jeudi 31 janvier 2008

Les licences logicielles toujours chères et complexes, dénonce Forrester

La politique de licence et les tarifs des éditeurs continuent de faire rager les DSI qui se sentent exploités. Pour Forrester, le Saas pourrait permettre de clarifier la situation

Pour les DSI, la facture logicielle est toujours un casse-tête. Complexe, pour ne pas dire obscure, pleine de mauvaises surprises comme la hausse constante des coûts de maintenance et toujours inadaptée aux besoins de flexibilité que requiert un système d'information moderne, tels sont les principaux reproches qu'a pu recueillir le cabinet Forrester Research auprès de plus de 200 responsables informatiques dans le cadre d'une enquête intitulée : "Trends 2008: Applications Licensing and Pricing".

C'est la complexité des contrats avec leurs éditeurs que les utilisateurs dénoncent avec le plus de véhémence. Pour près de la moitie d'entre eux, le vocabulaire et la structure des licences s'avèrent être les problèmes les plus difficiles à surmonter. A les entendre, on pourrait même croire que cette complexité, même si l'on peut comprendre qu'elle résulte de la difficulté à intégrer toutes les conditions d'usage, pourrait aussi bien être le résultat d'une démarche volontaire de la part des éditeurs.

SOA et Saas pourraient amener à redéfinir les règles du jeu tarifaire

Les utilisateurs trouvent qu'il est difficile d'identifier clairement ce que l'on obtient pour un prix donné, et de comprendre la logique qui sous-tend le montant des dépenses, des remises et des provisions pour faire évoluer leur contrat de licence.

L'autre gros point noir est la hausse constante des prix d'une maintenance dont les utilisateurs ne perçoivent pas la valeur ajoutée. Elle représente en moyenne 26% du TCO (coût total d'exploitation) alors que, pour 50% des sondés, elle devrait être inférieure ou égale à 16%.

Il reste aussi à dénoncer des structures tarifaires trop rigides qui ne correspondent pas à la façon dont fonctionnent les entreprises. Dans ce contexte peu amène, Forrester a beau jeu de prédire que des tendances de fond comme les architectures orientées services (SOA) et les logiciels en ligne (SaaS) devraient encore marquer le divorce entre les éditeurs traditionnels et leurs clients.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-licences-logicielles-toujours-cheres-et-complexes-denonce-forrester-25206.html

mardi 29 janvier 2008

Microsoft reporte la sortie de SQL Server 2008

La feuille de route de Redmond a encore été modifiée, SQL Server 2008 sera disponible au 3e trimestre 2008 et non au printemps...

Le responsable produit de Microsoft, François Ajenstat explique dans une note publiée sur le blog de l'éditeur américain, "que le travail des équipes n'est pas assez avancé pour permettre un lancement de la solution au mois de février."

Il précise que la version RTM (Release to manufacturing) sera livrée au troisième trimestre 2008. Ce report a été annoncé alors que la version bêta, disponible en ligne a passé le cap des 100.000 téléchargements.

Ajanstat précise que Microsoft souhaite livrer SQL Server 2008, alias Katmai, "dans un délai de 24 à 36 mois après le lancement de SQL Server 2005." Les dates de lancement officiel de Windows Server 2008, et de Visual Studio 2008 sont maintenues. Elles seront présentées le 27 février 2008 à Los Angeles.

Parmi les nouveautés offertes par SQL 2008 citons les plus pertinentes qui vont soulager les programmeurs : d'abord, la possibilité de faire de la compression des données pour le Data Warehouse, l'implantation simplifiée des règles de sécurité, un module de géolocalisation spatial, la création de nouveaux rôles de serveur, les sauvegardes compressées.

Pour conclure, rappelons que SQL Server 2008 va également offrir une meilleure intégration avec Office. Toutes les nouveautés de SQL Server 2008, sont disponibles sur ce lien .

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/28/microsoft_reporte_la_sortie_de_sql_server_2008

samedi 26 janvier 2008

Firefox continue à marquer des points en Europe

De son côté, Internet Explorer 7 a toujours du mal à s'imposer face à son prédécesseur

Le navigateur libre gagne des points en 2007. Selon une étude réalisée par Xiti (qui se base sur la part de visites de plus de 110.000 sites Web), la part du panda rouge a progressé de 5 points entre janvier et décembre, pour atteindre 28% en décembre 2007 contre 27,3% en novembre et 23,2% en janvier. Après deux mois de tassement, l'utilisation de Firefox repart donc à la hausse. Et il s’agit d’une moyenne européenne. Cette progression concerne 90% des pays étudiés.

Sur l’ensemble des pays étudiés, le taux d’utilisation progresse de 2 points entre novembre et décembre.

Des différences apparaissent toutefois entre les pays. Si un état comme l’Estonie voit son taux d’utilisation grimper de deux points (37,3% en décembre 2007 contre 35,4% en novembre) d’autres pays enregistrent un recul de l’utilisation de navigateur. Le Danemark, avec une baisse de - 0,6 point, appartient à cette catégorie.

Certains pays entretiennent avec Firefox une relation durable. Avec 45,4% de taux d’utilisation, la Finlande fait figure de place forte. En France, l’utilisation du navigateur (25,8%) demeure inférieure à la moyenne européenne.

Opera consolide sa place de 3e navigateur le plus utilisé en Europe avec une part de 3,3% en décembre soit une hausse de 5% en un mois. Safari progresse de 3% avec une part de visites de 2%.

Logiquement, la croissance des navigateurs concurrents se fait au détriment d’Internet Explorer (IE) de Microsoft. Le leader mondial des navigateurs enregistre une légère baisse entre novembre et décembre 2007. Avec 66,1% en décembre contre 66,9% en novembre, l’utilisation d’IE reste néanmoins deux fois supérieure à celle de Firefox, son rival direct.

L’étude révèle également que les dernières versions de Firefox et Internet Explorer connaissent des fortunes diverses. Si Firefox 2 concentre 93% des visites Mozilla alors que la version 7 d’IE n’en totalise que 46%.

"Un peu plus d’un an après son lancement officiel, Firefox 2 est ainsi adopté par la très grande majorité des utilisateurs de la famille Mozilla tandis qu’Internet Explorer 7 a nettement plus de mal à convaincre face aux anciennes versions IE", commente XiTi.

Le passage quasi-automatique d'IE6 vers IE7 en entreprises à partir du 12 février prochain pourrait changer la donne. Dans le même temps, Firefox 3 montre le bout de son museau.

Mais si Firefox 3 ne devrait pas avoir de mal à convaincre sa communauté d’utilisateurs. Internet Explorer 7 risque de se retrouver au même point : convaincre de son efficacité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/24/firefox_continue_a_marquer_des_points_en_europe

Dell renforce son offre Linux Ubuntu

Le client est roi… Dell, face à une demande croissante, élargit son offre Linux Ubuntu à plusieurs PC

La demande des consommateurs pour les machines Dell vendues avec l'OS Ubuntu est forte. Conséquence de cette attente, le fabricant a décidé de le proposer sur de nouvelles machines sous OS libre.

Le géant américain, deuxième constructeur mondial, a ainsi annoncé ce 23 janvier 2008, qu'il allait proposer la version 7.10 de Ubuntu sur l'ordinateur de bureau XPS 1330. Dell précise sur son weblog Direct2Dell, que la nouvelle machine étiquetée Linux serait disponible d'ici à une semaine dans toutes les bonnes échoppes.

A noter qu'il s'agit d'une première pour le marché. Jusqu'à présent, il était en effet impossible de trouver une machine disposant d’une version Linux préinstallée. Notons que Dell n'avait pas encore communiqué les prix de cette nouvelle famille de machines.

L'idée de proposer plus de machines avec une version de Linux vient des retours clients enregistrés sur les sites Direct2Dell et ideastorm.com. Deux URL qui permettent au groupe de mieux comprendre les désirs de ces clients. Plus de 100.000 personnes ont déposé des requêtes sur ces deux sites. Ils y expliquent quelles sont les distributions de Linux qu'ils préfèrent, et sur quelles machines Dell devrait les proposer. Des informations qui sont du pain béni pour la firme américaine.

Rappelons que les premières machines équipées d'Ubuntu sont arrivées sur le marché américain au mois de mai 2007. Ubuntu était alors disponible sur deux PC desktop et un notebook, l'Inspiron E1505n.

Depuis, Dell a élargit sa gamme avec l'Inspiron 530n et l'Inspiron 6400n. Disponibles aux prix respectifs de 529 euros et 499 euros (TTC), ces ordinateurs portables sont proposés avec la version 7.04 de l'OS libre.

En multipliant ces offres, Dell cherche à s'imposer sur le marché des fans du pingouin et cela va sûrement être payant sur le long terme… Cette offensive devrait également permettre à DEll de retrouver des couleurs après une année 2007 plutôt difficile.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/24/dell_renforce_son_offre_linux

jeudi 24 janvier 2008

Offensive tous azimuts de Microsoft sur le front de la virtualisation

Pour s'imposer sur un marché mené par VMWare, l'éditeur de Redmond ne lésine pas : rachat d’une start-up spécialisée, Calista ; élargissement de son partenariat avec Citrix pour son hyperviseur ; et « virtualisation » de toutes les versions de Vista

Microsoft intensifie ses initiatives pour concurrencer VMWare, le leader du secteur de la virtualisation. Premières annonces de taille, lundi 21 janvier : le rachat de l'éditeur californien Calista Technologies (pour un montant non communiqué), et le renforcement de son partenariat avec Citrix Systems.

Calista propose une technologie brevetée qui améliore les performances des bureaux distants virtualisés. Spécialiste des clients légers, Citrix Systems développe, quant à lui, un outil censé améliorer la compatibilité entre ses produits XenServer et Hyper-V, la fonctionnalité de virtualisation du futur Windows Server 2008, attendu dans les semaines qui viennent.

Une troisième décision de Microsoft a des conséquences plus immédiates pour les utilisateurs. L'éditeur américain élargit le spectre des versions de Vista ouvertes à la virtualisation : les versions grand public de son OS - la familiale basique et la familiale Premium - pourront être exécutées sur des machines virtuelles, en tant qu'hôtes.

Une décision bienvenue pour de nombreux utilisateurs, notamment ceux de Macintosh désireux de faire tourner la toute dernière version de Windows à moindre coût. Jusqu'à présent, ils devaient se procurer les versions haut de gamme de Vista - Professionnel ou Intégrale de Vista, les plus chères -, Microsoft indiquant craindre des problèmes de sécurité en cas de mauvaises configurations. Il préférait limiter la virtualisation aux versions plus onéreuses, pour que seuls les utilisateurs chevronnés techniquement s'y risquent.

Les éditeurs tiers de produits de virtualisation y trouveront également leur compte, en voyant les coûts de licence nettement réduits. C'est le cas de Parallels, dont les logiciels permettent d'exécuter Windows sur un Mac. « Cela montre que Microsoft s'investit sur le marché de la virtualisation, et nous ouvre de nouvelles possibilités de partenariats » sans avoir à s'acquitter de frais de licences colossaux, s'est réjoui l'un de ses dirigeants, Benjamin Rudolph.

Séduire et reconquérir aussi les utilisateurs de Mac ou Linux

Et de pointer aussi l'intérêt pour Microsoft. « C'est une bonne chose pour les utilisateurs qui ne sont pas ses clients (Mac et Linux notamment), puisqu'ils ont désormais un moyen d'accéder, à moindre coût, à Windows et à sa colossale gamme de logiciels », indique Benjamin Rudolph, faisant allusion aux 6 % d'ordinateurs qui ne tournent pas sous Windows actuellement. « Cela va l'aider à viser les 100 % de parts de marché », en tentant de séduire ou de reconquérir ceux notamment attirés par l'univers Mac, pour la simplicité d'usage et de maintenance des machines.

Enfin, la dernière décision annoncée lundi vise à faciliter le déploiement de Vista dans les grandes entreprises qui souhaitent l'installer sur un serveur, en l'utilisant sur un terminal distant - PC ou client léger. Les tarifs des licences baissent considérablement pour les clients de la Software Assurance, de l'ordre de 25 à 50 %, passant désormais à 23 dollars par machine et par an pour les PC sous Windows, et à 110 dollars pour les clients légers.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39377687,00.htm

mercredi 23 janvier 2008

Le successeur de Vista pourrait voir le jour l'an prochain

Vers une sortie anticipée du prochain Windows ?

Alors que le successeur de Vista était jusqu'alors attendu pour 2010, nos confrères de TG Daily révèlent que Windows Seven pourrait voir le jour dès l'an prochain.

Plusieurs partenaires de Microsoft auraient ainsi d'ores et déjà reçu une pré-version de l'OS - Milestone 1 - en anglais et pour les systèmes x86 et x64. La Milestone 2 pourrait être distribuée dès le printemps, suivie par une troisième version au cours du troisième trimestre. Suivront ensuite les bêtas de Seven. La feuille de route devient plus incertaine, mais TG Daily table sur une mise à disposition début 2009. Par conséquent, il n'est pas illusoire d'attendre la RTM (release to manufacturing, version finale) pour le second trimestre 2009, avec une commercialisation dans les mois suivants.

Windows Seven devrait se démarquer de ses ancêtres par un nouveau noyau, résolument orienté sur la légèreté. En octobre 2007, Microsoft levait une partie du voile recouvrant l'OS et révélait un kernel ne requérant que 40 Mo de mémoire vivre. « Il est encore plus gros que je le souhaiterais », indiquait alors Eric Traut, l'ingénieur de Microsoft ayant présenté le produit. Autres nouveautés : la gestion simultanée de plusieurs cartes graphiques issues de constructeurs différents, la prise en charge des écrans tactiles et un Media Center refondu.

Si ce calendrier est avéré, Vista n'aura vécu que trois ans avant de voir débarquer son successeur. A titre de comparaison, il aura fallu six pour que l'héritier de XP soit commercialisé. La sortie anticipée de Seven symboliserait l'échec relatif de Vista, surtout auprès des entreprises. La majorité d'entre-elles n'aurait ainsi pas de projet de migration et même les consommateurs se mobilisent pour que Microsoft continue à proposer XP à la vente.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-successeur-de-vista-pourrait-voir-le-jour-l-an-prochain-1917.html

mardi 22 janvier 2008

Google lance le YouTube des scientifiques

Selon le blog Wired, Google travaille à la finalisation de son projet Palimpsest


Officiellement présenté à la communauté scientifique l'an dernier, son lancement aurait dû avoir lieu cette semaine, mais il a été retardé.

Ce programme propose aux scientifiques un hébergement gratuit des données relatives à leurs recherches, autant dire que la quantité d'information stockée sera volumineuse. Cela ne pose pas de soucis au moteur de recherche qui traite quotidiennement 21 millions de gigaoctets de données.

Tout scientifique pourra apporter sa contribution et les données seront consultables par la communauté scientifique et les internautes. Avec Palimpsest, Google offre en quelque sorte une plateforme de partage aux chercheurs. Ils pourront publier leurs études, laisser des commentaires et comparer leurs hypothèses dans le but de faire aboutir les recherches en cours.


Ce portail sera accessible sur le site research.google.com. On pourra également y visionner des images recueillies par Hubble Space, le télescope de la NASA, ou encore des reproductions du Palimpsest d'Archimède, un manuscrit écrit par le mathématicien grec au XIIème siècle, et qui a inspiré le projet de Google.

Chaque chercheur aura également la possibilité de se procurer une valise contenant des lecteurs capables de stocker 3 téraoctets en RAID 5. La valise est disponible au tarif de 1700 $.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-lance-le-youtube-des-scientifiques-25124.html

La France est devenue « un pays phare pour le logiciel libre »

Selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, le marché français du logiciel libre génère le plus de revenus en Europe

Sur un an, le secteur a progressé de 66 %, tiré notamment par les programmes d’équipements des services publics.

Avec un chiffre d'affaires de 730 millions d'euros, le marché français des logiciels libres et des services associés est le plus important sur le Vieux Continent, esime le cabinet Pierre Audoin Consultant (PAC). Ce chiffre, en augmentation de 66 % par rapport à 2006, représente le cumul des investissements des entreprises et des administrations dans les solutions non propriétaires.

Rapporté au revenu total du secteur des logiciels et services (libre comme propriétaire), soit 30 milliards d'euros en 2007, le segment du libre en France représente 2,4 % ; ce ratio était de 1,5 % l'année dernière.

À titre de comparaison, le même segment a pesé, en Allemagne et au Royaume-Uni, respectivement 444 et 448 millions d'euros. Soit moins de 1 % du CA global du secteur des logiciels et services dans ces deux pays (44,7 et 54,6 milliards d'euros).

« La France est devenue le pays européen le plus "intensif " en matière de logiciels libres, que ce soit par l'importance de ses contributions, l'expérience acquise, l'industrialisation des offres ou la taille des projets », indique à ZDNet.fr, Mathieu Pujol, consultant senior pour le cabinet PAC.

Un marché français soutenu par les programmes publics

Une explication à cela : « Le marché français du libre est dynamisé depuis plusieurs années par les programmes de modernisation de l'État qui font la part belle aux technologies issues du logiciel libre », souligne le cabinet d'études.

Les exemples d'adoption de solutions non propriétaires dans la fonction publique ne manquent pas. Rien que sur le poste client : les gendarmes sont passés à OpenOffice, tout comme les fonctionnaires du ministère de l'Agriculture et de la Pêche ou encore ceux du ministère de la Justice. Et depuis la dernière rentrée parlementaire, les députés disposent également de PC dotés de la suite libre.

Quant à l'outil de messagerie libre Thunderbird, il équipe plusieurs dizaines de milliers de boîtes e-mail de la Caisse nationale d'assurance maladie ; le ministère de l'Équipement et celui de la Défense y ont également recours.

Enfin, s'agissant des systèmes d'information, le logiciel libre est largement représenté. Depuis quelques années, la Direction générale des impôts (DGI) est passée à l'open source pour la télédéclaration de revenus ; le ministère de l'Éducation nationale utilise également l'OS Linux de Mandriva sur une partie de ses serveurs.

« Les investissements publics ont servi d'amorce au marché et ont eu un fort effet d'entraînement sur le privé », poursuit-on chez PAC. D'autant qu'il existait déjà une longue expérience du logiciel libre dans des secteurs dépendants des commandes publiques, comme les systèmes embarqués dans l'aérospatial et la défense.

Le phénomène devrait s'accentuer dans les années à venir. En Europe, le marché des logiciels libres a représenté 2,2 milliards d'euros en 2007, et devrait atteindre 12,7 milliards en 2011. À cette date, il grimperait alors en France, à 3 milliards d'euros.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39377576,00.htm

lundi 21 janvier 2008

Le rachat de MySQL par Sun bien accueilli par la communauté

Le monde libre voit d'un bon oeil un rapprochement dans l'air du temps et qui consacre le modèle économique de MySQL qui sait gagner de l'argent avec du libre

Pour Sun, son rachat de l'entité commerciale du SGBD libre MySQL ne peut être que positif. Mais quel accueil réserve le monde du Libre à ce rachat ? Il est plutôt positif, d'après les premiers retours. La communauté est tout d'abord rassurée par le passé récent de Sun. Sous l'influence de son actuel PDG, Jonathan Schwartz, cette société n'a cessé de s'engager plus avant dans la voie du logiciel à code ouvert en mettant à disposition OpenOffice, OpenSolaris, OpenSparc et, dans une grande mesure, Java.

Pour les tenants du logiciel libre, l'affaire semble être perçue comme gagnante pour les deux parties. Et, surtout, elle s'inscrit dans le sens de l'histoire. Pour Eben Moglen, président du Free Software Law Center à New York, ce rachat indique une tendance forte pour les mois à venir au cours desquels il s'attend à d'autres annonces du même ordre. Pour lui, ce rachat souligne même le poids croissant que le Libre peut acquérir dans des entreprises capitalistes qui comprennent l'intérêt de partager du code.

Sun écoutera-t-il davantage la communauté ?

De manière plus précise, MySQL avait depuis longtemps adopté un modèle mixte, où cohabitait communauté libre et développement interne avec des lignes de produits qui différaient. Dans ce contexte, le rachat par Sun ne peut avoir qu'un impact mineur. Même si, au final, l'avis des communautés libres n'a que peu d'influence sur la réalité économique ; il suffit de voir le peu de retombées concrètes de la réprobation qu'avait suscité l'accord Novell - Microsoft. Voire, le rachat par Sun pourrait améliorer la façon dont les avis de la communauté sont pris en compte, espèrent certains utilisateurs. L'un d'eux cite ainsi dans un blog les problèmes de performance rencontrés avec InnoDB, le moteur transactionnel le plus utilisé avec MySQL, sur des architectures multi-coeurs. Plusieurs patches ont été écrits par des utilisateurs (dont Google), mais MySQL ne les a pas inclus dans la version officielle.

Si l'on garde à l'esprit l'attention toute particulière que Sun porte à Ubuntu, une distribution Linux qui tourne sur toutes ses architectures matérielles, l'acquisition de MySQL confirme bien que Sun conteste le rôle central que joue Red Hat dans le monde du Libre.

Quant à Fabrice Bénichou, PDG d'Open Wide, SSLL française spécialiste de l'intégration et de l'infogérance qui devrait atteindre 100 salariés au cours de cette année, il n'est pas étonné. En rappelant les précédents des rachats de Suse par Novell et de Xen par Citrix, il souligne que MySQL est, avec Red Hat, un éditeur qui sait gagner de l'argent avec des services autour de l'Open Source. Pour lui, Sun s'attache désormais à avoir du retour sur les investissements qu'il a faits dans le libre. MySQL est un modèle en la matière.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-rachat-de-mysql-par-sun-bien-accueilli-par-la-communaute-25102.html

IBM explose ses compteurs logiciels et services au 4e trimestre

Résultats d'IBM pour l'année 2007 :
CA : 98,8 Md$ (+8,1%) - Bénéfice net : 10,4 Md$ (+9,7%)
Résultats d'IBM, T4/07 :
CA : 28,9 Md$ (+9,9%) - Bénéfice net : 4 Md$ (+11,6%)


Après les résultats préliminaires, indiquant un chiffre d'affaires annuel de près de 100 Md$ et une marge brute dépassant les 42%, voici les chiffres détaillés des (bons) résultats d'IBM pour son 4e trimestre fiscal, donnés par Mark Loughridge, directeur financier d'IBM.

Globalement, ce sont les divisions services et logiciels qui ont tiré le chiffre d'affaires de ce dernier trimestre. Les 'Global Technology Services' ont crû de 16% à 10 Md$, tandis que la branche 'Global Business Services' a grimpé de 17% à 4,9 Md$. Côté logiciels, le CA atteint 6,3 Md$, en hausse de 12%. Dans le détail, les revenus de la division Websphere (middleware) et de la division Rational (outils de développement) sont ceux qui affichent les plus fort taux de croissance, avec respectivement 23% et 22%. Viennent ensuite Tivoli (administration de systèmes) avec 19%, Information Management (bases de données, ETL...) avec 11% et Lotus (outils de collaboration) avec 7%.

IBM voit les pays émergents comme un relais de croissance pour son offre matérielle

Le matériel affiche de son côté des résultats moins enviables. La division 'Systems & Technology' enregistre une baisse de 4% par rapport au quatrième trimestre 2006, à 6,8 Md$. Les gammes de serveurs p et x ont pourtant progressé (respectivement de 9% et 6%), mais le chiffre d'affaires de la branche z (les mainframes) a chuté de 15%. IBM compte, pour enrayer cette baisse, sur deux facteurs. D'une part, le lancement en février prochain d'une nouvelle génération de mainframes, qui devrait se traduire par un rebond du CA au deuxième trimestre 2008. D'autre part, Mark Loughridge explique que la croissance de l'économie de certains pays émergents, comme la Malaisie et l'Equateur, provoque une « demande insatiable » de leur part pour les nouvelles technologies.

Quant à la répartition géographique, le CA américain a grimpé seulement de 5% à 11,7 Md$, alors que la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a crû de 16% à 10,8 Md$ et la région Asie-Pacifique de 15% à 5,5 Md$. IBM estime que la faiblesse du dollar a compté pour une grande part dans la hausse de son chiffre d'affaires, les entreprises hors des Etats-Unis en profitant largement.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-explose-ses-compteurs-logiciels-et-services-au-4e-trimestre-25100.html

vendredi 18 janvier 2008

SFR dévoile une offre de surf illimité avec l'Asus Eee PC

Sur les 500 000 Eee PC qu'Asus espère vendre en France en 2008, plus de 10.000 pourraient être écoulés par SFR


C'est du moins le nombre sur lequel table l'opérateur, qui lance une offre combinant le PC portable low cost d'Asus et un forfait data illimité, ou presque.
SFR proposera à partir du 23 janvier l'Eee pour 299 € et offrira aux acheteurs un bon de remboursement de 100 €. Rappelons que l'Eee est un PC ultra-léger (moins d'1 kg) conçu par Asus. Il dispose d'un écran LCD de 7 pouces, de 4 Go de mémoire flash en guise d'espace de stockage, d'une connectivité WiFi et d'un lot de logiciels libres tournant sur d'une distribution Linux.

Une clé USB 3G+ sera livrée avec la machine, le tout étant complété par un forfait data permettant de surfer de façon illimitée pour 29,90 € par mois (avec un engagement de 24 mois ; rajouter 5 € par mois pour un engagement d'un an seulement). L'illimité selon SFR risque cependant de différer de la définition communément admise : au-delà d'1 Go de données échangées, l'opérateur bridera le débit, le faisant passer de 3,6 Mb/s à 128 Kb/s. Pas de hors forfait donc, comme certains utilisateurs des forfaits Illimythics l'ont douloureusement vécu, mais une vitesse de surf sévèrement revue à la baisse.


Autre limitation : SFR proscrit l'utilisation du forfait pour les applications de P2P et de VoIP, ainsi que les newsgroups. De même, impossible d'utiliser la puce logée dans la clé USB pour l'insérer dans un téléphone.

L'offre à 29,90 € par mois sera proposée jusqu'au 11 mars. Au-delà, le montant de l'abonnement passera à 59 € mensuels, toujours pour un engagement de 24 mois (ou 64 € pour 12 mois). Les consommateurs qui ne seraient pas intéressés par le forfait illimité pourront acquérir uniquement l'Eee, toujours auprès de SFR, pour 299 €. L'offre ne présente cependant plus de véritable intérêt, le prix étant alors le même que dans les boutiques en ligne distribuant également l'Eee PC.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sfr-devoile-une-offre-de-surf-illimite-avec-l-asus-eee-pc-1910.html

Retour en force de Microsoft pour imposer Open XML à l'ISO

Débouté une première fois, Microsoft tente à nouveau de convaincre que son format bureautique Open XML est suffisamment ouvert pour devenir un standard ISO

Microsoft a peut être perdu la première bataille devant l'ISO pour élever son format Open XML au rang de standard, mais ne s'avoue pas pour autant vaincu dans la guerre qui l'oppose aux tenants du format ODF, à ses yeux le standard à abattre.

L'organisme européen Ecma, acquis à la cause de Microsoft, vient de publier un document de 2300 pages (sous word ? ndlr) qui vise à répondre aux reproches formulés par ceux qui avaient bloqué en août dernier le processus de standardisation d'Open XML devant l'ISO. Les premiers lecteurs de cet imposant pavé affirment qu'il contient des éléments qui faciliteraient la compatibilité entre Open XML et ODF ainsi que plus d'informations sur la compatibilité avec les anciens formats de Microsoft Office.

Par ailleurs, le cabinet Burton Group, qui semble avoir comme compétence avérée la défense de Microsoft Office, vient de publier un rapport dont le message principal semble être que le choix format ODF "serait plus une prise de position politique contre Microsoft qu'un choix technologique objectif". Le cabinet assure que son étude n'a pas bénéficié du soutien de Microsoft.

Le cabinet Burton Group s'était déjà fait remarquer en août dernier en tirant à boulet rouge sur Google Apps, autre alternative à Microsoft Office. Cette étude était, elle aussi, indépendante. Elle aussi était téléchargeable gratuitement sur le site du cabinet.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-retour-en-force-de-microsoft-pour-imposer-open-xml-a-l-iso-25088.html

La région Ile-de-France rejoint l'April pour soutenir davantage le logiciel libre

Après avoir rejoint l'Adullact (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), la région Ile-de-France vient d'adhérer en tant que personne morale à l'April (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre)

Autant l'adhésion à l'Adullact peut être purement opportuniste puisque cette association réalise essentiellement des développements mutualisés de logiciels métiers, autant celle à l'April ne peut qu'avoir une dimension politique. De fait, l'April remarque que la région développe une stratégie volontariste en termes de « rééquilibrage » de son parc logiciel, autrement dit de choix volontaire de logiciels libres lorsque c'est possible.

Cité par l'April, Jean-Paul Huchon, président de la région, indique d'ailleurs que l'objectif de l'adhésion est bien de « participer au développement de l'écosystème du logiciel libre ».

Après l'adhésion de la petite commune de Pierrefitte-sur-Seine en fin d'année dernière, l'ambition de l'April est de multiplier les adhésions de collectivités locales pour créer au plus vite un groupe de travail dédié au sein de l'association. Les collectivités locales sont classiquement dotées d'un système d'information aux petites applications métiers très nombreuses et une migration d'environnement de travail, notamment au niveau du poste de travail, y est donc particulièrement difficile. On y trouve d'ailleurs les réticences les plus fortes contre le futur RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité). Les collectivités locales constituent donc une terre de mission particulièrement difficile pour les promoteurs du logiciel libre.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-region-ile-de-france-rejoint-l-april-pour-soutenir-davantage-le-logiciel-libre-25074.html

mercredi 16 janvier 2008

Sun se paie MySQL pour un milliard de... raisons

Le constructeur/éditeur multiplie les annonces depuis plusieurs semaines (partenariats Microsoft, Dell, Oracle…) et persiste avec ce rachat emblématique et bien payé

Sun annonce son intention d’acquérir la société suédoise MySQL AB, spécialiste des bases de données relationnelles, pour la somme d’environ un milliard de dollars ! Le constructeur/éditeur explique qu’il entre ainsi de plain pied sur un marché des bases de données de 15 milliards de dollars, et qu’il conforte sa position d’acteur dominant d’Internet. Et iI est vrai que Google, MySpace ou des grandes entreprises utilisent MySQL dans des projets stratégiques.

On notera surtout que la vision open source du propriétaire du code source de MySQL est similaire à celle de Sun (et des éditeurs Open Source qui gagnent de l’argent…) à savoir un open source favorisant les solutions commerciales de l’entreprise. Ainsi, MySQL AB propose quatre solutions de bases de données MySQL facturées par serveur et par an : Basic à 479 euros, Silver à 1.599 euros, Gold à 2.399 euros et Platinum pour 3.999 euros. Enfin, l’entreprise propose des services, de la formation et des certifications sur ses technologies populaires.

Par ailleurs, l’éditeur propose également son logiciel d'administration de bases de données. Très évolué MySQL administrator, une inrterface graphique de maintenance et requêtes MySQL Query Browser, le logiciel de conception et de modélisation de base de données MySQL Workbench, et bien entendu MySQL Migration Toolkit pour faire migrer une base de donnes vers MySQL.

Sun rachète donc un éditeur employant 350 personnes dans 25 pays, avec un produit phare qui ne pourra que bénéficier de l’expérience en support des équipes de son acquéreur. Et lorsque l’on partage la même philosophie, le futur semble forcément plus prometteur.

Si la légende MySQL subsiste, elle s’habille désormais en feuille d’or et en milliards d’euros ! Mais pouvait-il en être autrement ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/16/sun_se_paie_mysql_pour_un_milliard_de____raisons

Une pétition pour sauver Windows XP

Le magazine Infoworld, à l'origine de cette initiative, demande le maintien de l'OS après le 30 juin

Windows XP vit ses derniers moments. Malgré une part de marché encore conséquente (76%), Microsoft a décidé d'arrêter sa commercialisation à partir du 30 juin (en boîtes ou en OEM). Le support technique et les mises à jour seront ensuite de plus en plus espacés. Bref, la firme de Redmond va plonger le système d'exploitation dans le coma afin de mettre en avant Vista, son dernier bébé.

Mais l'euthanasie de XP ne plaît pas à tous le monde. Et notamment aux journalistes du magazine Infoworld qui viennent de lancer une pétition et toute une page spéciale ('Save Windows XP') pour son maintien après le 30 juin.

Pour le magazine, comme pour de nombreux observateurs, XP reste supérieur à Vista dans bien des domaines. Surtout pour le public professionnel. Le magazine conseille d'ailleurs aux DSI de ne pas migrer.

"Depuis plus d'un an, les administrateurs de réseaux informatiques me disent qu'ils ne voient aucun avantage à changer de version de Windows. Ils ne veulent pas investir du temps et de l'argent pour faire la transition, notamment parce qu'ils considèrent que les principales améliorations de Vista sont seulement de nature esthétique", souligne Galen Gruman, le directeur de l'information du magazine.

D'ailleurs, certains fabricants comme Dell ont fait pression et ont obtenu gain de cause, l'éditeur de Redmond autorise officieusement les fabricants de PC à proposer la "downgrade" vers Windows XP.

Pour l'instant, ce "discret" retour en arrière n'est offert qu'aux utilisateurs de Vista Business et Vista Ultimate. Par contre, l'option d'installation de XP est au choix des fabricants. La firme Fujitsu propose d'ailleurs le CD de XP Pro en option aux acheteurs d'ordinateurs de sa marque. Une stratégie qui a pour but de répondre à une forte demande des PME...

HP surfe également sur cette tendance "très nostalgique". Depuis août, HP a initié un programme similaire. Les consommateurs de la marque peuvent d'ores et déjà demander une version de Windows XP Pro.

Les entreprises ont globalement très satisfaites des performances de XP SP2. Principale explication de cette bouderie, la nécessité de faire migrer tout le parc informatique pour utiliser Vista. Du coup, tous les fabricants commencent à proposer du "downgrade". Le chinois Lenovo expose même les détails de son programme sur le site d'IBM ThinkPad, de même que Dell qui propose le retour en arrière depuis avril, tout comme Gateway.

Par ailleurs, Vista semble encore moins efficace que XP même avec le SP1 en bêta. Des tests indépendants, effectués par Devil Mountain Software. Avec ou sans Service Pack, Vista est plus long à achever certaines opérations. Selon Devil Mountain, Vista peut mettre plus de 80 secondes pour achever une opération tandis que XP boucle la procédure en 35 secondes.

Autre mauvaise nouvelle, les effets du SP1 de Vista seraient limitées puisque les performances de l'OS ne seraient améliorées que de 2%. Peux-t-on mettre ce résultat médiocre sur le compte de la version bêta ? Non répond le développeur puisque le SP3 de XP en bêta également améliore les performances de 10%.

Enfin, on retiendra le prix de "produit le plus décevant de l'année" décerné à Vista par PC World et les commentaires assassins de Gianfranco Lanci, patron d'Acer : "Je ne pense vraiment pas que quelqu'un achète un nouveau PC en raison de Vista".

Malgré toutes ces observations et cette pétition, il semble peu probable que Microsoft revienne sur sa décision. Le succès de Vista est stratégique pour le firme et l'ombre portée par XP semble être trop importante. Rappelons que le dernier OS de la firme aurait passé le cap des 100 millions d'exemplaires depuis son lancement.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/15/une_petition_pour_sauver_windows_xp

Apple frappe fort avec son Macbook Air

Présenté au MacWorld de San Francisco, ce portable, le plus fin du monde, montre qu'Apple est le roi du design

Malgré la fermeture de ThinkSecret, les rumeurs précédent la grand messe d'Apple, le MacWorld qui s'est ouvert ce mardi, avaient raison sur quasiment toute la ligne. L'ultraportable d'Apple a bien été présenté et son nom est bel et bien Macbook Air.
Air, car la machine joue la carte de la finesse et de la légerté, avec le design en plus. Apple démontre une fois de plus son avance sur la question. Ce bijou est doté d'un écran de 13,3 pouces (1280 x 800 px) et ne pèse que 1,36kg. Ses dimensions laissent rêveur, son épaisseur ne dépasse pas 1,94 cm et descend à… 4 millimètres dans sa partie la plus fine. Bref, selon Apple, il s'agit du portable le plus fin au monde.

A l'intérieur de la bête, on trouve un processeur Intel Core 2 Duo cadencé à 1,6 Ghz avec 4 Mo de mémoire cache N2 partagée, de 2 Go de SDRAM DDR2 à 667 MHz, d'une sortie micro-DVI, d'un port USB 2.0 et d'un contrôleur Wi-Fi 802.11n et Blutooth 2.1 + EDR.

Par ailleurs, il est équipé d’un trackpad inspiré de l’écran tactile de l’iPhone qui permet avec ses deux doigts d'agir sur une image à l’écran, par exemple. Il est doté d'un clavier rétro-éclairé et d'une webcam intégrée, pour une autonomie annoncée de 5H.

Côté stockage, la machine ne sera pas équipée par défaut d'un SSD (mémoire flash). Elle accueille un disque dur classique de 80 Go. Mais Apple prévoit une version équipée de 64 Go de mémoire flash, sans en donner le prix. Par contre, le portable est dépourvu de lecteur optique sauf dans la version Extreme (99 dollars).

Comme prévu, le Macbook Air ne sera pas destiné au premier venu. La version de base, coûte 1.699 euros. Les premiers exemplaires seront livrés d'ici 2 à 3 semaines.

Légère, communicante, au design impeccable, cette machine séduira certainement nombre de professionnels nomades. Bref, avec ce Macbook Air, Apple fait une entrée fracassante sur le marché très prometteur des ultra-portables.

Steve Jobs, patron de la pomme a fait d'autres annonces. La firme a dévoilé une mise à jour de l'iPhone apportant pas mal d'améliorations comme l'envoi de SMS groupés. Pas de iPhone 3G à l'horizon, ce qui semble logique en termes de marketing.

Comme prévu, Apple va lancer donc un service de location de films sur iTunes aux Etats-Unis en partenariat avec Touchstone, Miramax, MGM, Lionsgate, Newline, Fox, Warner Bros, Disney, Paramount, Universal, et Sony. 1.000 films seront disponibles au départ, 1 mois après la sortie DVD, de 2,99 à 3,99 dollars pour les nouveautés.

La firme s'offre donc tout le gratin de l'offre hollywoodienne et pourrait prendre très vite des parts de marché sur le marché très concurrentiel de la VOD. Jusqu'à présent seulement 7 millions de films ont été vendus sur iTunes, contre 4 milliards de chansons !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/15/apple_frappe_fort_avec_son_macbook_air

mardi 15 janvier 2008

Bientôt des cours en podcast pour les étudiants?

Podcast des cours d'amphi, vote électronique aux élections étudiantes, lutte contre le plagiat, programmes de recherche sur les jeux vidéo pédagogiques...

Les universités doivent se décider à passer à l'heure du numérique. c'est la conclusion d'un rapport remis aujourd'hui à Valérie Précresse, ministre de l'Enseignement supérieur.
Ce rapport , rédigé par Henri Isaac, maître de conférence en sciences de gestion à Paris IX-Dauphine,dresse un constat sévère sur le retard des universités françaises en la matière et formule douze préconisations.

"Les universités françaises sont encore trop faiblement présentes sur l'internet et dans les réseaux de partage et d'échange en ligne autour de la connaissance", explique Henri Isaac, craignant qu'elle soit victime d'une "marginalisation" dans la compétition internationale.
L'objectif global d'une intensification du recours au numérique, préconisé dans son rapport, est donc double: "améliorer la qualité de service aux étudiants pour faciliter leur réussite dans le parcours universitaire" et "mettre l'université française au niveau des meilleures universités étrangères".

Il s'agit par exemple de donner à tous les étudiants "accès à l'ensemble des documents pédagogiques (polycopiés, documents, exercices, ressources numériques, etc) sous format numérique", c'est-à-dire de procéder à leur numérisation, par exemple en podcast.
Il s'agit également d'assurer parallèlement une formation d'un niveau suffisant aux étudiants lors d'une semaine de pré-rentrée au cours de laquelle le rapport préconise également une sensibilisation au plagiat.

En réponse à la lettre de mission de Valérie Pécresse, l'universitaire suggère en outre la mise en place de "programmes de recherche" sur les jeux vidéo à visée pédagogique.

Pour cela, estime Henri Isaac, il faut convaincre les présidents d'université de l'urgence de l'action en terme d'équipement - couverture wi-fi, ordinateurs portables pour les enseignants, etc -, d'enrichissement des bibliothèques universitaires en ressources numériques, ou encore de reconnaissance de l'implication des enseignants dans ces activités, dans la répartition des horaires et de l'avancement.

Il faut combattre leurs réticences pour des questions financières également. De fait, ce sont les universités elles-mêmes qui décident la part de leur budget consacrée aux nouvelles technologies, quitte à négocier un abondement dans le cadre du contrat quadriennal.
Enfin, selon ce rapport, la démocratie étudiante gagnerait à l'organisation des élections par le biais d'un "vote électronique" fiable.

Source : http://www.liberation.fr/actualite/societe/303314.FR.php

Un guide pour les logiciels libres dans l'administration

Comment diffuser des logiciels libres ? Comment mutualiser des applications avec d’autres collectivités locales ? Réponses dans le « guide pratique d’usage des logiciels libres dans les administrations »

« Le guide pratique d’usage des logiciels libres dans les administrations » écrit sous la direction de Thierry Aimé, de la DGI, au ministère du budget, des comptes publiques et de la fonction publique, et téléchargeable sur le site synergies-publiques.fr, répond à des questions très pratiques. Quelles sont les responsabilités de l’administration ou de la collectivité locale qui met à disposition un logiciel sous licence libre ? Comment prendre en considération ces questions de licence lors d’un appel d’offre ?

Tout d’abord, le document, d’une vingtaine de pages, définit simplement des concept de base tels : qu’est ce qu’un logiciel, ou, qu’est ce qu’une licence de logiciel libre ?

Il existe en effet une centaine de ces dernières, rappellent les auteurs, qui dressent une liste de sites collaboratifs fournissant des logiciels sous licence libre, tels SourceForge, Framasoft, AdmiSource ou Adullact et Gna ! Toutefois, mettent ils en garde, la présence d’un logiciel sur certains de ces sites n’empêche pas d’en vérifier la licence.

Seconde étape : comment employer ces logiciels ? Si la liberté d’utiliser et de modifier le logiciel sous licence libre est inconditionnelle au sein d’une organisation, la situation se complique en cas de redistribution vers l’extérieur. C’est là que les différences entre les trois « familles » de licences prennent leur importance, tout comme lorsqu’il s’agit ainsi de combiner des solutions liées à chacune des licences.

Libre appel d’offre

Les auteurs invitent donc les administrations à prendre leurs dispositions lors des appels d’offre. C’est à cette étape qu’il est possible de préserver les possibilités de la mutualisation d’une application. Le document propose notamment une clause spécifique à ajouter dans le cahier des clauses administratives particulières. Partant, les auteurs du guide notent que les besoins de mutualisation, de transferts, etc., doivent être clairement exprimés lors de l’appel d’offre, pour obtenir une réponse qui s’appuie sur des logiciels libres.

Puis, le guide aborde des questions plus spécifiques comme la responsabilité de l’administration qui mutualise ou l’utilisation d’un composant sous licence multiple.

Et, pour mutualiser les expériences des administrations en matière de logiciel libre, le salon « Opensource, solutions Linux », propose différentes conférences sur ce thème, le 30 janvier, à Paris.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/14/un_guide_pour_les_logiciels_libres_dans_l_administration

Linux : le code source de KDE 4.0 est en ligne

La version quatre de l'environnement graphique libre est téléchargeable. Elle est compatible avec les différentes distributions de Linux

Cette nouvelle mouture repose sur la bibliothèque logicielle Qt4 de Trolltech qui a pour particularité de consommer nettement moins des ressources de la machine hôte. Des internautes fans de Linux estiment cependant qu'il falloir attendre la 4.1 pour gagner en puissance et en stabilité, et cela même si les améliorations sont déjà notables sur la 4.0. Des visuels sont disponibles sur cette URL.L'interface est plus rapide, et dispose d'un nouveau moteur de rendu.

Selon différentes sources, les performances de cette version sont supérieures de l'ordre de 30 à 40% par rapport à la précédente. Parmi les nouveautés, on retiendra une nouvelle plate-forme pour gérer les périphériques, une interface retravaillée pour faciliter la modification des paramètres du système, un outil de monitoring qui pointe du doigt les problèmes rencontrés par le système.Mais aussi un nouveau gestionnaire de fichiers nommé Dolphin, et le support des nouveaux standards dont le CSS3 par le navigateur Konqueror... Notons également la présence d'un nouveau système baptisé Plasma qui remplace les trois applications suivantes : Kicker, Kdesktop, et SuperKaramba.

KDE 4.0 devrait être intégré aux prochaines versions d'Ubuntu (Kubuntu), de Mandriva Linux, d'OpenSUSE, de Debian, de Fedora, de Gentoo, etc... Le code source de KDE 4.0 final release publié sous la licence libre GNU GPL en français est téléchargeable sur ce lien.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/14/linux___le_code_source_de_kde_4_0_est_en_ligne_

La RC de Vista SP1 disponible pour tous

Microsoft change son fusil d'épaule

Deux jours après avoir publié la dernière RC du SP1 de Vista à destination des 15 000 testeurs ayant éprouvé l'outil au cours des derniers mois, l'éditeur propose à tous les internautes de tester le produit.

La Release Candidate - renommée Windows Vista SP1 RC Refresh pour l'occasion - bien qu'ouverte à tous, ne s'adresse qu'aux utilisateurs avertis et patients. Ils devront ainsi, dans un premier temps, désinstaller la précédente RC, sortie le mois dernier. A l'issue de cette opération, il leur faudra attendre une heure avant d'initier le processus d'installation de Refresh, le temps de laisser le système conclure la suppression de la version à remplacer. Trois mises à jour doivent ensuite être appliquées - l'une d'elles est réservée aux utilisateurs de Vista Intégrale et Entreprise -, chacune étant suivie d'un redémarrage de la machine.La version définitive du SP 1 devrait voir le jour au cours du trimestre en cours.
En savoir plus : La procédure d'installation de Vista SP1 RC Refresh

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-rc-de-vista-sp1-disponible-pour-tous-1902.html

vendredi 11 janvier 2008

Le Collège de France explique la révolution numérique

La très ancienne institution fait une mise à jour pas banale : proposer une série de cours sur le numérique. Gérard Berry, titulaire de la chaire, explique la démarche durant un point presse

Une évidence qui tombe tellement sous le sens que personne n’y a pensé : expliquer la révolution numérique. C’est la lourde tache que le vénérable Collège de France a décidé de relever. Avec la création de la chaire d’Innovation technologique, l’institution envisage, par le biais d’un cycle de conférences, de mettre des mots clairs sur un phénomène vécu par tous, mais compris par peu.

Pour Gérard Berry, titulaire de la chaire - et entre autres, directeur scientifique d’Esterel technologies et membre de l’Academie des sciences et des technologies - il existe une véritable "fracture sociale et générationnelle". Les "décideurs" plus âgés, savent moins bien que les "décidés", plus jeunes et plus à l’aise avec les nouvelles technologies.

La numérisation du monde qui nous entoure progresse à pas de géant. "Même Velib a besoin de l’informatique pour savoir où se trouvent tous les vélos ! ", lance t-il.

Le scientifique et industriel trouve étonnant le fait que personne, n’ai à ce jour, entrepris d’expliquer le monde numérique et les principes informatiques qui y sont liés. La question « pourquoi et comment le monde devient numérique » nécessite fatalement des réponses. Des réponses conceptuelles, mathématiques et des réponses techniques.

L’informatique révolutionne les objets, au premier rang desquels se trouve le téléphone mobile. La mise en réseau des combinés permet d’accélérer considérablement la communication dans des endroits tels que l’Inde ou l’Afrique. Pour Gérard Berry, le changement ne se limitera pas à ça. Le GPS, la cartographie et la médecine vont être profondément bouleversés par la vague numérique.

D’où l’intérêt de la démarche, pour en expliquer les espoirs et les limites. "Bientôt, nous disposerons de processeurs encore plus puissants qu’aujourd’hui. Il faudra surtout savoir quoi en faire".

L’ensemble des cours seront dispensé avec la participation d’authentiques acteurs du secteur. Airbus, Thomson ou encore DxO permettront aux auditeurs de comprendre les enjeux du challenge numérique.

Il n’en faudra pas moins pour appréhender les questions essentielles d’un monde où, de l’aveu du titulaire de la chaire,"tout ne fait que commencer".

Du 25 janvier au 28 mars. Cours disponibles sur Internet et en podcast, gratuitement. Intitulés des cours à cette adresse.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/10/le_college_de_france_explique_la_revolution_numerique

Adobe dévoile la version Mac de Photoshop Elements 6

Le logiciel fait peau neuve, et mise sur une plus grande rapidité de retouche des images et sur la notion de partage

"Dans cette version, nous avons voulu passer à la vitesse supérieure afin de faciliter encore les tâches courantes et avancées" explique John Loiacono, vp senior du pôle Solutions pour créatifs chez Adobe.

Selon son niveau, l'utilisateur peut opter pour l'un des trois modes de retouche disponibles. Le mode Modification guidée par exemple, aide l’utilisateur tout au long du processus d’embellissement d'un cliché.

Photoshop Elements 6 offre diverses possibilités de partage des images. Les maquettes personnalisables permettent aux utilisateurs de créer des diaporamas animés, imprimer des créations photographiques (albums photos, cartes de vœux,…)

Les options de partage supplémentaires permettent également de commander des tirages, de diffuser ses photos et créations sur le Web à l’aide d’Adobe Photoshop Showcase et de Kodak EasyShare Gallery.

Adobe précise également l'intégration de la technologie Photomerge, qui permet d'associer les meilleures postures et expressions du visage d'une série de clichés pour créer une photo unique.

Adobe Photoshop Elements 6 pour Macintosh (Mac OS X v. 10.4.8 – 10.5) est disponible dès à présent en pré-commande sur le site au prix public conseillé de 89 euros TTC, puis la mise à jour coûte 69,40 euros.

Le logiciel sera ensuite disponible dans les enseignes habituelles fin mars 2008.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/10/adobe_devoile_la_version_mac_de_photoshop_elements_6

jeudi 10 janvier 2008

Le BSA fait payer six sociétés américaines indélicates

Près de 700 000 $

C'est la somme que le BSA (Business Software Alliance) a obtenu de six sociétés américaines utilisatrices de logiciels sans licence.

Les six sociétés concernées ont dû effacer toutes les copies illicites se trouvant dans leur entreprise. Les logiciels étaient des copies d'outils Microsoft, Autodesk, Adobe et Symantec, trouvées grâce à des audits menés en interne.

Ces infractions ne résulteraient pas de volontés délibérées de nuire, mais d'une politique d'installation logicielle mal appliquée. Ainsi, Andrew Wilkinson, porte-parole d'IBG Software, l'une des sociétés incriminée explique : « Cela a été malencontreusement causé par des installations manuelles et des procédures administratives que nous avons depuis revues en automatisant la gestion de nos logiciels et en effectuant des vérifications trimestrielles. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-bsa-fait-payer-six-societes-americaines-indelicates-25021.html

mardi 8 janvier 2008

Le CNRS met 207 teraflops à la disposition de la communauté scientifique

Cherchant à rattraper le retard d'investissement de la France dans ses capacités de calcul intensif, le CNRS vient d'acheter à IBM un calculateur hybride. Associant machine SMP et architecture BlueGene/P, la plateforme offrira à la communauté scientifique 207 teraflops en juillet 2008

207 teraflops. C'est la puissance du calculateur que le CNRS vient d'acquérir auprès d'IBM afin de le mettre à la disposition de l'ensemble de la communauté scientifique française. 140 Teraflops seront accessibles dès la fin du mois de janvier, la puissance totale étant prévue pour juillet prochain. Un teraflop correspond à mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde. « Et nous pensons déjà à quelques petaflops », anticipe Catherine Bréchignac, présidente du CNRS.

Cette capacité de calcul intensif va d'abord satisfaire des besoins urgents en recherche climatologique. Elle sera aussi mise à profit dans les sciences de la terre et de l'univers (océanographie, astrophysique...) et servira potentiellement pour tous les traitements nécessitant des puissances de calcul très importantes : physique fondamentale, chimie, ingénierie, biologie, mathématiques appliquées, informatique.

« Un rattrapage », selon Valérie Pécresse

Il était temps. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, le reconnaît : « C'est un rattrapage ». Ces dernières années, la France avait « accumulé un retard dans ses investissements scientifiques ». L'acquisition conséquente que vient de réaliser le CNRS n'est donc qu'une première étape pour le combler. L'avenir, évoque la ministre, c'est aussi la réflexion que va conduire le comité stratégique du calcul intensif (CSCI) mis en place cet automne, et le projet GENCI (grand équipement national de calcul intensif ) mené par l'Etat, le CEA, le CNRS et les universités.

Jusque-là, le CNRS ne disposait que de 7 teraflops. Entre son propre centre de calcul (l'Idris), le CCRT du CEA et le Cines (centre informatique pour l'enseignement supérieur), on ne rassemblait pas plus de 25 teraflops. « Il était nécessaire de faire un gros effort sur le calcul », admet la présidente Catherine Bréchignac. Les 25 millions d'euros que l'organisme vient d'investir dans la plateforme conçue par IBM (une somme qui inclut la maintenance sur quatre ans) ont été réglés sur ses fonds propres, avec une participation de 10% de l'Institut de France.

Au 3ème rang mondial pour la puissance du calculateur

Moyennant un coût d'accès qui n'a pas encore été déterminé, les entreprises pourront aussi exploiter cette formidable puissance de calcul qui place pour l'instant la plateforme du CNRS au troisième rang mondial des supercalculateurs. Pour l'instant seulement car les performances progressent constamment et le classement mondial des plateformes HPC (high performance computing) se modifie régulièrement.

Aujourd'hui, devant les 207 teraflops (en puissance de crète) du CNRS, on trouve le demi petaflop de l'infrastructure installée en Californie par le département américain de l'énergie et IBM, au Livermore Laboratory, et le quart de petaflop du centre de recherche allemand de Jülich (plateforme également livrée par IBM).

Une machine SMP et une MPP couplées par un stockage commun

A l'initiative du CNRS, le supercalculateur fourni par IBM présente la particularité d'être une plateforme hybride, « composée de deux machines couplées par un stockage commun », explique Arnold Migus, directeur général du CNRS. « La première machine, d'une puissance de 68 teraflops, exploite une architecture SMP qui va permettre d'optimiser les applications actuelles. La seconde machine prépare l'avenir. » D'une capacité de 139 teraflops, elle repose sur un système BlueGene/P qui exploite une architecture MPP (massivement parallèle).

La première machine, sous IBM AIX, comprend huit cabinets IBM Power6, 3 584 processeurs de calcul et 18 To de mémoire. La seconde, sous Linux, intègre dix cabinets BlueGene/P, 40 480 processeurs de calcul et 20 To de mémoire. Entre les deux, la gestion unifiée des données se fait par un système de fichiers global et un système commun de gestion des travaux.

« Ce qui est très important, c'est que l'on peut passer facilement d'une machine à l'autre », insiste Arnold Migus qui se plaît à souligner par ailleurs la rapidité avec laquelle cette acquisition a été menée : « Moins de six mois entre le cahier des charges et la livraison. Ce qui prouve que nous pouvons faire aussi bien que le privé lorsque la loi nous y autorise ».

Le directeur du CNRS fait ici référence au dispositif d'achat d'équipement scientifique défini par la loi de programmation pour la recherche de 2006. C'est au terme d'une procédure de marché négocié qu'IBM a été retenu. L'offre d'autres fournisseurs a bien été examinée mais, selon Arnold Migus, IBM était le seul à pouvoir répondre au cahier des charges et en particulier à la mise en commun de la partie stockage. Le constructeur national Bull, notamment, n'apportait « qu'une partie de la réponse ».

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-cnrs-met-207-teraflops-a-la-disposition-de-la-communaute-scientifique-24997.html

L'ODF Alliance dresse un bilan satisfait de son format bureautique ouvert

Alors qu'Office 2007 est là et que Microsoft promet d'ouvrir son dernier format bureautique, le format ODF s'est affirmé en 2007, rappelle une ODF Alliance forte d'un demi-millier d'adhérents

Selon l'OpenDocument Format Alliance, les Pays-Bas et l'Afrique du Sud sont les derniers pays à avoir rejoint en 2007 le groupe de ceux où les administrations doivent utiliser le format bureautique ouvert ODF. Au total, ce sont douze pays, y compris la France, dont les administrations doivent utiliser des formats bureautiques ouverts, autrement dit ODF. A ces douze nations s'ajoutent six administrations régionales, signe que les services publics du monde entier ont bien compris l'intérêt de créer et d'archiver leurs productions dans un format ouvert, documenté et gratuit.

Fondé en mars 2006, l'OpenDocument Format Alliance revendique déjà près de 500 adhérents répartis dans 53 pays. L'association de promotion du format OpenDocument rappelle qu'il a été élevé au rang de standard international sous le numéro ISO 26300:2006. Elle se réjouit d'autant plus du succès grandissant de l'ODF que 2007 fut une année difficile.

Après avoir longtemps traité par le mépris cette remise en cause de ses formats bureautiques propriétaires, Microsoft a violemment réagi. L'éditeur a intensifié ses campagnes de lobbying dont les effets collatéraux ont poussé à des démissions en chaîne à la direction de la DSI du Massachusetts, Etat pionnier dans l'adoption d'ODF.

Ensuite, risquant d'être évincé d'appels d'offres stratégiques, l'éditeur s'est lancé dans une course effrénée pour élever le format OOXML (Office Open XML) d'Office 2007 au rang de standard international. Malgré une utilisation subtile des arcanes des organismes concernés, le format OOXML n'a toujours pas reçu l'imprimatur de l'ISO. Autant l'utilisation de l'organisme européen Ecma pour accélérer la procédure de validation de l'ISO avait été un succès, autant les autres comités impliqués dans la validation des demandes de Microsoft se sont fait tirer l'oreille pour aller dans le sens de Microsoft...

En 2008, l'Oasis, association de professionnels qui a en charge l'évolution du format ODF, devrait lancer la version 1.2 de l'ODF qui supporte, en particulier, des extensions aux métadonnées et les signatures numériques.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-odf-alliance-dresse-un-bilan-satisfait-de-son-format-bureautique-ouvert-24993.html

dimanche 6 janvier 2008

L'utilisation de MacOS progresse, celle de Linux reste anecdotique

Les internautes sont plus nombreux à utiliser le système à la pomme

Les bonnes ventes de Mac Intel, notamment aux Etats-Unis où Apple est devenu le troisième vendeur et la sortie attendue de Leopard permettent logiquement à MacOS d'améliorer sa pénétration dans le marché des systèmes d'exploitation. Et selon une étude MarketShare de NetApplications, ces gains de parts de marché ont même été "énormes" en fin d'année.

Le document, qui se base sur un panel de visiteurs d'environ 40.000 sites Web, estime que 7,3% de ces visites se font avec MacOS en décembre contre 6,80% au mois de novembre, 6,6% en octobre et 5,7% il y a un an.

Pour les deux derniers jours de décembre, NetApplications avance une part de visite de 8%, ce qui illustrerait l'accélération de l'usage du système à la pomme (+18% en un mois). Le Mac aurait-il été une star de Noël ?

Reste que Windows demeure le système d'exploitation ultra-dominant sur la planète. Même si sa part de visite s'effrite quelque peu, elle atteint néanmoins 91,8% en décembre (dont 76,91% pour Windows XP et 10,48% pour Vista) contre 92,4% en novembre.

La menace ne viendra pas non plus de Linux dont l'utilisation reste encore très anecdotique. Selon NetApplications, 0,63% des visites Web de son panel sont effectuées à travers un OS open source.

Une étude similaire de XiTi sur les cinq premiers mois de l'année 2007 (qui se base également sur les visites d'un panel d'internautes) attribuait 95,4% de parts de visites à Windows (3,6% pour Vista), 3,5% pour MacOS et 0,79% pour Linux.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/03/l_utilisation_de_macos_progresse__celle_de_linux_reste_anecdotique

samedi 5 janvier 2008

Mac Office 2008 dans les bacs dès le 16 janvier

La mouture d’Office pour Mac fonctionnant à la fois pour les Macs PowerPC et Intel, sera disponible dés le 16 janvier 2008

Repensée et simplifiée, cette suite logicielle comprend Word 2008, Excel 2008, PowerPoint 2008 et Microsoft Entourage 2008. Toutes les versions d’Office 2008 pour Mac sont compatibles avec le format de fichier Open XML et offrent des applications qui fonctionnent sur les Macs Power PC et Intel.

Chaque version est disponible dans les langues suivantes : Hollandais, Anglais, Français, Allemand, Italien, Japonais, Espagnol, Suédois, et — pour la première fois — les langues scandinaves (Danois, Finnois et Norvégien).

Parmi les nouveautés, la bibliothèque d’éléments a été introduite au sein de la nouvelle interface utilisateur (UI) d’Office 2008. Cette nouvelle fonctionnalité offre aux utilisateurs un accès rapide aux outils et fonctions spécifiques.

OfficeArt, un moteur graphique également utilisé dans les produits Office 2007 sur Windows. Ce dernier permet de bénéficier d’une compatibilité des fichiers sur les différentes plates-formes et offre un accès facile à de nombreux effets graphiques et visuels.

Le moteur Art prend en charge tous les graphismes et manipulations d’image sur l’ensemble de la suite Office. Depuis la Palette de mise en forme, les utilisateurs peuvent réaliser une multitude d’effets tels que les effets ombrés, lumineux, et des effets 3D.

La Boîte à Outils a été entièrement revue regroupant en une seule interface la boîte à outils originale d’Office Mac et la palette de mise en forme. Cette fonctionnalité donne aux utilisateurs un accès instantané aux outils dont ils ont besoin : la Palette d’Objets, les Animation, les Citations ou le concepteur de Formules.

La fonction Rapport de Compatibilité permet aux utilisateurs de partager des informations et des idées sur l’ensemble des plates-formes. Cette fonctionnalité analyse les incompatibilités qui pourraient apparaître sur une autre plate-forme ou version d’Office et met en place les corrections automatiques pour y remédier.

La bibliothèque d’image dispose d’une banque d’images et d’informations, une recherche avancée, et une inclusion directe au sein d’un document. Grâce au copier-coller ou à la fonctionnalité glisser-déposer, la bibliothèque d’image offre un accès facile aux informations les plus utilisées et devient accessible depuis n’importe quelle application d’Office 2008 pour Mac.

Le support Unicode permet de taper ou d’afficher approximativement 50 langues au sein d’Office 2008 Mac. Plus de détails sur cette nouvelle version seront disponibles sur silicon.fr le jour de la publication du logiciel.

En tout, trois versions seront disponibles : Office 2008 pour Mac Édition Media, comprenant les applications Office 2008 pour Mac associé au système de gestion de média numériques Microsoft (version complète : 559€ version mise à jour : 329€). L'édition Famille et Étudiant (version complète à 138 euros). Et la Mac Special Media Édition (version complète : 699€ version mise à jour : 449€).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/04/mac_office_2008_dans_les_bacs_des_le_16_janvier_

vendredi 4 janvier 2008

Les développeurs se lassent d'un Java empêtré dans ses ambitions

Alors que Java renfermait la promesse d'un environnement de programmation à vocation universelle et indépendant des plateformes cibles, il semble bien qu'il est surtout utilisé pour la programmation des applications d'entreprise

Java n'est pas à proprement parlé menacé d'obsolescence, mais, sous la pression d'environnements plus modernes et, surtout, plus simples d'emploi, comme Ruby on rails, PHP et Ajax, le langage de Sun perd de sa superbe.

Le principal reproche des développeurs à l'encontre de Java porte sur sa complexité. A vouloir qu'il soit présent partout et pour tout type d'usage, ses créateurs en ont fait un monstre qui a surtout gagné en pesanteur. Du coup, des environnements plus légers et plus ciblés - en particulier dans le monde des applications Internet - lui chipent la préférence. La lourdeur de Java est devenue telle qu'il semblerait même que .Net de Microsoft en profite.

Autre point faible de Java, sa lourdeur lorsque la cible de programmation est une plateforme mobile. En particulier son interface utilisateur et son empreinte mémoire. On comprend ainsi pourquoi Google travaille sur Android, son propre environnement.

Ce constat intervient juste au moment où Sun Microsystems décide de changer son sticker d'identification en bourse SUN pour JAVA.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-developpeurs-se-lassent-d-un-java-empetre-dans-ses-ambitions-24959.html