mardi 30 décembre 2008

Microsoft offre un outil d’initiation au développement logiciel

Simple et puissant, Small Basic sera idéal pour les enfants

Le monde de la programmation est aujourd’hui devenu extrêmement complexe. Certes, C#, Java, Perl, PHP, Python (etc.) sont des outils permettant de créer du code de qualité. Ils permettent aussi d’éviter certains écueils comme l’abondance de code ‘spaghetti’, une mauvaise habitude véhiculée par les langages les plus simples, comme le Basic.

Ils ne sont toutefois pas toujours adaptés pour mettre le pied à l’étrier aux futurs programmeurs. La génération actuelle de développeurs aurait-elle pu commencer son apprentissage en l’absence de langages de programmation simplifiés, lesquels formaient la base des ordinateurs personnels des années 1980 ? Les développeurs de Microsoft tentent d’apporter une réponse à cette question avec Small Basic. Destiné à ceux qui n’ont aucune connaissance en programmation, ce langage comprend un minimum de mots clés (seulement 15). Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu’une série de librairies ne comprenant que l’essentiel… afin d’éviter à l’utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.

Le tout nécessite l’environnement .NET 3.5 pour fonctionner. Puissant, ce langage est compilé, pour des performances plus que correctes. Il est également extensible par l’ajout de librairies externes. Voilà un cadeau idéal pour les jeunes, qui pourra être téléchargé gratuitement sur cette page web. Cette dernière offre aussi un lien vers un tutoriel complet de mise en route.

Un blogue spécifique est maintenu par les développeurs : ceux-ci fournissent des codes sources d’exemples ainsi que des informations sur l’avancée de ce projet. Cette autre page permet d’accéder à une documentation complète et à d’autres exemples pratiques. Il ne nous reste donc plus qu’à mettre à profit cette période de vacances scolaires pour (re)découvrir le monde de la programmation !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/28/microsoft_offre_un_outil_d_initiation_au_developpement_logiciel

La plus jeune certifiée Microsoft est une enfant de 9 ans

Un jeu d'enfant ;-)

Une certification professionnelle Microsoft, l'une des fameuses MCP (Microsoft's certified professional), vient d'être obtenue par une jeune demoiselle de 9 ans habitant dans la région de Tamil Nadu, en Inde, rapporte le magazine américain PC World. Jusque-là, ce record était détenu par une Pakistanaise de 10 ans. La nouvelle diplômée explique son histoire dans une vidéo diffusée sur Youtube.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-plus-jeune-certifiee-microsoft-est-une-enfant-de-9-ans-27724.html

mercredi 24 décembre 2008

Wii : des dizaines d'hospitalisations en Grande-Bretagne

La pratique de la console serait à l’origine d’inflammations ou d’élongation des tendons

[NdR: En cette période de fête un sujet plus léger, mais très à propos ;-) Bonnes fêtes à tous les lecteurs !]

La console Wii vous attend bien sagement au pied du sapin de Noël... Vous salivez d'impatience mais si pratiquer la console de Nintendo procure des moments de bonheur certains, elle peut tout aussi certainement mener l’imprudent utilisateur à l’hôpital. Selon The Sun, le journal à sensation britannique, les hôpitaux du royaume observent une recrudescence de patients souffrant de douleurs provoquées par… la Wii.

10 utilisateurs acharnés par semaine se retrouveraient à l'hôpital, poursuit le quotidien. Le NHS (National Heath Service) l’organisme national de gestion du système de santé, a même émis une mise en garde quant à l’utilisation de la plate-forme de jeu. Un rhumatologue consulté par le journal britannique a quant à lui précisé que "la plupart des [patients] admis arrivaient à l’hôpital après avoir joué au tennis ou courus dans des jeux qui nécessitent des mouvements violents et des étirements du tendon".

Pour le Dr Mukerjee, d’un hôpital du comté de l’Essex, le constat est beaucoup plus catastrophique : "Il y a eu une augmentation de 100% des patients se plaignant de douleurs provoquées part la Wii (…). Il est possible que ces maux provoquent plus tard des rhumatismes ou des arthrites chez les patients". Tout récemment, le cycliste britannique Mark Cavendish s’est lui aussi blessé en jouant avec sa Wii. En pleine partie de snowboard virtuel, le sportif a simplement glissé de son plateau, et a lamentablement chuté.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/23/wii___des_dizaines_d_hospitalisations_en_grande_bretagne

mardi 23 décembre 2008

Les 100 plus vieilles adresses du Web

Un peu comme un guide du routard, le Web connaît ses nouveaux établissements pimpants et ses vieilles enseignes. Un site a fait l'historique de ces dinosaures de l’Internet. Ctrl+H ?

Dès le milieu des années 80, les noms de domaines ont commencé à être utilisés. Limité au départ à une communauté d’avertis, le système de nommage s’est rapidement propagé sur la Toile. Le site PC World a eu la bonne idée de recenser les 100 plus anciens de ces ".com" qui firent leurs premières apparitions dès 1985 bien avant l'émergence du Web mondial.

A l’époque des MS-DOS 3.0, des machines Oric Atmos, de la toute jeune société Dell qui fabriquait sa première machine, le bien nommé Turbo PC qui jouait alors des coudes avec le Commodore Amiga 1000, déjà le premier nom de domaine fut crée le 15 mars 1985, baptisé symbolics.com. L’histoire ne retiendra pas que la société Symbolics sombra au début des années 90 et changea de mains. Toujours est-il que le domaine existe encore et fait partie des milliards de pages Web recensées dans le monde.

Dès lors, une véritable course aux noms de domaines va se faire jour, ceux qui deviendront des "poids lourds" de l’informatique taillent déjà leur route. Le 3 mars 1986, (la 9ème adresse de l’histoire) Hewlett-Packard crée son hp.com suivi de quelques mois par IBM, AT&T et Apple. La marque à la pomme arrive alors en 64ème position des noms de domaines mis en place. Les grands comptes s’y mettent ensuite progressivement (Boeing, Lockheed, Dupont…) dans le courant de l’année 87, année où s’arrête le classement des 100 premiers noms de domaines. Tout cela bien avant l’explosion des noms de domaines et leurs myriades de sites pour des causes plus ou moins enviables.

Un point intéressant est de voir que Microsoft acheta sa première adresse bien des années plus tard, en mai 1991, Yahoo en janvier 1995 et Google en septembre 1997… Preuve que dans l’informatique les derniers sont quelques fois les premiers !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/22/les_100_plus_vieilles_adresses_du_web

lundi 22 décembre 2008

Les français adoptent le web 2.0 au travail

Même si elle n’a pas encore dépassé l’e-mail, l’utilisation des blogs et autres réseaux sociaux est en augmentation en milieu pro

Les français sont des personnes très "Web 2.0", voilà le constat qui ressort de l’étude réalisée par l’institut de sondage Harris Interactive menée du 19 au 26 novembre 2008, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française. Bien que la sphère privée semble en avance sur la sphère professionnelle lorsqu'il s'agit des applications de partage ou de ce que l’on appelle les "outils collaboratifs", le web 2.0 au travail semble se développer.

L’étude révèle en effet que dans un cadre privé, "plus de 7 Français sur 10 déclarent utiliser des blogs ou des forums de discussions. Plus de 4 sur 10 utilisent des sites communautaires et des réseaux sociaux (type Facebook, MySpace, Viadeo...)". Une utilisation des sites communautaires qui se fait donc plus prégnante en cette fin d’année. Arrivés au bureau, les tricolores avouent moins utiliser les outils du Web participatif bien que l’étude relève que "l'usage des outils de communication et d'information en général, et web 2.0. en particulier, sont renforcés chez les actifs travaillant dans des grandes entreprises". Dès lors, on peut noter quelques tendances au niveau professionnel. Plus d'un salarié de PME sur deux déclare utiliser un Intranet bien que l’e-mail reste l’outil le plus utilisé. Ce moyen reste dans les esprits, le moyen le plus facile à utiliser et générateur de gain de temps.

Il semblerait donc que nous autres, mangeurs de grenouilles utilisons les nouveaux outils de la technologie Web. A l'inverse, l’étude montre que le chat ou "Instant Messaging", bien que peu utilisés, sont perçus comme faisant gagner du temps à leurs utilisateurs. Le sondage ne montre pas, par contre, qui utilise ces outils privés au travail…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/19/les_francais_adoptent_le_web_2_0_au_travail

vendredi 19 décembre 2008

Microsoft joue la transparence dans son processus d’adoption de l’ODF

Cette démarche s’inscrit pleinement dans la politique d’interopérabilité de la compagnie

L’ODF (Open Document Format) devient petit à petit un format de fichiers de référence. Il est d’ores et déjà utilisé par de multiples suites bureautiques, dont OpenOffice.org et Lotus Symphony. Un kit de développement permet même de lire et écrire des fichiers ODF à partir de toute application Java ou .NET. En toute logique, Microsoft compte implémenter ce format de fichiers dans le Service Pack 2 d’Office 2007. La compagnie a décidé de publier une documentation qui détaille la prise en charge de l’ODF 1.1 au sein d’Office 2007. Elle s’accompagnera prochainement de notes détaillées sur la mise en œuvre d’Open XML au sein de la suite bureautique de l’éditeur. Vous trouverez ces documents sur le site Document Interop Initiative.

Un format de fichiers aussi complexe que l’ODF peut être implémenté de multiples façons. L’éditeur précise donc quelles décisions ont été prises lors de la mise en œuvre de ce standard, quelles variations ont dû être appliquées et quelles informations additionnelles sont insérées dans les documents ODF (dans la limite de ce que le standard permet). Le but est de faciliter l’interopérabilité entre les produits Microsoft et les solutions fournies par des développeurs tiers… mais pas seulement : "en publiant des notes sur notre mise en œuvre des standards de formats de fichiers au sein de Microsoft Office, nous fournissons des détails qui pourront servir de références à d’autres développeurs pour leurs propres applications", précise Doug Mahugh, responsable de la normalisation et de la stratégie d’interopérabilité d’Office chez Microsoft. "Nous encourageons les autres éditeurs à faire de même pour favoriser la mise en place d’une plus grande interopérabilité dans tout le secteur de l’informatique."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/18/microsoft_joue_la_transparence_dans_son_processus_d_adoption_de_l_odf

jeudi 18 décembre 2008

Linux : l’openSUSE 11.1 disponible

Si vous souhaitez soutenir Novell et les développeurs, vous pourrez aussi commander un DVD d’installation

La distribution Linux openSUSE 11.1 sera disponible ce jeudi. De multiples composants ont été mis à jour : Gnome 2.24.1, KDE 4.1.3, Xfce 4.4.3, OpenOffice.org 3.0, Firefox 3.0.4, Thunderbird 2.0.0.18, Mono 2.0.1, etc. Bref, du neuf sous le capot. L’architecture est également moderne et solide : noyau Linux 2.6.27.8rc1, glibc 2.9, GCC 4.3.2 et X.Org 7.4. L’openSUSE comprend bien évidemment tout le nécessaire pour le développement ou la création de serveurs. Nous noterons toutefois l’effort particulier effectué dans le domaine de la virtualisation : Xen 3.3.1, KVM 78 et VirtualBox 2.0.6, rien ne manque.

La sécurité est aussi un point fort de cette mouture, qui adopte pour la première fois SELinux, en plus d’AppArmor 2.3. Un pare-feu est fourni en standard, tout comme des solutions antispam et antivirus. Enfin, les lecteurs d’empreintes sont reconnus. Tous les logiciels non libres ont été retirés du CD-Rom de base de l’openSUSE, ce qui permet d’éviter d’imposer une licence utilisateur spécifique (EULA pour End User License Agreement). Vous retrouverez toutefois ces éléments sur les dépôts de la distribution, ainsi que sur un CD-Rom dédié. Ceci permettra de faciliter la redistribution de l’openSUSE.

Au final, les développeurs ont apporté plus de 200 nouveautés à cette version

L’openSUSE est disponible pour de multiples architectures (x86 32 bits, x86 64 bits et PowerPC, en moutures classique ou live). Elle sera téléchargeable directement sur le site du projet. Au besoin, vous pourrez commander un DVD, comprenant trois mois de support à l’installation et un guide de mise en route.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/17/linux___l_opensuse_11_1_sera_disponible_des_demain

mercredi 17 décembre 2008

Les DSI pourraient réduire leurs frais d'achats de licences de 10% à 20%

Une étude récente portant sur le potentiel de réduction des coûts informatiques dans les DSI montre qu'en assurant une meilleure gestion du budget des licences informatiques la facture pourrait diminuer de 10% à 20%

Selon le cabinet Sia Conseil, les DSI (directions des systèmes d'informations) gèrent très mal leur parc de licences de logiciels. Trois raisons sont invoquées : l'inventaire physique du matériel est peu fiable ; les directions métiers continuent d'avoir une certaine autonomie dans leurs achats de logiciels, ce qui empêche la DSI de piloter l'ensemble de façon cohérente ; et enfin, le périmètre de l'entreprise varie régulièrement (cession d'activités, croissance externe...).

« Le budget de licences informatiques est un poste difficile à maîtriser ; les facteurs de dérive sont multiples et tiennent tant à l'accroissement rampant de la part des logiciels achetés, au détriment des logiciels produits en interne, qu'aux évolutions continues du nombre de fournisseurs et de leurs stratégies d'offre, de marketing et de facturation » dénoncent, Louis Catala, Nicolas Goldberg et Vincent-Joseph Laurent, auteurs de l'étude. Cette dérive repose sur le caractère de plus en plus indispensable des logiciels achetés, répartis en trois groupes par les auteurs de l'étude : ceux intimement liés aux matériels (gestion du stockage...) et à l'infrastructure de base (bases de données...) ; la bureautique au sens large (messagerie incluse notamment) ; et enfin les applicatifs métier (PGI, CAO...).

A cela s'ajoute l'attitude très agressive des éditeurs de logiciels, qui aboutit à faire peser une épée de Damoclès sur les entreprises : la moindre erreur de comptage des licences nécessaires peut se traduire par des pénalités importantes voire des actions en justice très préjudiciables à l'image de l'entreprise. Or les éditeurs adoptent des politiques très variables en la matière (y compris et surtout sur la manière de comptabiliser le nombre de licences nécessaires), ce qui complique à loisir le travail des DSI. Les licences d'entreprises permettant un nombre illimité d'installations, lorsqu'elles existent, peuvent certes séduire par leur apparente simplicité mais Sia Conseil dénonce leur coût exorbitant direct ou indirect (notamment via la maintenance). Les DSI acceptent donc aisément de céder aux injonctions amicales des éditeurs et d'acheter des licences inutiles.

En effectuant des estimations sur les comptes du CAC 40, Sia Conseil considère qu'il peut être gagné de 10 à 20% sur les frais d'achats de licences. Quatre piliers ont été identifiés pour réaliser ces économies : créer des tableaux de bord par logiciel pour suivre au plus près les licences effectivement consommées selon la métrique de l'éditeur mais tenus par les clients et non par les vendeurs ; la gestion des licences « en retour » (inutilisées et pouvant être réaffectées au lieu d'en acheter de nouvelles) ; l'optimisation des contrats ; et enfin un meilleur pilotage de la maintenance. Sur une estimation réalisée au sein d'un grand compte du domaine de l'énergie, les économies possibles étaient de l'ordre de 14% du budget logiciel (soit 13 millions d'euros), la répartition des économies sur chaque pilier était, dans l'ordre, de 5,6 millions d'euros (43%), 4,6 millions (35,4%), 1,9 million (14,6%) et 0,9 million (7%).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-dsi-pourraient-reduire-leurs-frais-d-achats-de-licences-de-10-a-20-27652.html

mardi 16 décembre 2008

Blogues : sortie de WordPress 2.7

Voici une nouvelle version majeure pour cette plate-forme de blogue ‘open source’

WordPress 2.7 (nom de code « Coltrane ») est disponible en téléchargement. Cette plate-forme de blogue open source est un système de gestion de contenu (CMS pour Content Management System) complet et populaire. Pour fonctionner, il ne demande que peu de composants : un serveur web, PHP et MySQL.

WordPress 2.7 est le fruit du travail de plus de 150 personnes ; un effort sans précédent pour ce projet. Il apporte une toute nouvelle interface d’administration, bien plus ergonomique que la précédente. Elle est entièrement paramétrable, un bon point pour les blogueurs les plus avancés, mais pas forcément pour ceux qui recherchent une solution facile à maîtriser. La gestion des commentaires est aussi plus aisée et puissante qu’auparavant.

Thèmes et extensions peuvent maintenant être installés directement depuis l’interface d’administration. De plus, un système de mise à jour automatique fait son apparition. Ces deux nouveautés comblent le fossé qui séparait ce logiciel d’autres solutions open source, telle DotClear. Les développeurs pensent aujourd’hui avoir répondu à la plupart des besoins en terme d’infrastructure. Les objectifs pour les versions futures seront de mieux intégrer les ressources multimédias (audio et vidéo), mais aussi de proposer des outils plus complets à destination des créateurs de thèmes et d’extensions. Notez que le succès de cette nouvelle version est fulgurant, puisque le compteur officiel dépasse déjà la barre des 500.000 téléchargements.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/15/blogues___sortie_de_wordpress_2_7

lundi 15 décembre 2008

Google Chrome en termine avec sa phase bêta

Par contre, il y a toujours aucun calendrier pour les versions Mac et Linux du navigateur

Fait rarissime chez Google, un service va sortir de la phase bêta. C'est le cas du navigateur Chrome dont une permière version finale devrait être mise en ligne dans les prochaines heures. Google, qui revendique 10 millions d'utilisateurs de son browser dans le monde, indique avoir "travaillé d'arrache-pied depuis la sortie de la première version bêta", explique Anders Sandholm, Product manager pour Chrome. Et d''ajouter que les nombreuses remontées des utilisateurs ont permis d'accélérer les développements.

Cette nouvelle mouture apportera plus de vitesse (+50% affirme Sandholm), plus de sécurité, une meilleure gestion des favoris et de la vidéo en ligne mais surtout la prise en charge des extensions. Ce qui lui faisait cruellement défaut face à un Firefox par exemple. Sans extensions, point d'essor, selon les obervateurs. Selon les dernières informations communiquées par Aaron Boodman, développeur chez Google, les extensions seront aussi faciles à créer que des pages web, sans utilisation d’une interface de programmation propriétaire. Ce point de vue est identique à celui adopté par Microsoft et Opera, qui favorisent des extensions au développement simplifié. Le code utilisé comprendra du HTML, des CSS, du JavaScript et quelques fonctions spécifiques. Google promet une infrastructure unique permettant de gérer, installer et mettre à jour les extensions fournies par les développeurs. De même, Google indique que les extensions continueront à fonctionner, même après une mise à jour du navigateur, et sans que les programmeurs aient besoin d’adapter leur code.

Mauvaise nouvelle néanmoins pour les fans de la pomme et du pingouin, aucune date n'est encore prévue pour les versions Mac et Linux de Chrome. "Nous travaillons dessus et nous sommes conscients de la forte demande. Mais nous ne pouvons pas encore fournir un calendrier", précise Anders Sandholm. Selon le dernier pointage de Net Applications, Google Chrome détient une part de marché de 0,74%, loin derrière Firefox (20%) et Internet Explorer (71%). Cette première version finale permettra-t-elle à Chrome de décoller ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/12/google_chrome_en_termine_avec_sa_phase_beta

vendredi 12 décembre 2008

Récupération de PC : la plate-forme Ordi 2.0 est lancée

Le site internet de la filière de récupération, reconditionnement et redistribution des ordinateurs a été officiellement lancé par Eric Besson. Une impulsion, plus qu’une solution globale

Ce 11 décembre, Eric Besson, secrétaire d’Etat au développement de l’économie numérique, a lancé officiellement la plateforme www.ordi2-0.fr. Cette dernière est destinée à dynamiser la filière de récupération, retraitement et redistribution des ordinateurs usagés auprès de publics en difficulté, d’associations ou d’écoles, en fédérant les offres et les demandes. Un projet lancé dans le cadre du plan « France numérique 2012 », et qui s’appuie sur le secteur de l’économie solidaire. «Chaque année, 2,5 millions d’ordinateurs, amortis au sens financier du terme, partent à la déchetterie. Or, la moitié d’entre eux fonctionne. Ce constat n’est acceptable ni socialement, ni d’un point de vue environnemental » a commenté Eric Besson.

C’est chez Ecodair, de l’une ces entreprises de l’économie solidaire, qui travaille à l’intégration de personnes avec des problèmes psychiatriques, qu’a été lancé le site internet. Dans ces locaux, proches de la porte d’Aubervilliers, la société, qui compte une cinquantaine personnes, réceptionne 15 000 ordinateurs usagés par an. La ville de Paris, ou la banque HSBC, suivant des modalités différentes apportent ici leur matériel usagé, destiné à être reconditionné. Après le tri entre les ordinateurs récupérables ou pas, des techniciens récupèrent des pièces, et réinstallent un système d’exploitation (Microsoft, qui a fourni les licences à bas prix), et la suite de logiciels libres OpenOffice, sauf si l’ordinateur comporte une licence.

Dans le cas de la ville de Paris, des associations, à qui la mairie distribue des bons, peuvent s’adresser à Ecodair, pour obtenir des ordinateurs. Si la société travaille plus facilement avec des parcs d’entreprise, homogènes, et qui permettent de récupérer des pièces, les particuliers peuvent aussi donner leurs ordinateurs, ou en acheter. « Un Pentium 3, avec 1,3 giga de mémoire et doté d’une suite bureautique, coûtera environ 65 euros » explique un technicien. La société propose un service après vente, la garantie durant six mois. Et cinq personnes se consacrent à la maintenance et à l’accompagnement. Ainsi, la société « assure la mise en place et la maintenance de 25 postes et d’un serveur dans une école, Henri Matisse, de la Seine Saint Denis », explique Hervé Baulme, directeur général de Ecodair. Des entreprises, comme le groupe Casino, ou Areva, s’étaient déjà engagées à faire don de leurs ordinateurs à leurs salariés. Et, aujourd’hui, Microsoft, SFR et la SNCF, ont signé pour offrir des ordinateurs destinés à des associations ou des publics défavorisés.

Le compte n’y est pas

Reste à savoir si la filière de l’économie solidaire, est en mesure de retraiter 1,25 millions d’ordinateurs par an. Ecodair, par exemple, en reçoit 15.000, et en redistribue 7.500 par an, explique Gatien Lepage, directeur technique. Et, pour l’instant, ce sont 17 structures de l’économie solidaire qui sont labellisées ordi 2.0. De fait, l’opération n’a pas « d’objectif chiffré » a précisé Eric Besson. Ce plan a toutefois permis de lever les obstacles juridiques qui empêchaient les entreprises de faire don de leurs ordinateurs, et « nous sommes entrain de faire la même démarche pour les administrations » ajoute Eric Benhamou, délégué général de la DUI, délégation aux usages de l’internet. Pour lui, « aujourd’hui, nous nous occupons des ordinateurs, mais le parc évolue. Demain, ce sera les notebook, les téléphones portables, qui ne sont pas forcément faits pour durer. Cela va nous demander d’autres mesures » .

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/11/recuperation_de_pc___la_plate_forme_ordi_2_0_est_lancee

jeudi 11 décembre 2008

La souris fête son quarantième anniversaire

La souris et l'ordinateur, amis de quarante ans

Quatre décennies pendant lesquelles l'engin s'est imposé comme le compagnon indispensable des ordinateurs et, en dépit des noirs présages de certains analystes qui envisagent la disparition du rongeur à court terme, il est fort probable que l'animal numérique ait encore de beaux jours devant lui.

Petit historique :

9 décembre 1968 : Douglas Englebart fait la démonstration, au cours d'une conférence publique, d'un curieux périphérique arborant trois boutons et destiné à prendre place dans la paume de la main. Il s'agissait du premier exemplaire de la souris.

1972 : Inspirés par les travaux de Douglas Englebart, Jack Hawley et Bill English, élaborent une souris pour le centre de recherche Xerox PARC. L'outil ne repose plus sur un convertisseur analogique/numérique mais fonctionne en transmettant directement à l'ordinateur des informations numériques sur son positionnement. Il intègre également pour la première fois une boule de métal, un concept qui restera inséparable du rongeur pendant près de trente ans.

1981 : Xerox commercialise une souris pour sa station de travail Star 8010. Le périphérique de pointage arbore deux boutons mais connaît un faible succès au regard du prix élevé de la machine avec laquelle il est livré, plus de 20 000$. La même année, Apple sous-traite à Hovey-Kelley la conception d'une souris bon marché destinée à être produite en grande quantité pour épauler ses machines. De son côté, Richard Lyon met au point le premier modèle optique au Xerox PARC.

1982 : Steve Kirsch invente une souris optique qui fonctionne avec un tapis sur lequel est imprimée une grille. Il fonde Mouse System l'année suivante pour commercialiser sa création et fournira par la suite ses périphériques à Sun. Logitech vend sa première souris, la P4, à 299 $.

1983 : Jack Hawley crée la société Mouse House pour distribuer des souris issues des ses travaux menés depuis dix ans dans les laboratoires Xerox. Le modèle X063X sera vendu 400 $.
La souris Apple fait son apparition avec le Lisa, le premier ordinateur personnel livré avec un tel dispositif de pointage. Le constructeur fait le choix de n'équiper sa souris d'un seul bouton, une décision qui restera valable pendant 22 ans. Microsoft lance lui aussi une souris, pour l'IBM PC, vendue 195 $. Dotée de deux boutons, elle se connecte au PC via une carte d'extension dédiée.

1984 : Le Macintosh arrive sur le marché et est accompagné par la souris à un bouton d'Apple. Logitech conçoit le premier mulot fonctionnant sans fil grâce à un dispositif infra-rouge. Plusieurs constructeurs tentent de développer le concept dans les années qui suivent, sans succès.

1986 : Apple inaugure une nouvelle connectique pour ses claviers et ses souris, l'Apple Desktop Bus (ADB), à l'occasion du lancement des Apples IIg et, un an plus tard, du Mac SE.

1987 : IBM présente son ordinateur PS/2, qui intègrent le connecteur MiniDIN à 5 broches pour claviers et souris. Celui-ci devient un standard dans le monde du PC et sera désigné sous le nom de la machine sur laquelle il a fait son apparition.

1991 : Logitech lance la première souris sans fil à radio-fréquence, la Cordless MouseMan. Contrairement au modèle infra-rouge, elle ne nécessite pas d'être placée en face du récepteur pour fonctionner.

1995 : Mouse Systems présente son ProAgio, qui inaugure la présence d'une molette de défilement. L'invention reste confidentielle.

1996 : Microsoft lance son IntelliMouse Explorer, dotée elle aussi d'une molette. Placée entre les deux boutons, elle est cliquable et permet de faire défiler verticalement les documents affichés à l'écran.

1998 : Apple accompagne son iMac d'une souris USB et met fin au règne de l'interface ADB.

1999 : Agilent commercialise la première souris optique fonctionnant sans tapis dédié. Construite autour d'un capteur LED, son concept sera vite adopté par Logitech, Apple et de nombreux autres constructeurs, dont Microsoft. Ce dernier se lance aussi sur le créneau des rongeurs optiques avec l'IntelliEye. L'outil intègre cinq boutons. Le géant de Redmond présente aussi sa Cordless Wheel Mouse, qui fonctionne sur la technologie radio-fréquence. Le fil entre alors dans sa phase terminale, les constructeurs basant presque tous leurs travaux sur l'amélioration de la précision et de l'autonomie des souris, désormais libres.

2000 : Apple lance la Pro Mouse et entre à son tour dans le monde des capteurs optiques.

2003 : Apple, encore, coupe le fil de ses souris en commercialisant la Wireless Mouse, qui ne dispose toujours que d'un seul bouton.

2004 : Logitech présente la MX 1000, et troque le capteur optique LED contre un faisceau laser.

2005 : La Mighty Mouse d'Apple fait son apparition, l'occasion pour le constructeur à la pomme d'adjoindre un deuxième bouton sur ses souris. Les engins renferment également une petite boule, conçue sur le modèle de la molette désormais classique, destinée à déplacer les documents affichés dans toutes les directions.

2006 : Apple lance la Wireless Mighty Mouse, qui communique en Bluetooth avec la machine.

2008 : Logitech vend sa milliardième souris depuis 1982.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-souris-fete-son-quarantieme-anniversaire-2429.html

mercredi 10 décembre 2008

Microsoft se dit prêt à conserver moins longtemps les données, si...

... ses concurrents font de même

Les grandes firmes finissent par céder à la pression des associations d'internautes et des institutions, européennes notamment. Au coeur du problème : la durée de conservation des données personnelles (ou logs) par les Google et autres Yahoo lorsqu'un internaute effectue une recherche sur la Toile. Ainsi, Microsoft indique ce mardi être prêt à réduire à six mois, contre 18 aujourd'hui, la durée pendant laquelle il stocke certaines données privées des internautes. Mais Redmond pose des conditions. Il fera un effort si la concurrence s'aligne. C'est donnant, donnant...

"Nous pourrions aller jusque six mois, mais quand les autres le feront aussi et s'ils rendent anonymes" complètement les données passé cette date, a indiqué à l'AFP John Vassallo, conseil de Microsoft pour les affaires européennes. Il faut dire que le poids de Microsoft dans la recherche est marginal. Tous les yeux se tournent donc vers Google. Ce dernier a annoncé en septembre dernier la réduction à 9 mois des données collectées, elles sont ensuite effacées. Du côté de Yahoo, les données sont stockées 13 mois.

Mais Google a prévenu : ce seuil des neuf mois lui semble incompressible. Le moteur estime qu'une rétention des données plus courte entraînera une baisse de la qualité de son moteur (ses ingénieurs utilisent ces données pour améliorer le service) et du degré de protection de ses utilisateurs car l'analyse du trafic permet de repérer plus vite les dangers sur la Toile. Soit. Mais pour les géants du Net, ces données constituent surtout des pépites. Cookies et autres solutions de tracking afin de proposer des publicités ciblées n’ont jamais été aussi nombreux. Affiner le profil des utilisateurs dans un but commercial est devenu un challenge quotidien pour certains géants du Web. Aujourd’hui, cette pratique atteint les limites des libertés individuelles. D’où la réaction de l’UE.

Rappelons qu'en avril dernier, l’ensemble des états de l’UE, présents au G29 (groupe des autorités européennes de protection de données) ont réduit le temps de conservation des données des internautes pour les moteurs de recherche en Europe à 6 mois contre 13 à 18 mois auparavant.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/09/microsoft_se_dit_pret_a_conserver_moins_longtemps_les_donnees__si___

mardi 9 décembre 2008

Vente liée : Dell rembourse un consommateur sans décision judiciaire

C'est une première dans le dossier de la vente liée : un constructeur a accepté de rembourser un consommateur, sans y être contraint par une décision judiciaire

En février 2008, Clément Hengy achète un PC portable Dell, vendu obligatoirement avec Windows Vista et une batterie de logiciels que l'acquéreur n'entend ni utiliser, ni payer. Il dénonce alors le Cluf (contrat de licence pour l'utilisateur final) et se tourne vers le constructeur pour demander le remboursement des outils non sollicités. Fidèle aux habitudes des fabricants, Dell refuse d'accéder à la demande de son client, lequel se tourne vers la DGCCRF. L'administration, qui orchestre d'interminables négociations sur le dossier de la vente liée entre les consommateurs, les constructeurs et les distributeurs, se penche sur l'affaire qui lui est soumise et constate les infractions.

Entre temps, Dell a proposé à Clément Hengy de reprendre machine et logiciels et de lui rembourser l'ensemble des sommes déboursées. Une offre peu satisfaisante pour l'acquéreur, qui entreprend de mobiliser l'UFC-Que Choisir, une association de consommateurs elle aussi active sur le problème de la vente liée. Après deux courriers, l'UFC semble faire jouer son influence sur Dell : le constructeur propose à Clément Hengy un « geste commercial » de 100 € en guise de remboursement. Le client formule en réponse une contre-proposition de 180 €, une somme supérieure censée couvrir les frais de procédure. Deux jours plus tard, Dell accepte la transaction et vire l'argent sur le compte du consommateur, mettant ainsi fin à la procédure.

Premier remboursement à l'amiable

Cette affaire peut paraître anecdotique. Elle illustre néanmoins un changement de comportement de la part des constructeurs. Jusqu'alors, en effet, les seuls cas de remboursement de logiciels fournis avec une machine neuve étaient consécutifs à une décision judiciaire, comme celles des tribunaux de proximité de Caen ou de Puteaux. Le remboursement effectué à l'amiable par Dell s'inscrit également dans un contexte politique de plus en plus favorable aux consommateurs. Après des prises de position contradictoires de Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation, Eric Besson, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, semble avoir pris parti pour la vente découplée. Le 2 décembre, à l'occasion du Forum du Libre, il indiquait notamment la mise en place prochaine d'un groupe de travail chargé de réfléchir sur ce dossier.

La vente découplée toujours inconnue des commerciaux

En dépit de ces avancées, le remboursement des logiciels non désirés ne reste qu'une exception et nécessitera une action normative du législateur pour devenir monnaie courante. Nous avons tenté de passer commande d'un PC portable auprès du service commercial de Dell en expliquant que nous ne désirions pas acquérir un système d'exploitation. La conseillère, dans une explication peu convaincante, nous a assurés qu'il était « techniquement impossible » de dissocier matériel et OS, ce dernier « sortant de l'usine avec la machine ». Mais, nous a-t-elle assurés, la présence de Windows Vista sur le PC n'influe en rien sur le prix de vente : « Nos concurrents font payer un prix fou alors qu'avec nous c'est plus qu'intéressant car Windows est gratuit. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vente-liee-dell-rembourse-un-consommateur-sans-decision-judiciaire-27594.html

lundi 8 décembre 2008

Interopérabilité des documents : Microsoft annonce des améliorations

La Document Interoperability Initiative prend de l'ampleur, assure la firme de Redmond après une rencontre à Bruxelles

Selon Microsoft, les efforts pour l'interopérabilité des documents donnent des résultats de plus en plus positifs. A l'occasion du récent événement Document Interoperability Initiative (DII) organisé par Microsoft en Belgique, de nombreux résultats concrets ont été montrés.

"Pour atteindre l'interopérabilité entre formats de documents, la communauté informatique doit se rassembler, afin de tester les implémentations et développer des outils permettant de promouvoir l'interopérabilité à long terme", déclare Jean Paoli, dg en charge de la stratégie d'interopérabilité chez Microsoft. "Nous sommes heureux de constater que les événements DII jouent un rôle si important ces derniers mois. Ce qui va permettre d'élaborer des outils et des solutions réalistes. Les fabricants pourront mieux répondre aux besoins en interopérabilité de leurs clients", poursuit le représentant de Microsoft.

Parmi les nouvelles annonces sur l'interopérabilité, on peut citer un convertisseur XML-HTML, qui d'après Microsoft devrait donner aux développeurs un plus grand choix et une plus grande flexibilité lors d'un travail avec des applications web et des navigateurs. Egalement disponibles : une nouvelle version du 'plug-in' de conversion Open XML/ODF pour Microsoft Office 2003, 2007 et XP, ainsi qu'un kit de développement logiciel pour Apache POI, Java et Open XML.

La DII, lancée en mars dernier, comprend des représentants de l'industrie IT du monde entier. L'organisation tient régulièrement des réunions pour discuter et développer des solutions aux problèmes d'interopérabilité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/05/interoperabilite_des_documents___microsoft_annonce_des_ameliorations

vendredi 5 décembre 2008

IBM lance un PC 'virtualisé' sous Linux

Pour le fabricant, son nouveau PC virtualisé réduit les dépenses occasionnées par les logiciels d’un certain éditeur de la ville de Redmond

"Linux, c'est mieux", pourrait être le nouveau message d’IBM. Selon le Wall Street Journal, le constructeur propose un PC virtualisé sous Linux, garanti sans Windows. Le PC, d’ores et déjà disponible, ne requiert aucune infrastructure physique. Installé depuis un serveur, il peut être utilisé depuis des postes de travail uniquement composé d’un client léger.

IBM met en avant l’économie qui pourrait être réalisée par les entreprises acquéreuses de sa nouvelle machine virtuelle. Commercialisé dans une fourchette de prix comprise entre 59 et 289 dollars par poste, un ordinateur virtualisé devrait permettre, toujours selon le fabricant américain, de réaliser une économie de 800 dollars, une dépense entraînée par la maintenance de Windows Vista et les licences des différents logiciels estampillés Microsoft.

"Déployer votre infrastructure de cette manière réduira vos dépenses de 50%", assure Jeff Smith, vice-président chez IBM pour l’open source et Linux. Et d’ajouter, "Les clients sont confrontés à une situation économique difficile, ils cherchent [à diminuer] tout ce qui occasionne des dépenses d’argent". Pour IBM, réduire la présence des OS WIndows et la noria de logiciels de Microsoft dans les PC semble être un bon début pour réaliser des économies substantielles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/04/ibm_lance_un_pc__virtualise__sous_linux

jeudi 4 décembre 2008

Avec View 3, VMware virtualise les postes de travail

Disposer de son environnement bureautique sur n’importe quel PC de l’entreprise, voilà ce que permet de réaliser View 3

La solution de virtualisation des postes de travail VMware View 3 fait son apparition. Elle permet de désolidariser le poste de travail du matériel en créant une image du système d'exploitation, des applications et des données de l’utilisateur. Cette image, du nom de ‘myView’, est alors hébergée dans un centre de données basé sur VMware Infrastructure 3. L’utilisateur peut retrouver son environnement de travail sur tout PC connecté à cette solution. View 3 peut être considéré comme une offre intermédiaire entre les clients légers et les postes de travail classiques, qui reprend les avantages des deux solutions.

"VMware View 3 donne un nouvel essor à la solution de virtualisation de poste de travail de VMware", commente Jocelyn Goldfein, vice-présidente et directrice générale de la division des postes de travail de VMware. "Le nouvel outil VMware View Composer, par exemple, abaisse considérablement les besoins de capacité de stockage des postes de travail virtuels tandis qu’il accroît la rapidité et la flexibilité des opérations de 'provisioning'. Les autres nouvelles fonctions, telles que Virtual Printing, Multimedia Redirection, Offline Desktop et Unified Access (brokering de sessions Windows Terminal Services), optimisent l’expérience des utilisateurs de postes de travail virtuels."

VMware View 3 se décline en deux moutures:

  • l'Enterprise Edition (à partir de 150 dollars par connexion simultanée) inclut VMware Infrastructure Enterprise Edition et VMware View Manager 3, un système de gestion des postes de travail;
  • la ‘Premier Edition’ (à partir de 250 dollars par connexion simultanée) ajoute VMware ThinApp (virtualisation des applications) et VMware View Composer, qui permet de créer plusieurs postes de travail virtuels à partir d’une même image. La capacité de stockage nécessaire sera ainsi largement réduite.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/03/avec_view_3__vmware_virtualise_les_postes_de_travail

mercredi 3 décembre 2008

Une première : Windows sous la barre des 90%

Pour la première fois, la part de marché du géant Microsoft se situerait en dessous de 90%. Résultat d’une étude signée Net Aplications

L'érosion de la part de marché de Windows se confirmerait. Selon un rapport de NetApplications qui se base sur l'analyse de statistiques émanant d'un panel d'environ 40.000 sites Web, l’OS est passé en dessous de la barre des 90% de part de marché. Une barre symbolique sous laquelle jamais Microsoft n’était auparavant descendu dans les rapports de NetApplications.

L’éditeur de Redmond reste tout de même crédité de 89,62% de part, contre 8,87% pour les différentes versions de Mac OS et 0,83% pour les systèmes d'exploitation Linux qui décidément ont du mal à décoller. L’OS reste donc largement en tête face à la concurrence. De même, dans la famille des Windows, Vista continue sa lente progression parallèlement à la baisse d’XP. Au mois de novembre 2008, la part de Windows XP était alors de 66,31 % et 20,45 % pour Vista. Un phénomène naturel puisque la firme favorise le déploiement de son OS.

On notera la progression d’Apple qui enregistre sur le mois de novembre sa plus forte hausse depuis deux ans soit 0,66 point. Un bon chiffre qui donne à Mac OS une part de marché de l’ordre de 8,9%. La pomme continue donc de pousser, même en hiver.

Autre point d’intérêt, Net Applications explique l’état des plates-formes connectées à Internet. Telles que les téléphones mobiles et autres consoles de salon. Dans ce secteur, l'iPhone occupe alors la quatrième position du classement. L'analyse de statistiques étant basée sur les visites Web, l’appareil de la marque à la pomme occupe 0,37% des parts de marché. Vient ensuite la Playstation 3, créditée de 0,04%.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/02/une_premiere___windows_sous_la_barre_des_90_

mardi 2 décembre 2008

Les tarifs de Microsoft font l’objet d’une plainte

Un distributeur néerlandais attaque l’éditeur de logiciels sur une différence entre les prix pratiqués en Europe et ceux en cours aux Etats-Unis

L’Europe est décidément une terre de misère pour le premier éditeur mondial. A peine remis des diverses procédures instruites par la Commission européenne, Microsoft fait de nouveau l’objet d’une plainte pour la tarification de ses produits. Selon le site Neteco, un distributeur néerlandais vient de déposer plainte contre le géant américain au motif que ce dernier pratiquerait une différence de prix assez sensible sur ses produits entre l’Europe et les Etats-Unis. La différence de prix se situerait dans une fourchette comprise entre 30 et 50%.

Pour l’avocat du plaignant les choses sont on ne peut plus "claires". Selon lui, "Microsoft se sert de sa propriété intellectuelle pour contrôler [la différence de prix]". Microsoft n’a pas commenté ce nouvel épisode judiciaire. Néanmoins, le géant dispose lui aussi de quelques atouts. L’éditeur accuse la société HW Trading, liée au plaignant, d’avoir commercialisé plus de 3,5 milliards de dollars de logiciels à la licence douteuse.

La Commission européenne, organisme auprès duquel la toute récente plainte a été déposée, avait déjà condamné Microsoft, en janvier dernier, a versé une amende de 889 millions d’euros pour ouverture insuffisante de ses logiciels. L'éditeur a depuis contesté cette condamnation.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/01/les_tarifs_de_microsoft_font_l_objet_d_une_plainte

lundi 1 décembre 2008

IBM: le rachat d'Ilog est acquis

Plus de 95% des droits de vote, provenant des actionnaires, se sont prononcés en faveur de l'acquisition de l'éditeur français

L'affaire est bouclée. Encore un éditeur indépendant qui disparaît, absorbé par un géant... Et pas de doute possible, IBM a annoncé ce vendredi 28 novembre que 95,37% des droits de vote et du capital en actions d'Ilog ont bien été apportés à l'offre d'achat. Même s'il s'agissait là que de résultats "provisoires", les jeux sont faits: l'éditeur français de logiciels est passé sous le giron d'un géant américain, pour un montant évalué début novembre, à 215 millions d'euros.

Pour rappel, les autorités européennes n'ont pas pu s'opposer à cette acquisition en bonne et due forme. Le feu vert des autorités américaines avait été obtenu dès le mois d'août.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/01/ibm__le_rachat_d_ilog_est_acquis_