vendredi 31 octobre 2008

Numérisation : Google dédommage les auteurs américains de 125 M$

Google vient de mettre un point final au différend qui l'opposait à deux puissantes associations américaines d'auteurs et éditeurs

Au coeur du litige, le service de numérisation et d'indexation de livres issus de bibliothèques universitaires d'outre-Atlantique, proposé par le géant du Web jusqu'alors au mépris des droits d'auteur. Pour éteindre l'action engagée par l'Authors Guild et l'Association of American Publishers, Google s'est fendu d'un chèque de 125 M$. La résolution de ce conflit initié en 2005 constitue « le plus grand accord de l'histoire de l'édition américaine », a estimé Paul Aiken, le directeur général de l'Authors Guide, convaincu de l'intérêt qu'il représentera « pour l'ensemble des parties, dont les lecteurs, en rendant l'accès aux ouvrages plus facile. »

Un différend éteint uniquement aux Etats-Unis

L'accord prévoit que Google débourse 125 M$, essentiellement pour la création d'un organisme, le Book Rights Registry - auquel les auteurs et éditeurs choisiront de s'inscrire pour toucher une partie des revenus générés par le service du pantagruélique moteur de recherche. Les ayants droit pourront choisir de mettre en ligne de larges portions de leurs ouvrages - et plus seulement de courts extraits - et les internautes auront la possibilité d'acquérir les livres présentés. En outre, le groupe de Mountain View intègrera des publicités dans sa plateforme d'ouvrages numérisés, accroissant d'autant les revenus susceptibles d'être reversés aux auteurs et éditeurs.

Grâce à la signature de cet accord, Google devrait être en mesure d'enrichir sensiblement la quantité d'ouvrages présentés dans son service 'Recherche de livres'. Le différend qui vient de s'éteindre ne concerne cependant que les ayants droit américains. En France, Google est poursuivi pour des faits similaires par le Syndicat national de l'édition et les éditions de la Martinière depuis 2006.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-numerisation-google-dedommage-les-auteurs-americains-de-125-m$-27299.html

jeudi 30 octobre 2008

Dossier spécial : Microsoft dévoile Windows 7

Un dossier concis sur le futur OS de la compagnie

Los Angeles - Cette deuxième journée de la PDC2008 (Professional Developers Conference) fut riche en annonces. Lors de sa (seconde) keynote, Ray Ozzie, chief software architect chez Microsoft, a présenté le futur de l'offre desktop de l'éditeur. La stratégie de la compagnie consiste à rapprocher le PC, le téléphone et Internet.

Le développement de Windows 7 était sans conteste le sujet le plus attendu de cette keynote. Premier constat, Microsoft est bien moins ambitieux que lors du développement de Windows Vista. Certes, Windows 7 proposera tout un lot de nouvelles fonctionnalités, mais c’est bien sur l’architecture interne de l’OS que la compagnie concentre ses efforts.


Plus rapide et moins gourmand

Windows 7 sera basé sur le même noyau que Windows Vista et Windows Server 2008. Une valeur sûre. La compagnie prévient toutefois que ce système consommera moins de mémoire, moins d’énergie et effectuera moins d’accès disque. La vitesse et les temps de réponse seront également améliorés. Enfin, Windows 7 pourra supporter jusqu’à 256 processeurs (ou cœurs ?). C’est un changement de stratégie important pour la société. Ce système pourrait ainsi fonctionner sur des netbooks pourvus d’un processeur cadencé à 1 GHz et de 1 Go de mémoire. L’éditeur se gardera toutefois bien de nous faire une démonstration sur ce type de machine.

Nous avons voulu vérifier les dires de Microsoft en installant la build 6801 de Windows 7 Ultimate dans VMware. La firme semble effectivement avoir optimisé le code de son OS. Notez que la plupart des composants sont présents : Internet Explorer 8 bêta, Windows Media Player 12… Les temps de démarrage et d’extinction sont comparables à ceux de Windows Vista. Le système est toutefois réactif dès la connexion de l’utilisateur. En fait, il se montre globalement un peu plus réactif que Windows Vista (utilisé sur la même machine, mais sans virtualisation). Enfin, la consommation mémoire à vide (avec Internet Explorer) est environ 25 % plus réduite. L’explorateur de fichiers consomme près de moitié moins de mémoire que la version livrée avec Windows Vista. Même constat pour le gestionnaire de fenêtres.

Bonne nouvelle, l’UAC (User Account Control) est – sur demande – moins intrusif.

Passée cette première bonne surprise, nous avons pu découvrir les nouvelles fonctionnalités de cet OS. Tout d’abord, les icônes des applications et des fenêtres sont regroupées. Un clic sur l’icône de Word permet de voir les fenêtres ouvertes, d’en ouvrir de nouvelles, de les manipuler, d’afficher la liste des documents récemment utilisés, etc. Les gadgets de Windows sont transformés. Vous pouvez maintenant les déposer directement sur le bureau. Le volet Windows, qui occupait une surface assez importante, disparaît donc totalement. C’est une avancée en terme d’ergonomie.

L’espace de notification peut également être personnalisé directement… sans passage par une lourde fenêtre de configuration. Enfin, le gestionnaire de fenêtres est plus puissant, avec des fonctions permettant de coller une fenêtre au bord de l’écran. Le gestionnaire de fichiers est la partie qui évolue le plus. Il intègre ainsi le concept de libraires. Ces dernières référencent des documents présents physiquement – ou pas – sur la machine. Ce système liste par exemple les documents situés sur des disques externes, ou disponibles sur d’autres ordinateurs. Le tout est livré avec une fonction de recherche de fichiers, simple et efficace. Le partage des documents et la définition de groupes d’utilisateurs réseau sont également refondus, permettant un usage très simple de ce type de fonctionnalité. Il est possible de créer des réseaux privés d’utilisateurs, sans procédures lourdes (par exemple, la mise en place manuelle d’un VPN).

Dans le domaine des groupes de travail, le système d’exploitation est plus intelligent. Avec un ordinateur portable, si vous utilisez une imprimante au travail et une autre à la maison, Windows 7 s’adaptera aux déplacements de la machine, en modifiant le nom de l’imprimante par défaut. Simple et pratique.

Un brin de Surface

La gestion des écrans tactiles est entièrement revue, avec un support du multitouch. Zoom, rotations et défilement de pages deviennent plus intuitifs. Le système fournit tout un lot de mouvements permettant d’effectuer diverses actions. Windows 7 se rapproche ainsi (dangereusement ?) de Surface.


L’espace entre les éléments de l’interface utilisateur est plus important, ce qui permet de manipuler le système… avec les doigts. Enfin, le clavier virtuel est moins intrusif et apparait à des endroits stratégiques (par exemple, près de la fenêtre de saisie sur laquelle vous pointez votre doigt). Nous avons pu découvrir une application d’Autocad, entièrement pilotée de façon tactile. Impressionnante et novatrice, elle préfigure des applications de demain.

Du neuf pour les professionnels

Le support des disques durs virtuels au format VHD est la nouveauté qui permettra probablement de remporter les suffrages des professionnels. Windows 7 peut les créer, les manipuler et même les utiliser. Mieux, le gestionnaire de démarrage est capable de lancer directement (et sans virtualisation) un système d’exploitation installé au sein d’une image VHD.

Voici quelques autres fonctionnalités avancées qui pourraient intéresser les professionnels. La technologie de chiffrement des disques durs BitLocker est intégrée en standard et permet de chiffrer des unités extractibles (clés USB, cartes mémoire, etc.). Le client RDP (Remote Desktop Protocol) supporte les affichages distants multi écrans. Dans ce domaine, la gestion des configurations comprenant plusieurs écrans est plus facile, une simple combinaison de touches permettant de passer d’un profil à un autre. Les utilisateurs d’ordinateurs portables vont apprécier.

Rapprocher PC, téléphone et Internet

Microsoft voit Windows 7 comme une plate-forme de base pour des applications web évoluées. Ce dernier pourra ainsi être livré avec Windows Live Essentials ou Windows Live Services. Il s’agit d’un ensemble d’applications destinées au web (Live Messenger, Live Mail, etc.). À priori (Microsoft n’a pas été très précis sur ce sujet), le premier pack fournit des applications desktop, alors que le second offrirait aussi des alternatives utilisables directement au sein du navigateur web de la machine. Notez que Windows Live Essentials est aujourd’hui disponible en version bêta.

Concernant la téléphonie, un panneau spécifique, assez similaire au centre de mobilité de Windows Vista, fait son apparition. Il regroupe toutes les actions liées à votre téléphone mobile.

Et les développeurs ?

Microsoft a dédié un blog au développement de Windows 7. Lors de la PDC2008, la compagnie a aussi diffusé une version prébêta d’un kit de développement pour .Net 3.5 SP1 et Windows 7. Il permet d’accéder à toutes les nouvelles fonctions de cet OS, comme les bandeaux, les librairies de documents ou le multitouch. Il offre aussi de profiter des nouvelles fonctions de DirectX, qui n’est plus cantonné à la seule 3D, mais pourra être utilisé pour les animations, le rendu graphique, et bien d’autres choses. Enfin, le PowerShell 2.0 est intégré en standard dans Windows 7, avec un éditeur de scripts puissant et pratique.

Les responsables de Microsoft donnent quelques conseils aux développeurs. Premièrement, l’utilisation du kit de développement dédié à Windows 7 est conseillée. Il est également recommandé de programmer pour la version 64 bits de l’OS, la compagnie souhaitant visiblement mettre en avant cette mouture. Enfin, Microsoft demande aux développeurs d’optimiser eux aussi leurs logiciels, en suivant si possible les critères retenus par l’éditeur de Redmond.

La version de Windows 7 que nous avons testée n’est qu’une prébêta. La mouture bêta comprendra l’ensemble des fonctionnalités attendues pour cet OS. Elle devrait être disponible début 2009. Aucune date n’a été avancée pour la RTM (Release To Manufacturing) de Windows 7. Elle devrait toutefois être disponible fin 2009.


In fine, cet OS nous a convaincus. Dans la lignée de Windows Vista, il ne déroutera pas les utilisateurs. Il gomme toutefois le défaut principal de ce dernier ; sa consommation trop importante de ressources. La gestion des réseaux d’utilisateurs et le multitouch sont deux nouveautés bien senties. Elles apportent une bouffée d’air frais au monde Windows, ce qui pourrait pousser certains clients à franchir le pas.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/29/dossier_special___microsoft_devoile_windows_7?page=1

Mon Q, quand Motorola fait de la pub en Français, grande classe !

'J'ai entré ton numéro dans mon Q'...

Ah, les joies de la publicité... Les créatifs payés à prix d'or travaillant pour Motorola ont décidé de se creuser la tête pour la campagne du dernier mobile de la firme, le Q11. Sauf que les publicitaires ont dû rater leurs cours de français au lycée car la traduction de leur 'oeuvre' est plutôt approximative.

En effet, le slogan trouvé certainement après des heures de brainstorming est une blague à lui tout seul : "Mon Q. L'intelligence renouvelée". Un Q qui rend intelligent, ils sont trop forts chez Motorola. Et personne ne s'est rendu compte de rien.

Evidemment, le slogan a fait le tour du Web et des médias et les vannes vaseuses ont fusé. Le jeu de mot est trop facile : "J'ai perdu mon Q", 'J'ai entré ton numéro dans mon Q', 'Qui veut acheter mon Q", "Je téléphone avec mon Q"... etc

Motorola subit donc la honte de sa vie alors que le fabricant est aujourd'hui en grande difficulté. Ses mobiles se vendent mal, sa part de marché baisse... Le géant qui doit communiquer ses résultats ce jeudi se serait bien passé de cette publicité. N'en jetez plus, chez Motorola, ils l'ont dans le Q.

[NdR : Désolé je n'ai pas résisté, surtout que c'est JB, fidèle lecteur de ce blog qui m'a suggéré cet article ;-) ]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/29/mon_q__quand_motorola_fait_de_la_pub_en_francais__grande_classe__

mercredi 29 octobre 2008

PDC2008 : Office 14 sera disponible en version web !

La version web d’Office 14 est globalement similaire à la mouture classique. Google Docs vient de prendre sérieux un coup de vieux

Los Angeles. - La nouvelle vient de tomber lors de la PDC2008 (Professional Developers Conference) ; Office 14 pourra fonctionner au sein d’un navigateur Internet. Les développeurs de Microsoft ont créé une version web de certaines applications de la suite Office, en utilisant Silverlight 2.

Ce produit sera utilisable sous Internet Explorer, Mozilla Firefox et même Apple Safari. Les utilisateurs Windows et Mac OS X accéderont ainsi à cette offre. Microsoft Office qui comprendra des versions web de Word, d’Excel, de PowerPoint et de OneNote. La démonstration faite lors de la keynote du 28 octobre fut très impressionnante : les versions en ligne de ces applications sont totalement similaires aux moutures classiques.

Les responsables de Microsoft nous ont également montré les différentes possibilités de travail collaboratif. Les mises à jour sont diffusées très rapidement auprès de tous les participants, le résultat étant visible en quelques secondes, aussi bien dans les versions classiques que web des applications Office. Mieux, lorsque l’utilisateur exporte et publie un élément (par exemple un graphique généré par Excel) sur un blog ou un site web, Office conserve la trace de cette manipulation. Si les données du document sont mises à jour, la suite bureautique se charge de modifier automatiquement l’élément publié. Génial. Notez enfin qu’Office 14 pourra s’intégrer à Live Mesh, ce qui facilitera encore le partage des documents sur Internet.

Les versions web des applications Office seront disponibles sur Office Live Workspace… à une date encore inconnue. Les utilisateurs ne disposant pas d’une licence de la suite bureautique pourront très probablement accéder gratuitement à ces modules web. Selon nos informations, des modules de publicité seraient alors intégrés au sein de l’application.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/29/pdc2008___office_14_sera_disponible_en_version_web__

mardi 28 octobre 2008

Les téléchargements d'OpenOffice 3.0 battent des records

Trois millions d'exemplaires téléchargés en une semaine sur les seuls serveurs d'Open Office.org, au moins cinq millions déjà actifs, la version 3 de la suite bureautique gratuite open source démarre sur les chapeaux de roue

La version 3.0 de la suite bureautique libre OpenOffice commence sa carrière par un record. Mise à disposition le 13 octobre, cette suite gratuite a été téléchargée à 3 millions d'exemplaires la première semaine. Seul l'épuisement des serveurs d'OpenOffice.org (OO.org) a empêché d'aller au-delà. A titre de comparaison, ces serveurs n'avaient délivré que 1,9 million d'exemplaires de la version 2.4 tout au long de son existence.

80% sous Windows, mais les versions Linux empruntent d'autres canaux

80% des utilisateurs qui se sont précipités sur la version 3 de cet outil bureautique utilisent un micro sous Windows. Selon John McCreesh, responsable du marketing d'OpenOffice, l'objectif d'atteindre 40% du marché bureautique en 2010, qui paraissait inatteignable il y a quatre ans, l'est de moins en moins. La marge de progression d'OpenOffice est effectivement énorme puisque Microsoft revendique une base installée de 550 millions d'exemplaires pour sa suite Office.

John McCreesh explique la faible part des téléchargements d'OpenOffice 3.0 sous Linux (11%, moins que la première version native pour MacOS, 16%), par le fait que les Linuxiens reçoivent leur mise à jour par d'autres canaux. Il en conclut que la version 3 d'OpenOffice a déjà touché 5 millions d'utilisateurs et non 3.

D'importants progrès sur la compatibilité avec les autres formats

OpenOffice 3 déboule à un moment clé. Son arrivée en pleine crise économique donne à sa gratuité un regain d'attrait. D'autant plus que cette version a fait d'importants progrès en terme de compatibilité, tant avec les formats de fichiers propriétaires de MS Office qu'avec ceux au format Open XML (.docx, .xlsx, pptx...). Ce dernier format vient juste d'accéder, dans des conditions rocambolesques et discutables, au rang de standard ISO. Un statut qui fait la force d'ODF depuis des années. Cliquez ici pour télécharger OpenOffice 3.0

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-telechargements-d-openoffice-30-battent-des-records-2367.html

Avec CloudView, le moteur d'Exalead se mue en brique technologique

Pour Exalead, éditeur français de moteur de recherche, le développement de la gamme CloudView constitue une évolution majeure de son offre

« Nous changeons de plateforme et nous focalisons sur de nouveaux marchés », décrit le PDG François Bourdoncle, co-fondateur de la société en 2000. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Cloudview n'a rien à voir avec le cloud computing. Le nom de l'offre fait référence au « nuage de données » qui environne l'utilisateur professionnel, tant dans l'entreprise (bases et applications internes) qu'à l'extérieur du pare-feu (systèmes d'information partenaires et données du Web).

L'objectif est de transformer ces informations diffuses et réparties, accessibles dans des environnements hétérogènes et cloisonnés, en informations structurées, directement exploitables par les applications. « On passe d'un monde où le moteur de recherche est une application à un monde où il devient une brique technologique permettant d'étendre la portée et la souplesse des applications métiers », explique François Bourdoncle.

Une version OEM pour les éditeurs

La gamme CloudView se décline en deux versions. La première, CloudView Search, s'adresse au marché traditionnel d'Exalead, les entreprises, « avec des couches basses qui restent dans la lignée de ce que nous proposions, notamment une capacité à indexer énormément de documents », précise le PDG d'Exalead. Il insiste sur les temps réduits de déploiement de l'offre et sur sa capacité à répondre aux contraintes de haute disponibilité. Le produit propose une administration centralisée de grappes de serveurs.

L'autre version, CloudView OEM, vise les éditeurs, avec un produit sans interface utilisateur, uniquement accessible par API, permettant d'accéder à 100% des capacités du moteur. Une version qui sera directement commercialisée aux Etats-Unis.

25% des entreprises utilisent Exalead pour des applications en ligne

Actuellement, 75% des clients d'Exalead utilisent le moteur de recherche sur leurs données internes, à l'intérieur de leur pare-feu. Les 25% restants exploitent le produit pour des applications en ligne (ViaMichelin, notamment). François Bourdoncle souligne l'intérêt d'intégrer les données propriétaires avec les informations du Web pour offrir un meilleur service au client. L'éditeur français réalise aujourd'hui la moitié de son chiffre d'affaires dans l'Hexagone et le reste en Europe et aux Etats-Unis. Il compte 170 clients.

[NdR : J'ai l'impression de faire un journal météorologique aujourd'hui : le temps est décidément très nuageux ;-) ]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-cloudview-le-moteur-d-exalead-se-mue-en-brique-technologique-27269.html

PDC 2008 : Microsoft dévoile Azure, son offre de 'cloud computing'

Comme promis, Microsoft a entamé sa conférence pour les développeurs (PDC 2008, Professional developer conference de Los Angeles) avec l'annonce de son offre de 'cloud computing' : Azure Services Platform

Ray Ozzie, architecte en chef de Microsoft, a expliqué qu'il s'agissait d'un tournant fondamental dans la stratégie de l'éditeur, qui entend proposer une offre d'informatique dans les nuages « bâtie dès le commencement avec en ligne de mire notre engagement en faveur de l'ouverture et de l'interopérabilité ». Architecte de Lotus puis de Groove, Ray Ozzie avait justement été appointé à ce poste pour orienter Microsoft vers les services en ligne. Concrètement, Azure est constitué d'un ensemble de services hébergés dans les datacenters de Microsoft. Cela comprend notamment : Windows Azure (infrastructure de calcul, de stockage, de réseau...), SQL Services (base de données en ligne), Live Services (synchronisation de documents personnels), Sharepoint services (collaboration et gestion de contenu)...

Les services d'Azure sont destinés à compléter les applications

Bien entendu, Ray Ozzie n'appelle pas son public à tout faire tourner dans les nuages, il reste fidèle à la stratégie de Microsoft, nommée S+S (Software plus services). Dans cette optique, le 'cloud' est vu comme un complément utile à tout ce qui peut être fait au sein des directions informatiques - sur des postes dûment pourvus de licences logicielles -, qu'il s'agisse d'y héberger un service ou de d'étendre une application en y intégrant un service Azure. De même, le meilleur moyen, souligne-t-on chez Microsoft, de développer une application qu'on hébergera sur la plateforme Azure, reste de le faire avec l'atelier maison, Visual Studio.

Une version CTP (Community technology preview) d'Azure est d'ores et déjà disponible pour les divers membres de l'écosystème Microsoft (éditeurs tiers, développeurs, entreprises utilisatrices...).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pdc-2008-microsoft-devoile-azure-son-offre-de-cloud-computing-27271.html

lundi 27 octobre 2008

Microsoft Office 2007 SP2 sera disponible entre février et avril 2009

Support de l’ODF, des PDF et meilleures performances pour Outlook sont les avancées les plus importantes de ce futur correctif

Le Service Pack 2 (SP2) d’Office 2007 a été annoncé sur le blog de son équipe de développement. Ce dernier arrivera entre février et avril 2009. Cette mise à jour mettra l’accent sur l’interopérabilité avec le support des formats de fichiers ODF (Open Document Format), XPS (XML Paper Specification) et PDF. Visio sera également capable d’exporter les modèles UML dans un fichier XML conforme au standard XMI.

Les développeurs ne s’arrêteront toutefois pas là. En effet, les performances d’Outlook seront améliorées et le module de calendrier se montrera plus solide. Les fonctions de chiffrement proposées par le système d’exploitation seront accessibles de façon générale par Office. Enfin, les mécanismes permettant de créer des graphiques dans Excel seront refondus, avec à la clé une meilleure intégration dans Word et PowerPoint.

Un outil permettant de désinstaller les Services Packs sera aussi de la partie. Il peut se montrer utile pour uniformiser un parc informatique, ou tout simplement pour enlever un Service Pack lorsque ce dernier bloque des macros ou des programmes liés à Office. La partie serveur sera également impactée par ce SP2. Nous pouvons regrouper les modifications sous deux thématiques : performances améliorées et ajout d’outils de réparation/reconstruction. Notez qu’une séance de test privé sera lancée dans les jours à venir.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/24/microsoft_office_2007_sp2_sera_disponible_entre_fevrier_et_avril_2009

vendredi 24 octobre 2008

Wikipedia en DVD !

Ce projet dédié aux écoles regroupe 5.500 articles et 34.500 images sélectionnés avec soin

L’association caritative anglaise SOS Children’s Villages lance la version 2008/9 du projet Wikipedia Selection for Schools. Ce dernier regroupe sur un seul DVD-Rom plus de 5.500 articles sélectionnés dans l’encyclopédie en ligne Wikipedia. Il se destine en premier lieu aux élèves anglais, d’un âge compris de 8 et 17 ans. Selon l’association, le DVD regroupe l’équivalent d’une encyclopédie de 20 volumes, avec 20 millions de signes et 34.500 images de haute qualité. Il sera particulièrement utile pour les écoles ne disposant pas d’un accès à Internet.

Le Dr Andrew Cates, CEO de SOS Children (mais aussi un administrateur de Wikipédia) commente cette annonce : « Wikipedia est un phénomène incroyable, et nous sommes fiers d’avoir contribué à améliorer l’accessibilité de son contenu. Cette année, l’amélioration de la qualité générale de la version anglophone de Wikipédia fait que les critères de sélection sont maintenant la pertinence et l’intérêt des articles, les vérifications du contenu devenant – lentement – de plus en plus secondaires. »

La totalité de cette sélection est consultable en ligne à cette adresse. Plus organisée que le site Wikipedia, elle constitue un ensemble éducatif de qualité. Elle comprend une série d’index bien pensés : par titre, en images ou par thématique. Le communiqué de presse nous informe que l’image ISO du DVD sera disponible via le réseau peer to peer BitTorrent. Elle devrait être accessible dès aujourd’hui. Aucun lien n’est toutefois fourni actuellement. À quand un projet identique pour la communauté française ?

[NdR : Je soutiens également une version française de ce programme !]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/23/wikipedia_en_dvd__

Java 6 Update 10 : la mise à jour qui change tout

Sortie discrètement, cette nouvelle version de l’environnement Java apporte une foule de nouveautés

Sun Microsystems vient de livrer Java 6 Update 10. Un petit conseil : n’hésitez pas à installer cette nouvelle version manuellement, le système de mise à jour automatique des moutures précédentes ne semblant pas en mesure de détecter la présence de l’Update 10. En plus de corriger 720 bogues, la compagnie a complètement transformé son environnement d’exécution Java. Le fichier d’installation est ainsi trois fois plus compact qu’auparavant, les composants additionnels étant téléchargés suivant les besoins. Avec un poids de moins de 5 Mo, Java devient enfin compétitif comparé à ses concurrents. Nouveau venu, le Quickstarter permet un lancement plus rapide des applications.

Les applications Swing présentent un nouveau thème, Nimbus, bien plus moderne que ceux offerts précédemment. Pour des raisons de compatibilité, les développeurs devront cependant modifier leur code pour en tirer parti. Sous Windows, le support de l’accélération 2D/3D est activé par défaut. Enfin, le déploiement des applets et des applications pour Java Web Start est largement facilité. Sun a consenti de larges efforts dans le domaine des applets. Le tout nouveau greffon est commun à l’ensemble des navigateurs et gère les applications dans des processus séparés, ce qui améliore la stabilité de l’ensemble.

Il sera prochainement possible de tirer une applet hors de la fenêtre du navigateur, ce qui permettra de la transformer en widget de bureau. Voilà qui nous rapproche du futur JavaFX. Notez toutefois que cette fonction ne semble pas encore accessible sur notre machine de test.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/23/java_6_update_10___la_mise_a_jour_qui_change_tout

jeudi 23 octobre 2008

Linux : un marché colossal

Un écosystème de 25 milliards de dollar où chaque distribution Linux inclut plus de 10 milliards de dollars de code source

La fondation Linux a estimé le coût du développement d’une distribution Linux. Les chiffres sont vertigineux. En 2002, David A. Wheeler calculait qu’une distribution Linux typique incluait 1,2 milliard de dollars (environ 930.000 euros) de logiciels. Aujourd’hui les logiciels libres se sont étoffés. Ainsi, une distribution Linux complexe, telle la Fedora 9, représente 10,8 milliards de dollars de développement (environ 8,4 milliards d’euros). Il convient de préciser que ce projet comprend plus de 200 millions de lignes de code, soit près de 59.390 ans/homme de développement. La plate-forme mobile Android fait presque figure de « petit » projet, avec un coût de développement estimé à seulement 1,3 milliard de dollars (hors noyau Linux).

La seule création du noyau Linux est estimée à 1,38 milliard de dollars (environ 1,07 milliard d’euros), soit plus de 7.550 ans/homme de développement. Ce projet comprend presque 6,8 millions de lignes de code. Un record ! Au cours des deux dernières années, plus de 3.200 développeurs (en provenance d’environ 200 sociétés) ont participé au développement du noyau Linux.

D’autres projets open source ont nécessité également des efforts importants. Dans l’ordre : OpenOffice.org, GCC, Enterprise Security Client, Eclipse, Mono et Firefox. L’étude de la Linux Foundation rappelle quelques autres faits intéressants. Ainsi, Linux représenterait un marché de 25 milliards de dollars en 2008 (19,4 milliards d’euros). IDC estime que ce marché pourrait atteindre les 49 milliards de dollars en 2011, soit près de 38 milliards d’euros.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/22/linux___un_marche_colossal

mercredi 22 octobre 2008

Les faux antivirus ont infecté 30 millions d’ordinateurs

Bilan de cette nouvelle forme de diffusion de malwares : plus de 10 millions d’euros par mois selon un spécialiste de la sécurité

La méthode d’utilisation de scarewares ressemble de très près à un effet Canada Dry. Les antivirus proposés ont le goût, l’odeur et la couleur de véritables solutions mais n’ont en définitive qu’un seul but, celui de dérober des données bancaires. L’éditeur (bien réel celui-ci) Panda Security a donc établi un rapport pour tenter de chiffrer ce commerce souterrain de la sécurité. Rappel de la méthode : un pop-up apparaît sur l’écran et notifie que "Votre PC est infecté". Ces faux messages d'alerte, censés angoisser l'internaute naïf, n’ont alors qu’un seul but : piéger l'utilisateur. Une fois sur le site, l’éditeur vous conseille d’acheter la dernière version du logiciel pour corriger un problème qui n’existe pas. Une technique qui a le don non seulement d’embrouiller certains internautes, de leur voler des données bancaires mais aussi et de nuire à la crédibilité des éditeurs de logiciels de sécurité.

Panda Security lance donc une alerte virale orange concernant 30 millions d'ordinateurs infectés par la technique. "Avec plus de 7.000 variantes qui circulent depuis un an, générant des gains de plus de 10 millions d'euros par mois pour les cybercriminels, nous sommes en présence d’une véritable infection de grande ampleur" confient les chercheurs de PandaLabs. Des attaques qui ont de plus le don de multiplier les risques. Luis Corrons, le directeur technique du laboratoire poursuit : "Les données actuelles révèlent qu'environ 3% des utilisateurs infectés fournissent les données confidentielles demandées lors de l'achat de la prétendue solution de désinfection (qu'ils ne recevront jamais). Sachant que le prix moyen de ces fausses solutions est de 49,95 euros…". Le rapport ,basé sur une étude de Forrester de 2007 a été constitué à partir d'un échantillon de plus de 2 millions d'ordinateurs, est donc très clair.

Face à la menace, les éditeurs n'hésitent maintenant plus. Microsoft a lancé depuis 2005 pas moins de 17 poursuites contre des éditeurs de ces scarewares. L'éditeur estime que la moitié des pannes dont des utilisateurs lui font part sont dues à ce type de logiciels espions. Une menace à prendre donc au sérieux, d’autant que pour ceux pris au piège, il est souvent ardu d’éliminer complètement les éléments infectés. Les contre-mesures restent, elles, très simples : un antivirus récent et une bonne dose de circonspection.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/21/les_faux_antivirus_ont_infecte_30_millions_d_ordinateurs

Le gouvernement élargit l’offre Micro Portable Etudiant

1 euro par jour, le portable au prix du café a-t-il pour autant un avenir ?

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pecresse a décidé, quatre ans après le lancement de la mesure d’élargir les offres de l’opération Micro Portable Etudiant. Désormais ce sont les opérateurs de téléphonie mobile qui entrent dans la danse.

Cette opération regroupe désormais deux parties. D’un côté, un panel d’ordinateurs portables (légers) est proposé dans le cadre de l’offre, de l'autre une connexion Internet sans fil. Le "Micro Portable Wi-Fi (ou MIPE)" est alors ouvert aux étudiants qui souhaitent se doter d'un PC pour la somme d’1 euro par jour. Une initiative lancée par la Délégation aux usages de l'Internet en collaboration avec les constructeurs, les distributeurs, les banques et les éditeurs.

SFR et Orange ont donc été retenus par le ministère pour remplir un cahier des charges en vue de s’intégrer à l’opération. SFR propose alors de permettre d’acheter un Eee PC 901 3G+, avec un accès Internet mobile illimité. Le tout pour la somme de 10 euros par semaine. De son côté, Orange propose deux options, avec ou sans netbook. Le modèle n’est pas encore défini (10’) mais est affiché à 40 euros par mois avec une clé 3G+ utilisable à souhait jusqu’à une limite d’1 Go par mois.

Une mesure qui permet de lier plusieurs secteurs afin d’acquérir une clientèle qui par manque de moyens ne se serait pas équipée. Pour ceux dont les fonds seraient insuffisants, des prêts avantageux sont même prévus avec les banques partenaires. Une mesure critiquée dans la mesure où elle excluait certains étudiants qui ne remplissaient pas les conditions idoines. Pour 2009, l’offre sera disponible dès le 15 Janvier, histoire de rattraper le retard pour les étudiants qui auraient, par manque de matériel, raté leurs premiers partiels…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/21/le_gouvernement_elargit_l_offre_micro_portable_etudiant

mardi 21 octobre 2008

L'UTC crée une Fondation de soutien à l'innovation et la recherche

L'université de technologie de Compiègne (UTC) vient d'annoncer la création d'un dispositif qui devrait stimuler l'innovation et favoriser la recherche technologique dans l'enseignement supérieur

Baptisée « Fondation UTC pour l'innovation », la structure mise en place par l'école d'ingénieurs assurera le financement de chaires d'enseignement et de recherche qui couvriront des expertises métiers et des thématiques émergentes nécessitant des qualifications nouvelles.

Un fonds de maturation soutiendra les expertises et les études de faisabilité nécessaires à la validation d'un concept (comme la fabrication de prototypes, ou l'élaboration de pré-business plans). Il participera au pré-amorçage de projets embryonnaires, à la phase de pré-incubation pour aider des porteurs de projet ainsi qu'au financement de bourses étudiantes conduisant à la création d'entreprises innovantes. De plus, et pour attirer les meilleurs talents situés à l'international, l'accueil et le séjour d'enseignants-chercheurs étrangers seront pris en charge par la Fondation.

5 M€ d'investissements pour la phase de démarrage

L'organisme assurera également le financement d'autres axes de recherche, comme les systèmes de transports innovants, les technologies vertes pour des produits et procédés durables conformément à la réglementation européenne, les plateformes scientifiques et technologiques et la construction de laboratoires HQE (Haute qualité environnementale) dédiés à ces thématiques.,

La Fondation UTC pour l'innovation a déjà séduit plusieurs acteurs privés et publics : l'Ineris (Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques), le Crédit Agricole et le Conseil Régional de Picardie, notamment, lui ont d'ores et déjà octroyé un capital avoisinant les 5 M€.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-utc-cree-une-fondation-de-soutien-a-l-innovation-et-la-recherche-27206.html

lundi 20 octobre 2008

Microsoft planche pour faire démarrer Windows au quart de tour

Microsoft réfléchit à une fonction permettant à Windows de démarrer très rapidement, ne laissant aux utilisateurs que l'accès à un nombre limité d'applications

Cette fonction, appelée Instant On, est l'objet d'une enquête lancée par l'éditeur auprès de plusieurs utilisateurs de ses OS. « Quelle vitesse de démarrage qualifieriez-vous d'instantanée ? », demande en substance Microsoft, proposant alors de multiples réponses s'étalant de 2 secondes à 2 minutes.

Pourtant, le groupe de Redmond indique officiellement qu'il est encore trop tôt pour évoquer Instant On, et que l'enquête s'inscrit dans le cadre de recherches menées régulièrement pour évaluer les attentes des consommateurs. Néanmoins, selon nos confrères d'IDG News Service, cette fonction pourrait être intégrée à Windows Seven, la prochaine version du système d'exploitation phare de l'éditeur, attendue pour début 2010.

MediaDirect chez Dell et Splashtop chez DeviceVM

D'autres constructeurs ont déjà doté certaines de leurs machines d'un démarrage instantané. Dell, par exemple, avec MediaDirect, offre la possibilité de lancer la lecture de vidéos ou de fichiers musicaux sans que le chargement de Windows soit nécessaire. La start-up DeviceVM, quant à elle, a mis au point la technologie Splashtop, qui permet d'accéder à Internet en quelques secondes. Une fonction qu'on retrouve sur certains modèles de cartes mères Asus, ainsi que sur la gamme Eee PC.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-planche-pour-faire-demarrer-windows-au-quart-de-tour-2353.html

vendredi 17 octobre 2008

Google Chrome: nouvelle version de développement sécurisée

Le développement de ce navigateur web est plutôt rapide. À quand la version définitive ?

Google vient de sortir la version 0.3.154.3 de son navigateur web Chrome. Seules les personnes ayant choisi d’adhérer au « Dev Channel » ont accès à cette mouture, en avant-première. Deux sources de plantage ont été éliminées, dont une assez importante, puisqu’elle touchait le navigateur lorsqu’il fonctionnait sur une tablette PC pourvu de Windows Vista.

Du côté de la sécurité, le navigateur adopte une stratégie plus prudente lorsque l’utilisateur télécharge des fichiers exécutables. Tant que l’action n’est pas confirmée manuellement, les fichiers récupérés sont enregistrés comme étant des « téléchargements non confirmés ». Le logiciel reconnait également les certificats étendus en provenance d’AddTrust.

À chaque nouvelle version, le support des greffons s’améliore. La 0.3.154.3 ne fait pas exception à cette règle. Les greffons sont maintenant lancés avec un niveau de priorité standard. Le navigateur web devient ainsi plus réactif. Où en est le développement de Chrome ? En étudiant cette page du projet Chromium, nous pouvons constater que la liste des bogues comprend aujourd’hui près de 1.700 entrées. 67,4 % ne sont pas encore confirmés. Parmi ceux-ci se trouve probablement un grand nombre de doublons et autres problèmes déjà corrigés. 23 % des bogues sont en « ballotage », les équipes de développement n’ayant pas encore décidé s’il était pertinent ou non de corriger ces problèmes. In fine, seules 158 entrées sont actives, dont plus de la moitié correspond à des bogues en cours de correction.

Nous pouvons espérer que lorsque ces 158 entrées seront éliminées, les utilisateurs de la mouture 'classique' de Google Chrome disposeront – eux aussi – d’une version à jour de ce navigateur web. De fait, ils doivent aujourd’hui se contenter de la 0.2.149.30. Frustrant.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/16/google_chrome___nouvelle_version_de_developpement_securisee

jeudi 16 octobre 2008

e-Corce ou comment voir la peau de la planète

Sorte de Google Earth à la française, le projet e-Corce lancé par le CNES promet de visualiser la Terre avec des images actualisées chaque semaine

e-Corce n’a pas vocation à en connaître un peu plus sur le manteau des arbres mais bien à voir la planète Terre comme si nous étions dans l’Espace, et même au-delà. Le projet e-Corce, pour "e-Constellation d’observation récurrente cellulaire" est un programme encore l'étude au CNES (Centre national d'études spatiales) mais qui devrait voir le jour d'ici quelques années. Son objectif est de fournir quotidiennement des images de la planète grâce à 13 satellites qui balaient la surface de la Terre. Ainsi chaque semaine, les images sont actualisées avec une résolution de l’ordre du mètre !

Selon Jean-Pierre Antikidis, responsable des systèmes d'information spatiaux au CNES, "e-Corce, s'est avéré être un projet économiquement crédible et très attractif. Il est donc très rapidement entré dans sa phase d'élaboration". Les 13 satellites seront placés en orbite entre 2013 et 2016. Dès lors, l’innovation principale du projet réside dans la réception et la redistribution des données. Par commodité et afin d'éviter tout encombrement, les images seront réceptionnées par plusieurs stations éparpillées aux quatre "coins" du globe.

L'internaute chez lui recevra ces images et pourra visualiser le globe terrestre reconstitué. De la précision d’un mètre, le projet promet de voir tout ce qui a trait aux activités humaines… Destiné à tous les internautes, il se veut un concurrent plus abouti que Google Earth. A suivre donc.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/15/e_corce_ou_comment_voir_la_peau_de_la_planete__

mercredi 15 octobre 2008

Windows Seven s'appellera Windows 7

Microsoft a officialisé le nom du successeur de Vista

Est-ce pour s'éviter les jeux de mots moqueurs autour de Vista que Microsoft a joué la carte du classicisme pour le nom de son futur OS ? Car celui qu'on connaissait sous le nom de code de Windows Seven sera finalement baptisé... Windows 7. L'information vient d'être confirmé sur le blog du general manager Mike Nash consacré à Vista. Les marketeurs de Microsoft ne se sont pas foulés. Windows 7 est la septième version 'majeure' de l'OS depuis sa création, donc... C'est la première fois qu'un nom de code est finalement utilisé pour la marque d'un produit chez l'éditeur.

"Nous avons voulu faire simple", écrit Mike Nash. "Dans le passé, nous avons eu plusieurs approches pour nommer nos produits, des numéros (Windows 3.1), des dates (Windows 98) des abréviations (XP) ou des noms (Vista). Mais cela ne correspondait pas toujours à l'image du produit. Windows 7 a du sens, car c'est le 7e Windows".

Microsoft devait assez vite trancher. Car la première pré-bêta de Windows 7 sera en ligne à la fin du mois. Elle sera publiée à l'occasion de la Professional Developers Conference (27 au 30 octobre à Los Angeles) où silicon.fr sera présent. Le 28 octobre, lors de la keynote de Steven Sinofsky, les développeurs présents recevront un disque dur externe de 160 Go contenant cette version alpha de Windows 7 et des outils de développement dédiés. "Avec Windows 7 à la PDC2008, vous verrez les progrès à travers l'ensemble Windows, au niveau du noyau, réseau, matériel et périphériques, et de l'interface utilisateur ", peut-on lire sur le site du PDC.

Le calendrier se Windows 7 se précise donc de plus en plus. Microsoft semble pressé de voir son dernier bébé prendre la place d'un Vista qui a bien du mal à s'imposer, notamment dans les entreprises. Après cette pré-bêta, une première bêta de Windows 7 sera mise en ligne à la mi-décembre de cette année. Les tests en grandeur nature dureront donc 12 ou 13 mois. Sachant que la firme entendait désormais appliquer de nouveaux cycles de production, soit un système d'exploitation tous les trois ans, Windows 7 devrait donc faire son apparition en version finale début 2010, avec une RTM fin 2009.

[NdR : j'aurais personnellement préféré un nom plutôt qu'un numéro...]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/14/windows_seven_s_appellera_windows_7

mardi 14 octobre 2008

Markess : "La dynamique du marché de l’open source dans l'administration est bien réelle". Mais...

Etude de Markess sur la pénétration du logiciel libre dans l'administration française

En 2008, l’administration consacrera près de 13% de son budget informatique aux technologies de l’open source, soit 930 millions d’euros, d’après une étude du cabinet Markess international, spécialisé dans l’impact des technologies de l’information sur les organisations. L’étude, « L’Administration Française et l’Open Source, 2008-2010 » dont les résultats sont annoncés le 13 octobre, est basée sur 83 interviews réalisées auprès de responsables de l’administration centrale, d’organismes sous tutelle et de collectivités locales, ainsi que sur plus de 60 entretiens avec des prestataires IT.

Le budget de l’administration française consacré à l’open source progresse chaque année depuis 2006. Cette année là, il représentait 7% des dépenses, contre 10% en 2007. Et, entre 2008 et 2010, le marché devrait croître de 13% par an pour dépasser le milliard d’euros. "La dynamique du marché de l’open source est bien réelle et devrait se maintenir sur les prochaines années" commentent les analystes de Markess International. Un engouement notamment motivé par la volonté d’être plus autonome dans la maîtrise de ses systèmes d’information mais aussi par les enjeux en matière d’interopérabilité, d’après le cabinet.

Pour l’instant, ce sont les solutions serveurs et les environnements applicatifs qui restent les domaines pour lesquels les solutions open source sont le plus utilisées, mais les outils d’ingénierie et les systèmes de sécurité sont de plus en plus concernés. Et les solutions applicatives se diversifient également : la gestion de contenu reste en tête, mais d’autres domaines progressent. Les responsables de l’administration centrale mettent en avant la bureautique et la messagerie. Dans l’administration locale, ce sont les portails. Pour les faire fonctionner, l’administration fait appel à des prestations externes, mettant en lumière la nécessité de recourir à des compétences spécifiques pour mener à bien ces projets. Les intégrateurs et les SSII sont bien présents sur ce marché, aux cotés des SSLL, société de services en logiciels libres. Les décideurs interrogés ont cité plus de 40 sociétés, communautés ou associations, dont notamment, Aliasource, Capgemini, Adullact, Atos Origin, Cantico, Bull, Red Hat, Smile, Spie, Starxpert, et Talend.

Incertitudes politiques

A en croire les analystes, l’open source devrait donc connaître une croissance importante dans l’administration. Restent pourtant des freins importants. Ainsi, lors des rencontres « Paris, capitale du Libre », qui se sont tenues le 25 septembre à Paris, Jean-Séverin Lair, DSI au ministère de la Culture, soulignait que "le choix du libre doit toujours être justifié en interne. C’est un choix qu’il faut porter. De plus, ajoutait-il, le logiciel libre nécessite plus de compétences en interne, dans la direction informatique". Un constat partagé par François Elie, Président de l’Adullact, pour qui ces compétences internes font défaut dans les collectivités locales. Et ces dernières ne se coordonnent pas suffisamment. Par exemple, "pour la gestion du RMI, les départements auraient pu lancer un appel d’offre commun. Et nous manquons de logiciels métiers en open source" regrette François Elie, citant en contre exemple le logiciel "open cimetière". De fait, si le cabinet Markess prévoit qu’en 2008, l’open source devrait représenter 16% des dépenses des administrations centrales, le taux chute à 11% au niveau local.

Pour l’instant, il n’existe pas de politique nationale qui vise à lever ces freins. Eric Besson, secrétaire d’Etat au développement de l’économie numérique, avait proposé une piste de réflexion, lors du lancement des Assises du numérique, en juillet dernier : réserver 20% des montants des appels d’offres publics aux solutions en open source. Eric Besson et Nicolas Sarkozy devaient, chacun de leur coté, présenter le plan de développement pour l’économie numérique issu de la concertation, aujourd’hui. Cette présentation a été reportée à la semaine prochaine. Il faudra donc attendre pour savoir si cette mesure est confirmée.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/13/markess____la_dynamique_du_marche_de_l_open_source_dans_l_administration_est_bien_reelle___mais___

OpenOffice 3.0 débarque

La version 3.0 de la suite bureautique libre OpenOffice.org a été mise en ligne le 12 octobre

Disponible en 70 langues, dont le français, elle ravira les utilisateurs de Mac OS. Alors que la mouture précédente - 2.4 - impliquait de leur part qu'ils installent la couche graphique X11 pour émuler les éléments visuels d'OO.org, cette version 3.0 est supportée nativement par l'OS d'Apple. La porte d'entrée sur OO.org a été repensée : le centre de démarrage offre maintenant un accès direct aux différents modules ainsi qu'aux modèles et extensions. Au sein des applications, l'apparence des fenêtres subit aussi un dépoussiérage avec des icônes retravaillées et des boîtes de dialogue plus intuitives.

Parmi les autres nouveautés, la suite bureautique supporte un plus grand nombre de types de fichiers. Avec, en premier lieu, la prise en charge d'ODF 1.2, permettant notamment d'ajouter la description d'une image dans un document. Les fichiers issus d'Office 2007 et Mac Office 2008 - docx, xlsx et pptx - sont également pris en compte grâce à un filtre d'import.

Du travail collaboratif dans le tableur

Les utilisateurs du tableur découvriront qu'il est désormais possible d'afficher 1024 colonnes par feuille de calcul, soit quatre fois plus qu'auparavant. Surtout, ils pourront profiter des macros VBA. Certes, le support de l'implémentation de Visual Basic n'est pas complet mais conviendra pour les macros assez simples (affichage, calcul...). Les feuilles de calcul bénéficient par ailleurs de possibilités de travail collaboratif en simultané, avec une gestion des modifications et des conflits. Le tableur hérite enfin d'un solveur, un utilitaire permettant de résoudre des équations linéaires. A terme, d'autres types de résolution devraient être proposés à la communauté.

La version 2.4 d'OpenOffice.org avait été téléchargée à plus de 1,895 millions d'exemplaires sur les seuls serveurs d'OO. L'éditeur espère que ce chiffre sera largement dépassé avec la version 3.0.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-openoffice-30-debarque-2345.html

lundi 13 octobre 2008

Mandriva fête ses dix ans et sa cuvée 2009

L’éditeur français de la distribution Linux annonce une nouvelle version, toujours plus simple, toujours plus graphique. Et toujours en trois versions, dont une “100% free”

Pour ses dix ans, Mandriva (ex Mandrakesoft) propose une version 2009 de sa distribution Linux, basée sur le noyau Linux 2.6.27 avec un support matériel amélioré et toujours dans 80 langues et plus de 140 pays. L’installeur graphique a été revu est simplifié, ainsi que le centre de contrôle. Les notifications des nouvelles versions de l’OS sont enfin automatisées, avec le choix des serveurs miroirs de téléchargement. L’installation d’application a également été simplifiée, et les packages inutiles (orphelins) après désinstallation d’une application sont détectés et supprimés pour un système plus “propre” et allégé.

Plus rapide, plus riche, et Google inside

"Les utilisateurs des versions précédentes apprécieront le démarrage plus rapide de leur ordinateur, de trois à une vingtaine de secondes en moyenne, selon les configurations", précise Frédéric Crozat, responsable Engineering chez Mandriva. Côté environnement graphique, Mandriva laisse le choix entre KDE 4.1 et Gnome 2.24. Bien entendu, l’utilisateur retrouvera OpenOffice.org 3 et Firefox 3, Acrobat Reader, le lecteur Flash, etc. Dans la version Powerpack, l’éditeur a ajouté – entre autres - les codecs audio et vidéo, la retouche avancée de photos numériques avec LightZone, la virtualisation VMware, et les applications Google “out of box” prêtes à installer (Google Desktop, Toolbar, Earth et Picasa). L’éditeur annonce ce partenariat avec Google comme une première. Toutefois, en France où le haut débit est très généralisé, le téléchargement ne pose pas de problème majeur. Mais cela ne nuit pas non plus… Et l’argument vaut alors aussi pour Acrobat, Open Office… Don’t Act !

Mandriva propose toujours la synchronisation avec les terminaux sous Windows Mobile, et porte une attention plus particulière aux netbooks et autres Ultra Mobiles PC (UMPC) et surtout sur les pilotes matériels, les couches basses, et lors de l’installation. Ainsi, lorsqu’un netbook est détecté, l’installeur propose une version de Gnome allégée. Enfin, le contrôle parental a été amélioré, et la connexion 3G basée sur les clés fournies par les opérateurs est disponible

A chacun sa panoplie

Mandriva Linux 2009 est disponible en trois éditions téléchargeables sur Internet ou dans la boutique. La version Powerpack, la plus complète avec le support et les services, au format boîte est vendue 69 euros, 59 euros en boîtier 2 DVD avec documentation, et 49 euros en téléchargement. Côté gratuit, la version Free conviendra aux puristes, car elle est “100 % free” ne contient aucun logiciel d’éditeur commercial. Enfin, Mandriva Linux 2009 One (gratuit) avec son CD-Rom « live » est plutôt destinée aux débutants sous Linux.

Mandriva revient sur la scène… économique

Après une période difficile suite à un redressement judiciaire en 2004, Mandrakesoft relève la tête en jouant sur deux tableaux : la croissance externe et la diversification de son offre. En juillet 2004, elle rachète la société Edge-IT pour renforcer son activité support. À l’époque elle lance son offre Corporate Serveur, et est retenue par le Ministère de la Défense pour développer un système d’exploitation hautement sécurisé. En 2005, elle rachète le brésilien Connectiva (distribution Linux) et devient Mandriva. La même année, la société lance Pulse, son outil d'administration de parc, premier outil de télédistribution en open source. Enfin, en mai 2005, elle rachète le français Linbox, éditeur de logiciels d'infrastructure sous Linux.

Outre les logiciels de la communauté Mandriva Linux, la société propose des solutions pour les Entreprises : migrations Linux et logiciel libre (Corporate Desktop et Corporate Server), sa solution d’administration de parcs de machines Pulse, et son annuaire LDAP Directory Server. Troisième pan de ses activités, les produits à destination des fabricants d’ordinateurs (OEM), afin d’installer une distribution Linux personnalisée sur leurs machines (avec gestion de la maintenance et support). L’éditeur surfe fortement sur le a vague des netbooks, avec des versions personnalisées assez réussies.

Mobilité et Internet avec Turbolinux et Intel

"Entre distributions Linux, la différence ne se fait pas sur le noyau, mais bien sur la distribution. C’est pourquoi nous invitons depuis longtemps les divers éditeurs de distribution à collaborer étroitement pour faire avancer plus efficacement les développements. Un effort qui porte ses fruits, puisque Turbolinux et Mandriva ont cofondé la société Manbo Labs pour effectuer un travail conjoint de définition des composants de base de la distribution. De plus, Manbo Labs a noué un partenariat avec Intel dans le cadre Moblin [NDLR: projet pour créer une distribution GNU/Linux spécialement dédiée aux équipements mobiles Internet (MID pour Mobile Internet Devices)] ", conclut François Bancilhon, p-dg de Mandriva.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/10/mandriva_fete_ses_dix_ans_et_sa_cuvee_2009

vendredi 10 octobre 2008

SPSS met la statistique à portée de l’utilisateur

Datamining, analyse prédictive… ne sont plus l’apanage des experts statisticiens


Pour Hervé Dhelin, directeur marketing Europe du Sud de SPSS, le décisionnel et le CRM sont devenus des atouts concurrentiels.

Après 40 ans d'existence SPSS a suivi les multiples évolutions des outils statistiques, quelles ont été les avancées majeures ?

"La société a effectivement débuté son activité dans les années 60. Alors, les solutions s’adressaient essentiellement à des spécialistes des statistiques, et le marché travaillait exclusivement à base d’échantillons et de panels. Depuis les années 90, l’arrivée du Datamining et l’avancée technologique permettent de travailler directement avec les utilisateurs métier, en s’appuyant sur les données de populations globales. Aujourd’hui, l’utilisateur de nos produits conçoit ses modèles et sélectionne le plus efficace selon ses besoins. De plus, le modèle statistique est intégré au processus métier, sans intervention de l’utilisateur final. Ainsi, tout logiciel ou progiciel de l’entreprise peut l’invoquer en lui envoyant des données et recevoir directement des résultats. Ces fonctions sont donc transparentes et généralisées. L’entreprise doit décider vite, car les consommateurs exigent une réponse rapide. Pour y parvenir, elle a besoin de résultats en temps réel, tenant compte de l’historique complet du client, mais aussi du risque et des possibilités de fraude. Car une bonne connaissance du client lui permet d’augmenter les revenus et d’améliorer son efficacité. Face à la multiplication des points de contacts (face à face, téléphone, e-mail, web…), et à la diversité des clients, les systèmes informatiques nécessitent un apprentissage continu pour aider les décideurs à comprendre les comportements des clients. Et c’est une évolution majeure, car la compréhension d’aujourd’hui ne vaut pas pour demain."

À quels enjeux, pour les entreprises répond ce type de logiciels ?

"Il s’agit de capturer l’information où qu’elle se trouve. Actuellement, les systèmes fonctionnent en silos : le directeur financier est isolé dans son système transactionnel, tandis que le marketing utilise ses bases de données (comportementales, géographiques) et que les consommateurs naviguent et interagissent au téléphone (centres d’appel, utilisation de données non structurées) ou sur le web (navigation, origine, parcours…), etc. Tous les points de contact doivent être considérés et analysés où qu’ils se trouvent si l’on souhaite déclencher la bonne action sur la cible considérée. Par ailleurs, les modèles doivent s’auto-enrichir en fonction du travail réalisé pour apporter des réponses pertinentes. Ainsi, si une réponse semble incohérente, le modèle doit pouvoir proposer automatiquement des modèles statistiques en fonction des règles métier définies par le client."

Aujourd’hui, les acteurs investissent dans l’analyse prédictive. Pouvez-vous nous illustrer son utilisation ?

"Je récupère de l’information qui me permet de mieux connaître mon client afin d’optimiser l’action. Par exemple, lors d’une demande de crédit, une analyse du profil et du risque immédiate permet de fixer un taux et un montant de crédit possible. Il ne reste ensuite plus que les aspects juridiques à traiter (commission d’accord…). Il s’agit d’aller bien au-delà des données descriptives : âge, nombre d’enfants, nombre de crédits…). C’est déjà un premier pas. Mais beaucoup d’autres données sont disponibles dans les entreprises, qui permettent d’obtenir des informations supplémentaires et pertinentes sur le client. Ainsi, lorsque le client appelle le service client, toutes ces informations restent souvent dans le centre d’appel et ne remontent pas vers le service marketing. C'est là un exemple qui illustre combien la prise en compte des différents points de contact s’avère primordiale pour mieux connaître le client. Et il en va de même en recoupant ces données avec les informations issues du Web, avec les e-mails, les courriers… Si on n’utilise pas ces informations en plus des données descriptives, il peut facilement arriver que le ciblage manque de pertinence et que l’action soit inefficace. Enfin, pour apporter une valeur ajoutée optimale, l’analyse prédictive doit s’intégrer aux processus métier de l’entreprise."

En deux mots, comment vos principales solutions couvrent-elles ce besoin ?

"Chez SPSS nous définissons les objectifs de l’analyse prédictive à partir de cinq idées-clés : acquérir, retenir (ou fidéliser), étendre (la base client, et le panier), gérer la fraude et anticiper le risque. Ce sont là autant de considérations qui permettent d’améliorer l’efficacité et d’augmenter les revenus. Comme je l’ai, expliqué, il s’agit dans un premier temps de capturer les données partout où elles se trouvent afin d’obtenir une vue complète du client. La compréhension du client permet de prédire ses choix ou comportements afin de planifier l’action ciblée la plus efficace. En fonction de la réaction du client, on réajuste alors l’action en temps réel. Notre plate-forme intégrée Predictive Enterprise Services 3.5 permet de gérer les ressources analytiques. Intégrée aux processus de production, elle offre une visibilité sur les résultats. Et cette version 3.5 améliore encore l’automatisation et la gestion des ressources (tâches et étapes basées sur des messages ou des événements, clusters pour les serveurs SPSS et Clementine…). L’interface a été enrichie, ainsi que la gestion des modèles et le reporting. L’utilisation de graphiques et de symboles simplifie l’utilisation par tous. C'est ce que disent nos clients : SNCF CRM services, La Redoute, Sephora, Carrefour, Europages, Center Parcs, Fnac.com, Apple, Crédit Agricole…
Notre plate-forme modulaire SPSS Statistics 17 existe en versions mono poste, réseau ou serveur. Ouvertes et personnalisables, son interface et ses fonctions la rendent accessible aux non-initiés, et très performante pour les experts. Et les rapports peuvent être créés et publiés dans plusieurs formats : PDF, Office, fichiers image, et web. SPSS propose cet outil puissant aux utilisateurs métiers, en intégrant aussi toutes les fonctions attendues par les experts et statisticiens
."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/09/spss_met_la_statistique_a_portee_de_l_utilisateur

jeudi 9 octobre 2008

Red Hat lance une plate-forme HPC

La compagnie casse les prix et promet un déploiement ultra rapide de sa solution

L’éditeur Red Hat distribue une nouvelle solution dédiée tout spécifiquement aux clusters HPC (High Performance Computing), du nom de Red Hat HPC Solution. Cette pile logicielle permettra de déployer, utiliser et administrer facilement des solutions HPC. La compagnie affirme que le déploiement de sa solution prend moins d’une heure, un avantage important – s’il se confirme – par rapport aux offres concurrentes. Le tout est disponible à un prix démarrant à 249 dollars par nœud (soit environ 183 euros HT), un tarif très compétitif.

"Nos clients utilisateurs de HPC Solution vont pouvoir se consacrer pleinement à leur métier et au maintien de leur compétitivité. Ils n’auront plus à se soucier des considérations liées au déploiement et à la gestion de leurs clusters HPC, puisque nous nous en occupons pour eux", explique Scott Crenshaw, vice-président de la division des plates-formes de Red Hat. "Cette solution Linux est la première à permettre le déploiement d’un environnement de calcul hautes performances totalement intégré en quelques minutes et non plus en plusieurs semaines voire des mois. Il n’existe absolument aucune solution capable de rivaliser avec la nôtre et aussi convaincante que ce type de solution Linux pour les clusters HPC."

L’offre Red Hat HPC Solution comprend le système d’exploitation Red Hat Enterprise Linux 5.2, la Platform Open Cluster Stack 5 (de Platform Computing) ainsi que des pilotes de périphériques, un logiciel d’installation, des outils d’administration, une console de surveillance et un planificateur de tâches. Les sociétés Red Hat, Platform Computing et Dell se sont également associées pour distribuer des solutions clés en main. "L’ambition de Dell étant de simplifier les solutions de calcul hautes performances, l’approche de Red Hat avec HPC Solution nous apparaît très avantageuse", précise Judy Chavis, directrice du développement et de la gestion produits chez Dell.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/08/red_hat_lance_une_plate_forme_hpc

mercredi 8 octobre 2008

Sortie de Mono 2, le clone libre de .Net

Compatible avec la plate-forme .Net 2.0, Mono 2 gagne en stabilité et en vitesse

Mono est un projet parrainé par Novell et mené par Miguel de Icaza. Il vise à fournir une version open source de l’environnement .Net pour Linux, Windows, Mac OS X, Solaris et les systèmes BSD. Mono 2.0 est disponible depuis lundi. Nous en avons découvert les nouveautés avec Jean-Baptiste Evain, membre de l’équipe de développement de Mono et – entre autres – créateur de Cecil.

Au menu, une compatibilité très poussée avec la plate-forme Microsoft .Net 2.0. Certes, Mono propose ses propres librairies (comme GTK# ou Cairo pour les graphismes), mais un support complet des Windows.Forms 2.0 (interfaces graphiques), d’ADO.NET 2.0 (bases de données) et d’ASP.NET 2.0 (applications web) facilitera le portage des applications issues de .Net. LINQ (Language Integrated Query), LINQ to XML et LINQ to Objects (mais pas LINQ to Database) font également leur apparition. Enfin, un débogueur est présent.

Dans de nombreux cas, le développeur n’aura même pas à recompiler son code pour qu’il puisse fonctionner sous Mono. Toutefois, MoMa (Mono Migration Analyzer) permettra de faciliter les opérations d’adaptation du code. "Au besoin, l’application pourra être testée sous la version Windows de Mono, puis sous Linux, précise Jean-Baptiste Evain. Nous fournissons d’ailleurs une openSuse préconfigurée, sous la forme d’une image disque pour VMware."

Du côté des langages de programmation, le C# 3.0 est présent. Un compilateur Visual Basic 8 refait (enfin) son apparition ; les programmeurs néophytes apprécieront. Mono 2.0 intègre même quelques éléments de .Net 3.5. Pour cette mouture, les développeurs souhaitaient fournir un moteur solide et fonctionnel. Les performances de Mono 2 sont cependant aussi en net progrès, en particulier avec ASP.NET. Le code fourni par le compilateur C# de Mono n'est que 2,2 fois plus lent que du code C/C++ compilé avec GNU GCC. C’est nettement plus lent que Java 6 en mode serveur, mais plus rapide que Java 6 lorsqu’il fait fonctionner des applications de bureau. La consommation mémoire de l’environnement d’exécution de Mono est également bien plus faible que celle du runtime Java.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/07/sortie_de_mono_2__le_clone_libre_de__net

Banc d'essai : ESX surpasse Hyper-V sur tous les plans

Le premier banc d'essai comparatif entre ESX de VMware et Hyper-V de Microsoft se clôt à la faveur du premier. Beaucoup plus jeune, le second est surclassé à tous les niveaux

Les hyperviseurs ESX de VMware et Hyper-V de Microsoft ont été auscultés sous toutes les coutures par notre confrère Network World deux mois durant. Et le premier surclasse nettement le second. Sans surprise. Rappelons que le premier règne en maître sur les serveurs x86/64bits depuis plusieurs années alors que le second sort tout juste de l'oeuf, après une longue et difficile gestation. Alors qu'il aurait dû être disponible en même temps que Windows Server 2008, Hyper-V n'est arrivé que bien plus tard. Quant à Virtual Machine Manager, sa console d'administration, elle tarde elle-aussi à voir le jour.

C'est pour la migration que l'écart entre Microsoft et VMware est le plus imposant

Le banc d'essai était focalisé sur quatre aspects de l'utilisation des produits : tout d'abord, la mise en service, la compatibilité et la migration, ensuite, l'administration et la gestion, puis les performances et, enfin la sécurité, la supervision et la gestion des événements. Chaque test a compté pour 25% de la note globale. Sur un maximum de 5, ESX a obtenu 4,25 et Hyper-V seulement 3,25. VMware affiche ses meilleurs scores (4,5) avec la performance et la mise en service, la compatibilité et la migration. C'est sur ce dernier point que l'écart est le plus grand avec Hyper-V qui n'obtient que 3.

Même note de 3 pour Microsoft sur la sécurité, la supervision et la gestion des événements. Il fait mieux avec 3,5 en matière d'administration et de gestion ainsi que sur le chapitre des performances. Hyper-V se démarque en particulier pour la consolidation de machines virtuelles sur des serveurs monoprocesseurs. A la décharge de Microsoft, nos confrères rappellent que la version testée de Virtual Machine Manager, sa console d'administration, restait une version bêta. Cette comparaison entre les hyperviseurs ennemis était une première à deux titres. D'une part, les deux produits n'avaient encore jamais été mis face à face. D'autre part, c'était aussi la première fois que VMware se prêtait à un banc d'essai comparatif. L'éditeur refuse habituellement, par principe, ce type d'exercice arguant de leur manque de pertinence.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-banc-d-essai-esx-surpasse-hyper-v-sur-tous-les-plans-27093.html

mardi 7 octobre 2008

L’âge d’or de l’édition de logiciels libres

Le logiciel libre a su gagner en crédibilité auprès des entreprises et des administrations, grâce notamment à l'adoption par les éditeurs open source du modèle industriel, impliquant une offre structurée et des exigences de suivi

Difficilement reconnue au niveau professionnel il y a encore quelques années, l'industrie du logiciel libre est aujourd'hui unanimement considérée comme une alternative crédible au regard des offres propriétaires du marché. En effet, que de chemin parcouru et de freins culturels levés en peu de temps. Mais comment expliquer cette prise de conscience collective sur le marché (entreprises, administrations, acteurs de l'industrie IT dans son ensemble) ? De nombreux facteurs sont en fait à l'origine du succès rencontré par les professionnels de l'industrie du libre, comme l'évolutivité des offres, leur robustesse, l'organisation des acteurs de la communauté... mais également l'avènement du modèle de l'édition.

En effet, parmi les principaux freins au développement de l'open source, les notions d'industrialisation, de suivi et de « versioning » ont toujours joué un rôle important. Conscients de cette barrière philosophique, de nombreux acteurs du libre ont su structurer leur offre en adoptant un modèle d'édition fidèle aux valeurs portées par l'industrie mais également aux « exigences de suivi proposées par les éditeurs traditionnels ». Dès lors, leur crédibilité s'est considérablement améliorée avec pour principal effet une plus grande diffusion de leur technologie et une réelle reconnaissance de la part d'entreprises prestigieuses comme de grandes administrations.

La flexibilité plébiscitée par les entreprises

Plusieurs raisons expliquent ce succès. La première tient bien entendu au caractère ouvert des solutions proposées par les éditeurs, et ce dans tous les domaines : ERP, CRM, ETL, CMS, GED, sécurité, EAI... Avec pour point commun la flexibilité, elles offrent principalement un degré de personnalisation important qui permet à leurs utilisateurs d'accéder à des solutions intégrant à la fois les spécificités de leur métier et leur modèle organisationnel. Cette dimension métier est un point stratégique qui est aujourd'hui plébiscité par les entreprises souvent tributaires de solutions généralistes, statiques et mal adaptées à leurs attentes.

Un autre point important tient également à la communauté des acteurs du libre. En effet, au-delà du travail de fond réalisé par les équipes des éditeurs Open Source (road map produite, versioning, support), la dimension collaborative induite par les travaux des contributeurs externes représente une donnée stratégique. En effet, véritable « unité de Recherche et Développement externe », les contributeurs, avec leur oeil externe, peuvent proposer et partager des développements additionnels à valeur ajoutée et partager leur expérience avec l'ensemble des utilisateurs d'une technologie Open Source. Dans certains cas, certaines contributions peuvent même être intégrées et supportées dans une version majeure. Ce cercle vertueux demande néanmoins d'être canalisé afin de ne pas transformer un produit « maîtrisé » en une usine à gaz impossible à maintenir.

Intérêt croissant des intégrateurs pour les solutions open source

Beaucoup d'autres points stratégiques mériteraient d'être présentés mais, pour conclure, nous pouvons également citer l'intérêt croissant des intégrateurs de tout type et de toute taille pour les solutions open source. Il est désormais impensable de ne pas avoir un expert (pour les plus petits), voire un département entier spécialisé sur la thématique. La chasse aux experts est d'ailleurs ouverte ainsi que le sponsor et la participation aux formations universitaires des futurs spécialistes du libre. En ce sens, la reconnaissance de l'ensemble des acteurs de la filière IT et des prescripteurs (analyses...) a joué un rôle fondamental dans le développement des éditeurs open source.

Alors oui, l'édition de logiciels libres est désormais une réalité opérationnelle adoptée par le marché. Industrielles et flexibles, les solutions open source devraient continuer à se développer rapidement, que se soit pour leur spécificité technologique mais également pour leur modèle économique.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383890,00.htm

lundi 6 octobre 2008

Cloud computing : Microsoft prépare un "Windows Cloud"

Une nouvelle plate-forme permettant de créer et mettre en ligne clés en main des applications web, est en préparation

Après sa venue à Paris pour annoncer la création de pôles de recherche européens, Steve Ballmer s'est rendu à Londres pour évoquer un gros chantier en cours, autour du Cloud computing : rien moins qu'un système d'exploitation. Avec l'idée de permettre aux développeurs d'« écrire une application et de la mettre en ligne simplement sur le cloud »... Portant le nom provisoire de Windows Cloud, il sera présenté d'ici un mois, a annoncé Steve Ballmer à Londres

« Chaque fois qu'une grande tendance, une grande opportunité émerge, nous créons un nouveau système d'exploitation », a déclaré le patron de Microsoft lors d'une conférence. « C'est ce que nous sommes en train de faire. N'ayant pas encore trouvé de meilleur nom, et avant de faire une annonce à son sujet dans quatre semaines, je vais pour l'instant l'appeler "Windows Cloud". » Des descriptions qui font écho au projet Midori, déjà cité par ZDNet.fr au début août.

Le concept de Cloud computing, très en vogue, fait référence à des applications sur serveurs web, auxquelles on accède via des connexions internet, au lieu d'être installées sur des postes clients. Un nouveau type d'offres est né, assorties d'un nouveau modèle économique, avec des abonnements. Le libellé plus générique est « Software as a service » (SaaS), mais chez Microsoft, on parle de « software plus services ».

Seules des compétences de développement requises

« Cela reste difficile d'écrire des applications pour le Cloud », poursuit Steve Ballmer. « Il faut louer un [service d'hébergement ou] disposer de ses propres serveurs ; il faut un peu savoir comment on veut bâtir son application et gérer ses serveurs. Même si une tierce partie gère physiquement les serveurs, c'est un processus très lourd. Alors qu'en fait, seules des compétences de développeur devraient être requises. » Une fois l'application finalisée, elle serait mise sur le Cloud et, c'est le service qui gérerait tout, poursuit-il.

Les développeurs, suggère ainsi Steve Ballmer, auront besoin du seul Framework .NET pour créer des applications, le serveur, le navigateur et le client. Microsoft veut que Windows Cloud permette de proposer des logiciels sur le mode « Cliquez et exécutez » plus efficacement que ce qui était possible avec « la plupart des logiciels d'autrefois ». « Nous ne voulons pas que tout soit réduit au plus petit dénominateur commun qu'est le navigateur, mais l'idée est qu'il n'y ait rien d'autre à faire que de cliquer pour lancer une application », explique le dirigeant. « Alors il nous faut faire évoluer Windows vers le modèle .NET. Vous gardez tous les avantages des OS pour PC. Avec des interfaces riches et l'interaction avec l'utilisateur (...). »

Des offres pour le grand public assez rapidement

« Les OS actuels pour PC permettent de mélanger et gérer vos propres applications. Cela doit rester possible, même si l'application est accessible depuis le Cloud. Il va se passer beaucoup de choses au niveau de la plate-forme sous-jacente - dans la façon d'écrire et de gérer des applications - au fur et à mesure que le monde passe aux logiciels couplés aux services. »

Des nouveautés qui n'arriveront pas seules, puisqu'elles seront accompagnées de « nouveaux modèles économiques », annonce déjà Steve Ballmer. « Une partie des offres reposera sur la vente, d'autres sur des abonnements, tandis que certaines seront financées par la publicité. » Quand ces offres verront-elles le jour ? « Sur le marché grand public, une partie d'entre elles va arriver rapidement. Pour les entreprises, cela mettra peut-être trois, quatre, sept ans ou plus pour vraiment transpirer. »

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383851,00.htm

Un sursis de six mois pour Windows XP

Les constructeurs pourront continuer à proposer ce système d’exploitation jusqu’en juillet 2009

Selon Computerworld, Microsoft aurait décidé de reporter la date limite de disponibilité de Windows XP du 31 janvier 2009 au 31 juillet 2009… sous certaines conditions. La raison invoquée est de rassurer les entreprises, qui pourront continuer à acheter des ordinateurs pourvus de Vista et d’une offre de « downgrade » vers Windows XP, une possibilité réservée aux seuls grands constructeurs.

À priori, c’est l'unique cas où Windows XP sera encore disponible. L’installation par défaut de Windows XP sur une nouvelle machine ne sera plus possible à partir du 31 janvier 2009. Les intégrateurs ne pourront donc plus acquérir de licence de Windows XP à compter de cette date. Rien ne les empêche toutefois de se constituer des stocks, car les grossistes français disposent encore d’un grand nombre de licences. Ce choix est imposé par le marché : dans un contexte de crise économique avancée, certaines entreprises tardent à basculer leur parc de machines sous Vista. Lors de nouveaux achats, Windows XP est alors un passage obligé, l’arrivée de Vista risquant d’augmenter l’hétérogénéité du parc.

Il s’agit donc là encore d’un coup de frein pour la migration des entreprises vers Vista, mais aussi d’une – relative – bonne affaire pour Microsoft, qui ne risque rien à distribuer cet OS largement rentabilisé. Certains y verront un sévère revers pour la firme. D’autres, arguant que la compagnie n’avait jusqu’alors pas fourni de date limite pour le programme de downgrade, n’y verront qu’un pétard mouillé. Rappelons enfin que ceci ne touche que la fourniture du média permettant de passer de Vista à Windows XP. L'autorisation de downgrade fait partie de la licence utilisateur de Vista (édition professionnelle OEM et édition intégrale OEM). Ce droit n’est pas limité dans le temps.

Après le 31 juillet 2009, les médias permettant cette opération n’étant plus disponibles, les constructeurs ne pourront plus proposer de downgrade. Mais cela ne changera rien pour l’acheteur, qui pourra effectuer cette opération à l’aide d’un simple CD d’installation de Windows XP édition professionnelle. Bref, ce ne sont pas les acheteurs qui ont gagné un sursis, mais bel et bien les constructeurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/05/un_sursis_de_six_mois_pour_windows_xp

dimanche 5 octobre 2008

Avec l'ESC Lille, Google prend pied dans l'éducation en France

A la recherche d'un outil collaboratif pour ses 3 000 étudiants, l'Ecole Supérieure de Commerce de Lille a opté pour Google Apps for Education, l'offre dédiée du géant de l'Internet

Ce dernier signe là sa première référence en France dans ce secteur. Une exemple qui risque de faire tâche d'huile, l'offre est en effet... totalement gratuite. Il manquait à Google une référence en France dans le monde de l'éducation. C'est désormais chose faite, puisque le géant de l'Internet fournit les outils de l'Ecole Supérieure de Commerce (ESC) de Lille. Certes pas un établissement de la taille des références de Google dans les universités américaines, mais tout de même 3 000 étudiants répartis sur deux campus permanents (Lille et Paris), 65 permanents dans le corps enseignant et près de 600 formateurs occasionnels. Objectif : fournir à tous ces utilisateurs un certain nombre de fonctions de collaboration (messagerie, partage de documents et agenda notamment) tout en les reliant à certaines applications plus traditionnelles de l'organisation.

En réalité, le besoin remonte à assez loin. Avec dès 2005-2006, une réflexion de l'ESC sur le travail à distance et collaboratif. "Puis nous avons lancé, en partenariat avec Centrale Lille, une étude et la rédaction d'un cahier des charges", explique Frédéric di Gleria, le DSI de l'ESC Lille. Centrale passe un appel d'offres et retient l'offre Sun Portal à la fin de 2007. "On a failli opter pour la même solution, puis on a découvert Apps for Education. Avant de signer avec Sun, on a décidé de creuser cette alternative", explique le DSI. Avec une crainte principale : "on se demandait quelle serait la réactivité d'un géant comme Google pour un établissement de 3 000 étudiants, en France". Une crainte vite dissipée par les équipes londoniennes du géant, tout heureux de trouver une première référence dans l'Hexagone. De quoi convaincre l'ESC. Google s'est d'ailleurs empressé d'organiser une conférence de presse pour claironner son arrivée dans le monde éducatif hexagonal.

L'offre possède aussi de vrais arguments : "du côté de Google, les services comme la messagerie, l'agenda ou le partage de documents sont disponibles, alors que Sun ne propose qu'un socle technologique et une messagerie. D'autre part, alors que pour les solutions classiques comme celle de Sun, il faut compter un investissement de 200 000 euros la première année, puis de 40 000 à 50 000 euros de plus les suivantes, Apps est gratuit pour l'éducation", explique Frédéric di Gleria. Imparable.

Une diffusion virale des technologies

Bien sûr, le projet génère des coûts (une équipe projet qui a réuni sept personnes, une évolution de la bande passante due en partie à l'utilisation massive des outils de Google). "Leur modèle économique, c'est la publicité", rappelle Frédéric di Gleria (en photo ci-contre). En touchant aussi de futurs décideurs dès leurs études, le géant les habitue à ses outils et peut espérer voir ces étudiants diffuser ses technologies une fois intégrés dans le monde professionnel. Frédéric di Gleria reconnaît également que des questions se sont posées quant à la conservation des données personnelles de futurs décideurs par une grande entreprise américaine. "Mais Google a signé des conventions en Europe sur la rétention des données personnelles. Et s'est engagé à ne faire aucune exploitation commerciale des emails", plaide-t-il.

Source : http://www.lemagit.fr/article/google-saas-collaboratif/1346/1/avec-esc-lille-google-prend-pied-dans-education-france/

samedi 4 octobre 2008

Les geeks ont maintenant leur livre de blagues

Intitulé "Brèves de clavier", François Cointe nous livre un best of des blagues d’informaticiens et de l'humour geek. A réserver à la personne considérée "marrante" de votre travail

Si je vous raconte une histoire comme celle-ci : "C'est l'histoire de 2 petites présomptions qui traversent la route: La première dit à l'autre: Attention tu vas te faire renverser. La deuxième répond : Mais non t'inquiète pas, je suis irréfragable ! ". C’est normal que vous ne riez pas puisqu’il s’agit d’une blague de juriste.

Le livre "Brèves de clavier" en est le pendant pour les informaticiens, geeks et autres nerds toujours trop près de leur écran. On y apprend les habitudes, la nature du travail, la philosophie et les (mauvaises) habitudes des férus d’informatique.


On y apprend aussi des petits détails de la vie comme quoi faire en cas de dispute avec sa moitié : "une des meilleurs solutions est l’application de la commande C:\ FAIRE DES EXCUSES.exe dès qu’apparaît le problème". Quelques traits d’humour qui expliquent comment vit cette catégorie de gens, pour la plupart sociables, mais souvent un peu à part...

Le plus amusant se révèle être, outre les perles de la hot-line ("Décrivez-moi votre écran. Euh, Echap, F1, F2, F3…"), le livre comprend des pensées de geek dont on ne résiste pas de vous narrer quelques exemples comme "les filles, c’est comme les noms de domaine. Les meilleur(e)s sont déjà prises" ou encore "on ne dit pas de quelqu’un qu’il est moche mais qu’il est graphiquement mal optimisé", ou enfin "pourquoi les claviers français coûtent plus cher qu’en Angleterre ? Réponse : parce qu’un clavier Azerty en vaut deux". No comment…

Bref, quelques pensées amusantes qui, à coup sûr, vous feront passer pour quelqu’un de très drôle ou de complètement à côté de la plaque à la machine à café. A vous de voir… Chez Dunod, 12,80 euros.

[NdR : J'achète !!!]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/02/les_geeks_ont_maintenant_leur_livre_de_blagues

vendredi 3 octobre 2008

Linux : la Fedora 10 arrive en version bêta

Le développement de cette distribution Linux a pris un peu de retard. Rien de grave cependant

La Fedora est une distribution Linux communautaire parrainée par Red Hat. Ces derniers temps ont été mouvementés pour ce projet, qui vient par ailleurs de fêter ses cinq ans d’existence. Un (potentiel) piratage des serveurs de la Fedora a bloqué l’envoi des mises à jour pendant plusieurs semaines. Nous nous inquiétions alors des répercussions que cela pourrait avoir sur la date de sortie de la Fedora 10. Dans la pratique, cette dernière sera diffusée avec une petite semaine de retard (sauf problème de dernière minute), soit le 25 novembre prochain.

Dans l’intervalle, une version bêta de la Fedora 10 (nom de code « Cambridge ») est disponible. Nous y retrouvons un nouveau gestionnaire réseau, un support amélioré des imprimantes, de la sécurité et de la virtualisation, ainsi que la nouvelle version du gestionnaire de paquets RPM. Le support des webcams est en net progrès et les temps de démarrage et d’extinction sont raccourcis. Dans le domaine de la virtualisation, des outils spécifiques permettront de créer et déployer des appliances, y compris à distance.

Diverses mises à jour sont également disponibles : noyau Linux 2.6.27, Gnome 2.24, KDE 4.1 et l’environnement de développement Eclipse 3.4. Concernant les outils de programmation, NetBeans sera intégré en standard, une première pour la Fedora. L’environnement graphique Sugar sera aussi disponible, ce qui facilitera le développement et le test des applications destinées au portable OLPC XO (One Laptop Per Child).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/02/linux___la_fedora_10_arrive_en_version_beta

Microsoft implante une partie de sa R&D pour la recherche sur Internet à Issy-les-Moulineaux

C'est finalement en région parisienne, à Londres et à Munich que Microsoft entend intensifier ses efforts de R&D en matière de recherche sur Internet

Steve Ballmer, CEO de Microsoft, avait déjà laissé entendre cet été que l'Europe accueillerait ce centre de R&D. Il a fait le déplacement à Paris pour le confirmer : un « centre technologique européen » viendra compléter le dispositif R&D de Microsoft en Europe, qui compterait déjà quelque 2000 ingénieurs et chercheurs. En France, c'est Issy-les-Moulineaux, déjà choisi par Microsoft France pour devenir son siège social (au premier semestre 2009), qui abritera logiquement les futurs ingénieurs.

Dans sa présentation, Steve Ballmer a insisté sur les talents et les capacités d'innovation des sociétés européennes, rappelant que Microsoft en a racheté plusieurs ces dernières années - « ce qui est bien la preuve ». Le patron de Microsoft a aussi insisté sur l'importance du domaine de la recherche sur Internet, « un espace où Microsoft est un challenger, et où il y a beaucoup de place pour l'innovation ». Il y a quelques jours, Steve Ballmer expliquait qu'il se donnait 5 ans pour devenir concurrentiel dans ce domaine, quitte à perdre 5 à 10% de son revenu opérationnel.

A terme, « plusieurs centaines d'ingénieurs et développeurs »

Le but de ce centre de R&D sera de « fournir les résultats de recherche les plus pertinents, simplifier l'expérience utilisateur et développer de nouveaux modèles économiques ». Il sera dirigé par le Dr Jordi Ribas, auparavant directeur de la stratégie dans la division Microsoft Windows Digital Media, et accueillera, « dans les prochaines années, plusieurs centaines de personnes ». Il s'agit là du seul chiffre avancé, Steve Ballmer expliquant que « en matière de R&D, on ne mesure pas les investissements en coût pour les immeubles et les installations, mais en nombre de développeurs et d'ingénieurs. »

Christine Lagarde heureuse que Microsoft vote pour la France

Par la suite, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, a évoqué le chiffre d'une centaine de chercheurs devant s'installer à Issy, une précision que Microsoft France s'est bien gardé de confirmer ou d'infirmer.

Bien évidemment, Jose Manuel Barroso, président de la Commission européenne et Eric Besson, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique, se sont réjouis, par voie de communiqué, de cette annonce. De même que Christine Lagarde, qui a écrit : « C'est une bonne nouvelle pour l'Union européenne, qui a pris depuis longtemps, avec la stratégie de Lisbonne, le virage de l'économie de la connaissance. Et c'est une bonne nouvelle pour la France, qui s'est donné les moyens d'attirer et d'accueillir les activités à haute valeur ajoutée, notamment grâce à son système de crédit d'impôt-recherche parmi les plus avantageux au monde. »

La ministre de l'Economie vante le système français de crédit impôt-recherche

La ministre, qui doit assister ce jeudi après-midi aux journées parlementaires de l'UMP, a toutefois bousculé son agenda - Steve Ballmer l'a souligné en la remerciant - pour venir dire quelques mots de bienvenue. Christine Lagarde a à son tour remercié André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux et secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, pour avoir fait le choix du numérique pour sa ville et su attirer Microsoft. La ministre a ensuite remercié Microsoft d'avoir choisi la France en dépit de sa prétendue mauvaise image auprès des entreprises : « L'image de notre pays est parfois associée à certains clichés, je suis heureuse que vous veniez démontrer le contraire », a-t-elle dit à Steve Ballmer, expliquant que « si la France est le 3e pays d'accueil des investissements étrangers », c'est entre autres parce que « les gens travaillent plus de 35 heures », les transports publics sont performants et le système de crédit impôt-recherche est très attractif : « L'Etat rembourse 30 quand l'entreprise investit 100. »

Microsoft se dit plus attiré par les talents que par les incitations fiscales

Ni Steve Ballmer, ni Christine Lagarde - encore moins André Santini qui n'a pas eu droit à la parole - n'ont toutefois abordé explicitement la question des aides publiques accordées à l'éditeur. La ministre a simplement évoqué les efforts déployés par la France pour que Microsoft « effectue un choix judicieux », tandis que le CEO de Microsoft indiquait qu'il aurait choisi de venir ici « même sans incitation fiscale ».

Dans une interview accordée après cette présentation, Jean-Philippe Courtois, ancien dirigeant de la filiale française et aujourd'hui président de Microsoft International, a confirmé que Microsoft a noué des partenariats étroits avec des établissements de recherche et d'enseignement en France, et que l'assurance de trouver des gens talentueux a nettement joué dans le choix d'y installer une partie de la R&D. L'autre grande raison est l'importance cruciale de la compréhension du langage pour le marché de la recherche sur Internet. « Il ne s'agit pas de juste traduire un menu, mais bien de linguistique. C'est pourquoi nous commençons par installer des centres dans les trois plus grands pays européens. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-implante-une-partie-de-sa-retd-pour-la-recherche-sur-internet-a-issy-les-moulineaux-27071.html