mardi 30 juin 2009

Linux : Richard Stallman ne veut pas de Mono

Le gourou du monde des logiciels libres, Richard Stallman, veut limiter la dépendance de Linux vis-à-vis de Microsoft

Les développeurs de Tomboy, un outil de prise de notes pour Linux développé en C#, doivent avoir l’impression que le ciel leur tombe sur la tête. De fait, c’est suite à la volonté d’intégrer cet outil dans la prochaine distribution Linux Debian qu’une vaste polémique a été lancée. Pour faire fonctionner cet outil, l’installation de Mono, le clone open source de .NET, est obligatoire. Beaucoup de puristes ne veulent toutefois ni de Java ni de Mono dans l’installation par défaut de la Debian.

Richard Stallman s’est fendu d’un communiqué incendiaire. En résumé, il déclare qu’utiliser le langage C# est dangereux, car Microsoft pourrait forcer les compilateurs C# à utiliser des brevets logiciels (malgré le contrat de non-agression que fournit la compagnie ?) : "C’est un grave danger et seuls les imbéciles l’ignoreront, jusqu’au jour où il sera trop tard." Selon Stallman, le problème ne vient pas des implémentations de C#, mais des applications écrites en C# : "Si nous perdons un jour le droit d’utiliser C#, nous perdrons également ces applications." En d’autres termes, Mono ou Portable.NET sont des projets utiles pour faire fonctionner des applications écrites en C#, mais les développeurs open source ne doivent pas utiliser ce langage pour leurs logiciels. Afin de ne pas encourager les programmeurs dans cette voie, Richard Stallman considère que les distributions Linux ne devraient donc pas mettre en place Mono ou Portable.NET lors de l’installation du système.

Heureusement, des alternatives existent. Ainsi, Vala est un compilateur proche du C#, qui n’a toutefois rien en commun avec la plate-forme .NET.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/29/linux___richard_stallman_ne_veut_pas_de_mono

lundi 29 juin 2009

Le nouveau patron de l'Icann est américain

L'Icann a un nouveau président et il est Américain

L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, qui tient sa réunion publique trimestrielle cette semaine à Sydney, vient ainsi de voter en faveur de l'accession de Rod Becktrom au poste de CEO. Il remplace l'Australien Paul Twomey, qui occupait cette fonction depuis 2003 et qui était le premier patron de l'organisme chargé de réguler Internet à ne pas être ressortissant américain.

Ceux qui espéraient que la mainmise des Etats-Unis sur l'Icann s'allège avec l'accession d'un nouveau CEO risquent donc d'en être pour leurs frais. A commencer par l'Union européenne qui, en mai, réclamait, par la voix de Viviane Reding, une évolution du contrôle unilatéral exercé par l'Administration américaine sur l'organisme de régulation. La Commissaire européenne à la société de l'information invoquait la nécessité, à l'approche de l'expiration du contrat liant l'Icann et le gouvernement américain (ce contrat prendra fin le 30 septembre), de privatiser l'institution et d'en confier la gouvernance à des représentants de plusieurs pays.

Ancien directeur du Centre national de la cybersécurité rattaché au Department of homeland security, Rod Becktrom n'est officiellement pas nommé à la tête de l'Icann en raison de sa nationalité, mais seulement parce qu'il était le meilleur candidat. Il possède « l'expérience personnelle et technique dont a besoin l'Icann », souligne le régulateur, et est adoubé par le père d'Internet, Vinton Cerf, et le patron de Google, Eric Schmidt. Son premier chantier - d'envergure - consistera à mener à bien l'extension des noms de domaine génériques, prévue pour l'an prochain.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-nouveau-patron-de-l-icann-est-americain-28831.html

vendredi 26 juin 2009

Windows 7: les détails sur l'offre de mise à jour, les prix et la version sans Internet Explorer

Le programme de lancement de Windows 7 commence....

...Dès demain par la mise à jour des PC achetés avec Vista (Familiale, Pro, Intégrale) qui auront droit à la version équivalente de Windows 7. Une opération qui s'effectuera en trois temps. Autre information : Windows 7, sans Internet Explorer s'appellera Windows 7 E.

L'information vient d'être confirmée à ZDNet.fr par Microsoft, le programme de mise à jour vers Windows 7 commence bien demain, 26 juin. Il s'agit donc de la « garantie technologique » qui s'appliquera à tout PC acheté jusqu'au 31 janvier 2010 et sur lequel sera installé Windows Vista en édition Familiale Premium, Pro ou Intégrale.

Windows XP exclu du programme

Les clients auront droit à la version boîte équivalente de Windows 7 à partir de sa disponibilité le 22 octobre. Sont donc exclues les versions Vista Basique ainsi que toutes les versions de Windows XP. Ainsi, tous les netbooks vendus avec XP n'auront pas droit à la garantie technologique. Un choix qui risque de faire grincer des dents puisque Windows XP s'est imposé de fait sur les netbooks en raison des performances insuffisantes de Vista sur ces machines.

Des majorations appliquées par les fabricants ?

Officiellement, Microsoft ne demandera aucun frais supplémentaire pour cette mise à jour. « Les OEM sont libres de répercuter ou non d'éventuels surcoûts », explique Philippe Perechodkin, directeur de la ligne de produit Windows pour Microsoft France. Certains fabricants de PC vont en effet « customiser le contenu de leurs machines en ajoutant des pilotes, des programmes supplémentaires. Cette manutention a un coût », précise Arnaud Lambert, chef de produit Windows. On peut donc s'attendre à une répercussion sur le prix de vente des PC et/ou des frais annexes. On parle de « plusieurs dizaines d'euros ». La garantie technologique s'applique aussi aux mêmes versions en boîte de Windows Vista qui pourraient être achetées durant cette période. Cette fois Microsoft facturera bien 9,90 euros de frais de port.

Une préréservation à prix cassé

Outre la garantie technologique, Microsoft a prévu deux autres étapes pour le lancement de Windows 7. La première est une période de préréservation du 15 juillet au 14 août. Les clients pourront réserver une copie de Windows 7 dans les magasins ou sur Internet au prix préférentiel de 49,99 euros TTC pour l'édition Familiale Premium et 109,99 euros pour l'édition Pro. « Ces tarifs sont ceux que pratiquera Microsoft mais les revendeurs sont libres de définir leurs prix », indique Philippe Perechodkin.

Des indices sur les prix

Dans un troisième temps, à l'occasion de la sortie de Windows 7 le 22 octobre, démarrera une offre de lancement. Jusqu'au 31 décembre, Windows 7 Familial Premium et Pro en édition complète seront vendus au prix de la mise à jour soit 119,99 euros et 285 euros TTC. Mais curieusement, le prix officiel de Windows 7 n'a toujours pas été annoncé.

Microsoft attend-il de voir comment les consommateurs réagiront à ces offres ? En tout cas, on peut se faire une idée approchante du prix en comparant ceux pratiqués sur Vista. La version complète de l'édition Familiale Premium est actuellement vendue à 199 euros et la mise à jour 99 euros. On peut donc imaginer que Windows 7 édition Familiale Premium sera vendu une centaine d'euros plus cher que sa mise à jour, soir 219 euros. La version Pro de Vista est elle proposée à 299 euros en mise à jour et 319 euros pour l'édition complète. 20 euros d'écart donc qui mettraient Windows 7 Pro à 305 euros TTC.

Windows 7, sans Internet Explorer s'appellera Windows 7 E

Dernière précision, l'Europe aura droit à la version expurgée d'Internet Explorer de Windows 7. Microsoft a annoncé cette décision récemment suite à ses démêlées avec la Commission européenne au sujet de la vente liée de l'OS et du navigateur. Ce qui ne signifie pas bien sûr que les PC vendus avec Windows 7 ne comporteront pas de navigateur. « Les OEM peuvent intégrer le ou les navigateurs de leur choix. Nous leur fournirons un kit de préinstallation pour Internet Explorer », ajoute Philippe Perechodkin. (Marc Zaffagni pour Eureka Presse)

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39700589,00.htm

jeudi 25 juin 2009

Top 500 : les supercalculateurs en moyenne deux fois plus puissants qu'il y a six mois

Les deux supercalculateurs les plus puissants de la planète n'ont pas été détrônés dans les six derniers mois

Dans son édition du mois de juin, le classement Top 500 place, comme en novembre 2008, les systèmes Roadrunner de IBM et Jaguar de Cray sur les deux plus hautes marches. Installés tous deux aux Etats-Unis, ils affichent des puissances de calcul respectives de 1,105 Pflops et 1,059 Pflops (un petaflops équivaut à un million de milliards d'opérations par seconde), inchangées au cours du semestre écoulé.

Le podium est complété par un nouveau venu : le BlueGene/P, de IBM, baptisé Jugene, est installé au centre de recherche allemand Forschungszentrum de Jülich et atteint 825,5 Tflops. Ce même centre accueille également Juropa, le système HPC de Bull qui se hisse à la 10e position du classement. Ces deux derniers sont les seuls du top 10 à franchir les frontières des Etats-Unis.

Si les deux systèmes installés au sommet de la hiérarchie établie par le Top 500 n'ont pas vu leur puissance s'accroître au cours des six derniers mois, cela n'est pas le cas de l'ensemble des supercalculateurs. Au total, les 500 systèmes du classement affichent une puissance cumulée de 22,6 Pflops, soit près de deux fois plus qu'en novembre 2008. Ainsi, le supercalculateur le moins puissant du classement, avec ses 17,1 Tflops, aurait été classé à la 274e place il y a six mois.

Chez les constructeurs, HP est largement représenté avec 212 systèmes présents dans le Top 500, devant IBM (188), Cray et SGI (20 chacun). L'immense majorité (80%) des systèmes est équipée de processeurs Intel, qui voient leur présence s'accroître par rapport à novembre 2008, au détriment des puces estampillées IBM (55 dans le Top 50, contre 60 il y a six mois) et Opteron d'AMD (43, contre 59).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-top-500-les-supercalculateurs-en-moyenne-deux-fois-plus-puissants-qu-il-y-a-six-mois-28821.html

mercredi 24 juin 2009

Sun sort une bêta de de sa VirtualBox 3

Sun lève le voile sur la version bêta de VirtualBox 3.0, son hyperviseur de type 2 pour le poste client

Techniquement importante, la portée de cette annonce est obérée par le mystère entretenu par Oracle sur l'avenir de cette technologie après la finalisation de son rachat de Sun. Hier, on apprenait que Virtual Iron, racheté par Oracle il y a un mois, disparaissait complètement.

Sur la liste des caractéristiques de cette bêta, figure en tête la capacité a supporter 32 processeurs virtuels sur des machines dotées de processeurs avec les extensions de virtualisation matérielle VT-x d'Intel et AMD-V du constructeur éponyme. Juste après, on trouve le support d'openGL 2.0 destiné à l'accélération 3D pour les OS Windows, Linux et Solaris. A titre expérimental, cette bêta supporte aussi Direct3D 8 et 9 sous Windows. VirtualBox s'installe au dessus de Windows, Linux, MacOS, OS/2 et OpenSolaris. Il supporte des machines virtuelles sous Windows (de 2000 à Windows 7), Linux, Solaris, OpenBSD et MacOS.

Originellement développé par la société allemande Innotek, VirtualBox fait partie de Sun xVM, l'offre de virtualisation du constructeur qui inclut aussi xVM Server (hyperviseur de type 1 -natif- d'origine Xen pour processeurs Solaris et x86-64), xVM Ops Center (outils d'administration pour datacenter virtualisé) et Sun VDI (Virtual Desktop Infrastructure), un connexion broker pour virtualiser les postes de travail à distance.

En savoir plus : le lien pour télécharger VirtualBox 3.0 Bêta 1 .

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-sun-sort-une-beta-de-de-sa-virtualbox-3-28815.html

mardi 23 juin 2009

Oracle tue Virtual Iron un mois après l'avoir racheté

Oracle n'a racheté Virtual Iron que pour le faire disparaître !

Les utilisateurs actuels n'auront plus le droit d'acheter de licences à leurs revendeurs et devront attendre la fusion avec Oracle VM. Dans un courrier adressé aux revendeurs des solutions de virtualisation de Virtual Iron, Oracle leur annonce qu'il arrête les développements, qu'il ne fournira plus aucun nouveau client et qu'il sera interdit de vendre des licences supplémentaires aux clients actuels d'ici la fin du mois de juin. Virtual Iron était le seul, avec Citrix et Oracle / Sun, à proposer d'une technologie de virtualisation qui repose sur Xen.

L'offre de Virtual Iron sera remplacée par l'environnement maison Oracle VM. Une fusion technique qui devrait prendre une douzaine de mois. Pendant ce temps, les utilisateurs de Virtual Iron ne pourront plus acheter de licences. Oracle s'est séparé de tous les salariés de l'éditeur à l'exception de la quinzaine d'entre eux qui a la charge d'un support qu'il est légalement obligé d'assumer.

La politique de la terre brulée

Selon la presse américaine, Virtual Iron comptait 2000 à 3000 clients dans le monde, nombre d'entre eux ayant acheté 500 à 1000 licences. Parmi eux, figurent le FBI et plusieurs fournisseurs d'accès Internet (ISP) américains et britanniques. Fin mai, LeMondeInformatique.fr s'interrogeait sur les motivations qui avaient poussé Oracle à racheter Virtual Iron. Ce n'était certainement pas l'appât du gain, la société ayant perdu 15,3 M$ sur un CA de 3,4 M$ en 2008. Nous nous demandions alors si ces motivations étaient d'ordre technologique ou stratégique. Désormais, la réponse est claire, Oracle appliquait une stratégie, celle de la terre brûlée.

Cette coupe sombre n'augure rien de bon pour Sun xVM, l'offre de virtualisation de Sun, en passe d'être racheté par Oracle. D'autant que ce dernier a déjà fait savoir qu'il estime sa propre technologie meilleure que celle de Sun.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-oracle-tue-virtual-iron-un-mois-apres-l-avoir-rachete-28805.html

lundi 22 juin 2009

Le Référentiel Général d'Interopérabilité à la solde de Microsoft?

Une nouvelle version du Référentiel Général d'Interopérabilité préconise l'usage du format Microsoft Office Open XML aux côtés de l'ODF. Tous les deux normalisés ISO

Le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI) est-il en train de se détourner de sa mission première? Rappelons que le RGI est un document de travail qui vise à définir les conditions techniques dans lesquelles s'organisent les échanges d'informations au sein des différentes administrations. Un cadre qui passe notamment par le choix des formats de fichiers bureautiques, ouvert par définition.

Dans sa première version, publié en 2006, le RGI préconisait le format OpenDocument (ODF) normalisé ISO. "Une véritable révolution qui assurait la non-discrimination des citoyens et la pérennité des données administratives numérisées", souligne l'April (Association de promotion et de défense du logiciel libre). C'était sans compter sur l'activisme de Microsoft qui, entre temps, obtenait la normalisation ISO de son format Office Open XML (OOXML) en mars 2008.

Une nouvelle norme ISO, donc ouverte, qui remettait en cause l'utilisation de la première, ODF, non supportée nativement par la suite Office largement déployée dans les administrations française. De quoi justifier une modification du RGI pour recommander ce deuxième format. C'est ce que présente la nouvelle version du RGI. Laquelle recommande tout simplement l'utilisation des deux formats, ODF ou OOXML au choix.

"Pourtant ce dernier format n'est pour l'heure mis en œuvre dans aucune application", s'insurge l'April. En effet, Microsoft avait dû revoir sa copie et séparer en deux parties son format afin, comme le préconisait l'Afnor (la représentation française de l'ISO) que l'OOXML et ODF puissent converger vers un standard bureautique unique. Redmond avait donc séparé la partie qui assure la compatibilité avec les applications antérieures (OOXML-Extended) du format bureautique ouvert proprement dit. Format normalisé ISO qui, dans les fait, n'est effectivement pas encore exploité.

L'April regrette donc l'ouverture du RGI au format de Microsoft qui risque d'encourager le maintien de la suite Microsoft Office en position dominante dans les marchés publics. "Cette décision du gouvernement aura pour conséquence de ne rien changer au paysage de l'administration électronique", s'inquiète Frédéric Couchet, délégué général de l'April, "Les formats propriétaires de Microsoft continueront de régner sur la bureautique, au détriment de l'interopérabilité et de la pérennité des données." "Tout est fait pour que Microsoft puisse conforter sa position dominante sans jouer le jeu de l'interopérabilité. Le gouvernement vient de tourner le dos à sa souveraineté numérique et à l'ouverture du marché", poursuit Benoît Sibaud, le président de l'organisation.

Notons cependant que des passerelles existent (sous formes de "traducteur" généralisé depuis le SP2 d'Office 2007). Ce qui permettra aux utilisateurs d'Office 2007 d'utiliser les fichiers au format ODF (la suite OpenOffice supporte, en partie, l'OOXML nativement). Mais elles risquent de s'avérer obsolètes si la suite Microsoft Office s'impose de fait dans les administrations.

L'entrée en vigueur du RGI doit encore recevoir l'aval du Premier ministre. "L'April appelle celui-ci à ne pas céder aux mouvements d'influences et à agir dans l'intérêt à long terme de l'ensemble des citoyens français et de leurs administrations", demandent les défenseurs du libre. Pas sûr qu'ils soient entendus...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/19/le_referentiel_general_d_interoperabilite_a_la_solde_de_microsoft_

vendredi 19 juin 2009

10 millions de téléchargements pour OpenOffice.org 3.1

Sans compter le monde Mac OS X qui semble toujours réticent à adopter la suite bureautique libre

La suite bureautique open source OpenOffice.org 3.0 avait cumulé presque 60 millions de téléchargements en un peu plus de sept mois. Bonne nouvelle, en six semaines, la mouture 3.1 vient de passer le cap des 10 millions de téléchargements. C’est ce que révèle le compteur officiel du projet. Bien évidemment, ce dernier ne relève pas les téléchargements réalisés sur d’autres sites.

Un billet signé par John McCreesh montre cependant que le démarrage de cette nouvelle version a été moins spectaculaire que celui de la mouture précédente. Ceci est d’autant plus logique qu’OpenOffice.org 3.0 était un produit très attendu, alors que la version 3.1 fait ici office de (grosse) mise à jour. Les téléchargements se répartissent comme suit : 93,4 % pour Windows, 3,9 % pour Linux et 2,5 % pour Mac OS X. Les chiffres de Linux peuvent s’expliquer par le fait que la suite est déjà présente sur les dépôts logiciels des distributions. Les utilisateurs ne téléchargent donc que rarement ce produit sur le site du projet. Autant d'utilisateurs potentiels non comptébilisés dans les statistiques de l'éditeur, donc.

La faible adoption de ce logiciel sous Mac OS X est nettement plus étonnante. Il convient toutefois de signaler que nombre d’utilisateurs restent fidèles à NeoOffice, ce qui limite l’adoption d’OpenOffice.org sur cette plate-forme. De plus, peu savent qu’OpenOffice.org 3.1 est disponible en version PowerPC et en français (alors même qu’il ne l’est pas en langue anglaise).

A lire également : OpenOffice 3.0 en images

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/18/suite_bureautique_10_millions_de_telechargements_pour_openoffice_org_3_1

jeudi 18 juin 2009

Energy Star renforcé pour les équipements informatiques au 1er juillet

Les ordinateurs, photocopieurs et imprimantes devront se conformer à une norme Energy Star plus exigeante à partir du 1er juillet prochain

Un accord vient d'être signé dans ce sens entre la Commission européenne et l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA), gardienne du standard. La mise en application de ces nouvelles spécifications pour les équipements informatiques de bureau ou pour la maison devraient induire, selon les organismes concernés, des économies d'énergie de près de 22 TW/h sur les 4 à 6 ans de durée de vie des produits - soit environ la consommation annuelle de l'Irlande selon la Commission. Les ordinateurs devraient représenter 18 de ces 22 TW/h.

D'ores et déjà, 70 PC, 43 portables et tablettes, 18 photocopieurs, 32 imprimantes, 19 scanners et 14 fax ont déjà reçu le label. Energy Star est un programme, né en 1992, d'identification et de labellisation de l'efficacité énergétique des équipements de bureau. Il s'est intéressé tardivement à l'informatique et ne tient compte des serveurs que depuis mai 2009. Il inclura bientôt le stockage et les consoles de jeu.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-energy-star-renforce-pour-les-equipements-informatiques-au-1er-juillet-28787.html

mercredi 17 juin 2009

Le RGI est enfin publié après quatre ans de chantier

Le feuilleton est-il enfin terminé ?

La fin ne serait pas nécessairement la meilleure possible pour les poches des contribuables. Après plus de deux ans de retard, le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI) vient en effet d'être publié en version 1.0.

Dans ce document très riche qui vise avant tout à faciliter l'interopérabilité des SI publics par un grand nombre de principes, un point (un détail, même) faisait blocage depuis deux ans : la place de Microsoft. Il y a deux ans, le seul standard bureautique réellement normalisé et ouvert se nommait OpenDocument et n'était pas supporté par Microsoft. Imposer ce format dans le RGI signifiait donc exclure Microsoft (et ses logiciels payants) de tous les postes de travail de l'administration, au profit, notamment, d'outils libres (donc gratuits en terme de licences) tels que OpenOffice. La réaction de l'éditeur fut violente, à la hauteur de l'enjeu. Et le RGI prit deux ans de retard...

Le point 3.2.1 du RGI (page 61) prend acte de la « normalisation » du standard bureautique XML de Microsoft, OpenXML, et traite sur un plan d'égalité OpenXML et OpenDocument, sans imposer l'usage de l'un ou de l'autre. Rappelons cependant que OpenDocument est actuellement parfaitement supporté par de nombreux produits dont OpenOffice/StarOffice, GoogleApps, les outils bureautiques d'IBM... et, imparfaitement, par Microsoft Office 2007 SR2. A l'inverse, la version normalisée d'OpenXML n'est supportée par aucun logiciel actuellement commercialisé, Microsoft Office 2007 employant un format intermédiaire, appelé à disparaître dès que la version normalisée par l'ISO sera implémentée dans la version suivante de Microsoft Office, exactement comme l'éphémère format XML de Microsoft Office 2003.

Si ce « point de détail » a bloqué la publication du RGI durant deux ans, le reste du document devrait faciliter la vie des responsables informatiques des administrations et établissements publics ainsi qu'inspirer utilement les DSI des collectivités locales.

Efficacité et efficience des SI publics

L'interopérabilité facilite en effet l'interconnexion des SI publics, ce qui permet, à moindre coût et plus rapidement, de délivrer de nouveaux services au public basés sur l'échange d'informations entre services. Les composants développés à un endroit et respectant les principes du RGI, dans une DSI publique, peuvent être réemployés aisément par une autre DSI publique : le RGI vise aussi à accroitre la mutualisation des investissements.

Parmi les préceptes du RGI, on trouve bien entendu des considérations très techniques mais aussi des indications méthodologiques ou, plus prosaïquement, des règles de vocabulaire pour que chacun puisse comprendre son voisin et utiliser les mêmes référentiels. Le recours aux normes ouvertes (au sens de la Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique) est un axe majeur. Les formats bureautiques (même le PDF !) restent cependant à l'état de « recommandés »(PDF, XML) voire à « en observation » (OpenDocument, OpenXML).

En effet, toutes les bonnes pratiques du RGI se heurtent à un impératif : l'autonomie de gestion des établissements et des collectivités. De nombreuses règles sont donc, elles aussi, « recommandées » voire « en observation ». On doit chercher les normes obligatoires (l'usage du POP3/SMTP et de S/MIME pour l'envoi de courriels, XMPP pour la messagerie instantanée, TCP, HTTP...). Dans certains cas, un protocole est déclaré obligatoire (IPv4 par exemple) mais il est recommandé de prévoir une possible évolution vers la version suivante (IPv6 dans cet exemple).

Les objectifs du RGI sont classiques dès lors que l'on parle de faciliter l'interopérabilité.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-rgi-est-enfin-publie-apres-quatre-ans-de-chantier-28780.html

mardi 16 juin 2009

Les services de collaboration d'Acrobat.com passent du bêta au payant

Acrobat.com, site d'applications et de collaboration en ligne d'Adobe, quitte la phase bêta pour celle du payant

Du moins, aux Etats-Unis et pour la création de plus de cinq fichiers PDF par mois. L'accès à l'embryon de suite bureautique restant ouvert à tous et partout. Outre-Atlantique, Adobe facture 15 dollars la création de 6 à 10 fichiers PDF par mois (150 dollars par an). Pour ce prix, cinq utilisateurs peuvent accéder à Connect Now, outil de conférence en ligne présent sur le site.

La création de PDF sans numerus clausus est facturée 39 dollars par mois (400 dollars par an) avec, en prime, le droit de convier dix-neuf participants à des sessions ConnectNow. Pour ce prix, les abonnés ont aussi droit à un support téléphonique. Rappelons qu'il existe aussi sur le marché des outils open source et gratuits, comme PDFCreator, permettent de générer des fichiers PDF à partir de la fonction impression de n'importe quel poste de travail.

Tables, tableur collaboratif s'ajoute à Buzzword et PresentationsAdobe, qui n'a rien à perdre et tout à gagner à continuer de proposer son projet de suite bureautique en ligne, annonce l'arrivée de Tables, un tableur rudimentaire, mais collaboratif, qui vient épauler le traitement de texte Buzzword et son outil "Presentations". Faute de pouvoir dire que ces logiciels se hissent au niveau des suites bureautiques traditionnelles, voire même de celles en ligne comme Google Docs, Adobe insiste sur leur potentiel dans le domaine collaboratif. L'éditeur d'Acrobat assure aussi que tous ces outils qui utilisent Flash seront disponibles d'ici la fin de l'année avec le même niveau de fonctionnalités sur AIR (Adobe Integrated Runtime), son interface client riche qui permet de travailler en mode déconnecté. Entre temps, Adobe promet que ces logiciels recevront des fonctions supplémentaires et sauront s'interfacer avec les téléphones mobiles, y compris l'iPhone, malgré le fait qu'Apple ne veut pas entendre parler de Flash dans son environnement. Abode revendique 5 millions d'inscrits à son site acrobat.com dont 2% utilisent régulièrement ses ressources gratuites.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-services-de-collaboration-d-acrobatcom-passent-du-beta-au-payant-28774.html

lundi 15 juin 2009

Windows 7 sans Internet Explorer: Bruxelles veut plusieurs choix possibles

La Commission corrige Microsoft, en précisant ce qu'elle attend concernant l'installation ou non du navigateur

Les autorités de Bruxelles ne sont pas restées longtemps silencieuses concernant la non-intégration d'Internet Explorer dans Windows 7, annoncée fin de semaine dernière par Microsoft. La Commission européenne vient de préciser ce qu'elle attend de l'éditeur de Redmond lors de la sortie de Windows 7 en Europe. Faute de quoi, il ne serait toujours en conformité avec les règles de la concurrence.

Bruxelles ré-itère sa demande à la firme dirigée par Steve Ballmer: il faut donner aux 95 % de ceux qui achètent un PC avec Windows préinstallé et aux 5 % qui se procurent le système d'exploitation seul - le choix entre plusieurs navigateurs. En clair, la Commssion corrige et insiste: "Il ne faut pas que Windows soit fourni sans aucun navigateur ». Microsoft a tenté de faire comprendre qu'un choix multiple lui pose des difficultés pratiques : comment décider combien et quels navigateurs seraient proposés et pour combien de temps ? « Etant donné la complexité de la solution préconisée par la Commission et les intérêts en jeu, nous estimons qu'adopter une telle approche de manière unilatérale ne serait pas la meilleure voie pour nous », a expliqué Dave Heiner, vice-président et « deputy general counsel » de Microsoft, sur le blog officiel du groupe - constate l'AFP et Les Echos.

Pour Bruxelles, ce n'est pas une position recevable. Il faut que les consommateurs aient clairement le choix entre plusieurs options. L'Europe veut que Microsoft rompe avec son habitude de faire équiper tous les PC du monde ou presque avec Internet Explorer, certes.
Cette pratique relève d'un « abus de position dominante », rappellent les autorités de Bruxelles. Le 15 janvier dernier, la Commission européenne avait rappelé sa condamnation en ces termes en faisant « la preuve que la vente liée, par Microsoft, de l'Internet Explorer avec Windows porte préjudice à la concurrence entre les navigateurs Web, compromet l'innovation en matière de produit et limite, en fin de compte, le choix des consommateurs ».

Rappelons qu'Internet Explorer détient 65,5% de part de marché des navigateurs. Le géant de Redmond va donc devoir trouver la solution ou , du moins, négocier. Si le géant du logiciel ne respecte pas cette demande, il s'expose à nouveau à des sanctions financières colossales et à une nouvelle dégradation de son image de marque. Une nouvelle amende pourrait aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires -lequel s'èlève à... 60 milliards de dollars...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/15/windows_7_sans_internet_explorer__bruxelles_veut_plusieurs_choix_possibles

vendredi 12 juin 2009

Windows 7, en Europe, sera vendu sans Internet Explorer (Microsoft)

Cette option répond aux exigences de la Commission européenne qui a poursuivi Microsoft pour abus de position dominante.
Mais comment faire en pratique ?

Microsoft tente d'anticiper la position de la Commission européenne sur Windows 7, compte tenu de la condamnation déjà prononcée sur des versions précédentes du système d'exploitation. Le géant de Redmond annonce qu'il livrera Windows 7 sur le marché européen dépouillé d'Internet Explorer 8.

Pour rappel, Microsoft est poursuivi par la commission de la concurrence de Bruxelles suite à une plainte d'Opera Software déposée en décembre 2007. Les instances européennes accusent Redmond d'avoir abusé de son quasi monopole dans le secteur des système d'exploitation sur PC desktop pour avoir imposé son navigateur maison, Internet Explorer, sur le marché des navigateurs.

Si IE (Internet Explorer) perd du terrain, notamment face à Firefox depuis 2004, la société d'études NetApplication évalue à près de 66% la part du navigateur de Windows dans le monde aujourd'hui. Elle était de 76% en décembre 2007.

Ce ne sera pas la première fois que Microsoft livrera une version de Windows amputée d'un de ses logiciels clés. Suite à la condamnation de l'éditeur en mars 2004, toujours par Bruxelles, l'éditeur de Redmond avait livré une version de Windows sans Media Player, son logiciel de lecture multimédia, sur le vieux continent. Mais il s'agissait de versions boîtes de XP. Commercialisé au même tarif, Windows XP N n'avait intéressé ni les constructeurs, ni les utilisateurs.

La logistique autour d'IE est un peu plus complexe. Si, à partir d'XP N, il suffisait d'aller télécharger n'importe quel lecteur multimédia (y compris Windows Media Player) pour bénéficier d'un programme de lecture de musique et vidéo, comment installer un navigateur à partir d'un système dépourvu de navigateur? (sans compter qu'un système aujourd'hui non connecté à Internet n'a plus de sens.)

Microsoft envisage plusieurs solutions. D'abord, laisser aux constructeurs de PC ou revendeurs, le soin d'installer le navigateur à la demande du client. Ensuite, fournir un moyen à l'utilisateur de l'installer lui-même sans préciser ce moyen (à partir d'un DVD fourni avec la machine?). La préinstallation de navigateur concurrent est également possible, tout comme une page, lors d'une étape de l'installation du système, qui proposerait à l'utilisateur de choisir son navigateur parmi une liste. Mozilla Firefox, Google Chrome, Apple Safari, Opera... ce n'est pas le choix qui manque même si cela risque de considérablement compliquer la logistique.

Et une question se pose: quel sera le prix du PC - avec ou sans I.E.?

Bref, plusieurs pistes sont ouvertes. La Commission européenne ne s'est pas encore prononcée sur les solutions envisagées. Elle pourrait d'ailleurs s'abstenir et attendre pour, ultérieurement, se contenter de valider, ou non, les propositions de Microsoft. Ce dernier a tenu à préciser que les poursuites en cours ne retarderaient en rien la lancement de Windows 7 en Europe, toujours prévu pour le 22 octobre.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/12/windows_7__en_europe__sera_vendu_sans_internet_explorer_de_microsoft_

jeudi 11 juin 2009

Hyper-V 2.0 de Microsoft se rapproche d'ESX 4.0 de VMware

Avec la version 2.0 d'Hyper-V, Microsoft comble une partie des manques de la version 1.0

Les fonctions de son hyperviseur se rapprochent de celles d'ESX 4.0, au coeur de l'architecture vSphere de VMware. Parmi les améliorations apportées à la version 2.0 d'Hyper-V, Live Migration est la plus attendue. Elle permet enfin de procéder à des migrations à chaud des clusters sous Windows Server 2008 R2 d'un maximum de 16 noeuds.

Du coup, cette même fonction d'Hyper-V pour différentes générations de processeurs du même fournisseur perd un peu de son intérêt. L'hyperviseur de Microsoft identifie les extensions des jeux d'instructions des processeurs utilisés par les machines virtuelles, ce qui permet de choisir celles qui accepteront une migration intergénérationnelle sans dommage. Hyper-V fait aussi appel aux ressources de Windows Server 2008 R2 pour son gestionnaire de fichiers en cluster (CSV, Cluster Shared Volumes) qui est l'équivalent de VMFS chez VMware.

Hyper-V 2.0 sait gérer 32 processeurs logiques (contre 24 pour la V 1.0) sur les 256 qu'admet Windows Server 2008 R2. Tout comme VMware, il supporte la translation d'adresse de second niveau (SLAT), dernière amélioration apportée à la gestion mémoire par Intel (Extended Page Tables) et AMD (Nested Page Tables). Utile au quotidien dans les datacenters ayant de fortes variations d'activité, la fonction Core parking permet de regrouper les machines virtuelles en sommeil (idle) sur un coeur de processeurs pour pouvoir arrêter les autres. En procédant ainsi, la réduction de consommation électrique est notable.

Pas encore de commutateur virtuel

Si on lui adjoint SCVMM 2008 R2 (System Center Vitual Machine Manager), Hyper-V sait aussi tirer parti de VMQd (Virtual Machine Device Queues), fonction gravée par Intel dans le silicium qui décharge l'hyperviseur d'une partie de la gestion des I/O réseau. Toujours dans la perspective d'accélérer les connexions réseau, Hyper-V supporte désormais les "jumbo Ethernet Frame" (transit de paquets de 9000 octets au lieu de 1500). Un ajout qui ne concerne encore qu'une minorité de configuration réseau. En revanche, Hyper-V ne dispose pas (encore ?) d'un commutateur virtuel comme VMware vSwtich. Enfin, Hyper-V 2.0 accepte la manipulation de VHD (Virtual Hard Disk) pendant le fonctionnement d'une VM. VMware n'accepte que l'ajout.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-hyper-v-20-de-microsoft-se-rapproche-d-esx-40-de-vmware-28748.html

mercredi 10 juin 2009

La Chine impose un logiciel de filtrage Web aux PC vendus sur son marché

A partir du 1er juillet, les PC sous Windows vendus sur le marché chinois devront obligatoirement être livrés avec un logiciel de filtrage des sites Web

Une note, émanant du ministère de l'industrie et des technologies de l'information, explique que cette décision vise à protéger la jeunesse des contenus jugés « malsains », rapportent nos confrères d'IDG News Service à Beijing qui ont pu consulter le document. Le logiciel que le gouvernement chinois veut imposer aux fabricants de PC porte le nom de 'Green Dam Youth Escort'. Il sera pré-installé sur la machine ou fourni sur CD. Selon la société qui l'a conçu, Jinhui Computer System Engineering, l'outil bloque seulement les sites à contenus pornographiques et les parents pourraient le désactiver.

Pour de nombreux observateurs et parties prenantes, cette mesure porte en elle le risque évident que la censure soit étendue à d'autres sites. Elle a notamment provoqué de vives réactions de protestation aux Etats-Unis de la part d'Ed Black, président de la CCIA, association d'industriels de l'IT. Il juge cette évolution « regrettable » et considère qu'il s'agit clairement d'une escalade dans les tentatives visant à limiter la liberté d'accès à la toile mondiale. Pour lui, cette démarche comporte des implications économiques, commerciales, culturelles et sociales. Il estime que, cette fois, les autorités chinoises ne se contentent plus d'essayer de contrôler l'accès à Internet de ses propres citoyens, mais cherche à impliquer tout un ensemble d'acteurs à un niveau ou un autre de la censure.

Interrogé à ce sujet par l'AFP, Microsoft a de son côté déclaré hier soir que le fait d'imposer l'intégration d'un logiciel de filtrage avec les PC vendus en Chine pose des problèmes de liberté d'expression et de respect de la vie privée qui nécessitent d'être pris correctement pris en compte. Amit Midha, président de la filiale de Dell en Chine, a indiqué qu'il inclurait le logiciel à ses nouveaux PC uniquement s'il se limite à empêcher les enfants d'accéder à des contenus pornographiques et seulement s'il est effectivement possible de le désactiver.

La Chine a récemment bloqué l'accès à Twitter et Hotmail

La Chine a déjà bloqué l'accès à différents sites Web, notamment au moteur de recherche Bing de Microsoft la semaine dernière, ainsi qu'à YouTube, précédemment, ou à certains blogs. La semaine passée, un peu avant le vingtième anniversaire de la répression des manifestations de la place Tian'anmen, il était également impossible d'accéder à Twitter, à FlickR et à Hotmail. Depuis, ces sites sont de nouveau accessibles. Bryan Zhang, directeur général de la société Jinhui qui développe le logiciel 'Green Dam Youth Escort', a indiqué que le gouvernement chinois allait payer la première année d'utilisation de l'outil. Par la suite, les acheteurs de PC se procureront le produit auprès de Jinhui.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-chine-impose-un-logiciel-de-filtrage-web-aux-pc-vendus-sur-son-marche-28740.html

mardi 9 juin 2009

Unix souffle ses 40 bougies

Unix a 40 ans. Né dans les Bell Labs d'AT&T en 1969, cet OS a vu le jour sur un système PDP-7 de DEC (Digital Equipment)

Ken Thompson puis très vite Dennis Ritchie ont fait partie de ceux qui ont écrit ce système qu'ils ont voulu respectueux de trois idées-forces :"simplicité, élégance et facilité d'utilisation". Trois ans plus tard, Dennis Ritchie allait aussi créer le langage C, issu du langage B écrit par Ken Thompson.

Encore aujourd'hui, le nom d'Unix reste un mot magique dans l'histoire de l'informatique. A compter de la fin des années 70, les Unix, dont System V et BSD (Berkely Software Distribution) sont les deux principales branches, ont soutenu les prémices de la numérisation de la planète. Dans les années 90, le système fait l'objet d'interminables batailles autour de ce qui devait constituer le standard des OS. Finalement, en 1996, les deux groupes rivaux OSF et X/Open fusionnent au sein de l'Open Group, aujourd'hui gardien de la marque Unix et des spécifications associées. Avec Windows, cet OS et ses dernières variantes (Aix, HP-UX, Solaris, Linux, Mac OS X, pour n'en citer que quelques-unes), continuent de faire battre le pouls binaire de notre temps.
En savoir plus :

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-unix-souffle-ses-40-bougies-28722.html

lundi 8 juin 2009

Windows Server 2008 R2 et Hyper-V 2.0 prévus fin octobre

Synchronisation des sorties

Microsoft prévoit de livrer au même moment, fin octobre prochain, Windows 7, son prochain OS client, et Windows Server 2008 R2, son système d'exploitation pour serveurs.

Réservée aux clients OEM, la RTM (Release to manufacturer) devrait être disponible à partir du mois prochain. Il faudra également attendre l'approche de l'hiver pour une mouture "packagée". Celle-ci inclura la version 2.0 d'Hyper-V, l'hyperviseur de Microsoft, qui soufflera alors sa première bougie. Une version autonome d'Hyper-V 2.0 et aussi promise un mois plus tard.

Hyper-V 2.0 est très attendu car cette nouvelle version de l'outil de virtualisation de Microsoft devrait enfin permettre la migration à chaud des machines virtuelles. Pour le moment l'éditeur n'a communiqué aucun prix.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-server-2008-r2-et-hyper-v-20-prevus-fin-octobre-28719.html

vendredi 5 juin 2009

Des sénateurs plaident pour reconnaître à l'adresse IP le statut de donnée personnelle

Le Sénat veut conférer un statut juridique à l'adresse IP, en lui reconnaissant la valeur de donnée personnelle

A tout le moins, c'est la position défendue par deux élus de la Chambre haute, Yves Détraigne et Anne-Marie Escoffier, signataires d'un rapport intitulé 'La vie privée à l'heure des mémoires numériques'. Tout au long des quelque 150 pages du document, les deux sénateurs exposent les atteintes aux libertés individuelles nées de la généralisation des technologies dans la vie quotidienne. « Depuis une dizaine d'années, la demande de sécurité de la société a relevé le seuil de tolérance vis-à-vis des systèmes de surveillance et de contrôle, ce qui s'est traduit par des arbitrages en défaveur du droit à la vie privée », indiquent les édiles. Selon eux, les citoyens se parent, malgré eux, d'une tendance « à l'acceptation d'une surveillance institutionnelle », d'autant plus prégnante que le progrès technologique s'accélère. La généralisation, par exemple, des GPS ou la multiplication des puces RFID rendent possible sans grande difficulté de localiser et de « raconter une portion de vie d'un individu ». De même, la banalisation de l'usage d'Internet et l'exposition, volontaire ou subie, de soi sur le Web, constituent une autre menace pour la vie privée en ce que les données exposées « acquièrent une universalité dans l'espace et le temps ».

Il existe certes des garde-fous juridiques chargés de protéger la vie privée et les données personnelles, de la Cnil au G29 (groupement européen des gardiens des Cnil européennes) en passant par la directive européenne de 1995, transposée en droit français en 2004. Mais cet arsenal défensif n'est pas suffisant, aux yeux des deux sénateurs, pour « garantir le droit à la vie privée à l'heure des nouvelles mémoires numériques et renforcer ainsi la confiance des citoyens à l'égard de la société de l'information ». Pour contribuer à pallier ce manque, les élus formulent quinze propositions visant à rendre l'« homo numericus » maître de ses propres données, à renforcer les pouvoirs de la Cnil et à parfaire le cadre juridique actuel.

L'IP est une donnée personnelle pour la CJCE

Parmi ces recommandations, au-delà d'un nécessaire travail de sensibilisation des citoyens dès leur plus jeune âge, les sénateurs plaident pour une clarification du statut de l'adresse IP. Si la jurisprudence française semble constante en affirmant que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle - ce qui est également la position adoptée par Christine Albanel lors des débats sur la loi Hadopi - elle s'inscrit en contradiction avec les principes édictés par les institutions européennes. En 2007, le G29 a ainsi rendu un avis dans lequel il penche pour la reconnaissance du statut de donnée à caractère personnel de l'adresse IP. L'année suivante, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) suivait cette position dans son arrêt Musicae, puis, à son tour, la Commission réaffirmait ce principe dans une directive. Malgré cela, la Cour de cassation persistait à asseoir la position française en rappelant, dans une décision rendue en janvier dernier, que l'adresse IP ne constitue pas une donnée personnelle dès lors que sa collecte n'est pas réalisée à l'aide d'un traitement automatique.

Les auteurs du rapport sénatorial penchent, pour leur part, pour une harmonisation des visions française et européenne de cette question. « Vos rapporteurs ont [...] acquis la conviction que l'adresse IP constituait un moyen d'identifier un internaute, au même titre qu'une adresse postale ou un numéro de téléphone par exemple », expliquent-ils. Ce postulat les conduit alors à estimer que l'IP doit être vue comme une donnée à caractère personnel. De fait, il leur semble « indispensable que les garanties concernant la collecte de données personnelles s'appliquent également sans ambiguïté aux données de connexion des internautes ». Dès lors, ils jugent urgent que soit complétée la loi de 1978 portant création de la Cnil afin qu'elle prenne clairement en considération le statut de l'adresse IP.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-senateurs-plaident-pour-reconnaitre-a-l-adresse-ip-le-statut-de-donnee-personnelle-28705.html

jeudi 4 juin 2009

OpenSolaris 2009.06 : quelles avancées pour les développeurs et les utilisateurs ?

Avec cette nouvelle mouture, la communauté OpenSolaris n’a pas oublié le monde ‘desktop’

Si OpenSolaris est avant tout destiné au monde des serveurs, les responsables de Sun Microsystems souhaitent qu’il soit adapté « aussi bien aux datacenters qu’au desktop ».
Nous allons donc nous intéresser aux nouveautés d’OpenSolaris 2009.06 qui touchent spécifiquement les utilisateurs desktop et les développeurs, bref, toutes les personnes utilisant ce système sur des stations de travail classiques.

Comme avec chaque nouvelle mouture, le support des périphériques est en net progrès. Le nombre de machines reconnues (et pouvant bénéficier d’un support commercial) croît donc encore une fois. Les paquets logiciels majeurs sont également disponibles dans de nouvelles livrées : GNOME, OpenOffice.org, Firefox, etc. Bon point, la dernière version de JavaFX vient de rejoindre les dépôts logiciels d’OpenSolaris, qui demeure plus que jamais une solution de référence pour le développement Java.

Le gestionnaire de paquets a largement été retravaillé. Il se veut aussi plus simple d’accès. Ainsi, les développeurs pourront utiliser le projet Source Juicer pour compiler et distribuer leurs applications. De même, il sera maintenant (relativement) aisé de créer ses propres dépôts. Les administrateurs pourront utiliser cette possibilité pour mettre en place des systèmes de distribution des mises à jour, ou tout simplement pour diffuser des informations sur un parc de machines : des applicatifs, bien sûr, mais aussi (pourquoi pas), de simples documents.

Autre fonctionnalité, qui intéressera cette fois directement les utilisateurs traditionnels, le Time Slider se veut nettement plus puissant. Ce dernier met à profit les fonctions de création et de gestion des instantanés présentes dans le système de fichiers ZFS, pour apporter au gestionnaire de fichiers Nautilus (intégré à l’environnement de bureau GNOME) des outils proches du célèbre Time Machine de Mac OS X. Techniquement parlant, Time Slider est une technologie très avancée.

Il est dorénavant permis de gérer les instantanés au travers d’une interface graphique. De plus, il sera possible d’afficher toutes les versions d’un fichier. Pratique, en particulier pour les professionnels du monde graphique qui pourront voir d’un seul coup d’œil l’évolution de leurs œuvres dans le temps, et revenir, au besoin, à une version plus ancienne. Plus de détails sur ces évolutions se trouvent sur cette page web.

In fine, OpenSolaris 2009.06 est un outil essentiel pour le développeur, en particulier grâce à la présence des sondes DTrace, qui faciliteront l’analyse des applications en cours de fonctionnement (y compris à partir de NetBeans). Son interface graphique un peu austère ne doit toutefois pas faire fuir les utilisateurs desktop, qui trouveront ici une logithèque et des fonctionnalités adaptées aux tâches les plus courantes (bureautique, navigation sur Internet, lecture multimédia, traitement d’images, etc.).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/04/opensolaris_2009_06___quelles_avancees_pour_les_developpeurs_et_les_utilisateurs__

mercredi 3 juin 2009

Microsoft annonce la disponibilité de Windows 7 pour le 22 octobre

Windows 7 est très attendu par les constructeurs qui y voient un moyen de conjurer la récession du secteur informatique. Et par Microsoft pressé d'en finir avec Vista...

Acer avait lancé la rumeur. Microsoft vient de la confirmer. A l'occasion d'une conférence donnée au Computex 2009 de Taipei (Taïwan), Steve Guggenheimer, vice président de la division OEM et Grands comptes, a annoncé que Windows 7 serait disponible sur le marché dès le 22 octobre prochain. Avec quasiment un trimestre d'avance sur la date initialement annoncée. La version RTM (Release to manufacture) sera, elle, fournie aux partenaires constructeurs dès le mois de juillet. Suffisamment tôt pour qu'ils équipent leurs solutions pour l'automne. Windows Server 2008 R2, le successeur de Server 2008 qui intègre l'hyperviseur de virtualisation Hyper-V, suivra le même calendrier et devrait donc être disponible vers la fin octobre.

Redmond confirme également la mise en œuvre d'un programme de mise à jour de Vista vers 7 pour les PC achetés un peu avant la disponibilité du nouvel environnement. "Nous sommes très heureux d'annoncer qu'il y aura un programme de mise à jour", déclare Steve Guggenheimer. "Les clients pourront acheter un nouveau PC, que ce soit pour un étudiant entrant au collège ou par simple besoin, en ayant en tête que Windows 7 fait parti de l'achat." Le responsable n'a cependant pas détaillé les modalités de l'opération dont l'organisation sera probablement laissée à la responsabilité des constructeurs et revendeurs.

L'avancée des développements du nouveau Windows combiné à un bon accueil des développeurs, entreprises partenaires et bêta-testeurs de tout poil laissaient entendre une finalisation prochaine du système d'exploitation. Mais, privilégiant cette fois la qualité, Microsoft s'en tenait jusqu'à présent à une sortie officielle pour début 2010. C'est tout juste si, récemment, l'éditeur avait consenti que le successeur de Vista serait prêt pour les fêtes de fin d'année. Récemment, Redmond avait mis à disposition la version RC de Windows 7, dernière version avant la finale envoyée aux constructeurs.

Mais l'accélération (ou les bons déroulements) des développements n'expliquent pas à eux seuls l'avancement du calendrier. Microsoft est sans doute pressé d'en finir avec l'image désastreuse de Vista accusé de lourdeurs, lenteurs, incompatibilité applicatives et matérielles de toutes parts. A l'inverse, Windows 7 gagne en rapidité et en légèreté. Contrairement à Vista, le nouvel OS est supporté par les netbooks (même si Microsoft n'est pas très clair avec les ressources processeurs nécessaires) et affiche une compatibilité de 75 % avec les drivers des matériels du marché (voire 90 % via les mises à jours Windows Update). Quand aux applications, leur taux de compatibilité serait quasi total grâce notamment à XP Mode, une machine virtuelle assurant la compatibilité des applications tournant à l'origine sous Windows XP.

Cerise sur le gâteau, Windows 7 gère la technologie tactile multipoints. Ce qui laisse entrevoir l'apparition d'une nouvelle génération d'appareil à l'image du HP ToushSmart, un PC tactile tout-en-un (mais uni point) embarquant une surcouche logicielle pour gérer au doigt et à l'œil les applications embarquées.

Mais surtout, Microsoft a besoin de renflouer ses poches. Non pas tant en vue de racheter Yahoo (quoi que...) mais pour redresser la situation financière. Redmond a récemment affiché son premier trimestre en déclin, de 6,5%. Du jamais vu à Redmond depuis la création de la société en 1975. Le système d'exploitation comptant pour un tiers environ de ses revenus, il est temps que la poule aux oeufs d'or effectue un retour en force sur le devant de la scène financière.

Enfin, Windows 7 est très attendus par les partenaires constructeurs qui y verront probablement un moyen de conjurer une économie en berne où les ventes de PC sont en baisse de manière plus ou moins marquée selon les zones géographiques. Windows 7 a effectivement toutes les chances d'inverser la tendance. Notamment en investissant le marché des netbooks dont les bons résultats confirment l'intérêt des consommateurs pour ces ultra portables économiques. Il reste cependant à savoir si les entreprises adopteront massivement le nouveau système, probablement à l'occasion d'un renouvellement du parc des machines. Or, la récession s'installant, les entreprises ont tendance à prolonger la durée de vie de leurs matériels en attendant des jours meilleurs et cela malgré l'usage d'un OS apparu en 2001. Nombre d'analystes ne voient pas de reprise avant le 2e semestre 2010.

D'autre part, se pose la question d'Office 14. Microsoft a toujours eu pour stratégie de synchroniser les sorties de Windows et de sa suite Office dans une volonté de simplification des mises à niveau pour les professionnels. Or, il semble peu probable que le successeur d'Office 2007 soit prêt pour l'automne prochain. Steve Ballmer ayant récemment annoncé aux analystes financiers que la suite bureautique serait disponible en 2010. Mais le succès très attendu de Windows 7 vaut bien une petite entorse aux traditions...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/03/microsoft_annonce_la_disponibilite_de_windows_7_pour_le_22_octobre

mardi 2 juin 2009

Le SP2 d'Office 2007 respecte mal le standard ODF

L'Open Document Format (ODF) Alliance constate que la façon dont le SP2 d'Office 2007 supporte ODF 1.1, standard bureautique ouvert, laisse vraiment à désirer

L'ODF Alliance s'inquiète du risque de voir apparaître des millions de fichiers, faussement estampillés ODF, qui seraient incompatibles avec la façon dont les autres éditeurs de logiciels (OpenOffice, Symphony, KOffice, Google Docs, AbiWord...) supportent ODF, standard international ISO. Cette situation menace, bien sûr, la vocation à l'interopérabilité du format ODF.Ce standard est né de la demande des utilisateurs de ne plus dépendre de formats propriétaires qui favorisent les situations de monopole et engendrent, évidemment, des surcoûts inutiles.

L'ODF Alliance déplore également que Microsoft ne prenne pas la peine d'ajouter le support d'ODF à Office 2003, la version la plus utilisée de sa suite bureautique. L'Alliance constate que, tant pour Office 2003 que pour Office 2007, deux plug-in ouverts fonctionnent mieux que ce que propose Microsoft. Il s'agit de l'add-in Open Source "OpenXML/ODF Translator Add-in for Office" et du "Sun Plug-In 3.0"

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-sp2-d-office-2007-respecte-mal-le-standard-odf-28673.html

Les nouvelles fonctions de Java… payantes ?

Scandale! Une des technologies intégrées à la dernière version de Java ne serait accessible qu’aux personnes disposant d’un contrat de support

La communauté est sous le choc : le dernier Java de Sun Microsystems, estampillé 6u14, propose le nouveau garbage collector G1 (le ramasse-miettes est un outil qui se charge de récupérer la mémoire inutilisée). Vous n’aurez cependant pas le droit de l’utiliser si vous ne disposez pas d’un contrat de support payant. Une première pour Java.

Les notes de version sont sans équivoque : "bien que G1 soit disponible dans cette version, son utilisation n’est autorisée que si un contrat de support Java a été acheté."

Certains acteurs de la communauté y voient déjà l’empreinte d’Oracle, accusé ici de vouloir transformer Java en une technologie partiellement payante. Cela nous semble quelque peu exagéré. En fait, G1 est également disponible dans la mouture open source de Java. Son utilisation est donc possible quelque soit les conditions. Toutefois n’étant pas encore stabilisé, Sun préfère ne pas garantir le bon fonctionnement de sa version de Java lorsque ce module est actif, sauf si les utilisateurs disposent d’un contrat de support. La phrase des notes de version est donc logique, mais mal formulée.

Malheureusement, le mal est fait. Il est probable que cette maladresse va réduire le capital confiance qu’avaient les développeurs envers Java. Ceci est d’autant plus dommage que, pour le reste, cette mouture est plutôt réussie. Elle corrige ainsi 397 bogues et apporte diverses optimisations qui accéléreront les applications Java.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/06/02/les_nouvelles_fonctions_de_java_payantes