vendredi 28 septembre 2007

Microsoft donne 5 mois de sursis à XP

Les OEM et les distributeurs pourront continuer de proposer Windows XP jusqu'au 30 juin 2008. La décision de Microsoft intervient peu de temps après qu'il a mis au point un programme de « downgrade » pour les possesseurs de Vista souhaitant repasser sous XP.
La firme de Redmond cède à la pression des fabricants de PC et des distributeurs. Confrontés à des ventes de Windows Vista moins bonnes que prévues, ils ont obtenu de l'éditeur qu'il leur laisse la possibilité de commercialiser Windows XP jusqu'au 30 juin 2008. Les intégrateurs de PC auront quant à eux jusqu'au 31 janvier 2009 pour pré-installer le systèmes d'exploitation sur leurs machines. Initialement, Microsoft avait prévu de stopper la commercialisation de XP par les OEM et les distributeurs le 31 janvier 2008. Le sursis donné par Microsoft concerne également Windows XP Starter Edition, la version de l'OS destiné aux pays émergeants, qui sera disponible jusqu'au 30 juin 2010. Une façon de permettre aux utilisateurs de tirer partie des PC à bas prix, rarement compatibles avec Windows Vista, qui leur sont proposés. En faisant ces annonces, Microsoft va à l'encontre de la politique qu'il a mise en place en 2002, selon laquelle une version de Windows ne devait rester sur le marché que quatre ans après sa date de lancement officielle. Disponible depuis le 25 octobre 2001, Windows XP fait donc figure de vétéran. Une longévité qu'il doit au retard pris par Microsoft dans le lancement de Vista, intervenu près de cinq ans après le sien. Après avoir mis en place un programme de « downgrade » de Vista à Windows XP cet été, Microsoft n'en finit donc pas de devoir ravaler ses espérances sur un lancement qu'il voulait être le plus réussi dans l'histoire de son système d'exploitation. En juillet, l'éditeur a ainsi annoncé que pour son exercice 2008, Vista ne représenterait que 78% de ses ventes d'OS contre 22% pour XP. Initialement, la balance entre les deux versions de Windows devait être de 85% (Vista) et de 15% (XP). Pour Vista, le coup de pouce pourrait venir de la mise à disposition de son service Pack 1 (SP1) durant le premier trimestre 2008. Beaucoup de particuliers et d'entreprises se disent en effet dans l'attente d'une mise à niveau de Vista pour abandonner XP au profit.
Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-donne-5-mois-de-sursis-a-xp-1705.html

jeudi 27 septembre 2007

Oracle 11g arrive - d'abord sous Linux et avec des atouts

La nouvelle version majeure d'Oracle, la 11g, arrive, d'abord sous Linux. Sa sortie a tardé. Mais il est vrai que cette deuxième version "g", pour "grid computing", marque un tournant
Après une dizaine de mois de gestation en version bêta, Oracle 11g sort de l’ombre. A commencer par la version pour Linux x86. Les versions Windows arriveront sous quelques jours, et celles des environnements les plus utilisés par les clients d'Oracle (IBM AIX, Sun Solaris, HP-UX…) seront disponibles à la mi-novembre, à l’occasion d’Oracle World à San Francisco.
Pour ce lancement historique, qui a déplacé beaucoup de monde ce 26 septembre à Paris, Oracle France a accueilli le directeur adjoint de la division Technologies Serveurs, Andrew Mendelsohn. Ce dernier a souligné que cette nouvelle version "g" était encore plus orientée "grid computing" que la 10g.
On retiendra surtout que les fonctions d’administration ont été simplifiées et automatisées. Outre la gestion des données non structurées de type bureautique (messages, images...), cette mouture 11g intègre en natif les formats RFID (tags d'identification par pastilles radio-émettrices), DICOM (imagerie médicale), et les images 3D Spatial (utilisées en architecture, bureau d’études, etc.).
Par ailleurs, le support XML a été étendu et intègre non seulement les données basées sur des schémas stricts, mais aussi celles moins structurées, apportant plus de souplesse à un format très utilisé, mais souvent fortement “personnalisé”."Nous avons fortement amélioré les performances en lecture et en écriture, à tel point qu'Oracle 11g se révèle plus rapide qu’un gestionnaire de fichiers sous Linux. Et cela, quelle que soit la taille du fichier !" lance A. Mendelsohn.
Si Oracle a introduit le partitionnement des SGBD depuis 10 ans, ce mécanisme a évolué. À l’origine, l’administrateur devait décider lui-même de la manière de scinder le fichier et de lancer l’exécution. Puis, avec le partitionnement automatique, les données pouvaient être réparties selon les critères de l’entreprise: par mois de l’année, par exemple. Avec le concept de partition composite, il devient possible de créer une sorte de matrice - par exemple, par moins de l’année et par zone géographique… La base de données peut donc effectivement s’adapter au plus près de l’activité de l’entreprise et au cycle de vie de ces données. Des mécanismes qui permettent de réduire fortement les coûts.
Autre innovation : la compression des informations s’effectue désormais sur toutes les opérations, et pas seulement pour le chargement des données.
Quatre nouvelles options intéressantes, mais payantes
Cette version 11g apporte quatre nouveaux modules optionnels, payants: Oracle Real Application Testing teste et gère les changements, et les mises à jour des logiciels de bases de données et des systèmes d'exploitation pour s’assurer que le client bénéficie bien du meilleur environnement d’exécution.Oracle Advanced Compression atteint des taux de compression de 2x ou 3x, et parfois plus encore. Une réponse utile face à la croissance exponentielle des données numériques.Associée aux technologies de partition décrites plus haut, cette fonction permet de déployer des stratégies efficaces de gestion du cycle de vie des informations, afin de réduire l’espace de stockage, et sans modifier les applications de production.Ces deux premières options sont annoncées au prix de 10.000 dollars par processeur ou 200 dollars par "utilisateur nommé".Les réglementations actuelles exigent non seulement de conserver et de retrouver les historiques des données modifiées, mais aussi d’en simplifier l’accès. Pour y parvenir, Oracle propose Total Recall aux administrateurs comme solution sécurisée, facile à utiliser et surtout transparente pour les applications existantes ou à venir.
Autre optimisation de taille, Oracle Active Data Guard peut déléguer une partie des opérations nécessitant des ressources importantes à une base de données physique secondaire. Une opération qui peut s’effectuer par exemple sur le SGBD de secours, puisqu’elle est temporaire, et qu’elle allège ainsi le SGBD de production principal. En effet, pourquoi laisser toutes ces ressources en demi-sommeil ?Total Recall et Active Data Guard sont proposés à 5.000 dollars par processeur ou 100 dollars par utilisateur nommé.Oracle Database 11g Enterprise Edition, Standard Edition et Standard Edition One sont disponibles commercialement dès aujourd'hui sur Linux x86 (architectures Intel ou AMD).
Les prix de cette version 11g restent inchangés par rapport à la version 10g. Pour plus de détail, Oracle France invite à contacter un revendeur qui établira un devis précis selon les besoins et le nombre d’utilisateurs (cf. également: Oracle Store sur le Web).
Il est urgent d’attendre...Lorsqu’on demande à Andrew Mendelsohn les trois raisons majeures pour migrer vers Oracle 11g, il répond :-la prise en compte de multiples formats de données-des performances encore améliorées- la sécurité,avec Real Application Testing et Active Data Guard.
Soit le discours marketing n’est pas encore totalement rodé, soit il est urgent d’attendre...Quoi qu’il en soit, Oracle propose un support et une maintenance de 5 ans + 3 ans de support étendu.S’il est temps de généraliser la migration vers Oracle 9i, rien ne presse avec la version 10g lancée en 2004. Dans les semaines qui viennent, les premiers utilisateurs ne manqueront pas d'apporter leur premier retour d'expérience. Silicon.fr ne manquera pas de suivre ce dossier en se rendant, par exemple, à la World Expo d'Oracle en Californie, en novembre. En attendant, on peut toujours se faire un avis en téléchargeant un livre blanc sur le site de l’éditeur.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/27/oracle-11g-bien-arriv-d-abord

mercredi 26 septembre 2007

IBM Lotus Symphony: 100.000 adeptes en une semaine!

Une semaine après son lancement, la version bêta de la suite bureautique gratuite d'IBM fait un carton
Nouveau record pour IBM, une semaine après son lancement Lotus Symphony affiche 100.000 téléchargements au compteur, confirmant l'engouement des utilisateurs informés pour les suites bureautiques alternatives à Microsoft Office.
Le succès de Lotus Symphony a surpassé le précédant record détenu par Lotus Notes, le produit IBM le plus vendu dans le monde et qui compte 135 millions de licences.
Comme Symphony est totalement intégré à Lotus Notes 8 et qu'il s'exécute au travers de ce dernier, le potentiel de l'application est des plus importants et de chiffrera probablement en millions de téléchargements, mais également d'utilisateurs dans la sphère IBM.
Ce succès est également celui d'ODF (Open Document Format), le format XML de document bureautiques supporté par IBM et standard ISO. Même si Symphony supporte également les formats de Microsoft Office.
Composé de trois applications principales – le traitement de texte Lotus Symphony Documents, le tableur Lotus Symphony Spreadsheets et le système de présentation Lotus Symphony Presentations – la suite bureautique représente un concurrent d'autant plus sérieux à Microsoft Office qu'il n'est pas dans les habitudes d'IBM d'offrir ainsi gratuitement un logiciel aussi proche des utilisateurs.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/26/100-000-adeptes-de-lotus

+20% pour les formations en logiciels libres en 2007

La seconde édition de l'Observatoire des logiciels libres mené par Anaska et ib-groupe Cegos montre que le nombre total de personnes formées au Libre a encore progressé en 2007. Avec une demande visant des cursus très techniques, comme Ajax ou les outils du Web 2.0.
La formation est un bon indicateur de l'adoption d'une technologie par les entreprises. D'après la seconde édition de l'Observatoire des logiciels libres créé par deux spécialistes de la formation, Anaska et ib-groupe Cegos, le nombre de personnes formées aux logiciels libres a progressé de 20% entre 2006 et 2007. Preuve que les environnements ouverts séduisent toujours plus.Le succès de la plate-forme LAMP (Linux Apache MySQL PHP), notamment, ne se dément pas. Par ailleurs, le catalogue de formations s'enrichit désormais de sessions dédiées à un public moins technique : c'est le cas des outils de gestion de la relation client (comme SugarCRM,) et de solutions de reporting/décisionnel (comme JasperSoft et l'ETL de Talend). L'Observatoire note un engouement indéniable pour des formations autour du langage de développement Ajax et des outils du Web 2.0. Il montre aussi que si les sessions PHP portaient à l'origine sur le langage en lui-même, les entreprises cherchant désormais à se former aux techniques et architectures avancées. Elles sont demandeuses de cursus sur des frameworks comme Symfony et le Zend Framework, qui s'imposent peu à peu. Les formations aux outils décisionnels - BI et reporting - Open Source connaissent également un certain succès. Parmi les leaders, des solutions comme JasperSoft et Talend.Anaska et ib-groupe Cegos indiquent aussi que le nombre de personnes formées aux bases de données Open Source comme MySQL a progressé de 40% cette année, et que les entreprises s'intéressent à des contenus toujours plus pointus. Enfin, ils notent que le nombre de formations autour de Linux reste stable, les universités et les écoles d'ingénieurs proposant toujours plus de formations initiales. Et que les entreprises forment de plus en plus en interne sur la suite bureautique OpenOffice.org, dont les téléchargements ont progressé de 46% entre 2006 et 2007.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-20-pour-les-formations-en-logiciels-libres-en-2007-24084.html

mardi 25 septembre 2007

Microsoft Office 2008 pour Mac s'annonce

Surprise sur Apple Expo, Microsoft affiche la nouvelle mouture de sa suite bureautique pour Macintosh
Présenté en version bêta et en anglais, Office 2008 for Mac prépare le grand retour de Microsoft sur le territoire des suites bureautiques en environnement Macintosh. Un territoire qui semblait abandonné à la concurrence des iWork'08 ou NeoOffice (une version native Mac d'OpenOffice.org).
Avec un an de retard (!), Office 2008 for Mac s'affiche enfin sur le stand de Microsoft à l'Apple Expo, la grand messe de la pomme qui vient de s'ouvrir à Paris. Amanda Lefebvre, directrice marketing de la division Mac de Microsoft, à traversé l'Atlantique pour nous le présenter.
"Nous avons tardé afin de profiter des développements de la division Windows et de placer Office 2008 for Mac au même niveau en termes de fonctionnalités. Un an de retard qui nous a été profitable pour réussir le nouveau Office for Mac."
L'interface a été revue, Office 2008 adopte la philosophie de son grand frère Office 2007 en environnement Windows, avec des menus contextuels, des fonctionnalités étendues, et la compatibilité des fichiers entre les deux plates-formes, jusque dans le format des fichiers, Office Open XML (OOXML).
Amanda Lefebvre insiste sur cette compatibilité 'cross plateform'. "Office Windows et Office Mac appartiennent à un même écosystème dans l'entreprise, celui des applications Microsoft."
Par exemple, sur Excel, les graphiques sont identiques quelque soit l'origine du fichier, ainsi que les formes et formats qui sont proposés dans les deux versions. Microsoft a du affronter certaines difficultés pour s'assurer qu'Office Windows et Office Mac offrent le même résultat sur les fichiers de l'entreprise, d'où la nécessité de ne finaliser la version Mac qu'après celle sous Windows...
Office 2008 for Mac présente en revanche un gros défaut dans la version qui nous a été présentée, elle n'est pas compatible Exchange ! "Nous y travaillons et une mise à jour sera proposée, plus tard."
Microsoft Office 2008 for Mac est annoncé aux Etats-Unis pour le début 2008 en trois versions : la version de base sera proposée au prix de 399,95$, la version 'Special Media' - qui embarque un module Expression surtout destiné à la gestion des fichiers - à 499,95$, et une version 'Etudiants' à 149,95$.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/25/microsoft-office-2008-for-mac-s

lundi 24 septembre 2007

De XP à Vista et de Vista à XP!

Les fabricants et vendeurs de PC commencent à proposer le retour sous XP aux utilisateurs "Vistaphobique"
Tandis qu’officiellement Microsoft fait tout pour doper les ventes de son récent système d'exploitation, Windows Vista, l'éditeur de Redmond autorise officieusement les fabricants de PC à proposer la "downgrade" vers Windows XP.
Pour l'instant, ce "discret" retour en arrière n'est offert qu'aux utilisateurs de Vista Business et Vista Ultimate. Par contre, l'option d'installation de XP est au choix des fabricants. La firme Fujitsu propose d'ailleurs le CD de XP Pro en option aux acheteurs d'ordinateurs de sa marque. Une stratégie qui a pour but de répondre à une forte demande des PME...
HP surfe également sur cette tendance "très nostalgique". Depuis août, HP a initié un programme similaire. Les consommateurs de la marque peuvent d'ores et déjà demander une version de Windows XP Pro. Cette initiative n'ayant commencé qu'il y a deux mois, HP n'est pas pour l'instant en mesure de donner des chiffres.
Depuis le mois de juin, Microsoft a changé d'approche et autorise les fabricants de PC à inclure un CD de XP dans les boîtes. Il ne s'agit pas d'une obligation.
Si le grand public tarde à migrer vers Vista, il semble que cela soit identique pour les entreprises qui sont globalement très satisfaites des performances de XP SP2. Principale explication de cette bouderie, la nécessité de faire migrer tout le parc informatique pour utiliser Vista.
Du coup, tous les fabricants commencent à proposer du " downgrade". Le chinois Lenovo expose même les détails de son programme sur le site d’IBM ThinkPad, de même que Dell qui propose le retour en arrière depuis avril, tout comme Gateway. Du coup, les mauvaises langues commencent à jaser faisant valoir que Microsoft aurait sorti Vista avec un an d'avance.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/24/de-xp-vista-de-vista-xp

Les Unix propriétaires appelés à s'effacer derrière Linux

A compter de 2009, les Unix propriétaires ne devraient plus figurer parmi les plateformes prioritaires. Linux, de plus en plus sophistiqué, leur aura succédé dans ce rôle.
Vers 2009, l'environnement Unix ne sera plus assez attrayant pour que les développeurs utilisent cette plateforme pour développer de nouvelles applications. Mais les Unix propriétaires devraient encore exister longtemps. Ne serait-ce que pour maintenir le parc applicatif actuel. Ce jugement a d'autant plus de poids qu'il a été émis par George Weiss, un des vice-présidents du Gartner Group lors de l'édition 2007 de l'Open Source Summit qui s'est tenue la semaine dernière à Las Vegas.Prenant pour exemple AIX d'IBM, il constate que cet Unix continue d'évoluer malgré - ou à cause - du soutien de son éditeur à Linux. Comme si AIX servait d'antichambre aux fonctionnalités qui viennent ensuite s'ajouter à Linux.Chez Sun, on place de plus en plus Solaris sur le même terrain que Linux, consacrant beaucoup d'effort à présenter OpenSolaris comme une évolution naturelle de Linux.Si les Unix propriétaires faiblissent, c'est au profit d'un Linux qui monte en puissance. George Weiss s'est d'ailleurs exprimé dans le cadre d'une intervention intitulée "Planifier une entreprise avec un Linux de troisième génération". Après les serveurs Web et l'infrastructure dans un premier temps, les applications et les serveurs départementaux dans un second, Linux aborde désormais le troisième niveau, celui des applications critiques. Pour George Weiss, cet OS est déjà suffisamment aguerri pour répondre à 80% des applications et des environnements.Ce Linux de troisième génération devrait prendre place d'ici 24 mois avec des fonctionnalités supplémentaires comme un scheduler optimisé, la prise en compte croissante du temps réel, un gestionnaire de fichiers haute performance, une virtualisation complète du noyau (kernel) et l'intégration à ce niveau d'un hyperviseur, etc.
Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-unix-proprietaires-appeles-a-s-effacer-derriere-linux-24073.html

vendredi 21 septembre 2007

Les acquisitions dopent Oracle

L'éditeur affiche une nouvelle fois des résultats en forte hausse
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Oracle. L'éditeur de progiciels, de bases de données et d'applications d'aide à la décision affiche pour le premier trimestre de son exercice des résultats encore très solides.
Le géant américain a dégagé un bénéfice de net de 840 millions de dollars, soit 16 cents par action, contre 670 millions (13 cents) un an plus tôt (+25%).
Son chiffre d'affaires a progressé sur la période à 4,53 milliards de dollars contre 3,59 milliards (+26%) sur le trimestre identique de l'an dernier. Des performances largement supérieures aux attentes des analystes.
Le groupe a profité de l'apport des multiples entreprises qu'il a racheté au cours de l'année comme Hyperion Solutions, Stellent et MetaSolv. Dans le même temps, ses ventes de nouvelles licences ont littéralement explosé. Elles ont atteint 1,1 milliard de dollars, soit une progression record de 35%.
Ces bons résultats permettent à l'éditeur de se rapprocher encore un peu plus de SAP dans le marché des progiciels. "Nous continuons de prendre des parts de marché à SAP dans les applications", s'est félicité Charles Phillips, président de l'éditeur, cité dans le communiqué.
Dans le middleware et les bases de données, les ventes de nouvelles licences ont progressé de 23%. Sur le segment du middleware, Oracle estime qu'il pourra dépasser IBM d'ici la fin de l'année, si une croissance similaire est au rendez-vous.
Côté prévisions, l'optimisme est de rigueur,le groupe table pour le deuxième trimestre sur une hausse de 19 à 21% de son chiffre d'affaires, et sur une augmentation de 15 à 25% de ses ventes de nouvelles licences de logiciels.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/21/acquisitions-dopent-oracle

jeudi 20 septembre 2007

Microsoft lance Silverlight, un plug-in alternatif à Flash

L'éditeur de Redmond s'attaque à un nouveau bastion où il n'est pas leader, le lecteur multimédia 'universel'. Il cherche même à séduire la communauté Linux
Microsoft annonce Silverlight 1.0, imitation du Flash d'Adobe, un module 'plug-in' de diffusion des flux audio et vidéo pour les navigateurs Web, aux ambitions multi-navigateurs, multi-OS et multi- plates-formes. Il l'accompagne d'un ensemble d'outils de développement destinés à ses partenaires.
Silverlight se présente donc comme un lecteur multimédia à vocation universelle, donc alternatif à Flash, déployable gratuitement sous Windows et Mac OS X.A noter qu'il sera prochainement disponible sous Linux via le projet Moonlight supporté par l'ami Novell.
"Silverlight est une nouvelle façon de développer des expériences inédites sur le Web, sur divers navigateurs et plusieurs plates-formes", a déclaré Miguel de Icaza, vice-président des Developer Platforms et responsable du projet Mono (qui supporte Moonlight) chez Novell.
"Novell est très intéressé par le fait d’étendre Silverlight au-delà des mondes Windows et Macintosh, en développant Moonlight sur Linux. Ainsi, les utilisateurs de Linux pourront aussi enrichir leurs expériences multimédia interactives sur le Web."
Ce 'plug-in' est une nouvelle occasion pour Microsoft de mettre en avant sa technologie Windows Media - et donc, par là même, de relancer auprès des éditeurs ses solutions de protection par DRM (digital right management)- ainsi que le standard VC-1 du SMPTE. C'est également un nouveau point d'entrer pour élargir l'usage de sa plate-forme de développement .NET.
Microsoft accompagne également ce lancement de sa suite de partage des projets, de création graphique et de code, Expression Studio, que, sans surprise, il intègre fortement dans Visual Studio. On notera en particulier la présence d'Expression Encoder 1.0 (ex Expression Media Encoder), pour l’encodage, l’amélioration et la publication de contenus multimédia riches via Silverlight.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/20/microsoft-lance-silverlight

mardi 18 septembre 2007

Yahoo! rachète Zimbra et lance son site web 2.0

Le moteur de recherche ne chôme pas. Le géant a racheté le célèbre fournisseur de service email et s'apprête à mettre en ligne un site communautaire
Yahoo ! a annoncé le rachat de Zimbra, pour la somme de 350 millions de dollars. La transaction devrait être finalisée au quatrième trimestre. Zimbra, spécialiste des emails et des logiciels collaboratifs (agenda, carnet d'adresse) en marque blanche devrait renforcer l'offre du moteur de recherche. Cette opération a été menée au nez et à la barbe de la Fondation Mozilla qui lorgnait également le célèbre client de messagerie.
Les outils disponibles sur Zimbra sont utilisables en et hors ligne, comme ceux de Google. Yahoo! compte sur sa nouvelle acquisition pour gagner du terrain dans les secteurs des universités et des PME et des FAI, terrains de chasse de Zimbra qui revendique 6 millions de comptes payants. L'objectif est également de déstabiliser Google et sa suite d'outils bureautiques collaboratifs en ligne (Google Apps). Elle permet à Yahoo de renforcer son offre de Saas (Software as a service) au moment où tous les géants des TIC (Sun, IBM, Google, Microsoft) s'y lancent tête baissée.
Le Californien a, dans la foulée, fait une seconde annonce. Aux abonnés absents concernant les sites communautaires, le géant a décidé de lancer l’offensive. Selon Reuters, le Californien s’apprête à mettre en ligne un nouveau site résolument orienté web 2.0. Son nom : ‘Mash’.
Le site, toujours en phase de test, n’est pas très différent de ses concurrents. Les utilisateurs de Yahoo ! devraient pouvoir mettre en ligne photos, vidéos et commentaires. La force et l’originalité du site reposeraient sur la possibilité offerte aux utilisateurs de modifier la page d’un tiers, avec son accord toutefois.
La nouvelle plate-forme ne resterait pas cantonnée à son rôle de réseau social. A l’avenir, elle pourrait être connectée aux autres services déjà existants tels que Yahoo Mail ou encore Messenger.
Pour mémoire, le challenger de Google dispose déjà d’un site communautaire lancé avec Eurosport, destiné à un public de passionnés du sport. Avec Mash, le Californien mise sur une plate-forme plus ‘généraliste’, donc a priori, destinée à toucher plus de monde.
Le nouveau site de Yahoo devrait lui fournir les arguments suffisants pour lutter avec les autres géants du web communautaires tels que Myspace et Facebook.
A l’heure, où ces deux mastodontes du web 2.0 connaissent un succès sans cesse renouvelé, Yahoo ! devra mettre du cœur à l’ouvrage pour parvenir à installer durablement son produit dans le web communautaire.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/18/mash-future-plate-forme-web-2-0

Résultats éclatants pour Adobe

L'éditeur américain double son résultat net
Trimestre au beau fixe pour Adobe, l'éditeur du célèbre Photoshop. Le groupe américain affiche pour son troisième trimestre 2006-2007 un résultat net de 205,2 millions de dollars contre 94,4 millions à la période correspondante de l'exercice précédent (+117%).
Le chiffre d'affaires a progressé de 41% à 851,7 millions de dollars, alors qu'Adobe Systems visait un chiffre compris entre 760 et 800 millions de dollars. Il y a un an, les revenus étaient de 602 millions.
Résultat, le bénéfice net par action a augmenté de 0,16 à 0,34 dollar en données publiées et de 55% en données non-GAAP, à 0,45 dollar, un niveau légèrement supérieur aux attentes du marché. La marge opérationnelle (données GAAP) a progressé de 11,6 points à 29,9% du chiffre d'affaires.
Le directeur général du groupe Bruce Chizen explique cette performance par l'accueil favorable réservé à sa nouvelle (et très attendue) plate-forme d'édition et de création Creative Suit 3 (CS3) et la dynamique d'Acrobat.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/18/r-sultats-clatants-adobe

IBM attaque Microsoft Office avec Lotus Symphony gratuit

Nouveaux soucis en perspective pour Microsoft dans le juteux marché de la bureautique. Office, la suite logicielle star de la firme de Redmond, va devoir affronter un nouvel ennemi de taille : IBM.
Le géant américain devrait en effet annoncer le lancement prochain de Lotus Symphony, une suite bureautique complète, gratuite et téléchargeable en ligne. Le pack comprendra un traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentation.
Symphony utilisera le format Open Document Format (ODF) pour ses applications, le même qu'OpenOffice, autre concurrent d'Office de Microsoft. D'ailleurs, la suite d'IBM est basée sur cette suite open source.
Les mauvaises nouvelles s'accumulent donc pour Microsoft. Si Office domine encore outrageusement (90% de parts de marché), le vent est doucement en train de tourner. Premier accroc, son format OXML n'a pas été standardisé par l'ISO.
Ensuite, les alternatives en ligne et surtout gratuites se multiplient. Il y a OpenOffice de Sun (où IBM est officiellement présent depuis quelques jours) mais surtout Google Apps. Google vise également les entreprises avec une version premium (50 dollars par an et par poste) qui va être proposée par Capgemini à ses clients.
Bref, Microsoft se bat désormais sur un double front. D'un côté, les logiciels open-source gratuits avec Sun et IBM, de l'autre, le SaaS, software as service, nouveau marché du logiciel en ligne dans lequel Microsoft a encore du mal à s'adapter. OfficeLive se fait ainsi attendre alors que Google a déjà lancé son attaque.
Pour autant, Microsoft reste serein. Son hégémonie ne va disparaître du jour au lendemain. La firme mise sur le parc installé d'Office, sur les habitudes et sur la compatibilité des documents, le format ODF pouvant provoquer quelques problèmes avec les .doc de Microsoft. Il met également en avant une sécurité et une confidentialité plus importante que les applications en ligne de la concurrence. Enfin, l'éditeur mise sur la puissance des fonctionnalités de ses applications.
Mais l'arrivée d'IBM est un coup dur car sa suite bureautique bénéficiera directement de la bonne image et du crédit de Big Blue. Notamment en entreprise. Et l'argument de la gratuité pourrait rapidement remplir son office... Rappelons qu'Office est le principal contributeur au chiffre d'affaires de Microsoft.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/18/ibm-l-assaiut-d-office-lotus

mercredi 12 septembre 2007

Écran noir pour les versions Windows Vista piratées !

La firme de Redmond remplace le bleu par le noir... Pas de cadeaux pour les pirates
Microsoft étoffe son arsenal contre les utilisateurs de versions pirates de Vista. Dans un avenir proche, ces derniers risquent de se retrouver devant un écran noir si leur clé est piratée. En un mot, on va bientôt passer de l'OS Aero à l'OS allégé.
Afin de contrer un piratage toujours aussi massif, Steve Ballmer a décidé d'aller encore plus loin dans la panoplie des protections. Microsoft annonce un renforcement de son système WGA (Windows Genuine Advantage) qui permet de distinguer les versions légales des moutures pirates.La nouvelle procédure génèrera le blocage de l'OS et un écran noir. D'où son appellation évocatrice : Black Screen of Darkness !
Comment en arrivera-t-on à ce "game is over"? Lors d'une acquisition de Windows Vista, l'utilisateur dispose de 30 jours pour activer la clé de démarrage. Si le système détecte qu'il s'agit d'une version piratée, il passe en mode dégradé (le PC est utilisable mais certaines fonctions comme Aero sont désactivées). Si au bout de 30 jours, l'utilisateur n'a pas régularisé la situation, l'écran noir tombe. Il pourra néanmoins se connecter au Web une heure durant pour acquérir une clé valide. Ensuite, la nuit tombera à nouveau sur l'ordinateur avec une nouvelle possibilité de surfer une heure. Et ainsi de suite.
La mesure est extrême et ne manquera pas de frapper les esprits.Microsoft ne se contente plus d'avertissements. Pour juguler le piratage, toutes les mesures lui paraissent acceptables.
La technologie WGA a déjà connu quelques couacs, notamment avec le crash au mois d'août 2007 du serveur permettant cette authentification. Ce dernier ayant subi des dysfonctionnements, des milliers d'utilisateurs bien en règle ont été assimilés à des pirates. Après de longues heures d'attente, ils ont dû se reconnecter afin de procéder à une revalidation de leur configuration logicielle.
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/12/cran-noir-vista-non-wga

mercredi 5 septembre 2007

L'Education nationale migre ses serveurs académiques sous Linux

2.500 serveurs dispersés dans les rectorats tournent désormais sous Linux Red Hat
Le Ministère de l'Education Nationale a fait migrer 2.500 serveurs hébergés dans les services académiques de 30 rectorats sous Red Hat Enterprise Linux.
L'objectif affiché par le Ministère est clair, limiter l'accroissement des coûts en se libérant des solutions propriétaires au profit de solutions libres basées sur des standards et compatibles avec des matériels également standards.
Cette migration n'est pas une réelle surprise. Le Ministère de l'Education Nationale a depuis longtemps choisi d’investir dans des solutions au standard open source pour se libérer des contraintes liées aux choix de solutions trop propriétaires qui lient parfois de manière indissociables matériels et systèmes d’exploitation propriétaires.
Une démarche qui passe par l'homogénéité de l’architecture du système d’information de chaque rectorat.
Ainsi déjà en 2004, 95 % des serveurs dépendants du Ministère fonctionnaient sous Linux. Avec cette dernière phase de migration, qui a notamment concerné l'arrêt des derniers serveurs IBM AIX dès la fin 2006, ce sont 100 % des serveurs du Ministère et des rectorats qui sont sous Linux Red Hat.
"Ayant d’abord abandonné GCOS 7 et DPS 7 et puis progressivement le système AIX, le Ministère a, depuis l’an 2000, souhaité maîtriser au mieux ses coûts de fonctionnement en s’appuyant sur les standards du secteur notamment en dissociant définitivement le fournisseur du système d’exploitation et le fournisseur du matériel", explique Michel Affre, responsable des Systèmes d’Information dédiés aux académies.
"Plus de 3.000 serveurs de production - soit 80 à 120 serveurs par rectorat - tournent aujourd’hui sous Linux, dont plus de 80% sous Red Hat Enterprise Linux. Tous nos applicatifs, depuis nos applications financières, jusqu’à nos outils de gestion des examens, en passant par la gestion du personnel, la gestion des élèves et les actes administratifs quotidiens fonctionnent sous Red Hat Enterprise Linux."
"Les fournisseurs d’applications, développeurs internes et prestataires externes, sont dans l’obligation par le biais des cahiers des charges ou de référentiels d’assurer la compatibilité avec Linux et principalement Red Hat Enterprise Linux dès le début de la phase de développement ou d’intégration."
Source : http://www.silicon.fr/articles/printView/fr/silicon/news/2007/09/05/l-education-nationale-migre