les collectivités locales, les associations du Libre (Linux-Nantes, Alliance Libre, l'April, l'Aful...), l'Université de Nantes, l'Ecole des Mines ainsi qu'une poignée d'entreprises, ces RMLL sont gratuites et animées par des bénévoles. Elles devraient accueillir 5 000 visiteurs sur cinq jours, soit mille de plus que le crû 2008.

Quelque 350 conférences et ateliers sont organisés, dont un tiers en anglais, à destination d'un public varié (entreprises, SSLL, collectivités et grand public). Placée sous le signe de « La migration et la conduite au changement vers le Libre » cette édition abordera 17 thèmes, des grands classiques comme le développement, la téléphonie mobile, l'éducation ou les usages du Libre mais aussi des thématiques émergentes, comme le partage du savoir, l'économie sociale et solidaire, les matériels et les systèmes embarqués, ou encore la création graphique et l'impression. « Un gros travail a été effectué cette année dans le logiciel libre pour développer une chaîne de production complète, de l'édition de fichier jusqu'à l'impression », explique Annaïg Denis, présidente des 10èmes RMLL et membre de l'association Alliance Libre. L'accent, explique-t-elle, a également été mis sur les actions concrètes, avec l'exposition de nombreux cas clients, depuis le cahier des charges jusqu'à la réalisation, la formation, voire les problèmes rencontrés lors de la mise en oeuvre.

Autre nouveauté, alors que le Sénat vient d'entériner une loi Hadopi 2 plus sévère que prévue, la culture, l'art et la philosophie du Libre investissent Nantes avec pas moins de 22 manifestations. Des débats (sur l'implication des collectivités locales dans la culture libre, l'ouverture sur le monde et la culture libre au Brésil...), démonstrations et un concert se dérouleront jusqu'à samedi.

Grâce à l'agence universitaire de la francophonie (AUF), qui regroupe 693 établissements dans le monde, des relais ont été créés pour permettre à des acteurs du Libre de participer à l'événement en duplex, dans toute la France et depuis l'étranger. Une visioconférence entre Nantes et Bamako s'est par exemple déroulée hier, sur le thème du développement d'une caisse de microcrédit. Plusieurs colloques sont également organisés en parallèle avec des équipes de recherche du Lina (laboratoire d'informatique Nantes Atlantique) et de l'Ecole des Mines.

Les prochaines éditions des RMLL se dérouleront à Bordeaux (2010) puis à Strasbourg (2011).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-culture-migration-et-conduite-du-changement-a-l-honneur-des-10emes-rmll-28886.html

vendredi 10 juillet 2009

Licences logicielles : Forrester renforce sa charte des droits du client

Forrester vient de mettre à jour la « charte des droits des titulaires de licences logicielles » qu'il a établie en 2006 pour servir de base aux négociations menées par les entreprises avec les éditeurs lors de leurs achats de logiciels

Le cabinet d'études a jugé nécessaire d'ajouter onze droits à sa liste pour tenir compte, notamment, des nouveaux modes de commercialisation qui se développent ou s'annoncent, en particulier le mode Software as a service (Saas), les plateformes de développement en ligne (Paas), le cloud computing, les services managés et la virtualisation.

La version 2 de la charte comporte au total 47 articles passant en revue les droits de base de l'acquéreur sur une dizaine d'années, depuis la prise de contact avec le fournisseur jusqu'à la fin de vie du produit. Les articles sont répartis en six rubriques : les règles d'engagement générales, la sélection du logiciel, la mise en place, l'utilisation, la maintenance et l'arrêt de la commercialisation. Parmi les dispositions déjà listées figuraient des dispositions aussi évidentes que la courtoisie montrée au client, l'obligation de fournir le contrat de vente dans son intégralité, le choix libre de l'intégrateur, la définition du niveau de service (SLA), le paiement en fonction de l'usage réel ou encore l'accès illimité au support en cas de sinistre.

Mode SaaS : des garanties en cas de faillite du vendeur

Les onze droits supplémentaires ont été ajoutés par Forrester après un sondage mené auprès d'une centaine d'utilisateurs et de 71 fournisseurs. Il s'en dégage quatre thèmes, constate Ray Wang, l'analyste qui a conduit l'étude : le support des nouvelles options de déploiement, les réductions de coût qu'il sera possible d'obtenir au-delà de l'actuelle récession, une indépendance renforcée vis-à-vis du vendeur et la possibilité pour le client d'intervenir davantage sur les bonnes pratiques.

Les acheteurs doivent pouvoir bénéficier, par exemple, des réductions de coûts apportées par les technologies de virtualisation. A l'inverse, les entreprises choisissant le mode Saas doivent légitimement obtenir des garanties pour accéder au logiciel en cas de faillite du vendeur.
Parmi les nouveaux droits inclus par Forrester figure aussi la nécessité d'indiquer précisément au client l'ensemble des fonctionnalités standards du logiciel, en renseignant sur celles qui nécessitent une personnalisation.

Sur les questions de maintenance enfin, Forrester juge que le client devrait pouvoir choisir de recourir au support uniquement sur certains modules de l'application. En fin de vie du produit, le fournisseur devrait fournir un autre type de support, moins coûteux. Enfin, le cabinet d'études estime indispensable que l'entreprise puisse accéder à des programmes lui permettant de migrer sans douleur vers la nouvelle version.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-licences-logicielles-forrester-renforce-sa-charte-des-droits-du-client-28885.html

jeudi 9 juillet 2009

Google va lancer son propre système d’exploitation Chrome OS

Google Chrome OS sera un système d’exploitation centré sur le navigateur web et adapté aux machines de faible puissance

La rumeur d’un système d’exploitation estampillé Google n’a plus lieu d’être. Sundar Pichai, vice-président product management vient de confirmer sur le blogue officiel de la compagnie que cette dernière travaillait bien à la mise au point d’un système d’exploitation.

Google Chrome OS sera centré sur le navigateur Chrome et les applications web de la firme. Dans un sens, il ressemblera fortement à l’OS intégré aux Network Computers, un concept lancé par Oracle. Nous pouvons présumer que les constructeurs qui l’adopteront pourront choisir de le faire tourner en parallèle à d’autres systèmes d’exploitation, ce qui permettra aux utilisateurs de disposer à la fois d’une offre classique, mais aussi d’un OS à l’approche novatrice.

Ce système d’exploitation open source sera bâti au-dessus d’un noyau Linux et d’un environnement graphique écrit spécifiquement pour l’occasion. Il sera rendu public au cours du second semestre 2010. Très léger et pouvant démarrer en seulement quelques secondes, Google Chrome OS sera adapté en premier lieu aux ultraportables économiques, fonctionnant sur les architectures x86 et ARM. La compagnie travaille d’ores et déjà avec des OEM afin d’intégrer cette offre dans des produits qui verront le jour dès la sortie de l’OS. Sundar Pichai précise également que les logiciels étant des applications web traditionnelles, ils fonctionneront sans problèmes sur les systèmes d’exploitation déjà existants.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/08/google_va_lancer_son_propre_systeme_d_exploitation_chrome_os

mardi 7 juillet 2009

Firefox 3.5 confirme Mozilla à la place de numéro 2 des navigateurs

L'arrivée de Firefox 3.5 confirme le succès du navigateur de Mozilla
Aux dépens de Microsoft Internet Explorer qui, depuis mars, a perdu plus de 11 % de part de marché

Fort de ses plus de 15 millions de téléchargements de Firefox 3.5 en moins d'une semaine (selon le compteur temps réel Worldwide Firefox Download), Mozilla poursuit son opération de communication pour rappeler que Firefox est désormais l'incontestable numéro 2 du marché des navigateurs. L'emblématique porte parole de Mozilla Asa Dotzler rappelle, dans son blog, que Internet Explorer reste la cible numéro 1 à dégommer. "IE occupe environ 60 %, Firefox 30 % et les autres environ 10 %. Ce n'est pas un paysage idéal, mais c'est certainement une amélioration par rapport à 5 ans auparavant quand IE occupait plus de 95 % du marché des navigateurs."

Selon StatCounter, le navigateur de Mozilla a gagné plus de 2 % début juillet sur le marché américain et sa part de marché frôlerait désormais les 32 % contre 30,7 % en moyenne dans le monde. Une situation encourageante pour l'éditeur dont le marché local restait, jusqu'à récemment, en retrait par rapport aux résultats du continent européen (avec une pointe à plus de 42 % en Allemange et 30,6 % en France selon les résultats d'avril d'AT Internet Institute).

Cette progression se fait principalement sur le dos d'Internet Explorer dont l'utilisation tombe désormais à 60 % des usages, toutes versions confondues. Depuis mars dernier, le navigateur de Microsoft a perdu plus de 11 % du marché. Les problèmes d'installation rencontrés par certains utilisateurs de Windows XP ayant probablement contribué à cette chute.

Début juillet, IE7 reste le navigateur le plus utilisé de la toile avec près de 28 % sur le marché mondial, juste devant Firefox 3.0 (toujours selon StatCounter). Suivi de IE6 (20 % environ) qui reste devant IE8 avec environ 10 % des usages. Sur le marché américain, la situation est différente. IE7 reste en tête des navigateurs les plus utilisés avec près de 32 % mais IE8 surpasse IE6 avec respectivement 14 % et 10 % environ.

Mozilla Firefox n'est d'ailleurs plus le seul concurrent d'Internet Explorer. Microsoft doit également composer avec Safari d'Apple, Opera d'Opera Software (à l'origine du procès européen contre Microsoft) et, surtout, Chrome de Google. Si ses parts d'utilisation restent encore confidentielles, Google ne fait pas mystère de ses intentions d'installer son navigateur comme une plate-forme web de référence pour exploiter les applications en ligne à la sauce SAAS (Software as a service), à commencer par celle de Mountain View (Google Apps). L'accélération des développements de Chrome en est un signe tangible.

A lire aussi : La nouvelle vague de navigateurs web arrive

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/06/firefox_3_5_confirme_mozilla_a_la_place_de_numero_2_des_navigateurs

lundi 6 juillet 2009

Joël de Rosnay prédit la généralisation des échanges pair à pair

Dure tâche que d'ouvrir la seconde édition de l'Université des SI (USI 2009)

Cette Université est rganisée par Octo Technology. En juillet 2008 Michel Serres avait déjà brillamment éclairé la lanterne des informaticiens, qu'ils soient dirigeants (boss, dans le langage Octo) ou codeurs (geeks). C'est Joël de Rosnay qui cette année s'est attelé à la tâche, avec plus ou moins de bonheur. Le conseiller de la présidence de la Cité des sciences et de l'industrie a en effet rappelé des évolutions de la société du numérique qui sont - ou devraient être - des évidences pour le public de l'USI : la généralisation des équipements mobiles et connectés, le poids de la longue traîne (le cumul de faibles audiences dans le temps dépassant largement des pics d'audience momentanés), les comportements liés au Web 2.0 (personnalisation, collaboration...), la nécessité de surfer protégé (par des outils de sécurité) et avec prudence et discernement...

Mais au-delà de ça, remettant en jeu son titre d'expert en futurologie, Joël de Rosnay s'est risqué à quelques prédictions. S'attardant sur le succès des échanges de fichiers musicaux en pair à pair, il a affirmé : « Je vous prédis que le peer-to-peer va atteindre cinq secteurs : la banque, l'assurance, le consulting, l'éducation et l'énergie. » Pour la banque, Joël de Rosnay cite l'exemple du micro-crédit, appelé à se développer, car quand « les gens se prêtent entre eux, les taux d'intérêt sont plus bas et les dossiers moins compliqués à monter ». Pour l'assurance, Joël de Rosnay explique que c'est ainsi que cela a débuté : « La Lloyds a commencé avec des armateurs qui s'assuraient entre eux. » Pour le consulting, le cofondateur d'AgoraVox mise tout naturellement sur la montée en puissance du « crowdsourcing », autrement dit l'intelligence collective pour apporter des solutions à un problème. Pour l'éducation, Joël de Rosnay envisage une « coéducation citoyenne participative », expliquant qu'une certaine candidate à la présidence de la République lui a « piqué le thème ». Enfin, pour l'énergie, il voit venir le jour où « les gens revendront à leurs voisins l'énergie qu'ils feront », ce qui entraînera l'apparition d'un nouveau métier, celui de courtier en énergie.

Joël de Rosnay critique Hadopi à mots à peine couverts

Cette liste de prédictions se basant sur le succès du P2P, Joël de Rosnay n'a pu s'empêcher une petite pique à l'égard du gouvernement et de la loi Création et Internet (instaurant l'Hadopi). Les nouvelles façons de faire du business, dit-il, reposent sur deux éléments majeurs, l'audience d'un site Web et le bruit fait autour. Une conviction qu'il a formalisée sous l'équation suivante : « flux + buzz = bizz ». Et d'ajouter : « Les jeunes musiciens l'ont très bien compris, mais pas les législateurs qui réfléchissent à un monde fermé. » Enfin, mettant en garde contre les dangers de manipulation des images ou des identités numériques pouvant conduire à ce qu'il appelle du « révisionnisme numérique », Joël de Rosnay a appelé à l'élaboration d'une nouvelle éthique, « l'infoéthique ».

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-usi-2009-joel-de-rosnay-predit-la-generalisation-des-echanges-pair-a-pair-28854.html

vendredi 3 juillet 2009

Moteur de recherche : Bing peine à trouver son public

Un mois après son lancement, Bing ne décolle pas en France comme aux Etats-Unis

Bing a beau être une (r)évolution majeure pour Microsoft, le moteur de recherche anti-Google de Redmond peine à trouver son public. Selon AT Institut (ex Xiti Monitor), il ne fait pas mieux que son prédécesseur Live Search. En France, du moins. "Après 3 semaines d’activités, on peut constater que la part de visites de Bing est relativement stable voire inférieure en moyenne à celle de son prédécesseur Live Search", note l'institut d'analyse dans un rapport daté du 29 juin. Depuis son lancement, la part de Bing s'élève au mieux à 2,84 % du marché des moteurs. Sommet atteint le 13 juin, soit une dizaine de jour après l'ouverture du moteur, le 1er juin, qui n'a visiblement même pas bénéficié de la couverture médiatique autour de son lancement (2,75 % le 2 juin). Depuis, la part du moteur oscille autour de 2,60 %. Très loin derrière les 89,83 % de Google en avril et même en deçà des 2,90 % de... LiveSearch.

A noter cependant que, en France, Bing est proposé en version bêta contrairement à la version américaine. Pour AT Institut, l'indéboulonnable domination de Google est le fait des habitudes des internautes. "Si Bing tient ses promesses en sortant de bêta, ces habitudes ne pourront changer que progressivement au cours des mois voire des années qui viennent." En d'autres terme, Google a encore de beaux jours devant lui mais doit sans conteste prendre la menace Bing au sérieux. A vérifier au fil du temps.

Bêta ou pas, Bing ne semble pas plus convaincre sur ses terres natales. Selon StatCounter (qui s'appuie sur l'analyse de 336 millions de requêtes à partir de 3 millions de sites référents), Bing a gagné moins de 1 % de part par rapport à Live Search aux Etats-Unis. En mai, le moteur de Microsoft affichait 7,81 % contre 8,23 % en juin. Une petite progression qu'il effectue au dépens de Google qui passe de 78,72 % à 78,48 % entre mai et juin. Bing reste également derrière Yahoo (11,04 % en juin). Bing a donc visiblement bien du mal à trouver son public.

C'est pourquoi Redmond poursuit ses innovations. Bing s'intéresse à Twitter, réseau social dont la popularité est montée d'un cran suite aux élections iraniennes et ses sanglants événements. "Aujourd'hui, nous présentons une première incursion dans l'intégration de plus de données en temps réel dans nos résultats de recherche, à commencer par certains des plus éminents et prolifiques Twitterers issus d'une variété de domaines", annonce Sean Suchter, directeur général du centre de recherche de Bing.

Autrement dit, seuls les messages des profils Twitter les plus populaires remonteront dans les résultats de recherche**. Soit quelques milliers de profils tout de même. Un bon début. Et comme l'annonce Sean Suchter en guise de conclusion, "Et même si nous ne sommes pas encore très populaire, nous somme prolifiques, alors n'hésitez pas à nous suivre sur Twitter pour obtenirs les dernières actualités sur Bing".

* Selon nos essais, la version française n'intègre pas cette fonctionnalité.
** A noter que, sous l'extension Greasemonkey de Firefox, le script Twitter Search Result on Google permet d'afficher des messages Twitter, sans distinction de profils, dans les résultats de Google.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/02/moteur_de_recherche___bing_peine_a_trouver_son_public

jeudi 2 juillet 2009

L’Union européenne et IBM Research proposent un compilateur open source "intelligent"

Développement de grande envergure, ce compilateur qui fait appel à l'intelligence artificielle, est coordonné par l’INRIA

MILEPOST (Machine Learning for Embedded Programs Optimisation) est un projet européen ambitieux qui vise à fournir des technologies permettant d’optimiser automatiquement le code compilé pour les processeurs reconfigurables… ou tout simplement pour les nouvelles architectures. Il s’appuie essentiellement sur des méthodes issues de l’intelligence artificielle. Des partenaires prestigieux participent à ce projet, comme l’INRIA, l’Université d’Edimbourg ou encore les équipes d’IBM Research.

MILEPOST GCC 4.4.0 est maintenant disponible. Ce projet open source permet de transformer le compilateur GCC en un véritable outil capable d’optimiser automatiquement le code, et ce, quelle que soit l’architecture cible. À cet effet, il s’appuie sur ICI 2.0 (Interactive Compilation Interface) qui permet d’accéder aux techniques internes d’optimisation du GCC et de les modifier. ICI va puiser dans la vaste base de connaissances du Collective Tuning Center (un autre projet du programme MILEPOST).

Des tests effectués par IBM Research montrent que ce produit permet déjà d’améliorer de 18 % les performances de certains systèmes embarqués. "Notre technologie apprend automatiquement comment tirer les meilleures performances du matériel – qu’il s’agisse de téléphones mobiles, d’ordinateurs de bureau, ou de systèmes entiers. Les logiciels fonctionnent ainsi plus rapidement et induisent une consommation énergétique plus faible", souligne le Dr Bilha Mendelson, directeur des technologies d’optimisation du code chez IBM Research à Haïfa (Israël). "Nous avons modifié le compilateur afin qu’il puisse accéder aux technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage. Il peut ainsi déterminer exactement quelles sont les optimisations qui devraient être utilisées et quand les appliquer afin d’augmenter les performances du code généré."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/07/01/l_union_europeenne_et_ibm_research_proposent_un_compilateur_open_source__intelligent_

mercredi 1 juillet 2009

Firefox 3.5 : la version définitive, plus rapide, fonctionnelle, adopte HTML 5

Le nouveau Firefox 3.5 disponible ce 30 juin, adopte de nombreuses technologies issues de l’HTML5

Le navigateur web Firefox 3.5 est sans aucun doute un des produits les plus attendus de l’année. Reculée de multiple fois, sa sortie est programmée pour la fin de la journée. Vous pourrez alors le télécharger directement sur le site web de la fondation Mozilla.

Au chapitre des nouveautés, nous trouvons le très véloce moteur JavaScript TraceMonkey, qui devrait permettre au navigateur d’aller contrer les avancées réalisées dans ce domaine par la concurrence. C’est un élément essentiel pour les applications web 2.0. Le moteur de rendu HTML a été mis à jour et se montre – lui aussi – nettement plus rapide.

Le mode de navigation privé est un des apports les plus visibles de cette nouvelle mouture. Les utilisateurs profiteront également d’une meilleure gestion des fenêtres et onglets. Firefox 3.5 intègre enfin les balises audio et vidéo issues de l’HTML5 et le support des fontes web. Une bonne nouvelle pour les utilisateurs, qui pourront accéder à des sites moins dépendants de Flash et de Silverlight.

L’intégration par défaut d’outils de géolocalisation et de fonctions permettant le stockage local des données va favoriser l’émergence de nouvelles applications web, qui pourront éventuellement fonctionner hors ligne. Même les professionnels ne sont pas oubliés, avec un support natif de JSON et des Web Workers. Cette version majeure de Firefox sera prochainement comparée aux autres navigateurs web, dans le cadre d’un test exclusif.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/30/firefox_3_5___la_version_definitive__plus_rapide__fonctionnelle__adopte_html_5