vendredi 28 novembre 2008

Antivirus : AV Comparatives décerne ses étoiles

9 des 16 produits testés reçoivent trois étoiles, la plus haute distinction des testeurs

AV Comparatives est un organisme d'essai indépendant spécialisé dans l’étude des capacités et du comportement des antivirus. Le laboratoire autrichien basé à Innsbrück a, une fois de plus, passé au crible 16 solutions antivirus.

Résultat, 9 marques s’en sortent plutôt bien, avec 3 étoiles : Eset de Nod 32, G Data, Avira d’AntiVir, Bitdefender, Symantec, VBA 32, Avast, Mcafee et Microsoft OneCare. Plusieurs points sont alors étudiés sur des machines disposant d’une puce Intel Core 2 Duo avec 2 Go de Ram. Le tout sur Windows XP Pro. Chaque test a alors été répété 20 fois pour pouvoir disposer de chiffres suffisamment concrets. L’impact de la solution sur les performances du système de la machine ayant été mis de côté volontairement. Dès lors, les antivirus sont testés sur 5 points.

En matière de vitesse de copie de fichiers, l’Eset de Nod 32 arrive en tête suivi de Kaspersky puis de Norman. Suivent ensuite dans un mouchoir de poche, BitDefender, Symantec, G Data et McAfee. Le test d’archivage est lui remporté par l’américain McAfee, talonné par Symantec et le Microsoft OneCare.

Les chercheurs d’AV Comparatives ont ensuite encodé des fichiers vidéos et regardé les réactions des antivirus. Eset arrive encore fois sur la plus haute marche du podium. Suivent Avira, Norman, BitDefender et AVG. Le point crucial du test est alors la vitesse de démarrage de l’ordinateur suivant la solution installée. Un argument de choix pour les éditeurs. On se rappelle que c’était là le cheval de bataille de Symantec pour sa suite Norton lors du lancement officiel de la version 2009. Un voeu qui se voit réalisé puisque la société américaine prend la deuxième place du classement, la première revenant encore une fois à Eset. Suivent ensuite VBA 32, Avast et G Data.

Un test qui creuse l’écart entre éditeurs puisque Kaspersky, Sophos, AVG et Norman perdent là l’occasion de remporter trois étoiles et doivent se contenter de deux étoiles. De son côté, G Data commente par la voie de Dirk Hochsrate, membre du comité de direction le bon résultat dans cette catégorie : "Ces résultats démontrent l’excellente performance de la nouvelle génération G DATA 2009 et montre de façon claire que nous proposons l’une des solutions les plus rapides sur le marché".

Le test général révèle ensuite le mêmes tendances. Soit la première place pour Eset, la seconde pour Symantec et la 3e pour VBA 32. BitDefender, Avast, McAfee, Microsoft et G data continuent le classement. Dans tous ces tests, l’étude montre que F-Secure et Trust Port ferment régulièrement la marche des solutions testées. L’éditeur finlandais F-Secure a lors envoyé une nouvelle version (disponible début 2009) de sa solution aux testeurs. Ils l’ont alors considéré comme "très rapide".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/27/antivirus___av_comparatives_decerne_ses_etoiles

jeudi 27 novembre 2008

Une clé USB de 64 Go chez Kingston

Ce modèle propose une capacité intéressante, et un prix plancher

Kingston Technology dévoile sa clé USB DataTraveler 150 d’une capacité de 64 Go. Ce modèle est un des seuls du marché à proposer une telle taille. La compagnie applique de surcroit des tarifs très compétitifs sur cette gamme, aussi bien pour le modèle 32 Go (61,80 euros HT) que 64 Go (118,40 euros HT).

Ceci aura une incidence directe sur le prix des modèles de capacité équivalente, que nous pouvons trouver chez certains concurrents (Corsair et Integral). Les tarifs actuels des disques durs SSD de 64 Go vont également devenir très difficiles à justifier. Il faut donc s’attendre à des baisses sérieuses avant la période des fêtes. Une bonne nouvelle.

"La nouvelle DataTraveler 150 64 Go propulse le stockage portable à un niveau supérieur avec une forte capacité dans un support de très petite taille", déclare Laurent Sirgy, directeur général de Kingston Technology pour l’Europe du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient. "La taille des fichiers numériques de type musique ou photos ne cesse d’augmenter, ce qui accroît toujours plus la demande pour des clés de stockage USB de forte capacité. Le DT150 répond à ce besoin dès aujourd’hui." Le DataTraveler 150 de 64 Go est un produit assez classique, garanti cinq ans par Kingston. Accepté par tous les systèmes d’exploitation, ce modèle n’est pas compatible avec la fonction ReadyBoost de Vista. Nous pouvons donc présumer qu’il ne sera probablement pas un foudre de guerre.

[NdR : Bientôt Noël ;-) ]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/26/une_cle_usb_de_64_go_chez_kingston

Symantec trace la fresque du monde de la cybercriminalité

Le rapport de l'éditeur décrit une véritable économie planétaire qui, selon lui, génère sept milliards de dollars de CA par an

Symantec publie l'édition 2008 de son rapport sur l'économie souterraine numérique. Très didactique et rédigé avec soin tant sur le fond que sur la forme, il peut servir à tous les RSSI pour sensibiliser une direction.

Pendant un an, deux salariés de Symantec se sont immergés dans les forums et les réseaux de conversations instantanées (IRC - Internet relay chat). Ils en ressortent avec un tableau terriblement édifiant d'une économie vaste et dynamique, où ils affirment avoir croisé plus de 69 000 cybercriminels et vu passer 44,3 millions de messages promotionnels pour leurs outils et prestations, assortis de conseils et de modes d'emploi.

10 cents pour une carte bancaire

Pour donner plus de poids à leurs investigations, ils fournissent deux estimations d'ordre sensationnel. La première porte sur le CA annuel que pourrait générer tout ce qui est à vendre. Il est estimé à 275 M$. La seconde concerne le CA estimé des vols permis par ces outils. Là, on parle de 7 Md$. Plus concrètes, d'autres statistiques permettent de se faire une idée de ce qui se traficote en ligne. Championnes toutes catégories, les informations sur les cartes de crédit représentent 30% des échanges et 24% des demandes. Elles se monnayent entre 10 cents et 25 $ selon la "valeur" de la carte. Symantec indique que l'utilisation de ces codes de cartes de crédit génère près de 60% du CA total de la cybercriminalité.

Viennent ensuite les codes d'accès aux comptes bancaires. Leur prix varie de 10 $ à 1000 $, selon le solde et la localisation du compte. En troisième position, figurent des fichiers d'adresses de courriel. Ces données se vendent au Mo à des prix qui vont de 30 cents à 40$.

Les Etats-Unis, terre d'accueil des serveurs 'underground'

Quant au trafic de logiciels déverrouillés, n'en déplaise au BSA, lobby des éditeurs qui considèrent le marché américain comme un modèle de probité, il s'avère être le plus actif justement dans ce pays. C'est d'ailleurs aux Etats-Unis que Symantec recense le plus de serveurs "underground" (41%), La Roumanie arrive deuxième loin derrière (13%), suivie de près par l'Allemagne. Un pays où passait la frontière avec le bloc de l'Est.

C'est dans les ex-pays satellites de l'URSS et en Russie que l'on trouve les mafias les mieux organisées. Mais l'idéal de partage d'Internet permet à tous les cybercriminels de travailler de concert. Un logiciel espion conçu par un premier groupe peut être acheté par un second qui revendra à son tour les informations collectées à un troisième...

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-symantec-trace-la-fresque-du-monde-de-la-cybercriminalite-27499.html

mercredi 26 novembre 2008

Google verrait bien son Chrome pré-installé dans les PC

Ou comment reproduire la stratégie qui a fait le succès d'Internet Explorer

Chrome, le nouveau navigateur open-source de Google est un produit ambitieux et pour beaucoup réussi. Mais dans la jungle des browsers, la concurrence est rude et les places sur le podium sont chères. L'alternative à Internet Explorer (70% du marché) est déjà bien installée avec un Panda roux en constante progression. Et malgré le buzz, Chrome ne dépasse encore 1% de parts de marché.

Comment alors populariser le dernier né de Mountain View ? En s'inspirant de la stratégie de Microsoft ! Google cherche en effet à installer d'office son navigateur dans les PC et aurait entamé des négociations avec certains fabricants. "Nous devrions signer des accords de distribution avec des OEM (Original Equipment Manufacturer ou intégrateurs) et préinstaller Chrome dans les ordinateurs qu'ils livrent" affirme Sundar Pichai, vice-président de Google en charge du développement de produits, à Timesonline. Cette intégration pourra débuter en janvier prochain, date à laquelle Chrome devrait achever sa phase bêta et ainsi passer en version définitive.

En son temps, à la fin des années 90, Microsoft avait fait de même avec Internet Explorer permettant à son navigateur d'étouffer la concurrence (Netscape) et d'atteindre des parts de marché astronomique (90% contre 70% aujourd'hui). Mais les temps ont changé, cette recette est aujourd'hui moins efficace car le choix est devenu la règle. Par ailleurs, Internet Explorer est toujours intégré à Windows, ce qui lui donne un avantage.

Autre piste : le développement de versions pour des environnements non Windows. Sundar Pichai indique que Chrome pour MacOS et Linux sera lancé lors du premier semestre 2009. De quoi grappiller encore quelques parts de marché.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/25/google_verrait_bien_son_chrome_pre_installe_dans_les_pc

mardi 25 novembre 2008

Veeam, spécialiste de l'administration VMware, s'installe en France

L'éditeur russo-américain Veeam s'apprête à ouvrir sa filiale française dans les deux semaines à venir

Il propose des outils de surveillance et d'administration pour les environnements VMware. Une offre qui se décline en quatre volets principaux. Le logiciel Reporter, pour commencer, réalise un état des lieux des environnements virtualisés d'une installation alors que Monitor, lui, assure la surveillance du site en temps réel. Configurator crée des modèles de configuration de machines virtuelles à partir des installations ESX et ESXi de VMware, afin de faciliter la duplication de celles-ci par exemple. Enfin, Backup permet de mettre en place des plans de reprise d'activité (PRA) par sauvegarde différentielle des machines virtuelles. Les logiciels Veeam s'interfacent avec l'administration de système Operations Manager de HP et System Center Operations Manager de Microsoft à travers des plug-in Nworks. La société espère bientôt en faire autant avec l'environnement Tivoli d'IBM.

70 développeurs en Russie sur un effectif de 110 personnes

Le président et le CTO, Ratmir Timashev et Andrei Baronov, tous deux fondateurs de l'entreprise, sont deux ingénieurs russes qui ont terminé leurs études aux Etats-Unis. De bonnes raisons pour s'appuyer sur une force de R&D importante de 70 développeurs installés en Russie (sur un effectif total de 110 personnes) et établir leur siège social aux Etats-Unis, dans l'Ohio. Dès sa création en 2006, Veeam a également vendu ses produits en Europe à travers un réseau de distribution, avant d'ouvrir des bureaux en Grande-Bretagne au mois de septembre. Après la France, l'entreprise investira l'Allemagne et l'Italie dès le début 2009. Malgré sa présence, Veeam continue de vendre uniquement en indirect.

150 distributeurs et 80 clients

"Nous avons une offre de management de l'infrastructure de VMware ; c'est pourquoi nous ciblons essentiellement ses partenaires", précise Daniel Fried, directeur EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) qui avait précédemment la responsabilité des ventes européennes pour le géant de la virtualisation. La firme devrait compter quelque 1 000 partenaires de toutes tailles en 2009 dont 150 en France. Parmi eux se trouvent Computacenter, SCC, Neurones, ou des spécialistes de l'infrastructure comme Kappa ou Sysdis. Veeam a déjà 80 clients français dont 50% sont plutôt des grands comptes et l'autre moitié des PME. Les ventes se répartissent pour moitié en produits Nworks, pour un quart en administration et un dernier quart en plans de reprise d'activité.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-veeam-specialiste-de-l-administration-vmware-s-installe-en-france-27472.html

lundi 24 novembre 2008

La distribution Fedora Linux connaît un succès sans précédent

Les derniers chiffres montrent que cette distribution Linux est installée sur plus de 9,5 millions de machines dans le monde

Sponsorisée par Red Hat, la distribution Linux communautaire Fedora touche un public de plus en plus large… C'est une reconnaissance bienvenue pour ce produit, qui a su adopter rapidement les nouvelles technologies. Ceci lui vaut aujourd’hui de rassembler plus d’utilisateurs que la distribution Ubuntu, qui est officiellement installée sur plus de 8 millions de PC.

Selon les responsables de ce système d’exploitation, la Fedora serait installée sur plus de 9,5 millions de machines dans le monde. Pour évaluer ce nombre, on décompte les adresses IP uniques qui se connectent aux dépôts de mise à jour de la Fedora. 3,4 millions de machines tournent sous la Fedora 7, 3,9 millions sous la Fedora 8, 1,8 million sous la Fedora 9 et 500.000 avec la mouture de développement de la Fedora 10. Ces chiffres ne comprennent ni les utilisateurs de la Fedora Core 6 (plus d’un million de personnes en téléchargeraient encore les mises à jour quotidiennement), ni les abonnés au service commercial de mise à jour de Red Hat (plus de 2,5 millions de clients), ni même ceux qui ne disposent pas d’une connexion Internet, ou se trouvent derrière un routeur. Ils ont toutefois le mérite de fournir une valeur ‘prudente’ et vérifiable, quoique largement sous-estimée.

En tenant compte de ces éléments, la base installée réelle de la Fedora pourrait aujourd’hui dépasser les 11 millions de machines. Le marché total des distributions Linux approcherait ainsi fortement celui couvert par Mac OS X d’Apple.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/23/la_distribution_fedora_linux_connait_un_succes_sans_precedent

Imagine Cup 2009 : cap sur les objectifs du Millénaire de l'ONU

Microsoft vient de donner le coup d'envoi de la 7ème édition d'Imagine Cup

Créée il y a six ans par l'éditeur, cette compétition technologique est ouverte aux lycéens et étudiants du monde entier qui pourront déposer un dossier d'inscription jusqu'au 31 janvier 2009. Après la France l'an dernier, c'est en Egypte, et plus précisément au Caire, que se rencontreront les finalistes du championnat, début juillet 2009.

Le thème de cette nouvelle édition s'inspirera des huit objectifs du Millénaire pour le développement définis par l'O.N.U. (Réduire l'extrême pauvreté, assurer l'éducation primaire pour tous, mettre en place un partenariat mondial pour le développement, préserver l'environnement, promouvoir l'égalité des sexes...). Les étudiants devront ainsi réfléchir à la problématique suivante : « Imagine un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société ».

Introduction de nouvelles disciplines

Parmi les nouvelles catégories de l'édition 2009, « Mashup & Web » propose de combiner des services Web entre eux pour créer de nouveaux sites plus performants. « Robots virtuels » consiste à développer la stratégie la plus efficace permettant à un robot de remplir un certain nombre de missions grâce à l'intelligence artificielle. Quant à la catégorie Design (élaboration d'un concept d'interaction homme/machine innovant), elle inclut les interfaces graphiques classiques mais également les objets communicants et intelligents. Les heureux gagnants du championnat se répartiront un gain de quelque 210 000 dollars.

[NdR : Allez les petits gars de l'INSA Lyon, ramenez moi une cinquième médaille ;-) ]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-imagine-cup-2009-cap-sur-les-objectifs-du-millenaire-de-l-onu-27458.html

vendredi 21 novembre 2008

Truffle 100 Europe 2008 : les éditeurs européens toujours loin derrière Microsoft

Avec un trio de tête toujours mené par SAP, Sage et Dassault Systèmes, Truffle 100 Europe 2008 ne présente guère de changement par rapport à l'an dernier

Depuis trois ans, le Truffle 100 Europe livre sa liste des cent premières sociétés de logiciels dont le chiffre d'affaires 2007 cumulé, 29 Md€ au total dont 24,4 Md€ sur l'activité logicielle, n'avoisine toujours qu'aux deux tiers celui qu'engrange à lui seul l'Américain Microsoft. Par rapport à 2006, le chiffre d'affaires issu du logiciel a progressé de 10,9% au Truffle 100 Europe et les profits générés par ses acteurs s'élèvent à 3,2 Md€ contre 2,8 Md€ l'an dernier.
En 2007, ces 100 entreprises employaient 194 000 personnes (contre 175 000 en 2006), dont 41 591 sur des activités de recherche et développement (contre 38 000 en 2006).

Quelques jours avant l'EuroSoftware 100

Ce palmarès, réalisé par Truffle Capital, acteur du capital-risque, avec IDC et le CXP, a été communiqué il y a quelques jours à la Commission européenne. Il précède de peu l'EuroSoftware 100 qui sera dévoilé le 2 décembre prochain, lui aussi à Bruxelles. Etabli par PwC, l'European Software Association, l'Afdel et la Basda (Business application software developers association), avec PAC, ce deuxième classement prend en compte l'ensemble des acteurs du logiciel évoluant sur le marché européen, en y incluant par exemple Microsoft.

Le Truffle 100, lui, a pris le parti de se limiter aux acteurs européens et d'être réalisé sur une base principalement déclarative. On y note l'absence de quelques acteurs européens ayant une activité d'édition de logiciels significative, ainsi que la présence, dans le haut du classement, de fournisseurs ayant une activité services très importante.

Les 25 premiers acteurs du Truffle 100 pèsent 80% du chiffre d'affaires généré par le logiciel

En tête du Truffle 100 Europe, on trouve, sans surprise, l'Allemand SAP, poids lourd de l'édition européenne. Il s'octroie comme l'an dernier 42% des 24,4 Md€ générés par le logiciel. Derrière lui, toujours sans changement par rapport au précédent classement, seuls deux acteurs dépassent le milliard d'euros de chiffre d'affaires : le Britannique Sage (1,79 Md€) et le Français Dassault Systèmes (1,26 Md€). Ce top 3 pèse 55% de l'ensemble, tandis que le top 10 monte à 67%, le top 25 à 80% et que les cinquante premiers du classement atteignent 91% du tout.

Vingt Français figurent au Truffle 100 Europe où ils cumulent un chiffre d'affaires de 2,87 Md€, soit 11,8% du total, derrière l'Allemagne (11 acteurs pesant 48%), forte de son leader SAP, et la Grande-Bretagne (18,2%, avec 22 éditeurs). Sopra Group/Axway, en 12e position, annonce un chiffre d'affaires de 265 M€ sur le logiciel. Suivent, parmi les cinquante premiers, Cegid (19e), GL Trade (20e), Ilog (32e), GFI Informatique (34e), Avanquest (35e), Linedata Services (39e) et Generix Group (50e).

Parmi les points mis en avant par les auteurs du Truffle 100 Europe, les investissements en R&D sont passés à 3,74 Md€ en 2007, contre 3,35 Md€ en 2006. Les auteurs du classement soulignent par ailleurs le poids de l'édition d'ERP (1/3 du Truffle 100), des éditeurs de logiciels d'infrastructure (1/3) et la surreprésentation des logiciels financiers et des solutions destinées au secteur public.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-truffle-100-europe-2008-les-editeurs-europeens-toujours-loin-derriere-microsoft-27455.html

jeudi 20 novembre 2008

Sun Microsystems sort la version 9 de StarOffice

Elle est calquée sur OpenOffice.org 3.0, mais propose une offre de support complète

StarOffice est la version commerciale d’OpenOffice.org, pourvue d’une offre de support et de quelques fonctionnalités complémentaires, comme par exemple un module de bases de données avancé, permettant de créer aisément des rapports. Sans surprise, le nouveau StarOffice 9 reprend les nouveautés d’OpenOffice.org 3.0. Nous retrouvons tout d’abord le support natif du système d’exploitation Mac OS X. De même, cette suite bureautique pourra relire les fichiers OOXML issus de Microsoft Office 2007, ainsi que les documents au format ODF 1.2.

Plusieurs modules sont intégrés en standard. La suite bureautique pourra ainsi communiquer directement avec l’outil de courrier électronique Mozilla Thunderbird et son extension Lightning (calendrier et tâches). Tous les modules développés par les équipes de Sun Microsystems pour OpenOffice.org 3.0 sont également compatibles avec StarOffice 9 : édition de PDF, console de présentation, création de rapports et écriture dans des blogues ou wikis.

StarOffice 9 est disponible en téléchargement au tarif de seulement 27,62 euros (34,95 dollars) en moutures Linux, Mac OS X (Intel), Solaris (x86 ou SPARC) et Windows. La licence est livrée avec un an de support (mises à jour et assistance lors de la prise en main du logiciel), les clients pouvant choisir parmi diverses offres dans ce domaine ; un ou trois ans, niveau standard ou premium. Notez que les entreprises pourront profiter de prix débutant à 25 dollars par utilisateur, soit environ 19,81 euros.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/19/sun_microsystems_sort_la_version_9_de_staroffice

Microsoft remplace OneCare par un antivirus gratuit

Microsoft et sécurité ne font pas bon ménage dans l'esprit des consommateurs. Deux ans après avoir lancé son propre antivirus, OneCare, l'éditeur a annoncé qu'il en cessera les ventes en juin prochain

Amy Barzdukas, directrice produits senior pour Microsoft, reconnaît l'échec de la société : « Notre but avec OneCare de protéger davantage nos clients, et je ne pense pas que nous ayons été capables de le faire comme nous l'aurions souhaité. » OneCare sera remplacé par un antivirus gratuit, pour l'instant connu sous le nom de Morro, attendu pour la fin de l'année 2009. Il sera basé sur le même moteur que OneCare, et disposera des mêmes dispositifs d'anti-spyware que Windows Defender. En revanche, contrairement à ce dernier, Morro ne devrait pas être lié au système d'exploitation et devra donc être téléchargé indépendamment.

En revanche, Morro ne sera pas aussi complet que OneCare. Il se contentera d'exécuter des fonctions de base en protégeant les PC des virus et des chevaux de Troie. Mais il ne proposera pas de fonctions annexes de sauvegarde et d'administration du système, comme OneCare ou les autres grandes suites de sécurité payantes signées McAfee, Panda ou Norton. Ceux qui ont souscrit - ou souscriront d'ici là - un abonnement de 49,95 euros par an (pour un à trois postes) à OneCare bénéficieront d'un support technique jusqu'à la fin de leur engagement.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-remplace-onecare-par-un-antivirus-gratuit-2400.html

mercredi 19 novembre 2008

Les spécifications de l’USB 3.0 sont dévoilées

Avec des débits pouvant atteindre les 625 Mo/s, l’USB 3.0 promet de laisser la concurrence sur place. Question : les périphériques arriveront-ils à exploiter une telle vitesse ?

Le groupe de promotion du standard USB 3.0 regroupe des industriels de premier plan, tels Hewlett-Packard, Intel, Microsoft, NEC, ST-NXP Wireless et Texas Instruments. Il vient de fournir des détails sur le futur bus USB 3.0, connu aussi sous le nom de SuperSpeed USB. Ce dernier propose des débits plus de dix fois supérieurs à ceux de l’USB 2.0, soit 625 Mo/s (5 Gb/s). À cet effet, une connectique de type optique est présente. L’accent est mis sur la consommation électrique. Enfin, cette solution est compatible avec les périphériques USB 2.0 de précédente génération, et ce, quelle que soit leur vitesse de fonctionnement : à 480 Mb/s (high-speed), à 12 Mb/s (full-speed) ou à 1,5 Mb/s (low-speed).

« Le SuperSpeed USB est la prochaine étape pour cette technologie omniprésente », déclare Jeff Ravencraft, président de l’USB Implementers Forum (USB-IF). « Aujourd’hui, les consommateurs manipulent des fichiers numériques de grande taille, qui doivent être facilement et rapidement transférés entre un PC et des périphériques externes. Le SuperSpeed USB répond aux besoins de tous les utilisateurs, du particulier au professionnel averti. »

Les contrôleurs USB 3.0 devraient être disponibles en volume dans la seconde moitié de 2009. Pour les premiers produits finis, il faudra probablement attendre 2010. L’ensemble des spécifications du SuperSpeed USB est disponible à cette adresse.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/18/les_specifications_de_l_usb_3_0_sont_devoilees

mardi 18 novembre 2008

Microsoft ouvre sa boutique en ligne

Redmond s'inspire d'Apple mais...

Le succès mondial de l'Apple Store a donné des idées à Microsoft. La firme vient en effet de lancer, assez discrètement, un Microsoft Store en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Il s'agit de sa première boutique en ligne en nom propre. Pour le moment, inutile de chercher à faire la comparaison. Sur la boutique anglaise et allemande, Microsoft ne propose pour le moment que des versions téléchargeables de Vista (à partir de 219 euros) d'Office et d'Expression... Sans réductions de prix. Un peu léger.

La version américaine du Microsoft Store est un peu plus fournie avec la possibilité d'acheter des jeux comme Gears of war 2 (59,99 dollars) mais seulement en DVD... ou de commander un baladeur Zune ou une console Xbox360. On trouve également plus de logiciels comme Windows Server 2008 ou OneCare et des périphériques (souris, claviers). Microsoft Store est pour le moment disponible en Allemagne, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et aux USA. D'autres versions localisées, dont une française, devraient bientôt être mises en ligne. Attendons la réaction des revendeurs officiels Microsoft qui risquent de voir d'un mauvais oeil ce nouveau canal de vente...

Reste que l'éditeur devra un peu étoffer ses rayons virtuels et proposer des réductions de prix pour devenir un challenger de poids à l'offre d'Apple...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/17/microsoft_ouvre_sa_boutique_en_ligne

lundi 17 novembre 2008

AVG, bon Père Noël pour ses utilisateurs lésés

L’éditeur de sécurité répare sa bourde. Après la publication d'un correctif qui confondait un fichier dll avec un 'trojan', l’éditeur a décidé d'offrir, en réparation, un an de licence gratuite

La dernière mise à jour de la solution antivirus AVG 7.5 et 8 pour les systèmes tels que Windows 2000, XP et Vista efface certains fichiers contenus dans le dossier système. En fait, l'application estime que la DLL Windows user32.dll, indispensable à l'utilisation de l'OS est un cheval de Troie, et demande donc à l'utilisateur de l'effacer. Vaste bourde puisqu’en effaçant ce fichier, Windows ne peut plus fonctionner...

Après avoir expliqué comment réparer les dégâts, AVG a réagi en précisant que toutes les personnes lésées se verraient offrir ou prolonger leur licence, gratuitement. L’éditeur annonce donc les offres suivantes : "Seront offertes pour les utilisateurs d’AVG 7.5, une licence d'un an d'AVG 8.0. Pour les utilisateurs d’AVG 8.0 touchés, une prolongation de licence gratuite d'un an. Pour les utilisateurs de produits AVG gratuits touchés, une licence gratuite d'un an pour l'antivirus AVG 8.0".

Pour mettre en place son offre, l’éditeur propose de contacter à partir de la semaine du 24 novembre les consommateurs concernés pour les informer des modalités pratiques : "AVG Technologies s'excuse une fois de plus pour tout inconvénient causé". La société tchèque AVG a déjà posté un didacticiel sur son site pour conduire les manipulations à effectuer si vous avez déjà téléchargé la mise à jour posant problème. La contre-mesure revient alors à ré-installer le bon fichier user32.dll depuis le CD d’installation Windows. Les responsables d’AVG, font donc leur mea-culpa. Une moindre mesure.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/14/avg__bon_pere_noel_pour_ses_utilisateurs_leses

vendredi 14 novembre 2008

Windows Live 2009, Noël avant l’heure

Microsoft promet du nouveau pour le début du mois de décembre. Une vague de services Windows comprenant un service de stockage et de partage de photos

Le géant de Redmond annonce la troisième génération de Windows Live, ses services en ligne disponibles depuis le PC ou le mobile. Microsoft a fait le choix de prendre le virage de la mode des réseaux sociaux en rendant disponible en téléchargement au cours de la première quinzaine du mois de décembre 30 nouvelles fonctionnalités gratuites.

Pierre Harand, directeur des services Internet grand public pour Microsoft France explique les points forts de la nouvelle offre : "Avec cette version de Windows Live, nous répondons aux nouvelles attentes de notre communauté de 23 millions d’utilisateurs français. De l’intégration pour fluidifier l’utilisation de différents services et applications. Mais aussi de l’ouverture, pour que les internautes ne soient pas prisonniers d’univers incompatibles".

L’éditeur propose donc une nouvelle version du devenu incontournable Windows Live Messenger avec une bêta disponible en téléchargement. Plus intéressant, la messagerie Hotmail dotée de 5 Go de capacité de stockage pourra être augmentée de façon quasi-illimitée. L’éditeur précise… en fonction des besoins de chacun. En fait, il s’agira de "500 Mo par mois selon les besoins". Cette fonctionnalité sera à découvrir dès janvier prochain.

Microsoft continue donc de se positionner sur le marché grand public, en inaugurant le lancement de Windows Live Photos, un service de stockage et de partage de photos. L’éditeur lance là un concurrent direct de Picasa (Google) et Flick’r (Yahoo). Dernière sortie notoire, un service collaboratif baptisé Windows Live Groupe doit permettre aux utilisateurs de s'échanger, via un espace commun, photos, fichiers, blogs ou autres calendriers et agendas…

Enfin, ces nouveaux services seront structurées autour d'un point d'entrée unique (www.home.live.com) ce qui devrait permettre selon Microsoft d'éviter de multiplier les identifications. Un peu comme Google Chrome ? Microsoft propose donc une sorte de pack doté de tout ce qui se fait en ce moment en matière de messagerie instantanée, Web 2.0 et services Web. Le tout gratuit puisque le modèle économique reste celui de la publicité sur les services comme Hotmail ou Messenger. Une flopée de nouveautés heureusement compatibles avec d’autres services concurrents.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/13/windows_live_2009__noel_avant_l_heure

jeudi 13 novembre 2008

Virtualisation : sortie de Parallels Desktop 4.0 pour Mac OS X

Au menu, des performances en hausse de près de 50 % par rapport à la version précédente

La solution de virtualisation Parallels Desktop 4.0 est maintenant disponible pour Mac OS X. Ce concurrent direct de VMware Fusion, comprend plus de cinquante nouvelles fonctionnalités, dont une interface graphique refondue. Les développeurs ont largement optimisé le moteur de cet outil de virtualisation, dont le cœur consomme de 15 % à 30 % de ressources en moins que précédemment. Parallels Desktop 4.0 supporte également l’accélération graphique côté client : DirectX 9 (Pixel Shader 2.0) et OpenGL 2.0. Tout ceci permet de booster la vitesse des machines virtuelles de près de 50 %.

Chaque machine virtuelle pourra profiter de la présence de huit cœurs de processeur et d’un maximum de 8 Go de mémoire vive. Les systèmes d’exploitation 32 bits et 64 bits sont supportés. Notez que l’hyperviseur s’adapte de façon dynamique aux pics de charge. La compagnie a également mis l’accent sur la sécurité et la sauvegarde des données. À cet effet, Kaspersky Internet Security (antivirus, pare-feu, etc.), Acronis True Image Home (sauvegardes) et Acronis Disk Director Suite (gestion des disques) sont livrés en standard.

Des fonctions avancées, comme la présence d’un kit de développement et la possibilité de lancer des scripts, en font un outil efficace pour les développeurs, qui peuvent ainsi adresser les trois systèmes d’exploitation majeurs à partir d’une même machine (Windows, Mac OS X et Linux). Les développeurs ne s’y sont pas trompés, comme le confirme Ron Okamoto, vice-président des relations avec les développeurs chez Apple : "l’adoption rapide de Mac OS X est clairement facilitée par les utilitaires tels que Parallels Desktop, qui permet à l’utilisateur d’obtenir une compatibilité maximale avec les autres systèmes."

Parallels Desktop 4.0 pour Mac est disponible au prix de 79,99 euros. La mise à jour est facturée 39,99 euros et gratuite pour les personnes ayant acheté ce logiciel à partir du premier septembre 2008.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/12/virtualisation___sortie_de_parallels_desktop_4_0_pour_mac_os_x

Le ministère de l'Education veille sur Internet et inquiète les enseignants

Les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur veulent « repérer les leaders d'opinion » sur Internet

A cette fin, les deux institutions lancent un appel d'offres intitulé 'Veille de l'opinion'. Là où les entreprises retenues devront, pendant un an, scruter les canaux d'informations - « en particulier Internet », précise l'appel d'offres - afin de fournir aux ministres concernés des « informations signifiantes pertinentes qui préfigurent un débat, un 'risque d'opinion' potentiel, une crise ou tout temps fort à venir ».

Ce marché, attribué actuellement à la société I&E -spécialisée dans les 'stratégies d'opinion' - vise notamment à « décrypter les sources de débats et leur mode de propagation », « anticiper les risques de contagion et de crise » et « analyser le potentiel d'influence et la capacité à se constituer en réseau » des leaders d'opinion et des « lanceurs d'alertes ». Le tout portant sur une multitude de sources : sites de syndicats, de partis politiques, d'associations, forums de discussion, blogs, pages personnelles, réseaux sociaux, plateformes vidéos, etc.

Syndrome Big Brother ou simple revue de presse ?

Les enseignants n'ont pas manqué de réagir à cet appel d'offres, qui par voie de blog, qui par communiqué, souvent en stigmatisant la volonté de surveillance générale qu'ils reprochent au gouvernement. « C'est dans la lignée d'Edvige et du fichier base-élèves, s'insurge Nestor Maquenot, instituteur et membre de SUD éducation Paris. C'est le symbole d'une société Big Brother dans laquelle on entre petit à petit. Certes, le fait que l'Etat nous surveille n'est pas une nouveauté. Ici, le problème c'est la privatisation et la marchandisation de cette surveillance, avec les risques de perméabilité qui en découlent. »

Ces craintes n'émeuvent pas le ministère de l'Education, qui rappelle que la veille de l'opinion existe depuis 2006 et que « tous les grands ministères ont un service de veille ». Les services de Xavier Darcos se défendent de vouloir ficher les enseignants : « le travail réalisé par I&E n'est qu'une analyse qualitative, une sorte de revue de presse visant à savoir comment est perçue la politique du ministre. Il ne s'agit pas de récolter des données nominatives. » Si le ministère reconnaît que la dimension Internet peut inquiéter, il précise que « les blogs et forums sont des choses publiques : il n'y a rien de scandaleux à ce que le ministre y relève ce que pensent les gens qui dépendent de lui. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-ministere-de-l-education-veille-sur-internet-et-inquiete-les-enseignants-27381.html

mercredi 12 novembre 2008

Internet : Microsoft et Sun signent un accord Java

La firme de Redmond compte s’appuyer sur les millions de téléchargement générés par Java

Microsoft poursuit son offensive sur le Web. Plus que jamais soucieux d’exister parmi les mastodontes du Web que sont Google et Yahoo, la firme de Redmond a signé un accord avec un autre géant : Sun Microsystems. Le montant de l’accord n’a pas été révélé.

Conformément à ce rapprochement, les utilisateurs d’Internet Explorer qui téléchargeront l’application Java, développée par Sun et présente sur "91% des PC" dotés d’un accès internet, pourront, s’ils le souhaitent, télécharger également la barre d’outils MSN et bénéficier d’un accès simplifié à Live Search, le portail internet du premier éditeur mondial. Ce partenariat inaugure un nouveau pan de la stratégie de Microsoft. Le géant de Redmond souhaite s’appuyer sur les millions de téléchargements de Java pour doper les visites sur son portail et attirer de nombreux annonceurs.

"Cet accord permettra à Live Search d’atteindre des millions d’internautes supplémentaires et d’augmenter notre volume d’annonceurs" a assuré Yusuf Mehdi, senior vp chargé de l’audience en ligne chez Microsoft. Depuis de nombreux mois, Microsoft fait de nombreux efforts pour s’assurer le concours d’un grand du Web. Après un essai de rachat raté du portail Yahoo pour la somme de 44 milliards de dollars, le premier éditeur mondial avait un temps envisagé de se limiter au rachat des activités internet du portail. Tout comme la précédente tentative, cette dernière s'était soldée par un échec. Mais pour le géant de Redmond, il s'agit d'aller vite car son poids sur la Toile reste insuffisant. Au mois de septembre dernier, Live Search représentait un peu plus de 8% de part de marché dans le Search aux Etats-Unis, contre 61% pour Google et 19,6% pour Yahoo.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/11/internet___microsoft_et_sun_signent_un_accord

lundi 10 novembre 2008

Les utilisateurs de SAP obtiennent un geste sur la maintenance

Inflexible sur le maintien du tarif réhaussé de sa maintenance, SAP fait miroiter un allongement du support d'ERP 6.0 et une mesure de la satisfaction de ses utilisateurs

Si SAP trouve que les temps sont durs, lui-même l'est vis-à-vis de ses clients. En butte à la grogne de ses utilisateurs qui n'acceptent toujours pas l'obligation d'adhérer au nouveau contrat de maintenance à 22% du prix d'achat des licences, il tente de donner le change avec d'autres annonces. C'est ainsi que l'éditeur étend de cinq à sept ans la durée de maintenance opérationnelle de son ERP 6.0. En prime, la période suivante, au cours de laquelle la maintenance est assurée moyennant une hausse de 2% du coût annuel, passe d'un à deux ans.

Cette mesure, qui peut rassurer les utilisateurs d'ERP 6.0 sur la pérennité de leur investissement, ne concerne toutefois que moins de 13 000 des 76 000 clients de SAP. Parmi les exclus, on compte tous ceux qui se servent toujours de R/3.

Des indicateurs pour mesurer la qualité de service promise

Or, tous les clients de SAP sont concernés par la disparition du tarif de maintenance de base à compter du premier janvier prochain. S'il ne parvient pas à faire revenir SAP sur sa décision, le groupe d'utilisateurs Sugen (SAP User Group Executive Network, la fédération mondiale des groupes d'utilisateurs nationaux) est associé à la mise en place d'indicateurs pour mesurer la qualité de service promise par SAP pour justifier sa hausse. Ces indicateurs s'imposent. 90% des clients interrogés par le Sugen se disent incapables de trouver les améliorations apportées aux prestations promises par SAP.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-utilisateurs-de-sap-obtiennent-un-geste-sur-la-maintenance-27361.html

vendredi 7 novembre 2008

Yahoo à Microsoft : "au secours, revenez nous acheter !"

C'est fini. Google a mis un terme hier à son accord publicitaire avec Yahoo

Ainsi délaissé, ce dernier se tourne de nouveau vers Microsoft. Plus question de faire la fine bouche, Jerry Yang, pressé par ses actionnaires, a quasiment supplié l'éditeur de revenir à la table des négociations.

Le feuilleton Microsoft-Yahoo entamé au premier semestre de l'année a pris des allures de soap opera. Le premier a poursuivi le second afin de le racheter pour un montant de 44,6 Md$, se heurtant à des fins de non-recevoir, avant de voir partir Yahoo dans les bras d'un rival, Google en l'occurrence, pour un accord publicitaire. On croyait donc le scenario bel et bien conclu. Mais c'était sans compter sur un rebondissement post-crise économique : abandonné par Google, Jerry Yang, patron de Yahoo, a ravalé hier sa fierté pour pleurer sous le balcon du géant de Redmond.

Comme il l'avait déjà fait entendre il a quelques jours, Google a fait savoir hier, 5 novembre, qu'il mettait fin à son accord de publicité avec Yahoo, suite à l'enquête du DoJ (Department of Justice, ministère de la justice américain), qui a décidé d'imposer des conditions décourageantes aux deux acteurs. Dans un communiqué, Yahoo déplore la décision de Google, estimant qu'il aurait pu choisir de défendre cet accord plutôt que de s'en retirer. Délaissé, Jerry Yang s'est empressé de se retourner vers celui qu'il a snobé durant tout le premier semestre, Steve Ballmer, patron de Microsoft. Pas à une contradiction près, Yang compte bien expliquer au géant du logiciel pourquoi il faut absolument qu'il rachète la société. A priori, Steve Ballmer n'aurait qu'un mot à dire pour que Yahoo revienne à la table des négociations. Reste à savoir si Microsoft veut remettre le couvert...

Jerry Yang est moins regardant sur la somme que Microsoft pourrait proposer

« A ce jour, la meilleure chose à faire pour Microsoft serait de racheter Yahoo, » a tout simplement déclaré Jerry Yang à l'occasion de la conférence Web 2.0 Summit de San Francisco. Interrogé sur le prix qu'il demanderait, le patron de Yahoo a précisé qu'il ne s'en tenait plus à ses exigences du mois de mai. Jerry Yang s'est dit prêt à vendre tout ou une partie de son activité. Microsoft avait proposé avant l'été de récupérer uniquement le moteur de recherche, puisque Yahoo ne voulait pas se vendre en totalité.

Il faut reconnaître que ces paroles désespérées correspondent à une période noire pour Yahoo. Le pionnier du Web est embarqué dans une deuxième vague de suppressions de postes, qui devrait concerner cette fois 10% des effectifs (contre 20% en janvier dernier), et affiche des résultats dans le rouge (bénéfice net en baisse de 64%). Il accuse par ailleurs un important retard dans les médias sociaux, loin derrière Facebook ou MySpace.

Il y a un an, le prix de l'action Yahoo clôturait à 27 $. Aujourd'hui, le titre reste sous la barre des 14 $, ne laissant plus aucun doute sur l'intérêt financier que représentait la dernière offre de Microsoft à 33 $. Steve Ballmer a poursuivi Yahoo durant plus de trois mois, entre février et mai, alors que Jerry Yang n'a eu de cesse de repousser ses avances, trouvant les meilleurs prétextes du monde. Il a évoqué la possibilité d'un rapprochement avec MySpace, il a rencontré Time Warner pour une éventuelle fusion avec AOL , il a expliqué à ses actionnaires la dangerosité de Microsoft (la fameuse 'pilule empoisonnée'), puis il a concocté un parachute doré à ses salariés en cas de réussite de l'OPA avant de s'acoquiner avec Google, ennemi juré de Microsoft. C'est d'ailleurs cette démarche qui a fini par dégouter Microsoft d'une éventuelle acquisition. Pour le moment, le géant de Redmond n'a pas répondu aux avances de Jerry Yang.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-yahoo-a-microsoft-au-secours-revenez-nous-acheter-27345.html

Web 2.0 : gare à la surcharge d'information

Lors du Web 2.0 Summit de San Francisco, des experts ont regretté l'encombrement de plus en plus important de la Toile avec des données souvent inutiles

Les experts sur l'utilisation des contenus générés par les internautes (user generated content) et des projets Web 2.0 craignent que cette tendance mène à inonder le Web de données inutiles. A l'occasion d'une conférence au Web 2.0 Summit de San Francisco, des experts ont déclaré que cette pléthore de nouvelles informations représente à la fois un avantage et un sérieux danger, susceptible d'entraîner la confusion chez les internautes.

"La Loi de Moore est à la fois un avantage et un inconvénient", a déclaré James Powel, directeur technique chez Thomson Reuters. "Toutes sortes d'informations sont ajoutées à une fréquence très élevée. C'est aux acteurs de l'industrie que revient la tâche de gérer ce gigantesque flux d'informations."

Quel danger ? James Powel prend comme exemple le cas de la crise financière actuelle. Jamais autant d'informations n'avaient été mises à disposition de l'industrie. Mais c'est cet excès de données qui leur a empêché de voir les signes avant-coureurs de la crise, estime-t-il. En guise de boutade, James Powel raconte qu'un de ses collègues lui a suggéré que "le Web 3.0 devrait nettoyer le grand nombre de déchets laissés par les projets Web 2.0".

D'autres participants ont reconnu que l'un des problèmes majeurs des projets Web 2.0 était le filtrage des informations inutiles, en affirmant que le résultat final en vaudrait la peine. "Nous allons évoluer et devenir autre chose que de simples chercheurs/collecteurs d'informations", a déclaré David Marks, directeur technique de Loomia, qui exploite un moteur de recherche pour les podcasts audio et vidéo. "Nous allons assister au développement de médias qui ne se contenteront plus de simplement livrer des informations. Les sources d'informations vont devenir interactives."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/06/web_2_0___gare_a_la_surcharge_d_information

jeudi 6 novembre 2008

Divorce consommé entre Fujitsu et Siemens

Le japonais va racheter les parts de l'allemand dans la co-entreprise créée en 1999. Montant de la transaction : 450 millions d'euros

La séparation est officielle. Après 9 ans de vie commune, Fujitsu annonce son divorce d'avec Siemens, avec qui il avait créé Fujitsu Siemens Computer, fabricant informatique dédié aux marchés EMEA (Europe, Afrique, Moyen Orient). Concrètement, Fujitsu rachètera à son partenaire 50% des titres qu'il détient dans leur co-entreprise. La transaction, qui devrait être bouclée d'ici début avril 2009, s'élèvera à 450 millions d'euros, a précisé le groupe d'informatique et d'électronique japonais dans un communiqué.

Les réactions des concernés sont enthousiastes malgré le constat d'échec de l'association. "Nous allons hériter d'une très solide base de clients et d'une capacité de recherche et développement qui vont soutenir l'expansion mondiale de notre ligne de produits", s'est félicité le patron de Fujitsu, Kuniaki Nozoe. "Nous sommes pour notre part ravis que notre partenaire dans la co-entreprise reprenne nos titres pour la hisser vers la marche suivante du succès", a renchéri le directeur financier de Siemens, Joe Kaeser...

Rappelons que Siemens n'avait pas le choix. Victime d'une guerre des prix dans son secteur, a été contraint au mois de mars dernier de revoir à la baisse ses objectifs financiers pour l'année. Déjà, au mois de février 2008, le fleuron de l’industrie allemande, avait anticipé une douloureuse entaille de sa masse salariale avec l'annonce de la suppression de 17.000 emplois. Par ailleurs, malgré la légère progression du résultat avant impôt de Fujitsu Siemens lors du dernier exercice fiscal clos au mois de mars précédant, à 105 millions d'euros, le groupe est bien loin des 250 millions espérés.

Depuis cette date, les problèmes n'ont fait que s’accumuler pour Fujitsu Siemens Computers. Le groupe a annoncé céder à son compatriote Arques Industries 80 % de sa division SHC qui fabrique les téléphones sans fil. Dans le marché des PC, Fujitsu Siemens n'est que le numéro six mondial, derrière Toshiba, Lenovo, Acer, Dell et HP.

De plus, sévèrement secoué par un scandale de corruption d'un noyau de dirigeants, aujourd'hui évincés, le géant allemand doit poursuivre à marche forcée son programme de restructuration sous la direction de son nouveau patron, un autrichien, Peter Löscher. Reste une question. Fujitsu va-t-il conserver toutes les activités de l'ancien ensemble. Selon les dernières rumeurs, le japonais pourrait ne conserver que les activités professionnelles, tandis que les activités grand public seraient cédées à Lenovo.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/05/divorce_consomme_entre_fujitsu_et_siemens

mercredi 5 novembre 2008

Ça bouge chez Red Hat

La RHEL 5.3 apparait dans une première mouture bêta… suivie de prêt par la CentOS 5.3

La Red Hat Enterprise Linux 5.3 (RHEL) est disponible en version bêta pour les plates-formes x86 (32 bits ou 64 bits) et Itanium ainsi que les System p et System z d’IBM. Les nouveautés présentes dans cette distribution Linux sont décrites sur cette page. La compagnie a concentré ses efforts sur la virtualisation, le clustering et la sécurité. L’OS est également capable de chiffrer ses partitions système dès l’installation. Samba a été mis à jour afin de supporter l’échange de fichiers avec les systèmes d’exploitation Windows Vista et Windows Server 2008.

Quelques nouveautés touchent le monde desktop. La RHEL 5.3 intègre ainsi un nouveau gestionnaire de connexions réseau et la version définitive des pilotes open source destinés aux cartes graphiques ATI/AMD R400 et R500. Nous retrouverons ces nouveautés dans la future Fedora 10 qui devrait sortir d’ici la fin du mois. Les responsables de la distribution Linux communautaire CentOS lancent un appel : la CentOS étant très proche de la RHEL (c’est la raison même de son existence), plus les utilisateurs testeront la version bêta de la RHEL 5.3 et plus la CentOS gagnera en qualité.

Vous noterez enfin le lancement officiel de RPM Fusion. Ce dépôt logiciel regroupe des paquetages destinés à la RHEL et la Fedora (et donc à la CentOS). Vous y retrouverez tous les logiciels ‘limites’, indisponibles sur les dépôts officiels : applications multimédias, pilotes non open source, jeux et émulateurs. RPM Fusion regroupe les dépôts Dribble, Freshrpms et Livna. Cette concentration des sources permettra d’éviter l’apparition de doublons et d’optimiser la remontée des bogues.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/04/ca_bouge_chez_red_hat

mardi 4 novembre 2008

Une nouvelle version bêta pour Google Chrome

La mouture bêta classique est enfin mise à jour. Elle reprend tous les correctifs proposés par le ‘Dev Channel’

Google s’est enfin décidé à mettre à jour la version classique de son navigateur web Google Chrome. Jusqu’alors, la plupart des modifications n’étaient accessibles qu’à ceux ayant opté pour le Dev Channel. Avec la mouture 0.3.154.9, tous les utilisateurs de Google Chrome peuvent profiter du travail des développeurs.

La plupart des problèmes de sécurité sont résolus, ainsi que les bogues les plus gênants. Le fonctionnement des greffons (Flash, Silverlight, QuickTime, etc.) est également nettement moins erratique. Visiblement, le moteur de rendu HTML (basé sur le WebKit) a profité de quelques ajustements. La note au test Acid3 passe ainsi à 79 points, contre 65 points pour la version initiale de Google Chrome. Il est curieux toutefois que cette note ne s’approche pas plus des 100 %, score réalisé par les versions de développement du WebKit.

Bons résultats également pour le compilateur just-in-time JavaScript V8. Le test SunSpider passe de 2898,8 ms à 1749,4 ms. V8 fait ainsi jeu égal avec TraceMonkey, le futur moteur de Firefox 3.1. Face à la suite de tests de Google, la note du navigateur grimpe de 41 %.

La consommation mémoire est aussi plus réduite. Avec notre panel de cinq sites de test, elle passe de 162 Mo à 105 Mo. C’est moins bien que Firefox et Opera, mais mieux que tous les autres navigateurs web du marché (y compris la version de développement de Firefox 3.1). En fermant tous les onglets, hormis la page de garde de Google, elle tombe à 19 Mo, contre 25 Mo précédemment. Un record.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/03/une_nouvelle_version_beta_pour_google_chrome

OpenBSD 4.4 : une offre stabilisée

Le support matériel est en net progrès et plus de 5.200 logiciels sont maintenant disponibles pour cet OS ultra-sécurisé

OpenBSD est le système BSD open source de référence pour les aficionados de la sécurité. La mouture 4.4 est disponible pour une large sélection de plates-formes (17), et apporte son lot de nouveautés. Nous noterons tout d’abord un meilleur support des machines pourvues de processeurs UltraSPARC ou SPARC64.

L’équipe de développement semble avoir mis l’accent sur les pilotes, en particulier ceux concernant les capteurs et les composants réseau (avec ou sans fil). La sécurité n’est pas oubliée puisque cet OS intègre la version 5.1 d’OpenSSH. Les serveurs web (Apache) et DHCP sont mis à jour, tout comme les clients DHCP et FTP. Enfin, la gestion des systèmes de fichiers et de la mémoire est en net progrès.

Plus de 5.200 logiciels sont disponibles pour ce système d’exploitation, avec de nombreux paquetages précompilés pour les plates-formes les plus courantes. Le dépôt officiel comprend des applications majeures, comme Mozilla Firefox 3.0.1, Mozilla Thunderbird 2.0.0.16 et OpenOffice.org 2.4.1. Le tout fonctionne sous Xenocara (la mouture OpenBSD de X.Org 7.3), avec un large choix d’environnements graphiques : Gnome 2.20.3, KDE 3.5.9, Xfce 4.4.2 et même GNUstep 1.14.2 ou OpenMotif 2.3.0.

Dans le cadre d’une utilisation serveur, la plupart des paquets classiques sont fournis par défaut. Les langages de programmation (Perl, PHP…) et les bases de données les plus populaires (MySQL, PostgreSQL…) sont disponibles dans les dépôts logiciels.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/03/openbsd_4_4___une_offre_stabilisee

Linux : l’Ubuntu 8.10 est disponible en téléchargement

Les deux versions ‘classique’ et ‘serveur’ sont mises à jour

La distribution Linux Ubuntu est maintenant disponible en version 8.10. Elle pourra être téléchargée gratuitement pour les processeurs x86, en moutures 32 bits ou 64 bits. Il s’agit de la première mise à jour depuis la sortie de la 8.04, en avril dernier. Au menu de la version de bureau, nous retrouvons l’environnement graphique Gnome 2.24, un mode permettant aux utilisateurs ‘invités’ de se connecter au système et un support de la 3G. Une application spécifique permet d’installer la distribution sur une clé USB, ce qui sera utile pour se déplacer de machine en machine, avec son environnement Linux.

D’autres éléments clés de la distribution sont également mis à jour. C’est le cas de X.Org, qui passe en version 7.4 et du noyau Linux, ici livré dans sa mouture 2.6.27. Fonction plus anecdotique, les vidéos, radios web et podcasts de la BBC sont accessibles directement depuis les lecteurs multimédias intégrés à l’Ubuntu.

La mouture serveur est elle aussi mise à jour. Elle apporte une pile Java complète, composée de Tomcat 6.0 et de l’OpenJDK. Le serveur de courriers électroniques profitera de la présence de ClamAV et de SpamAssassin. Le pare-feu et le support RAID sont améliorés. Enfin, il est maintenant possible de créer des dossiers privés chiffrés. Du côté de la virtualisation, l’Ubuntu 8.10 Server Edition intègre les hyperviseurs Xen et KVM et propose un système de construction d’appliances virtuelles, basé sur JeOS (Just enough Operating System). Une offre solide et complète.

La compagnie ajoute à cette mouture le client Landscape. Il permet d’afficher des informations spécifiques lors de la connexion d’un utilisateur. Landscape peut être étendu par l’ajout de greffons. Cet outil permettra de générer aisément des rapports personnalisés.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/03/linux___l_ubuntu_8_10_est_disponible_en_telechargement

lundi 3 novembre 2008

PDC2008 : retour sur Windows Azure. Les questions

Que retenir du ‘buzz’ qui a fleuri sur le Net autour de la nouvelle offre de Microsoft?

Windows Azure est une plate-forme qui permet de créer des services destinés au cloud computing. Les problématiques de montée en charge et de haute disponibilité sont entièrement prises en charge par l’architecture proposée par Microsoft. Cette annonce a été suivie de nombreuses remarques, pertinentes, mais parfois inexactes. Nous avons souhaité revenir sur certaines d’entre elles.

Windows Azure est un service hébergé : pas seulement. Les services créés pour Windows Azure sont effectivement destinés à être hébergés sur les serveurs de Microsoft. La compagnie a toutefois déclaré que certaines fonctions de cette plate-forme seront proposées dans les futures versions de Windows Server. Un service conçu pour Windows Azure pourra donc fonctionner sur un serveur classique, l’aspect cloud computing en moins.

Microsoft propose trop peu de centres informatiques pour que le service soit réellement fiable : un faux problème ? Actuellement, Windows Azure n’est destiné qu’aux développeurs, et non pas au déploiement d’applications de production. Microsoft a été clair sur ce point, en précisant même que les applications créées aujourd’hui pourraient ne plus fonctionner demain. Si les quelques datacenters annoncés pour fin 2009 sont trop peu nombreux pour une utilisation professionnelle, ils demeurent largement suffisants pour les besoins des développeurs. Rien ne permet de dire que la compagnie n’en déploiera pas d’autres lorsque Windows Azure sera officiellement lancé.

La certification des applications serait impossible : pas forcément. Avec des composants logiciels qui peuvent changer à tout instant, il est difficile de certifier une application. Difficile ne veut toutefois pas dire impossible : un développeur n’a pas forcément à certifier son service pour tous les composants présents sur les serveurs, mais seulement pour les passerelles proposées par .NET, qui ne devraient pas changer chaque jour. Ainsi, un service ne sera pas certifié pour SQL Server 2008, mais pour ADO.NET 2.0.

Windows Azure obligerait à programmer en C# : non. La plupart des applications proposées seront des services web écrits en ASP.NET. Tous les langages de la plate-forme .NET sont donc utilisables, à commencer par ceux développés par Microsoft : C#, VB.NET (un gros avantage de cette offre), etc. Des compilateurs tiers sont également disponibles pour Delphi, Java, PHP, Python, Ruby, etc. In fine, seul Perl manque encore à l’appel.

Le paiement sera basé sur des parts de serveur : conclusion prématurée. Cette information s’est diffusée rapidement sur Internet, mais elle n’est pas confirmée par la compagnie, qui ne donne aucun détail sur le mode d’accès à ce service. Nous pensons que Microsoft lance quelques ‘sondes’, espérant ainsi obtenir des retours de la part de ses futurs clients. Certaines diapositives de la présentation montrent par exemple que l’utilisateur peut ajuster le nombre d’instances de chaque service. Il serait donc logique de penser que Microsoft facture la charge imposée au système par le service, multipliée par le nombre d’instances déployées. Mais ce n’est là que pure supposition de notre part.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/02/pdc2008___retour_sur_windows_azure