lundi 31 mars 2008

Améliorations graphiques sur OpenOffice.org 2.4

Disponible en téléchargement gratuit, la version 2.4 d'OpenOffice.org est plus une évolution qu'une révolution

Aucune innovation majeure donc dans cette mise à jour. Mais quelques améliorations très appréciables ont été apportées, notamment au niveau des fonctionnalités graphiques de Draw et Chart. De nouvelles transitions 3D du plus bel effet ont également été ajoutées à Impress, le module de présentation.

Autre nouveauté importante, les fichiers « .accdb » d'Access 2007 sont enfin gérés et une refonte de la fonction de recherche et remplacement du traitement de texte Writer a été réalisée. Enfin, l'export PDF a été revisité avec une meilleure gestion des bookmarks et des hyperliens.

Signalons qu'OpenOffice.org 2.4 est annoncé comme la dernière itération de la version 2.x. En toute logique, la prochaine mise à jour sera la version 3.0, attendue en septembre. Elle devrait inaugurer une pleine compatibilité avec le format OpenXML d'Office 2007, ce qui devrait faciliter les migrations ou échanges entre les deux suites concurrentes. OpenOffice.org 3.0 devrait aussi gérer le format 1.2 d'ODF et apporter quelques améliorations en termes d'interface graphique notamment.


Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ameliorations-graphiques-sur-openofficeorg-24-2049.html

L'image de marque de Microsoft en chute libre aux USA

Selon une étude publiée par CoreBrand, l'image de Microsoft est en perte de vitesse auprès des entreprises américaines

Le cabinet a interrogé 12 000 sociétés, à propos de leurs préférences en termes de marques (toutes catégories confondues : informatique, automobile, alimentation...).

Microsoft subit un camouflet en passant de la 38ème à la 59ème place du classement, perdant ainsi 21 points (ce qui correspond à la plus forte chute du top 100 établi par CoreBrand). Une baisse d'autant plus sévère quand on sait que le géant de Redmond figurait en 11ème position en 2004, et en tête du classement en 1996 (parmi 1200 sociétés, dans 50 secteurs différents).

James Gregory, chef de la direction de CoreBrand, a souligné que si ce déclin se poursuivait, Microsoft pourrait bien se faire griller la politesse par Toshiba (71ème, et qui gagne 10 places) dans les années à venir. Si on s'en tient aux fournisseurs du secteur informatique, Microsoft est en effet en deuxième position, devant Toshiba, et derrière IBM (18ème au classement général).

Dans son analyse, James Gregory identifie plusieurs facteurs à cette chute : les déboires rencontrés par Windows Vista dans les entreprises, la campagne publicitaire d'Apple aux Etats-Unis « I'm a Mac, I'm a PC » qui aurait pu ternir l'image de Windows, ainsi que les difficultés rencontrés par Microsoft pour diversifier ses activités, notamment dans le secteur de la publicité en ligne.

CoreBrand se sert de quatre critères pour mesurer le taux de popularité des marques auprès des décideurs des entreprises : le niveau de connaissance de la marque, sa réputation, la perception de la gestion et les investissements potentiels.

Parmi les autres sociétés du secteur informatique cités dans le Top 100 de CoreBrand on retrouve Sony (21ème), Xerox (49ème), Canon (82ème), Verizon Communications (90ème) ou encore Motorola (94ème).


Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-image-de-marque-de-microsoft-en-chute-libre-aux-usa-25715.html

dimanche 30 mars 2008

Le TGV Est adopte le Wi-Fi

Une information qui décoiffe !

Les usagers vont bientôt pouvoir surfer en Wi-Fi dans le TGV entre Paris et Strasbourg, le tout à plus de 300 km/h. Mais il faudra patienter un peu. Annoncé pour 2009, ce réseau permettra aux habitués de cette ligne qui permet de relier Strasbourg à Paris de profiter des joies du Web par le biais d'un accès Wi-Fi gratuit accessible depuis les wagons.

Le projet de la SNCF est ambitieux. Il a réellement commencé en 2003. Rappelons que les premiers tests de cette infrastructure ont été réalisés en décembre 2007 et que la ligne reliant Paris à Strasbourg en 2h20 a été ouverte en juin 2007.

Dès juin 2007, la SNCF annonçait que les limites de la technologie GSM venaient d'être repoussées sur la ligne à grande vitesse (LGV) Est européen, ouverte le 10 juin 2007.

Dans son communiqué, la SNCF annonçait alors : "Le Réseau Ferré de France (RFF) qui a construit la LGV Est européenne, la SNCF qui exploite la ligne et Nortel fournisseur d'équipements de télécommunication GSM-R ont réussi à établir et à maintenir une communication GSM-R (Global system for mobiles - Railway) à plus de 500km/h."

Selon les premières informations disponibles, ce réseau Wi-Fi sera gratuit et permettra aux usagers de surfer le Web à une vitesse de 2Mbps en téléchargement et 512Kbps en upload. Ce service a coûté près de 20 millions d'euros à la SNCF.

Précisons que si pour l'instant la connexion est gratuite elle va rapidement devenir payante. La SNCF évoque la somme de 5 euros par heure...

À bord, la connexion Internet est assurée par satellite et des relais Wi-Fi installés au sol permettent d'assurer la couverture des rails, des stations et des trains en Wi-Fi. À terme, les connexions sont prévues dans les trains de l'est de la France, en Allemagne, en Suisse et au Luxembourg, précise un porte-parole de la compagnie ferroviaire française SNCF.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/27/le_tgv_est_adopte_le_wi_fi

samedi 29 mars 2008

Supinfo délivre gratuitement des certifications Microsoft

A partir de 2008, la plupart des technologies et produits Microsoft seront proposées à titre gratuit aux 6 500 étudiants de l'école d'informatique parisienne

Jusqu'à présent, les certifications délivrées par les grandes écoles d'ingénieurs étaient de type académiques. L'école d'informatique Supinfo déroge à la règle en annonçant l'intégration de certifications professionnelles à son cursus. Dès 2008, la plupart des technologies et produits Microsoft seront proposés gratuitement aux étudiants de l'école d'informatique Supinfo [NDLR : le coût d'une certification revient à 70 € environ] et ce, à partir de la première année d'études. L'intégration des certifications Microsoft a été rendue possible grâce à la signature d'un accord mondial passé avec l'éditeur, qui s'étendra à une quarantaine d'établissements Supinfo dans le monde : en France, mais aussi en Chine, au Royaume-Uni, au Canada, et tout prochainement aux Etats-Unis, en Belgique, Maroc, Espagne, Italie et Emirats Arabes Unis.

« Supinfo proposait une formation très complète sur les technologies Microsoft, mais le passage des certifications était optionnel, a rappelé Alick Mouriesse, président de l'école d'informatique, à l'occasion d'une conférence de presse. En intégrant des programmes qualifiants de façon obligatoire, nous permettons à 6 500 élèves de valider leurs connaissances des environnements Microsoft, et, ainsi d'augmenter leur employabilité. »

Désormais, plus de 10 000 certifications Microsoft sont prévues au programme d'études 2008-2009 proposé par Supinfo. Les étudiants passeront, au minimum, deux certifications par an, ce qui devrait leur permettre d'obtenir au moins une dizaine de diplômes qualifiants, durant les cinq années du cycle ingénieur.

Pour Eric Boustouller, président de Microsoft France, les formations labellisées permettent aux jeunes de se différencier, sur un marché de l'emploi actuellement dynamique et tendu : « Les qualifications professionnelles sont des gages de sérieux et de crédibilité au yeux des recruteurs, souligne t-il. Nous souhaitions donc accompagner les étudiants de Supinfo, sur le plan de la formation et de l'emploi, dans un contexte où la demande en spécialistes des technologies Microsoft - tant sur l'administration des systèmes, que sur le développement - ne cesse d'augmenter. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-supinfo-delivre-gratuitement-des-certifications-microsoft-25702.html

Sun annonce une offre MySQL-Glassfish

Quinze jours à peine après la finalisation du rachat de MySQL, Sun annonce une distribution du serveur d'application Java EE Open Source GlassFish associée à la base de données MySQL

Le 14 mars dernier, Jonathan Schwartz, PDG de Sun, avait déclaré sur son blog que les équipes R&D de la société, composées de plus de 10 000 personnes, s'étaient lancées dans de multiples projets. Il semble donc que les travaux aient bien avancé.

Mise en ligne aujourd'hui, la distribution GlassFish-MySQL fait moins de 150 Mo dans sa version complète. Disponible pour les plateformes Solaris, Linux, Windows et Mac, elle comprend la V2 du serveur d'application, MySQL Community Server 5.0 et le pilote JDBC MySQL 5.1.6.
Cette initiative s'inscrit dans les objectifs que Jonathan Schwartz s'était fixé lorsqu'il déclarait sur son blog : « À partir d'aujourd'hui, nous lançons au niveau mondial des programmes visant à promouvoir MySQL dans les entreprises afin qu'il soit adopté à plus grande échelle ».

En savoir plus : Télécharger l'offre MySQL-Glassfish

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-annonce-une-offre-mysql-glassfish-25704.html

Un touchpad multi-point pour le prochain EeePC

Probablement plus épaisse mais aussi plus puissante, la prochaine génération d'EeePC d'Asus sera équipée d'une meilleure Webcam (1,3 million de pixels) et d'un disque SSD (solid-state disk, à mémoire électronique et non magnétique) de 12 Go, contre 8 Go dans la précédente version.

Le EeePC 900 troquera aussi l'écran 7 pouces du modèle 701 contre un plus grand de 8,9 pouces. Enfin, il intégrera un pavé tactile multi-point similaire à ceux qui sont employés sur les MacBook Air et MacBook Pro ; le but est de pouvoir manipuler un objet à l'écran avec deux doigts. En revanche, et contrairement aux rumeurs, le EeePC 900 n'aura pas d'écran tactile et n'embarquera pas de GPS.

Comme pour les versions précédentes, les utilisateurs auront le choix entre des versions de Windows XP et Linux préinstallées. Les premiers modèles sont prévus pour juin. En Europe, le prix annoncé devrait avoisiner les 399 euros.

En tant qu'appareil permettant d'accéder aux réseaux 3G, l'EeePC 900 est actuellement soumis à l'approbation de la FCC, l'agence américaine de régulation des télécoms.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-un-touchpad-multi-point-pour-le-prochain-eeepc-2046.html

Microsoft Albany, une suite hybride pour affronter les Google Apps

Sous le nom d'Albany, Microsoft prépare une offre d'entrée de gamme combinant outils de productivité installés et services hébergés

De plus en plus exposé à la concurrence des suites de productivité en ligne, en particulier des Google Apps, Microsoft prépare discrètement, sous le nom de code Albany, un package qui devrait rassembler des logiciels d'entrée de gamme et des services hébergés.

Selon des sources proches de Microsoft, qui ne souhaitent pas être citées, Albany se présenterait comme une combinaison de la suite bureautique Office, d'Office Live Workspace, de Windows Live OneCare et de services Windows Live. Un package qui pourrait être commercialisé en grande distribution, dans des chaînes telles que Best Buy.

Avec ce produit, Microsoft semble vouloir créer une offre bureautique hybride, à la fois installée et hébergée, qui présenterait l'avantage de ne pas cannibaliser son offre bureautique commercialisée de façon traditionnelle. C'est tout l'enjeu de la stratégie S+S (Software plus services), maintes fois expliquée par Steve Ballmer, le patron de Microsoft. Une stratégie d'ailleurs suivie par les fournisseurs de services en ligne eux-mêmes, qui proposent de plus en plus des extensions à installer en local.

Les versions basiques d'Office seraient mises à contribution

Microsoft demande actuellement à certains testeurs d'essayer une version bêta d'Albany, sous réserve qu'ils acceptent de signer une clause de confidentialité. Le principal objectif de cette démarche serait de vérifier le bon fonctionnement du système d'installation unifié du package.

Ce qui n'est pas clairement appréhendé pour l'instant, c'est la part de la contribution d'Office (navire amiral de l'offre bureautique de Microsoft) à ce projet. Il semble plus probable, en raison du prix et du spectre fonctionnel très étendu d'Office, que ce soit plutôt la version Office Home and Student 2007 qui soit concernée par Albany. Incluant Word, Excel et PowerPoint, cette version est vendue 150 dollars aux Etats-Unis, soit quelque 250 dollars de moins qu'Office Standard 2007 qui est aussi livré avec Outlook.

Parmi les autres composantes d'Albany, on s'attend à trouver différents services hébergés développés par Microsoft. Parmi eux, Office Live Workspace, proposé en version bêta publique depuis quelques semaines, complète les outils bureautiques Office en permettant à leurs utilisateurs de partager et de stocker des documents en ligne. On devrait aussi trouver Live OneCare, service de sécurité offrant pare-feu et protection anti-virus. L'offre Windows Live propose aussi des services de messagerie hébergés, de recherche et de partage de photos, mais on ne sait pas encore lesquels sont retenus pour Albany. Il semble toutefois, d'après les informations recueillies, qu'Albany devrait plutôt rassembler les versions clientes des applications Windows Live (OneCare sur PC, Windows Live Messenger et Windows Live Writer), et pas les versions hébergées.

Interrogé, Microsoft a confirmé qu'il avait envoyé des invitations pour tester un produit portant le nom de code Albany, mais il n'a pas souhaité en dire plus.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-albany-une-suite-hybride-pour-affronter-les-google-apps-25700.html

Gratuit et en ligne, Photoshop Express ouvre sa bêta

L'idée était en développement depuis plusieurs mois


C'est bien jeudi 27 mars que Photoshop Express, l'outil de retouche photo d'Adobe - éditeur de l'excellent logiciel Photoshop -, s'ouvre au grand public. Toutefois, le service est encore en bêta, en anglais et normalement réservé aux résidents des Etats-Unis même si l'on peut s'inscrire de l'Hexagone.

Clairement, Photoshop Express est loin du potentiel de son aîné, pensé pour les passionnés, Photoshop Elements. N'escomptez pas la gestion des calques, les divers filtres et la profondeur de réglages par exemple. Surfant sur la vague des logiciels en ligne, le service d'Adobe se compare plutôt à un SplahUp ou Fotoflexer et il intègre d'ailleurs des fonctionnalités spécifiques au Web : espace de stockage de 2 Go, possibilité de partage, d'importation et d'exportation vers les sites communautaires comme Facebook ou FlickR, consultation des autres profils utilisateurs... L'utilisateur peut également créer des galeries et diaporamas en quelques clics.

Le point fort de Photoshop Express est sa prise en main. L'interface, conçue en Flash et proche de Photoshop Elements 6, est agréable, très rapide et didactique. Un survol de la souris au dessus de chacun des 17 outils explique brièvement leur fonction. Au niveau possibilités justement, le service propose le recadrage, la correction de l'exposition, de la balance des blancs, des yeux rouges, la conversion des couleurs, etc. Six de ces outils appliquent des effets sur le cliché et proposent une frise de rendus en temps réel très pratique.

Evidemment, les connaisseurs de Photoshop Elements, s'ils apprécieront la possibilité de retrouver et de retoucher leur cliché depuis n'importe quel PC, regretteront les absences marquantes, notamment la gestion des calques qui empêche par exemple de fusionner deux photos. Mais rappelons que le service est totalement gratuit et sans publicité. Une situation qui pourrait ne pas durer si l'on en croit les propos de Frédéric Massy, responsable marketing Europe de l'Ouest d'Adobe, qui déclarait en février à nos confrères d'écrans.fr : « Pour Photoshop Express, on va reprendre le modèle qu'on utilise pour Premiere Express. C'est-à-dire un modèle économique basé sur la publicité, mais aussi sur le partage de revenus et le partenariat avec des sites. »

En savoir plus : Le site Photoshop Express

Source : http://numerique.lemondeinformatique.fr/photo/actualites/lire-gratuit-et-en-ligne-photoshop-express-ouvre-sa-beta-2928.html

jeudi 27 mars 2008

Un client léger à 129 euros

VXL Instruments casse le prix des clients légers, avec un produit disponible pour seulement 129 euros.
Les clients légers sont enfin concurrentiels à l'achat face aux PC

Les clients légers sont des produits se connectant à un serveur, qui assure toutes les tâches, y compris l'exécution des applications. Les avantages de cette solution sont nombreux : les postes de travail ne sont pas sujet aux virus, leur administration est quasi nulle et l'absence de disque dur, de lecteur optique et de ventilateur les rend très résistants tout en réduisant leur consommation électrique.

Problème, si l'investissement dans une solution intégrant des clients légers est intéressant à long terme (les gains en administration et en consommation étant non négligeables), ces produits sont en général d'un prix à peine inférieur à celui d'un PC d'entrée de gamme. Dans la pratique, ils sont donc souvent boudés par les entreprises, qui ne constatent pas d'avantage financier à court terme. VXL Instruments change la donne avec ses Itona TC23xx, dont le prix se fixe à seulement 129 euros là où les clients légers classiques coûtent plus de 200 euros.

L'appareil comprend un processeur VIA C7 cadencé à 1 GHz, Un module flash de 32 Mo et 256 Mo de mémoire DDR2. La connectique comprend un port Ethernet à 10/100 Mbps, une sortie VGA, une entrée/sortie audio, quatre connecteurs USB 2.0 et des prises parallèle, série et PS/2.

Côte système d'exploitation, le client aura le choix entre une distribution embarquée GIO Linux (TC2331-LI) et Windows CE .NET 5.0 (TC2341-CE). Sous Linux la résolution maximale est de 1920 x 1200 points. Des clients VNC, X11 et Tarantella (Linux/Unix), Citrix ICA (Citrix WinFrame et MetaFrame) et RDP (Windows Server) sont présents. Sous Windows CE la résolution maximale descend à 1680 x 1050 points. Des clients RDP (Windows Server) et Citrix ICA (Citrix WinFrame et MetaFrame) sont intégrés, tout comme un ensemble de logiciels : MSN Messenger, Internet Explorer 6.0, Media Player 9.0, etc.

Ces deux produits, de la taille d'un gros livre, proposent une consommation électrique minimale : 11 watts seulement ! Selon IDC, le marché des clients légers devrait passer de 4 millions d'unités en 2008 à 6 millions en 2010. Dans le même intervalle de temps, VXL Instruments espère passer de moins de 10% à plus de 15% de parts de marché sur ce secteur.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/26/un_client_leger_a_129_euros

IBM investit dans PostgreSQL

EnterpriseDB a levé 37,5 millions de dollars de fonds, dont 10 provenant d'IBM.
Bonne nouvelle pour le monde PostgreSQL

EnterpriseDB est une société qui exploite une version commerciale de la base de données relationnelle PostgreSQL. La société a levé près de 37,5 millions de dollars de fonds. Parmi les investisseurs, nous retrouvons Charles River Ventures, Fidelity Ventures, Valhalla Partners et… IBM.

C'est un signe fort de la part d'IBM, qui met sur la table 10 millions de dollars. Cet investissement est d'autant plus chargé de sens que les utilisateurs ne savent pas trop quel sera l'avenir de PostgreSQL chez Sun, suite au rachat de MySQL par la compagnie. Il est probable cependant que les deux projets conservent une importance égale chez Sun, leur cible étant différente (le concept « relationnel » est au cœur de PostgreSQL).

EnterpriseDB se veut un concurrent direct d'Oracle (tout un programme) et offre deux produits : Postgres Plus (sous licence open source) et Postgres Plus Advanced Server (un produit commercial), tous deux basés sur PostgreSQL 8.3. Postgres Plus comprend des composants visant à simplifier l'installation du logiciel et le déploiement des bases de données. Des outils facilitant la mise en route de PostgreSQL sont également présents. Cela met le produit en concurrence directe avec MySQL.

Dans le même but, des outils de migration de MySQL vers PostgreSQL sont également présents. Postgres Plus Advance Server offre de surcroît des extensions assurant la compatibilité avec Oracle.
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NB: Pourquoi "PostgreSQL" ? Une partie du nom est héritée de la célèbre base de données Ingres (développée à Berkeley par Michael Stonebraker). En 1985, il redéveloppe de zéro et renomme le logiciel Postgres, pour "Post-Ingres". Avec l'ajout des fonctionnalités SQL en 1995, le nom devient Postgres95, puis en 1996 PostgreSQL (source: Wikipedia).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/26/ibm_investit_dans_postgresql

mercredi 26 mars 2008

Sony va mettre son catalogue de musique en ligne

La 'major' annonce pour 2008 une plate-forme de téléchargement offrant tout son catalogue de musique en ligne, avec forfait mensuel illlimité

Originalité de l'offre: elle repose sur le principe d'un abonnement. Selon les premières informations qui circulent, les internautes devront débourser entre 6 et 8 euros par mois .

Cet abonnement mensuel devrait permettre d''écouter, sans limite, tout le catalogue musical numérique de l'éditeur, a expliqué Rolf Schmidt-Holtz, p-dg du groupe dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Zeitung parue ce mardi 25 mars.

"Nous travaillons à un abonnement pour la musique en ligne. La variante la plus simple serait un forfait illimité qui, contre un paiement mensuel, ouvrirait tout notre catalogue musical pour l'ensemble des lecteurs numériques, y compris l'Ipod d'Apple", a-t-il indiqué.

"Il serait même envisageable que les clients puissent conserver indéfiniment certains titres, dont ils resteraient propriétaires même après la fin de l'abonnement", lequel pourrait se monter à "entre 6 et 8 euros par mois", selon M. Schmidt-Holtz.

Il juge envisageable de lancer cette formule dès cette année, indiquant "être en pourparlers" avec d'autres grands distributeurs de musique à ce sujet. Le patron de Sony BMG indique par ailleurs qu'il envisage des accords de coopération avec des fabricants de téléphones portables.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/25/sony_va_mettre_son_catalogue_de_musique_en_ligne

La page Web, un vecteur de menace des plus importants

Les menaces Web évoluent très rapidement... Analyse de Google et de Sophos, éditeur de logiciels de sécurité

Selon l'éditeur, depuis le début de l’année 2008, le rythme de création de pages Web infectées serait de 6.000 par jour, soit une toutes les 14 secondes! Cette activité serait extrêmement lucrative pour les criminels : un seul ordinateur compromis peut donner accès à des milliers d’enregistrements.

Selon une enquête menée par Google 2,3 millions de pages ont été recensées comme étant infectées par des programmes malveillants. Le géant américain de la recherche a également identifié plus de 180.000 sites qui installent automatiquement des programmes malveillants lors des visites des internautes.

83% des pages Web infectées par des malwares se trouvent sur des sites Web parfaitement légitimes.

Pour les auteurs de codes malveillants, la manière la plus efficace et la moins coûteuse d’infecter des ordinateurs par l’intermédiaire du Web consiste à héberger leurs malwares à l’endroit où le plus grand nombre de personnes se rendent.

Les menaces Web actuelles évoluent très rapidement. Les auteurs de malwares exploitent immédiatement la moindre vulnérabilité détectée dans les navigateurs. Dans ce contexte, on ne peut plus se limiter à protéger les messageries et leurs systèmes d’extrémité. Il devient nécessaire de prendre des mesures pour s’assurer que les habitués de la navigation sur la Toiles ne compromettent ni la sécurité informatique de l’entreprise, ni les ressources réseau, ni la productivité du personnel.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/25/la_page_web__un_vecteur_de_menace_des_plus_importants

Apple suscite une polémique autour de la distribution de Safari 3.1

En proposant l'installation de Safari aux utilisateurs Windows disposant d'iTunes ou de Quicktime, Apple provoque une levée de boucliers

Toute l'histoire a commencé lorsque des utilisateurs ont constaté que le logiciel Apple Update leur proposait de passer à Safari 3.1, alors même qu'il n'était pas installé sur leur machine! Ce comportement est une façon non déguisée de forcer la main aux utilisateurs d'autres logiciels Apple, tels iTunes ou Quicktime.

À partir de là, le buzz s'est créé sur Internet, transformant cette maladresse en une véritable affaire d'Etat, très préjudiciable en termes d'image de marque.

Un fait à cependant été omis par les détracteurs de la firme californienne : Apple Update - qui porte fort mal son nom - a toujours proposé l'installation de l'ensemble des derniers logiciels Apple, quels que soient ceux qui sont effectivement présents sur l'ordinateur.

Ainsi, le webmaster qui utilise la version Windows de Safari, se voit offrir de mettre à jour ses versions de Quicktime et d'iTunes, même lorsque ces produits ne sont pas installées sur le PC ! Le phénomène n'est donc pas nouveau, même s'il prend ici une toute autre importance (les personnes n'utilisant qu'iTunes étant bien plus nombreuses que celles n'utilisant que Safari).

La seule solution pour éviter ces demandes de « mise à jour » intempestives consiste à désinstaller Apple Updates, en espérant qu'Apple se décide à corriger ce défaut particulièrement sensible.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/25/apple_suscite_une_polemique_autour_de_la_distribution_de_safari_3_1

Trois priorités de l'Aful pour le secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique

A son tour, l'Aful a réagi, en fin de semaine, à la nomination d'Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat à l'Economie Numérique le 18 mars dernier

L'association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres souligne d'abord la nécessité de favoriser l'interopérabilité et les standards « réellement » ouverts, « éléments indispensables à une concurrence libre et non faussée ». Elle souhaite, dans ce domaine, que soient rapidement appliqués les textes existants autour des référentiels (RGI, RGAA et RGS) spécifiant les règles d'interopérabilité, d'accessibilité et de sécurité relatives aux échanges électroniques entre administrations et avec les usagers.

Très logiquement, l'Aful demande aussi à Eric Besson de prendre une position claire contre les brevets logiciels qui « brident l'innovation », sous couvert de la protéger, en « consolidant les positions monopolistiques de certaines multinationales ». Un point sensible qu'avait également évoqué l'April, autre association de défense du logiciel libre, à l'annonce de la création du nouveau secrétariat d'Etat par Nicolas Sarkozy.

Enfin, l'Aful ne manque pas d'insister sur le dossier des ventes liées, un sujet qui lui tient à coeur et qui l'avait déjà amenée à réagir, en décembre dernier, avec l'April et Scideralle. Les trois associations avaient alors adressé une lettre au secrétaire d'Etat à la Consommation, Luc Chatel, [qui ne s'était pas montré favorable à l'application de la loi] réglementant les ventes liées dans le secteur de l'informatique. Sur ce dossier qu'elle juge « sensible », l'Aful demande à Eric Besson de faire « le ménage ».

L'association propose également au nouveau secrétaire d'Etat de le rencontrer sur l'ensemble de ces chantiers.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-trois-priorites-de-l-aful-pour-le-secretaire-d-etat-a-l-economie-numerique-25678.html

mardi 25 mars 2008

ECS sort son ultraportable à moins de 500 dollars

Le concurrent de l'Eee PC 900 d'Asus est arrivé !

Il s'appelle G10IL et c'est Elitegroup Computer Systems (ECS) qui va le proposer. Le fabricant taïwanais a profité du Cebit pour présenter sa nouvelle famille d'ordinateurs ultra-portables à bas prix. Toutes les spécifications n'ont pas encore été dévoilées mais on sait déjà que le G10IL sera équipé d'un écran 11 ou 8 pouces, selon le modèle, de trois ports USB, d'une Webcam, d'un port Ethernet et d'un modem 56K. Il devrait aussi être compatible 3G et donc inclure un modem UMTS (ou HSDPA s'il s'agit de 3G+), ainsi qu'un port pour carte SIM. Cette petite merveille, dont le prix devrait avoisiner les 500 dollars, devrait aussi intégrer une connexion Wi-Fi et BlueTooth.

L'ensemble de la gamme devrait fonctionner avec un processeur Intel Atom et les utilisateurs auront le choix entre une installation Windows XP ou Linux. On ne sait pas encore combien de mémoire (DRAM) contiendra chaque modèle mais on sait en revanche que le haut de gamme s'arrêtera à 2Go.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ecs-sort-son-ultraportable-a-moins-de-500-dollars-2039.html

Le MIT distingue quatre technologies numériques

Parmi les 10 technologies retenues par le MIT, quatre d'entre elles vont certainement contribuer à numériser un peu plus notre monde


Le MIT (Massachusetts Institute of Technology) consacre le numéro de mars/avril de sa revue aux dix technologies naissantes en 2008 qui devraient presque à coup sûr "changer notre façon de vivre". Ces dix inventions se divisent en deux grandes catégories : le numérique et le vivant. Et parmi celles qui relèvent du numérique, quatre sont particulièrement remarquables.

"Modeling Surprise". Dans les laboratoires de Microsoft, on envisage de modéliser l'inattendu. Cette modélisation implique le traitement d'énormes quantités de données, la modélisation des événements inattendus survenus par le passé, et la capacité d'apprentissage des systèmes. En cas de réussite, les perspectives sont immenses. Pour l'instant, elles commencent par une application d'information sur l'état de la circulation dans la région de Seattle.

Les applications Web en local. Elles permettent d'avoir le meilleur des deux mondes : à la fois la permanence que confère l'exploitation des ressources d'un système personnel, mais aussi une remise à jour incessante dès que l'on est connecté. Le MIT a pris la peine de distinguer l'Adobe Integrated Runtime (AIR) sur ce sujet.

"Reality Mining". Faire des téléphones mobiles de vrais mouchards décrit assez bien le projet baptisé "Reality Mining" par son promoteur. Considérant qu'un mobile est déjà une source d'information sur nos comportements (lieu, durée et destination des communications), il serait si simple d'utiliser ce terminal désormais proche de l'appendice numérique pour développer ses capacités à surveiller le comportement humain. La tendance est d'ailleurs irréversible.

"Probabilistic Chips". Perdre un peu de précision dans le traitement d'un processeur peut faire gagner tellement d'énergie. C'est le pari de Krishna Palem qui s'est lancé dans la conception de processeurs qui trouveraient à être utilisés dans tous les systèmes fonctionnant sur batterie. Et le domaine d'application est aussi vaste que celui du traitement du signal, lorsqu'un peu "d'erreurs" dans le traitement de la voix ou d'une image n'est pas perceptible pas les utilisateurs. Ces puces ont déjà un acronyme : "Probabilistic complementary metal-oxide semi­conductor technology" (PCMOS).

En savoir plus : Le détail des 10 technologies qui vont le plus contribuer à changer notre vie selon le MIT.

[NdR : J'ai particulièrement apprécié le Wireless Power (alimentation électrique sans fil), un vieux rêve qui nous permettra enfin de nous séparer des fils électriques et d'alimenter nos PC portables (dans les amphis par exemple), voir ici]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-mit-distingue-quatre-technologies-numeriques-25674.html

samedi 22 mars 2008

Linux: Novell signe avec HP et dévoile SuSe LES 11

Hewlett-Packard se prépare à diffuser des PC et portables sous Linux d'ici au 2è trimestre. Dans l'attente, Novell marque des points avec sa future SLES 11

Novell consolide son intégration en OEM auprès des constructeurs. La version SuSE Linux Enterprise Desktop 10 (SLED 10) sera préinstallée sur certains ordinateurs HP, tout d'abord et uniquement en Inde - affirment certaines sources.

Cette nouvelle gamme fera son apparition dès le deuxième trimestre. Le support sera assuré conjointement par HP et Novell. La diffusion hors de l'Inde ne serait pas ou pas encore envisagée... Sachant que Lenovo comme Dell offrent déjà des machines sous Linux, et malgré le succès de produits « alternatifs » sous Linux comme l'Asus Eee PC, HP semble hésiter.

Une version SuSE conséquente pour 'green datacenters'

Par ailleurs, Novell présente SuSE Linux Enterprise Server 11 (SLES 11). Des outils spécifiques permettront de créer des versions spécialisées de cette distribution Linux. Novell compte ainsi fournir directement une mouture optimisée pour les ISV (Independent Software Vendor, ou éditeur de logiciels indépendant).

Cette prochaine version se concentrera sur les centres de données et le « green IT ». Des outils de clustering et de virtualisation seront ainsi présents en standard. Enfin, la version 2.0 de Mono, l'environnement d'exécution (et de développement) compatible avec .NET, sera également de la partie.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/20/accord_avec_hp__sles_11__novell_vole_de_succes_en_succes

Microsoft et Eclipse unies pour le développement d'applications Java pour Vista

Dans la droite ligne de sa nouvelle politique de cohabitation ponctuelle avec l'Open Source, Microsoft a annoncé travailler avec Eclipse pour que les outils de programmation Java de la Fondation fonctionnent au mieux avec Vista

Concrètement, cette annonce va se traduire par le portage de la couche graphique SWT (Standard Widget Toolkit) d'Eclipse sur WPF (Windows Presentation Foundation) de Microsoft, afin de pouvoir utiliser Java pour écrire des applications au graphisme normalisé WPF. Le partenariat devrait permettre d'avoir un portage de qualité dans de brefs délais.

Microsoft et les membres d'Eclispe collaborent déjà sur la gestion des identités en entretenant des liens entre le projet Higgins d'Eclipse et CardSpace de Microsoft. En revanche, Sam Ramji, l'homme en charge des Open Source Labs de Microsoft, s'est refusé à évoquer l'idée de collaborations autres que ponctuelles entre sa société et Eclipse.

Par ailleurs, Eclipse annonce les prémisses d'Eclipse 4. Revisitées de fond en comble, les premières lignes de code de ce framework devraient voir le jour en 2010. Mais la version 3, dont l'itération 3.4 est promise pour cet été, continuera d'exister bien au-delà.

La préannonce d'Eclipse 4 (E4) est l'occasion d'une énième bronca contre la prééminence d'IBM. Salariés de la société Wind River, deux membres du comité E4 se plaignent de la présence à leur côté de 17 'IBMers'. IBM se contente de répondre que Wind River a toute liberté pour nommer d'autres membres.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-et-eclipse-unies-pour-le-developpement-d-applications-java-pour-vista-25655.html

vendredi 21 mars 2008

iTunes d'Apple pourrait basculer vers l'illimité

Les offensives de Nokia ou d'Omnifone feraient-elles trembler la pomme ?

Apple commence-t-il à s'inquiéter du modèle économique de son très populaire iTunes ? La plate-forme de téléchargement est le deuxième disquaire aux Etats-Unis mais ce cercle vertueux qui remplit les poches de la pommes pourrait bientôt voler en éclats.

Selon le Financial Times, qui cite des sources proches du dossier, la firme serait en train de négocier avec les Majors afin de mettre au point une formule d'abonnement mensuel permettant un usage illimité du service. Un droit d'entrée illimité pourrait être aussi proposé lors de l'achat d'un iPhone ou d'un iPod. Rien ne serait décidé, la question du prix reversé aux Majors au centre des désaccords. Apple serait un peu radin au goût des maisons de disques.

Une telle offre serait une mini-révolution pour Apple mais aussi pour le marché de la musique tant iTunes est devenu un distributeur incontournable. Mais le groupe de Steve Jobs ne peut pas rester inactif face aux offensives de la concurrence, et en premier celle de Nokia.

Le fabricant de mobiles, qui mise désormais sur les services et les contenus avec son portail Ovi, a lancé Nokia Music Store. Ca ne vous rappelle rien ?

Deux formules sont proposées: le paiement à l'acte, chaque titre téléchargé est facturé 1 euro, l'album entier 10 euros, ou un abonnement mensuel qui permet l'écoute en streaming sur PC à 10 euros.

Mais surtout, Nokia a signé un accord avec Universal Music Group, filiale du français Vivendi et première Major mondiale, pour lancer un service de téléchargement musical gratuit pendant 12 mois.

Concrètement, Nokia proposera aux futurs acheteurs de ses combinés mobiles un accès illimité pendant une durée d'un an à plusieurs millions de titres. Une fois la première année écoulée, les utilisateurs pourront conserver leurs fichiers sur leur PC ou leur téléphone. Le groupe n'a pas précisé sa politique au niveau des DRM et ne dit ce qui se passera au bout d'un an. Les titres deviendront-ils payants ?

'Comes With Music', c'est le nom de se service devrait également accueillir les catalogues d'autres Majors précise le fabricant.

"La barrière financière pour découvrir de nouveaux titres est totalement levée. Cela change énormément la logique financière dans l'industrie musicale", explique Damian Stathonikos, porte-parole de Nokia.

Outre Nokia, il faut aussi évoquer l'initiative du britannique Ominfone qui a lancé il y a quelques mois MusicStation. Ce service permet de télécharger un nombre illimité de chansons sur un mobile pour un abonnement hebdomadaire de 2,90 euros. Le gros atout de MusicStation réside dans son catalogue. Omnifone a en effet signé avec les principales Majors du disque (Universal, EMI, Sony et Warner). Le géant Vodafone est l'un des opérateurs à proposer ce service.

Enfin, il ne faut pas oublier le tout nouveau Hulu.com qui propose un large éventail de contenus audios-vidéos de façon totalement gratuite via un financement par la publicité.

Apple aurait donc décidé de prendre les devants face à cette nouvelle configuration du marché et ainsi établir un nouveau standard de consommation qui pourrait in fine renforcer sa domination dans la musique en ligne.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/19/itunes_d_apple_pourrait_basculer_vers_l_illimite

Les formats Flash et PDF en standard sous Windows Mobile

Prochainement, tout terminal sous Windows Mobile sera capable de relire les fichiers au format PDF, tout comme les animations Flash

Microsoft a décidé de s'offrir des licences des technologies Flash et PDF, pour les intégrer au sein de Windows Mobile. Flash Lite 3 (un sous-ensemble de Flash), prendra place en tant que greffon pour le navigateur Internet Explorer Mobile. L'application Reader LE permettra, pour sa part, de lire les documents PDF. C'est une victoire pour Adobe qui va ainsi conforter sa position dans le domaine des smartphones et des organiseurs électroniques.

« Les utilisateurs recherchent des interactions web d’exception et un accès aux loisirs et à l’information à tout moment et en tout lieu », précise John O’Rourke, general manager, Mobile Communications Business chez Microsoft Corp. « En associant Flash Lite et Reader LE à Windows Mobile, nous maximiserons les interactions de nos clients avec leurs sites web préférés en situation de mobilité. »

Flash Lite équipe déjà plus d'un demi milliard de terminaux mobiles. Il est disponible sous Windows Mobile, Symbian S60, Qualcomm BREW… et fonctionne ainsi sur les téléphones des plus grands constructeurs (LG, Motorola, Nokia, Samsung, Sony Ericsson, etc.). Son intégration par défaut dans Windows Mobile ne pourra que favoriser son adoption à grande échelle.

Adobe a également commencé à porter le lecteur Flash sur l'iPhone. La société est toutefois confrontée ici au même problème que celui rencontré par Sun avec Java : deux clauses du contrat de licence utilisateur final du kit de développement Apple interdisent la création (ou tout du moins la diffusion sur l'App Store) d'environnements d'exécution, tels Java, .NET ou Flash.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/19/les_formats_flash_et_pdf_en_standard_sous_windows_mobile

Safari enfin disponible pour Windows

Apple vient d'annoncer la sortie de son navigateur Safari en version 3.1

Simple mise à jour pour les utilisateurs de Mac OS X, mais véritable nouveauté en environnement Windows, Safari 3.1 serait le navigateur le plus rapide mais aussi le plus respectueux des standard du Web. C'est du moins ce que prétendent ses créateurs. D'après les déclarations d'Apple, il chargerait en effet les pages Web 1,9 fois plus vite qu'Internet Explorer 7, et 1,7 plus rapidement que Firefox 2. Il exécuterait aussi le code JavaScript jusqu'à six fois plus vite que ses concurrents.

Côté standards, Safari 3.1 est l'un des tous premiers navigateurs à prendre en charge les nouvelles balises vidéo et audio en HTML 5. Il gère également les animations et polices CSS. Enfin pour les véritables innovations, il faudra se contenter des améliorations apportées à la version précédente, Safari 3.1 ne révolutionnant en rien le concept du navigateur. Parmi ces fonctionnalités, on trouve notamment un lecteur RSS, la possibilité de créer des signets par glisser-déposer, de gérer plus facilement les onglets, ou encore d'effectuer des recherches grâce à un outil intégré capable de regrouper dans une même page les résultats similaires.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-safari-enfin-disponible-pour-windows-2031.html

L'April, dubitative sur le rôle du secrétariat d'Etat au numérique

Si certains, comme l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels), se réjouissent de l'entrée du numérique au gouvernement, d'autres émettent certaines réserves sur cette initiative. C'est le cas de l'April, qui déplore la réduction des problématiques du numérique aux seuls aspects économiques

L'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre estime que « l'État doit également considérer les bénéfices des technologies numériques pour les citoyens, notamment en termes de disponibilité, d'échanges et de partage des savoirs, pour tous et par les citoyens eux-mêmes ».

Elle s'inquiète également de cette nomination en raison des opinions exprimées par Éric Besson à l'automne 2007. L'April rappelle que le secrétaire d'État avait déclaré vouloir « renforcer énergiquement la protection de la propriété intellectuelle, qui demeure aujourd'hui trop timorée ». En préconisant pour cela de « s'inspirer de l'attitude beaucoup plus offensive des USA ». Or pour l'association libriste, la politique américaine dans ce domaine a conduit à l'adoption par de nombreux pays de lois qui se révèlent étouffantes pour les libertés et le développement économique et social.

« La riposte graduée, les brevets logiciels et les atteintes à la neutralité d'Internet ne sont pas des perspectives d'avenir, d'innovation, ni de progrès, estime Frédéric Couchet, délégué général de l'April. L'histoire démontre que le modèle outre-Atlantique sert principalement les industries américaines, et en aucun cas l'économie française et européenne. »

Avant tout nouveau chantier, l'April demande que ce secrétariat d'État ait comme première mission de dresser un bilan de la législation existante. En amont des projets de loi, il devra également procéder à des études d'impact, en particulier en termes de coût pour la compétitivité dans l'économie numérique, mais aussi pour les libertés publiques et la participation démocratique des citoyens à l'ère du numérique.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-april-dubitative-sur-le-role-du-secretariat-d-etat-au-numerique-25651.html

L'économie numérique fait son entrée au gouvernement

Leprésident de la République a annoncé la nomination d'Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat au numérique. Certaines associations professionnelles, comme l'Afdel, saluent cette initiative

L'entrée du numérique au gouvernement était attendue depuis longtemps par les représentants de l'IT. C'est désormais chose faite, grâce à la nomination d'un « Monsieur » économie numérique. Hier matin, à l'occasion d'un réajustement gouvernemental, le président de la République Nicolas Sarkozy a en effet confié à Eric Besson le poste de secrétaire d'Etat au numérique. Une mission qu'il cumulera avec ses fonctions actuelles de secrétaire d'Etat chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques.

Si le contenu de sa mission reste encore à préciser, il devrait s'inspirer du rapport de la Commission Attali, qui, dans sa décision 63, préconisait la création d'un haut-commissaire au Développement numérique, rattaché au cabinet du Premier ministre. Dans le rapport, il était question de « disposer d'une autorité sur toutes les structures ministérielles chargées du numérique, et de fusionner les multiples structures et instances à vocation interministérielle ».

Renforcer l'équipement informatique des PME françaises

Le nouveau secrétaire d'Etat devra s'attaquer à deux chantiers prioritaires. Le premier est l'accès à Internet très haut débit pour tous, un sujet déjà évoqué par Nicolas Sarkozy, en mars dernier, lors du Cebit de Hanovre. Dans l'intention de renforcer l'usage et la production des nouvelles technologies dans l'Hexagone, le chef de l'Etat avait alors poser l'objectif de 70% des ménages équipés d'ordinateurs personnels d'ici à deux ans. En parallèle de cette ambition, il avait souhaité que « 100% des Français aient accès au débit fixe ou mobile » avant la fin de son mandat.

Du côté des associations professionnelles, on ne peut que se réjouir de cette initiative. « La nomination d'un secrétaire d'Etat à l'économie numérique permettra en premier lieu de pallier au manque de coordination et de vision des politiques en la matière, estime Loïc Rivière, délégué général de l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels). Elle devrait également permettre de faire face à une situation pour le moins contrastée, en matière de capacité française à l'innovation, comme la pénurie de compétences dans la IT, la faiblesse des passerelles R&D entre le public et les industriels, ou le retard pris par la France en matière de propriété intellectuelle. »

Le délégué de l'Afdel, qui avait d'ailleurs critiqué ce même rapport Attali jugé trop favorable au Libre, considère par ailleurs que le développement numérique ne doit pas uniquement se focaliser sur le retard pris dans l'équipement des ménages français : « Il faut également encourager les PME à investir dans les outils informatiques, à augmenter les investissements en R&D, et à renforcer la propriété intellectuelle. » Dans ce domaine, les universités françaises sont clairement à la traîne, comme l'a récemment montré le dernier classement mondial de Shanghai.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-economie-numerique-fait-son-entree-au-gouvernement-25642.html

jeudi 20 mars 2008

Tim Berners-Lee fustige le traçage sur Internet

L'un des deux fondateurs du World Wide Web, Tim Berners-Lee, a critiqué les politiques de pistage et de ciblage publicitaire chères aux géants d'Internet

Dans un entretien accordé hier à BBC News, il met en garde les internautes contre ce type de pratiques, en donnant un exemple personnel très parlant : « Si je consulte en ligne des livres à propos d'un certain type de cancer, je veux être sûr que ces données n'atterriront pas chez ma compagnie d'assurance, qui augmentera de 5% le montant de mes cotisations ».

Selon un Tim Berners-Lee faussement naïf, les annonceurs devraient payer les internautes pour accéder à leur historique de navigation, plutôt que monnayer ces informations auprès des fournisseurs d'accès Internet. « C'est mon historique, si vous souhaitez l'obtenir pour l'utiliser, alors il faut négocier avec moi », a-t-il déclaré.

Les réseaux sociaux, comme Facebook ou MySpace, sont également dans le collimateur de Tim Berners-Lee. Il avertit notamment les jeunes des dangers de ces sites, en soulignant que tout ce qui est écrit peut être lu par la famille... mais aussi par un potentiel employeur. Un constat que corrèle une étude publiée en novembre dernier par l'ICO (Information Commissioner's Office), une autorité indépendante britannique équivalente de la Cnil en France. D'après l'ICO, les jeunes ont rarement conscience que les informations qu'ils diffusent pourraient un jour leur porter préjudice, notamment lors de la recherche d'un emploi ou d'une école.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-tim-berners-lee-fustige-le-tracage-sur-internet-25636.html

mercredi 19 mars 2008

SAS rachète Teragram pour donner plus sens aux mots

L’éditeur leader de la Business Intelligence profite de son Global Forum 2008 à San Antonio au Texas, pour annoncer l’acquisition de a société Teragram, spécialiste américain du text-mining et du langage naturel

Donner du sens aux données, défi originel de la Business Intelligence (aussi nommée aide à la décision, ou décisionnel), est-il réellement possible sans prendre en compte les informations non structurées ? En effet, les documents bureautiques (textes de type Word, feuilles de calcul de type Excel, présentations genre PowerPoint…) représenteraient selon les analystes entre 60 % de 70 % de l’information des entreprises !

C’est pourquoi il est également capital de considérer ce type d’information comme l’a prouvé le succès des moteurs de recherche, sur le Web ou dans leur version pour les postes de travail. D'ailleurs, certains rachats illustrent cette prise de conscience par les éditeurs de BI comme celui de LexiQuest pour 2,5 millions de dollars en 2002, de Datops par Lexis-Nexis fin 2006, ou d’InXight par Business Objects en mai 2007. Ainsi, cette acquisition de Saas confirme cette forte tendance, dessinant également une coopération importante des solutions décisionnelles avec la gestion d’information d’entreprise (ou logiciels EIM), incluant aussi les outils de type Search.

Encore du text-mining, pour quoi faire ?

Une solution de text-mining regroupe un ensemble de modules coopérant pour assurer l'extraction d'informations (selon des modèles ou patrons) dans des textes, appliquer un traitement linguistique suivi de lexicométrie (transformation numérique), et d’un traitement statistique des données. Obtenir un résultat de ce type et le combiner avec les recherches sur les données augmente forcément la pertinence des réponses apportées, et devrait donc favoriser la prise de meilleures décisions, aussi minimes soient-elles. Les petits ruisseaux sont souvent à l’origine des crues de grands fleuves.

Si SAS dispose depuis 2002 de fonctions de text-mining avec Text Miner for SAS 9, module de son offre de data mining "Enterprise Miner 9.0". Toutefois, parmi les technologies intéressant fortement SAS dans cette acquisition, on trouve : le processus de langage naturel de Teragram (NLP) jonglant avec plusieurs langages de diverses sources et établissant des liens linguistiques entre eux, la catégorisation automatisée et personnalisable de l’information, le moteur Natural Language Entreprise Search, ou encore Mobile Search permettant d’accéder à ces recherches (données et documents) depuis un mobile (PDA ou téléphone).

Une diversification contribuant aussi à la valorisation

Regroupant une quarantaine d’employés à Cambridge, Teragram a été créée en 1997 et affiche de prestigieux clients pour sa technologie NLP comme CNN, forbes.com, Sony, le Washington Post, Yahoo!, etc. Un portefeuille également intéressant à exploiter sous cet angle. Autre caractéristique séduisante pour SAS, ce spécialiste mondial des outils de langage naturel multilingues est très présent sur les secteurs de l’édition, la pharmacie, les télécommunications ou la finance. Les condititions de la transaction n'ont pas été révélées.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/17/sas_rachete_teragram_pour_donner_plus_sens_aux_mots

mardi 18 mars 2008

Le SP1 de Windows Vista 'grand public', français, est disponible

Microsoft France confirme : la mise à jour Service Pack 1 de Vista est disponible à compter du 18 mars pour le grand public, en français

Après l’annonce de sa disponibilité générale (version RTM) le 4 février dernier et sa mise à disposition auprès des populations techniques sur MSDN et TechNet le 14 février, le Service Pack 1 de Windows Vista pour le grand public est téléchargeable en francais, anglais, allemand, espagnol et japonais ce mardi 18 mars.

Microsoft France, qui l'a fait savoir officiellement ce 17 mars en fin de soirée, en profite pour lancer une nouvelle version de son site français dédié à Vista, enrichi de nouvelles rubriques et de témoignages utilisateurs : www.microsoft.com/france/windows

Il est téléchargeable manuellement sur Windows Update, donc sur le "Download Center" de Microsoft: http://www.microsoft.com/downloads

"Il le sera automatiquement d’ici 1 mois", précise un porte-parole de Microsoft France , en Anglais, Français, Allemand, Espagnol et Japonais. A partir d'avril, ce SP1 sera disponible dans 31 autres langues.

Aux Etats-Unis, l'information avait commencé à circuler ce lundi 17 mars, notamment chez Amazon.com.

Ce SP1 était attendu comme le Messie. L'éditeur n’a pas le droit à l’erreur d'autant que de nombreux utilisateurs professionnels de XP envisagent de migrer vers Vista dès la livraison du SP1 qui va apporter stabilité et fiabilité à l'OS.

Dans les faits, selon les premiers échos des utilisateurs, cette mouture apporte une plus grande fluidité au système d'exploitation, et de nombreux bogues ont été corrigés comme le temps de sortie du mode hibernation, la consommation d'énergie et par conséquent l'autonomie (vrai aussi bien sur poste fixe que nomade).

La copie des fichiers d'un dossier à l'autre est plus rapide, et cela est également vrai dans le cadre d'un transfert de documents vers Windows Home Server.

A suivre...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/18/le_sp1_de_windows_vista__grand_public___francais__est_disponible_ce_jour

lundi 17 mars 2008

IDC a mesuré la taille de 'l'univers numérique' : 281 milliards de Go

Et il prend du poids chaque jour...

EMC a eu la drôle d'idée de demander à IDC de mesurer la taille de l'univers numérique, c'est-à-dire la somme des informations numériques stockées par les terriens. On l'imagine bien, cet univers est en pleine expansion. Mais selon les résultats de l'étude, son poids semble encore raisonnable.

En 2007, la taille de l'univers numérique était ainsi de 281 milliards de Go, soit 281 exaoctets. C'est 10% de plus que la précédente estimation. IDC n'explique pas comment il est parvenu à ce résultat.

Le plus impressionnant concerne l'évolution exponentielle de cet univers : +60% par an ! A ce rythme, il devrait atteindre la taille de 1,8 zettaoctet en 2011, soit 1.800 exaoctects, soit encore 1.800 milliards de Go....

Et IDC d'analyser : "le « double numérique » – c’est-à-dire les informations générées chaque jour sur une personne – dépasse désormais le volume d’informations numériques créées de manière active par cette même personne". Vous n'avez rien compris ? Moi non plus...

Explication : "Dans cette étude actualisée, nous avons découvert que seulement la moitié de votre empreinte numérique est liée à vos actions individuelles telles que prendre des photos, envoyer des emails ou utiliser un téléphone numérique", explique John Gantz, Chief Research Officer & Senior Vice President d’IDC. "L’autre moitié correspond à ce que nous appelons le «double » ou « l’ombre numérique » : les informations sur vous que l’on trouve dans les systèmes bancaires et financiers, les listes d’envois, l’historique de vos navigations sur Internet ou encore les images de vous prises par les caméras de sécurité des aéroports ou des centres urbains. Pour la première fois, la taille de votre double numérique est supérieure à celle des informations numériques que vous avez activement créées sur vous-même."

IDC explique également les raisons de cette explosion : accélération de la diffusion mondiale des appareils photo (En 2007, leur nombre a dépassé le milliard et moins de 10% des images fixes ont été prises sur film), caméras de surveillance et télévisions numériques ainsi que d’une meilleure connaissance des tendances en matière de réplication d’informations expliquent cette progression.

Les autres phénomènes favorisant la forte croissance de l’univers numérique incluent l’accès des pays émergents à Internet, les applications à base de capteurs, les datacenters supportant le « cloud computing » et les réseaux sociaux regroupant les contenus numériques créés en ligne par des millions d’utilisateurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/14/idc_a_mesure_la_taille_de__l_univers_numerique____281_milliards_de_go

samedi 15 mars 2008

Asus va lancer des Eee PC sous XP

Le père de l’Eee PC va installer Windows sur 60% de ses futures machines

L’ultra portable d’Asus, fort du succès obtenu en 2007, pourrait accueillir un OS « de marque » : Windows XP. D’après d’Infoworld, le fabricant taïwanais envisage de livrer au moins 2/3 de ses futurs laptop poids plume sous l’OS de Redmond.

Ce choix n’est autre que la rançon du succès. Avec plus de 350.000 unités vendues en 2007 –surtout en Europe- Asus a décidé de préinstaller Windows. Même si Microsoft a prévu d’appliquer des tarifs inférieurs à ceux pratiqués sur des laptops conventionnels, la présence de Windows XP devrait significativement gonfler le prix de l’Eee PC. Des 300 dollars de base, la machine devrait coûter entre 390 et 400 dollars.

Le nouveau positionnement d’Asus n’a pas manqué de réjouir Microsoft. "Il y a un énorme marché inexploité et nous voulons pénétrer le futur marché de 10 milliards de consommateurs qui utiliseront des PC low cost", affirme Davis Tsai, le président de Microsoft Taiwan.

Le système d’exploitation du géant des éditeurs de logiciel devrait permettre à Asus de doper ses ventes. D’autant plus que le taïwanais veut livrer 5 millions d’Eee PC pour l’année 2008. La présence de Linux ne pourrait, a priori, pas créer les conditions d’un tel décollage.

"Un Eee PC sous Windows attire plus les acheteurs parce que les gens y sont plus habitués qu’à Linux" estime Alvin Kwock, un analyste de JP Morgan.

La nouvelle stratégie d’Asus devrait lui permettre de conforter sa position de leader dans le domaine des UMPC. Néanmoins, d’autres pourraient être tentés d’adopter une approche similaire. Comme par exemple Everex, HP ou Packard Bell… Enfin, les partisans du libre pourraient regretter ce choix d'Asus de retourner dans des prairies bien plus conventionnelles...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/13/asus_va_lancer_des_eee_pc_sous_xp

vendredi 14 mars 2008

Le marché autour de Linux va tripler d'ici à 2012

D'ici à 2012, le marché des logiciels et des services associés à Linux aura triplé

C'est la prévision de la société Research & Markets (R&M). Ces analystes estiment, de manière très restrictive, ce marché à 2,4 Md$ en 2007 et le voient atteindre 7,7 Md$ en 2012. Entre temps, la croissance sera de 38% pour cette année et devrait ralentir jusqu'en 2012 pour s'établir à 17%.

R&M constate que c'est autour des serveurs que s'agrège l'essentiel de l'activité Linux. Logiciels et services associés à ces machines ont représenté 87% de l'ensemble du marché Linux et pèseront encore 81% en 2012.

Autre constat, ce sont - bien sûr serait-on tenté de dire en considérant la nature "gratuite" des logiciels libres - les services qui représentent la part de chiffre d'affaires la plus importante, soit 77% en 2007. Et cette tendance se confirme : ils pèseront 81% du marché total en 2012.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-marche-autour-de-linux-va-tripler-d-ici-a-2012-predit-retm-25587.html

Un laboratoire pour sceller l'alliance entre Microsoft et Sun

L'alliance passée pour le développement et l'intéropérabilité passée en 2004 entre Microsoft et Sun vient de se renforcer

Ainsi, les deux partenaires annoncent la disponibilité de Sun Infrastructure Solutions pour Exchange Server 2007, pour mieux gérer la croissance de la messagerie électronique et des espaces de stockage associés aux boîtes aux lettres des salariés.

De plus, le campus de Microsoft à Redmond accueille désormais le Sun/Microsoft Interoperability Center. Ce centre aura pour premier objectif d'aider aux portages des applications Microsoft sur les serveurs Sun Fire X64. Il travaillera également sur des solutions multi-plateformes de virtualisation à base d'Hyper-V et d'Xvm.

Enfin, il sera en charge de la certification des plateformes Java (Entreprise Edition et Standard Edition) pour les systèmes d'exploitation Windows et les applications associées.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-un-laboratoire-pour-sceller-l-alliance-entre-microsoft-et-sun-25584.html

Feu vert pour l'Institut européen d'innovation et de technologie

Le MIT du Vieux continent est sur les rails. Les eurodéputés ont entériné le projet de création d'un Institut européen d'innovation et de technologie

Le Parlement européen vient d'approuver la position commune arrêtée par le Conseil pour la création d'un Institut européen d'innovation et de technologie (IEIT). Celui-ci pourra donc débuter ses travaux dès cet été. Souvent comparé au modèle américain du MIT (Massachusetts institut of technology), l'IEIT a pour but d'améliorer la compétitivité de l'Europe en réduisant le fossé d'innovations qui la sépare de ses concurrents.

L'Institut sera soumis à un comité directeur, qui sélectionnera les établissements d'enseignement supérieur, les organismes de recherche, les entreprises et les autres parties prenantes aux partenariats autonomes appelés « communautés de la connaissance et de l'innovation » (CCI).

Dix-huit mois après la mise en place de l'organisme, deux ou trois communautés seront sélectionnées dans des domaines permettant à l'Union européenne de faire face aux défis actuels et futurs, comme la nouvelle génération de technologies de l'information et de la communication.

D'autres CCI seront sélectionnées après l'adoption d'un premier programme stratégique d'innovation (PSI), un document d'orientation présentant les domaines prioritaires que l'institut devra déterminer pour ses initiatives futures. L'IEITdoit élaborer un programme d'innovation stratégique avant le 30 juin 2011 et ensuite tous les sept ans. La Commission européenne estime que l'Institut nécessitera un budget de 2,4 Md€ sur six ans, financé par des ressources publiques et privées.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-feu-vert-pour-l-institut-europeen-d-innovation-et-de-technologie-25593.html

mercredi 12 mars 2008

Mozilla investit 10.000 dollars dans le projet Gnome

Un accord entre les fondations Gnome et Mozilla leur permettra d'assurer un bonne intégration du célèbre navigateur libre dans le non moins fameux environnement de bureau Gnome

Les fondations Gnome et Mozilla se rapprochent afin d'améliorer le support aux développeurs et l'expérience utilisateur sur les systèmes d'exploitation libres. Le partenariat couvre trois aspects.

Tout d'abord, la fondation Mozilla rejoint le conseil consultatif de la fondation Gnome, afin d'aider à fixer l'orientation à long terme du projet. Mozilla souhaite également réaffirmer son attachement à une bonne intégration de la plate-forme de développement XUL et de Firefox sous Gnome. Enfin, la fondation Mozilla va débloquer une subvention de 10.000 dollars, qui sera consacrée à l'amélioration de l'accessibilité dans l'environnement de bureau Gnome.

"Gnome et GTK + constituent notre environnement de prédilection depuis des années. Tout en basculant des postes de travail au marché des terminaux mobiles, nous allons continuer de travailler avec Gnome pour veiller à ce que les usagers de Mozilla et Firefox bénéficient de la meilleure expérience utilisateur possible sous Gnome", confie l'évangéliste Mozilla Chris Blizzard.

Vincent Untz, directeur de la fondation Gnome, ajoute que "nos deux organisations partagent de nombreuses valeurs communes, y compris un engagement commun envers l'innovation et la volonté de promouvoir le libre auprès de notre base d'utilisateurs".

Les deux groupes supportent activement les standards et formats ouverts. Mozilla contribue ainsi aux travaux concernant l'HTML5 et le WHATWG. Gnome est pour sa part un membre de l'ODF Alliance et œuvre eu sein de freedesktop.org.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/11/mozilla_investit_10_000_dollars_dans_le_projet_gnome

Il existe un lien direct entre la taille de l'écran et la productivité

Si l'on travaille mieux sur un bureau que sur un coin de table, on est également plus efficace avec un grand écran qu'avec un moniteur minuscule

En matière d'écran, la taille et le nombre importent. Selon le Wall Street Journal, une étude de chercheurs de l'université de l'Utah a identifié un gain de productivité de l'ordre de 50% entre un groupe d'utilisateurs au travail devant des écrans de 24 pouces de diagonale et un autre réalisant le même travail sur des écrans de 18 pouces. Toujours selon cet article, un seul 24 pouces est préférable à deux écrans de 20 pouces qui n'apporteraient qu'un gain de productivité de 42%.

Toutefois, la seule étude de l'université de l'Utah disponible sur Internet décerne la palme de la productivité aux configurations double écran et non à un seul grand écran (voir lien).

Quoi qu'il en soit, les conditions des études citées sont similaires. Elles visent à reproduire des paramètres de travail similaires à ceux que l'on trouve dans le quotidien des cols blancs. Il s'avère alors évident que les configurations a écrans multiples prennent tout leur sens lorsqu'il s'agit d'utiliser plusieurs sources d'information.

Bien que datant de 2003-2004, les résultats de cette étude sont d'autant plus d'actualité que les cartes graphiques à deux connecteurs se sont généralisées et que les écrans, désormais tous plats, se sont agrandis à prix constant.

En raison du prix de plus en plus modique des écrans, la mise en place de périphériques d'affichage de qualité relève du simple bon sens si l'on réfléchit un instant aux économies réalisées en terme de coût de main-d'oeuvre. De plus, une boutade permet de rassurer ceux en charge du budget d'équipement : le choix d'un écran de 26 pouces n'apporte aucun gain de productivité supplémentaire par rapport à un modèle 24 pouces. De même, le passage à trois écrans n'apporte rien. Ouf...

[NdR : Cet article m'a beaucoup amusé car je dispose de deux écrans de 20 pouces, et j'en suis parfaitement satisfait !]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-il-existe-un-lien-direct-entre-la-taille-de-l-ecran-et-la-productivite-25568.html

Microsoft crée un projet communautaire pour tester l'interopérabilité d'OOXML et ODF

A moins d'un mois de la validation, ou non, par les instances nationales d'OpenXML en tant que norme ISO, Microsoft a discrètement inauguré le 6 mars son projet Document Interoperability Initiative

Le principe premier de cette opération est de créer un fort mouvement communautaire autour des tests d'interopérabilité entre formats. En rassemblant, dans un premier temps dans ses labos de Cambridge, revendeurs, développeurs, éditeurs, Microsoft espère bien pousser ses techniciens, tant partenaires que détracteurs, à « remonter leurs manches et tester l'interopérabilité des implémentations de formats de façon à identifier les problèmes qui en découlent, ou dans les technologies de traducteurs utilisées pour croiser les formats », comme l'indique Jean Paoli, gourou XML et responsable des architectures XML de Microsoft dans un communiqué.

C'est donc à Cambridge, dans les laboratoires de l'éditeur, que seront en premier disséquées, grandeur nature, les solutions existantes ou en devenir. Avec pour objectif final, « créer des batteries de tests des implémentations ainsi que des modèles d'interopérabilité ». Le 10 mars, un deuxième laboratoire étendra les tests. Puis un troisième verra le jour à Berlin en avril.

« Le labo de Cambridge évaluera l'interopérabilité des implémentations existantes d'Open XML et d'ODF sur de multiples plateformes et solutions sous Mac OS X, Palm OS, Symbian OS, Linux, Windows Mobile et iPhone », indique Microsoft. Novell, Mark Logic QuickOffice, Dataviz et Nuance Communications ont par ailleurs donné le coup d'envoi des tests dans le centre anglais.

Document Interoperability Initiative, une autre façon d'aborder les problèmes techniques

Il faut également préciser que le dernier round entre instances nationales a été houleux à Genève fin février. La trop grande quantité de commentaires à examiner étant inversement proportionnelle au temps disponible. Au final, seuls 20% des commentaires émis ont été scrutés, laissant certains sur leur faim à l'issu de la semaine, comme l'indique notre confrère www.cio-online.com. Document Interoperability Initiative pourrait alors convaincre que techniquement, les éventuels problèmes techniques peuvent encore être abordés.

En parallèle au Document Interoperability Initiative, Microsoft a annoncé la version 1.1 du convertisseur OpenXML / ODF pour Excel et Powerpoint. Rajoutant, comme l'éditeur l'indique dans un communiqué, une pierre aux principes d'interopérabilité énoncés le 21 février dernier.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-cree-un-projet-communautaire-pour-tester-l-interoperabilite-d-ooxml-et-odf-25567.html

mardi 11 mars 2008

Internet : l’Encyclopédie de la Vie est en ligne

Les initiateurs de l’Encyclopédie de la Vie, qui vise à créer un site internet multimédia ouvert à tous et décrivant toutes les espèces connues, présentent les premières 30.000 pages des 1,8 million attendues d’ici 2017

Lancée en mai 2007, cette encyclopédie donnera un libre accès à toutes les connaissances actuelles sur la biodiversité terrestre, permettant aussi de mieux la préserver face aux risques présentés par le réchauffement climatique et la surexploitation humaine.

Il faudra environ 10 ans pour créer l’ensemble des pages numériques qui contiendront toutes les espèces vivantes cataloguées depuis 250 ans par les scientifiques. Mais l’Encyclopédie de la Vie (EOL) sera constamment actualisée pour inclure les nouvelles espèces identifiées ou éteintes. Les 30.000 premières pages contiennent principalement des banques de données sur les poissons, les amphibiens et des plantes provenant de nombreux endroits dans le monde. Ce catalogue qui donnera une vue d’ensemble de la biodiversité englobant le monde animal et végétal ainsi que les champignons, pourra être ultérieurement étendu à l’univers microbien. "L’Encyclopédie sera une sorte de macroscope de la diversité biologique permettant pour la première fois de discerner les tendances de l’évolution à travers les différents organismes", explique Jim Edwards, directeur de ce projet.

En réunissant toutes les informations connues sur les quelque 1,8 million d’espèces répertoriées, l’Encyclopédie donnera aux scientifiques un outil permettant par exemple d’établir une carte des vecteurs responsables des maladies infectieuses humaines comme les moustiques, de révéler les mystères de la longévité et d’accélérer la compréhension de la biodiversité terrestre encore à découvrir, ajoute-t-il.

Edward Osborne Wilson, professeur honoraire de biologie de l’université d’Harvard (Massachusetts, nord-est), le principal promoteur de ce projet, précise que "l’Encyclopédie contiendra tout ce qui est connu en biologie et tout ce qui sera nouveau y sera ajouté au fur et à mesure des découvertes". Grand expert des fourmis, le professeur Wilson explique que l’Encyclopédie devrait aider à mettre au jour les espèces de ces insectes encore inconnues et dont aujourd’hui quelque 14.000 espèces ont été identifiées.

Une fois intégrées dans l’EOL, les comparaisons qui seront alors possibles, devraient rendre possible la découverte d’un nombre équivalent de nouvelles espèces de fourmis dans le monde. "Je pense que toutes les branches de la biologie bénéficieront de ce projet car en rassemblant toutes ces données et en attirant l’attention sur des phénomènes particuliers, on suscitera de nouvelles interrogations", observe Jim Edwards.

"Ce sera un outil de grande valeur non seulement pour les chercheurs, mais aussi pour les enseignants, les étudiants et les décideurs politiques", ajoute-t-il. La création de cette vaste encyclopédie est rendue possible grâce aux récentes avancées technologiques dans les moteurs de recherche et de visualisation de l’information réalisées depuis cinq ans, précisent ses créateurs.

Voir : http://www.eol.org

Support révisé révisé à la hausse chez SAP

SAP vient de modifier les modalités de maintenance de ses applications de gestion pour ses nouveaux clients, avec le programme Enterprise Support

Certains analystes, parmi lesquels figurent Forrester et le CXP, jugent que les utilisateurs risquent de surpayer le service fourni. A partir du deuxième trimestre de cette année, les nouveaux ralliés aux progiciels de SAP ne pourront en effet plus bénéficier du support de base (Basic support), facturé annuellement 17% du prix de la licence payée. A la place, ils se verront proposer un support 7j/7 et 24h/24 certes plus étendu -comportant notamment un engagement de service (SLA) sur les temps de réponse, mais aussi plus coûteux, correspondant à un taux annuel de 22% (un prix équivalent à l'actuel support Premium de SAP). En revanche, il n'est pour l'instant pas prévu que les conditions changent pour les clients ayant déjà contracté leur maintenance.

Les analystes font évidemment remarquer qu'à 22%, le coût de support des solutions SAP se retrouve au niveau de celui d'Oracle, l'offre de l'éditeur allemand perdant dès lors cet avantage compétitif sur son rival américain.

Sur son blog, Vincent Lieffroy, analyste au CXP, précise qu'il juge « insuffisante » la proposition de valeur de la maintenance de la plupart des éditeurs, parmi lesquels Oracle et SAP. S'il considère tout à fait « justifié de payer pour un service de support », il rappelle que le coût de la maintenance est aussi censé inclure des évolutions fonctionnelles et technologiques. A cet égard, il juge que les nouveautés apportées dans le cadre de la maintenance par les éditeurs ne justifient généralement pas un tarif aussi élevé.

Quant à Ray Wang, analyste chez Forrester, il met en garde les actuels bénéficiaires d'un contrat de support Basic à 17%. Selon lui, l'éditeur allemand pourrait bien chercher à harmoniser ses taux de maintenance à 22% sur l'ensemble de sa base. Bill Wohl, vice-président de SAP, rappelle que rien de tel n'est actuellement prévu. Lui ne présente pas ce nouveau programme de support comme une augmentation de tarif mais comme une adaptation de l'offre à la demande des clients.

Selon une récente enquête de Forrester, un peu plus de la moitié des 215 professionnels interrogés estiment que 16% constituerait le plus juste taux de maintenance annuel pour les applications, alors que 1/5e des sondés situent plutôt ce seuil entre 10 et 12%.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-forrester-et-le-cxp-pointent-le-cout-de-support-revise-de-sap-25557.html

lundi 10 mars 2008

Apple veut imposer l'iPhone dans les entreprises

Apple veut faire une place à l'iPhone en milieu professionnel et bousculer le tout puissant BlackBerry

Pour cela, le groupe de Steve Jobs lancera en juin une version 2.0 du firmware de son smartphone, qui supportera notamment la plateforme Microsoft Exchange, et proposera un kit de développement (SDK) destinés aux développeurs tiers.

Grâce au support des serveurs Exchange 2003 et 2007, l'iPhone sera en mesure de gérer en mode push les courriels, contacts et agendas sans qu'aucune application supplémentaire ne soit nécessaire. La sortie du firmware 2.0 permettra également au téléphone à la pomme de supporter la plupart des documents Office dont ceux créés avec Powerpoint, Excel et Word. La future version du logiciel interne offrira par ailleurs à l'iPhone des connexions aux réseaux d'entreprises mieux sécurisées grâce à une compatibilité avec les VPN - dont Cisco Ipsec - ainsi que le support des clés WPA2.

Egalement dans les cartons d'Apple, le lancement d'un SDK - le même que celui utilisé en interne par le groupe de Cupertino - pour le développement d'applications par les éditeurs tiers. Celles-ci seront distribuées via la nouvelle plateforme App Store, directement sur l'iPhone ou en passant par iTunes. Si le SDK sera accessible gratuitement, l'inscription à App Store sera en revanche facturée 99$ (pour les développeurs indépendants) et 299$ (pour les entreprises). Charge ensuite aux développeurs de faire payer - ou pas - les utilisateurs souhaitant télécharger les applications, Apple récupérant 30% du prix de vente.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-apple-veut-imposer-l-iphone-dans-les-entreprises-2013.html

samedi 8 mars 2008

Mono, l'alternative 'open source' à .NET

.NET est certes gratuit, mais il n'existe que sous Windows. Son utilisation dans un cadre serveur peut également être problématique. Mono résout tous ces problèmes !

Le projet open source Mono, sponsorisé par Novell, fournit des outils de développement et un environnement d'exécution compatibles avec .NET. Mono 1.2.6 se place entre les versions 1.1 et 2.0 de la technologie Microsoft. Il sera donc capable d'exécuter directement la plupart des applications .NET du marché. Au besoin, le Mono Migration Analyzer (MoMA) facilitera l'adaptation des applications .NET aux limitations de Mono. A contrario, les applications développées avec Mono fonctionneront systématiquement sous .NET.

Le gros avantage de Mono réside dans son vaste support des systèmes d'exploitation : Windows, Mac OS X, Linux, Solaris et la famille des BSD (NetBSD, OpenBSD et FreeBSD). De nombreux langages peuvent être utilisés pour le développement des applications. Des compilateurs C#, Visual Basic.NET et JavaScript sont bien évidemment intégrés en standard. D'autres langages de programmation sont accessibles en option : Boo (proche de Python), Cobra, Forth, Java (IKVM), Lisp, Logo, Nemerle, Oberon, PHP, Python et Smalltalk. La compilation de code C/C++ est rendue possible par l'entremise du projet gcc4cil.

Une machine virtuelle performante

Le code est compilé dans un langage intermédiaire (CIL) que la machine virtuelle exécutera de façon rapide, grâce au compilateur just-in-time intégré. Ce dernier est optimisé pour les processeurs x86, x86-64 (AMD64 et EM64T), PowerPC, SPARC (32 bits uniquement), IA64 (Itanium 64 bits), S390 (32 bits et 64 bits), ARM, Alpha, MIPS et HPPA.

Comparé à Java 6, le code s'exécute légèrement moins vite, tout en consommant moins de mémoire. Le tableau de test présenté ici fait apparaître une vitesse de traitement exceptionnelle : Mono n'est pas ridicule face au C, et loin devant les langages interprétés comme Python ou PHP. Plus amusant, si vous utilisez les compilateurs PHP et Python conçus pour Mono, votre code s'exécutera bien plus rapidement qu'avec les interpréteurs communément utilisés.

Des applications en un tournemain

La création d'interfaces graphiques sous Windows passe par les Windows.Forms. Mono implémente ce toolkit de façon imparfaite, mais pour l'ensemble des plate-formes disponibles. Gtk# est nettement plus puissant. Cependant, gardez bien à l'esprit que si votre application doit être exécutée sous l'environnement d'exécution .NET de Microsoft, vous devrez impérativement distribuer les packages Gtk# et Gtk, ce qui peut se révéler fastidieux. D'autres toolkits sont accessibles : Qyoto (Qt/KDE), wxNet (wxWindows), Cocoa# (Cocoa) et Gnome.

Dans l'absolu, un simple éditeur de texte est suffisant pour créer du code utilisable par Mono, et ceci quelque soit le toolkit graphique utilisé. Un environnement de développement (IDE) facilitera cependant le travail. MonoDevelop inclut ainsi un créateur d'interface Gtk# très puissant. Cet IDE n'est cependant pas encore disponible sous Windows ou Mac OS X (l'adaptation vers Windows est en cours). Le cas de SharpDevelop est opposé : il intègre un créateur d'interface Windows.Forms, mais ne fonctionne que sous Windows.

Linux à l'assaut d'ASP.NET

ASP.NET est une technologie intéressante pour créer des applications web de nouvelle génération. Cependant elle nécessite .NET et un serveur Microsoft. Avec Mono, les administrateurs web peuvent déployer des applications ASP.NET 1.1 (et, avec quelques limitations, ASP.NET 2.0) sous d'autres systèmes d'exploitation. N'importe quel serveur Linux peut donc diffuser des applications ASP.NET, grâce à Mono !

Le serveur Mod_Mono apporte le support ASP.NET à Apache, alors qu'xsp est un serveur web clé en main qu'il vaudra mieux réserver aux procédures de test. Le code peut également être appelé de façon traditionnelle - comme nous le ferions avec un CGI écrit en Perl - grâce au module FastCGI… une nouveauté de la dernière version de Mono.

Les composants web implémentés en standard permettent la conception d'applications classiques. Pour aller plus loin, il conviendra d'utiliser les widgets Ajax Gaia, lesquels apportent les éléments nécessaires aux applications web 2.0. Ils sont conçus dans un esprit proche de celui des composants livrés avec .NET.

Et plus encore…

Moonlight est la réponse à Silverlight. Ce produit n'est pas encore intégré dans les distributions de Mono, mais il promet d'être rapidement utilisable. Sa compatibilité se place entre Silverlight 1.0 et 2.0.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/03/05/mono__l_alternative__open_source__a__net

vendredi 7 mars 2008

Cebit 2008 : Les produits high-tech sous la férule de Greenpeace

Greenpeace a profité de l'engouement GreenIT du Cebit 2008 pour noter le caractère écologique de certains produits high-tech

Greenpeace a décidé de porter la bonne parole écolo au milieu des constructeurs informatiques installés au Cebit. L'organisation, en plein de coeur de l'événement informatique n°1 en Europe, a distribué des points, bons ou mauvais, dans un rapport intitulé « Searching for green electronics », et qui note la nature écologique de certains produits référencés au catalogue des plus influents du marché. Le résultat? Peu atteignent la moyenne de 5 sur 10. Mais dans un élan d'optimisme, Greenpeace présage qu'un « mieux » peut toujours arriver.

Le rapport est ainsi censé représenté un instantané de quelques produits commercialisés entre août et novembre 2007. Les valeurs écologiques et respectueuses de l'environnement sont évaluées selon quatre critères : l'utilisation de produits toxiques, l'optimisation énergétique, la capacité de recyclage et le marketing dispensé par la société autour de sa politique verte.

Un téléphone et un PDA de Sony-Ericsson (le T650i et le P1i) ainsi qu'un ordinateur portable de Sony (Vaio TZ11). Seuls ces trois produits obtiennent les notes les plus élevées du rapport - respectivement 5,30, 5,10 et 5,29. Les notes données aux autres téléphones portables (comme le Nokia N95) s'échelonnent de 3,6 à 4,4. Celles attribuées aux ordinateurs portables de 3,49 à 4,82 (pour le HP Compaq 2710p).

Côté station de travail, Dell et HP, cote à cote, obtiennent un pénible 4,71 sur 10 avec un Optiplex 755 et un HP dc5750. Ne se hissant pas au delà de la moyenne Greenpeace. Les notes courent de 3,66 à 4,65.

Sur son site Internet, l'organisation affirme avoir publié cette liste pour démontrer que « quelques sociétés parviennent à développer des produits qui ne nuisent pas à l'environnement et pour encourager les autres à faire de même ».

Si cette opération « coup de poing », car réalisée au milieu des stands rutilants des constructeurs informatiques installés à la Messe, reste louable au regard de la somme de déchets que rejette l'industrie informatique, la méthode n'en est pas moins contestable. L'organisation a en effet reposé les résultats de sa liste sur les seuls spécifications soumises par les constructeurs. Soit sur une démarche volontaire des principaux intéressés.

Au total, seuls 14 constructeurs ont exposé 37 produits aux tests de l'ONG. Dans son rapport, Greenpeace explique ainsi que parmi les « invités », beaucoup, comme le monde de la console de jeux, n'ont pas répondu ou trop tard. C'est le cas également de Microsoft, Acer, Apple, Asus, Creative, Nintendo, Palm et Sharp. Soit un pan important du marché, dont certains ont été épinglés par la même ONG dans son classement mensuel.

Le rapport complet de Greenpeace

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-cebit-2008-les-produits-high-tech-sous-la-ferule-de-greenpeace-25524.html

mardi 4 mars 2008

La formation scientifique française se distingue au niveau européen

Les universités françaises absentes du classement mondial de Shanghai pourront se consoler...

Vingt-deux d'entre elles ont été distinguées pour la qualité de leurs formations en sciences, au niveau européen, par le Centre pour le développement des études supérieures (CDES) de Gütersloh en Allemagne. Elles figurent ainsi au palmarès, au même titre que les 250 universités européennes répertoriées dans les catégories suivantes : « établissement d'excellence », « groupe de tête », « peloton » et « en fin de course ».

Ainsi, en France, Paris-Sud, l'UPMC et l'Université Denis-Diderot font partie des établissements d'excellence en mathématiques. Paris-Sud et Rennes-I se classent comme établissements d'excellence en chimie. Le CDES a aussi distingué l'Université de Bordeaux (1 et 2) en chimie et mathématiques, ainsi que celle de Montpellier 2, (en chimie) dans la catégorie groupe de tête. Egalement en lice, les universités de Strabsourg, Nantes et Nice. La palme revenant à la région parisienne, avec pas moins de six établissements sélectionnés : Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris 11, Paris 12 et l'ENS Paris,

Le classement du CDES a été réalisé sur la base de quatre critères : publications, citations, auteurs les plus cités et nombre d'activités dans le cadre du programme de recherche Marie Curie.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-formation-scientifique-francaise-se-distingue-au-niveau-europeen-25488.html

Avec Online Services, Microsoft propose Exchange et SharePoint en ligne

En version bêta pour l'instant, et seulement aux Etats-Unis, Microsoft Online Services offre un accès en ligne aux fonctions de messagerie et de collaboration d'Exchange et d'Office SharePoint

Ces services, hébergés par Microsoft mais commercialisés par des partenaires, n'arriveront en France que début 2009.

Sans surprise, Microsoft programme sa montée en puissance dans les services en ligne. Assurant lui-même le rôle d'hébergeur, il vient d'annoncer la généralisation, à toutes les tailles d'entreprises, de l'offre « Microsoft Online Services » qui s'appuie sur ses applications de messagerie et de collaboration Exchange Server 2007 et Office SharePoint Server 2007. Pour les utilisateurs, c'est la possibilité d'accéder en ligne à des fonctions de messagerie, de visioconférence et de partage de calendriers, de documents et d'espaces de travail.

L'éditeur de Windows l'a maintes fois répété. Il conçoit la fourniture d'applications en ligne comme une offre complémentaire à ses logiciels installés en interne dans les entreprises. C'est sur ce mode qu'il a établi sa stratégie « Software + Services ». Son objectif est de permettre à ses clients de choisir entre trois formules : déployer leurs applications en interne sur leurs propres serveurs, exploiter les logiciels en ligne (sous forme de ressources hébergées par Microsoft ou l'un de ses partenaires), ou bien encore, opter pour la coexistence de ces deux modèles.

En version bêta aux Etats-Unis

L'offre Online Services avait été ouverte en octobre dernier à un nombre limité de grands clients américains. Il s'agissait de groupes gérant plus de 5 000 utilisateurs (Coca Cola, Autodesk, Energizer Holdings...) à qui Microsoft a proposé d'externaliser leurs services de messagerie sur des plateformes dédiées.

Cette fois-ci, ce sont bien des services hébergés mutualisés que Microsoft met en place avec l'extension d'Online Services. L'offre n'est pour l'instant disponible qu'en version bêta et uniquement aux Etats-Unis. La mise en production du service interviendra au deuxième semestre 2008 outre-Atlantique. L'accès à ces fonctions en ligne se fera sur la base d'un abonnement payé par utilisateur. Pour l'instant, le tarif n'en est pas encore fixé.

En France en 2009

L'offre Online Services sera uniquement commercialisée en mode indirect, par l'intermédiaire de partenaires. Elle n'arrivera dans l'Hexagone qu'au début de l'année 2009, mais Microsoft France a déjà commencé à travailler avec les partenaires qui la revendront et proposeront en complément un éventail de services : installation, migration, support, personnalisation de portails intranets, développement d'applications métiers spécifiques, etc.

Parmi ces sociétés figurent notamment Axians, Net-Streams et ABC Systèmes. A noter qu'aujourd'hui, en France, de nombreux partenaires proposent déjà des services hébergés autour de Microsoft Exchange et Office Sharepoint (Jet Multimédia, Easyjet, Orange ou France Telecom, par exemple). « Nous continuerons à promouvoir ces offres qui sont complémentaires aux nôtres », précise Gwenaël Fourré, chef de produits communications unifiées chez Microsoft France.

Une console d'administration

A l'inverse des services hébergés Office Live qui visent les utilisateurs, l'offre Online Services s'adresse aux responsables informatiques des entreprises. Elle comporte en particulier une console d'administration pour gérer les comptes et les droits des utilisateurs. Pour la mettre en fonction, les petites entreprises qui ne disposent pas de spécialistes informatiques s'appuieront donc sur des partenaires de Microsoft.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-online-services-microsoft-propose-exchange-et-sharepoint-en-ligne-25495.html