mercredi 30 septembre 2009

Microsoft livre sa solution de sécurité gratuite Security Essentials

Successeur de One Care, Security Essentials vise à protéger les PC de la planète.
Et, accessoirement, alimenter la base virale pour Forefront, la version professionnelle de sécurité de Microsoft

Annoncée de longue date (la semaine dernière notamment), la solution gratuite Security Essentials de Microsoft est désormais disponible pour Windows XP et Windows Vista (32 et 64 bits). Anciennement connu sous le nom de code Morro, Security Essentials est lancé dans 19 pays et presque autant de langues dont le français. L'application vise à protéger les PC de l'ensemble des bestioles qui traînent sur la toile (virus, vers, chevaux de Troie, rootkit...).

Morro succède, à sa manière, à Live One Care, une solution payante qui n'avait pas convaincu, ni les experts, ni les utilisateurs. A la différence que One Care, dont la commercialisation est aujourd'hui arrêtée même si le support technique court pendant un an encore, ne fonctionnera pas sous Windows 7. En outre, Security Essentials se concentre sur les fonctions de sécurité aux dépens des outils de maintenance du PC que proposait One Care. Enfin, la nouvelle offre est gratuite et a vocation à le rester.

Security Essentials vise à « répondre à un besoin important aujourd'hui car on considère que 60 % des utilisateurs dans le monde en moyenne ne bénéficient pas de protection anti malware pour différentes raisons », souligne Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité de Microsoft France. La mise à disposition gratuite de la solution devrait ainsi oeuvrer à élever le niveau de sécurité informatique global. Il n'en reste pas moins que Morro n'est pas la première solution de sécurité gratuite du marché (Avast ou AVG en propose depuis plusieurs années) sans que leur existence ait diminué le taux de cybercriminalité en ligne.

Gratuite, la nouvelle offre de Microsoft n'est pas une solution au rabais. « Le moteur de Security Essentials est le même que celui de Forefront », signale Bernard Ourghanian évoquant la version destinée aux entreprises qui sera prochainement rebaptisée Forefront Endpoint Protection. Security Essentials bénéficie notamment d'un service de signature dynamique, sorte d'analyse comportementale, qui bloquera les applications au comportement suspect. Un système de surveillance du noyau (pour se protéger des rootkit) est également intégré. Enfin, Morro se veut le moins intrusif possible en terme de ressources matérielles pour d'éviter que l'utilisateur, excédé par la lenteur du PC, ne le désactive. Selon Bernard Ourghanlian, l'antivirus n'occupera jamais plus de 50% des ressources processeur.

Quel intérêt pour Microsoft de proposer une solution de sécurité gratuite?

« Security Essentials va nous permettre de bénéficier d'une capacité de télémétrie à l'échelle mondiale afin d'être alerté des menaces en cours et de développer rapidement les signatures antivirales pour les proposer aux utilisateurs professionnels et résidentiels », avance le responsable sécurité France. Autrement dit, la diffusion du logiciel en direction des utilisateurs résidentiels à l'échelle planétaire profitera au développement de l'offre professionnelle, coeur du modèle économique de Microsoft. Comme le font déjà Avast, AVG et, plus récemment, Fortinet. Microsoft va-t-il décelncher la bataille des solutions de sécurité gratuites?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/29/microsoft_livre_sa_solution_de_securite_gratuite_security_essentials

L’AFUL encourage les étudiants à dire non à la vente liée de Windows

Dans le cadre du contrat MSDNAA de Microsoft, les étudiants bénéficient de licences Windows pour leurs PC personnels

Or en achetant un PC neuf, la vente liée les oblige à payer Windows. L’AFUL les encourage donc à exiger un remboursement. L'AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres) lance une nouvelle opération contre la vente liée de Windows avec les ordinateurs, en s'adressant cette fois aux étudiants bénéficiant du programme MSDNAA de l'éditeur.

MSDN Academic Alliance (MSDN AA) s'adresse à l'enseignement supérieur et aux établissements ayant souscrit à cette offre. Celle-ci leur permet de disposer des logiciels Microsoft pour la pédagogie, dont Windows.

Deux licences payées pour les étudiants

Dans le cadre du MSDNAA, les étudiants et enseignants de ces établissements peuvent installer ces logiciels sur leurs ordinateurs personnels. Le groupe de travail Racketiciel de l'AFUL invite donc les étudiants, lors de l'achat d'un ordinateur neuf, à refuser de payer leur licence Windows et à exiger du constructeur son remboursement.

En effet, la signature du MSDNAA (qui n'est pas gratuite) permet déjà aux étudiants de bénéficier de licences. En achetant un ordinateur avec Windows préinstallé, ils paient donc deux fois l'OS selon l'AFUL.

Bien choisir sa marque de PC pour être remboursé

En encourageant les étudiants à s'opposer à ce double paiement, l'association française espère contraindre les constructeurs et Microsoft à changer leurs pratiques de vente. L'AFUL « espère contribuer à faire cesser la situation où l'achat d'un ordinateur est subordonné à l'achat d'une licence logicielle, indépendamment du souhait du consommateur. »

Pour assister les étudiants dans leur démarche, l'association pointe vers une liste détaillée des constructeurs et de leurs pratiques en termes de remboursement de Windows. Et tous sont loin de se montrer aussi conciliants en ce domaine puisque les grands fabricants de PC refusent tout paiement : Apple, Dell, HP, Sony, Lenovo... Asus, Acer et certains autres, en revanche, semblent eux faire des efforts, à condition de suivre la procédure en vigueur (détaillée sur le site), qui peut parfois exiger de renvoyer, à ses frais, l'ordinateur récemment acquis.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39708091,00.htm

mardi 29 septembre 2009

Google fête ses 11 ans

Le géant des moteurs de recherche Google souffle ses onze bougies

Désormais le plus populaire des moteurs de recherche, Google célèbre ses 11 années d'existence sur la Toile. Retour sur l'histoire de la firme de Mountain View : le 27 septembre 1998, Larry Page et Sergey Brin élaboraient un moteur de recherche. Désormais les deux compères proposent 1000 milliards de pages web indexées. Très loin du début du Net et des annuaires Web, parfois annexés manuellement...

En guise de bougies, la firme n'a pas sorti la pom-pom girl du gâteau d'anniversaire mais seulement des résultats de recherche approfondis. Sous les traditionnels liens vers les pages se trouvent désormais les « snippets » ou fragments de texte qui apparaissent sous chaque résultat de recherche. Dans la même veine, Google a ajouté des mots clés sous forme de liens qui pointent directement vers des sections de texte évoquant un sujet précis. Du mieux donc.

Toujours est-il que depuis que le nom de domaine google.com le 15 septembre 1997 a été enregistré, l’objectif de Google a toujours été : « d'organiser l’information à l’échelle mondiale et la rendre universellement accessible et utile ». Pour son anniversaire, le logo « Googlle » a donc été posé sur la page d'accueil du moteur de recherche créé spécialement pour l'occasion. Les deux « ll » symbolisant le nombre 11. Un chiffre bien moins conséquent que la valeur de la firme qui, en 11 ans, est passée de 0 à plus de 200 milliards de dollars...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/28/google_fete_ses_11_ans

lundi 28 septembre 2009

Microsoft n’aime pas Google Chrome Frame

Google Chrome s’invite au sein d’Internet Explorer, en démultipliant au passage les performances de ce dernier.
Microsoft n’apprécie guère cet affront

Google Chrome Frame est une technologie peu intrusive, qui permet d’utiliser le moteur de Google Chrome directement au sein d’Internet Explorer. Depuis l’écriture de notre précédente dépêche, diverses informations sont tombées. Notre confrère Computerworld a tout d’abord mesuré les résultats de Google Chrome Frame au test SunSpider. Sans surprise, il est bien plus rapide que ne l’est Internet Explorer 8 seul… 9,6 fois plus véloce, pour être précis. Voilà un bon point pour ceux qui utilisent des applications web lourdes. Il faudra toutefois que le créateur de ces applications modifie leur code afin d’activer Google Chrome Frame. Gageons que Google va s’empresser d’appliquer ces modifications à ses différents services.

Évidemment, ceci n’est pas du goût de Microsoft. La compagnie s’élève contre cette technologie, qu’elle juge peu sécurisée, comme en témoigne ce commentaire apparu dans un article de ZDNet : « Avec Internet Explorer 8, nous avons accompli des progrès importants afin de rendre le navigateur plus sûr pour nos clients. Étant donné les problèmes de sécurité rencontrés avec les greffons en général et avec Google Chrome en particulier, Google Chrome Frame double la surface d’attaque pour le code malicieux. »

Les responsables de Google doivent jubiler… C’est une attaque bien évidemment un peu exagérée, Google Chrome bénéficiant de filtres permettant d’éviter les sites dangereux et d’un efficace système de bac à sable. Ceci peut même devenir un plus sous Internet Explorer 6, qui est loin de proposer de telles technologies.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/25/microsoft_n_aime_pas_google_chrome_frame

vendredi 25 septembre 2009

Google injecte un peu de Chrome dans Internet Explorer

Un greffon permet de profiter de la puissance de Google Chrome au sein d’Internet Explorer

Las d’attendre une hypothétique refonte du navigateur web Internet Explorer, les développeurs de Google Chrome ont mis au point Google Chrome Frame. Avec cette technologie, les pages s’ouvrant dans Internet Explorer pourront utiliser le moteur de rendu HTML WebKit et l’environnement d’exécution JavaScript V8 de Google Chrome.

Google Chrome Frame fonctionne avec toutes les versions d’Internet Explorer depuis la 6. Son activation est toutefois manuelle : les responsables de sites web devront insérer un bout de code dans chacune de leurs pages afin de signaler à Internet Explorer qu’il peut utiliser Google Chrome Frame. Notez que le fonctionnement du site n’est en rien perturbé si les visiteurs n’ont pas installé ce module.

Ce procédé très peu intrusif plaira aux responsables IT, qui seront sûrs que cette technologie ne s’activera pas par erreur lorsque les utilisateurs se connecteront à un intranet spécifiquement optimisé pour Internet Explorer. À l’inverse, Google Chrome Frame pourra être utilisé pour améliorer les performances de navigation, ou pour accéder à une application web spécifiquement optimisée pour Google Chrome, sans que les utilisateurs aient à changer leurs habitudes.
Un morceau de code spécifique permettra même d’imposer l’installation du greffon Google Chrome Frame lors de la visite de certains sites, de la même façon que du code peut s’assurer que le greffon Flash est installé. Cette approche devient donc similaire à celle employée pour Flash.

Ce greffon n’est pas sans rappeler ScreamingMonkey. Ici, une parcelle de code spécifique à insérer dans une page web permet de basculer du très lent interpréteur JavaScript d'Internet Explorer vers le moteur fourni par la fondation Mozilla.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/24/google_injecte_un_peu_de_chrome_dans_internet_explorer_s_invite_dans_internet_explorer

jeudi 24 septembre 2009

Larry Ellison n'a pas l'intention de se séparer de MySQL pour apaiser l'UE

L'Union européenne s'est donnée jusqu'au 19 janvier pour examiner l'acquisition de Sun par Oracle.
Un délai qui coûterait chaque mois à Sun quelque 100 M$, à en croire Larry Ellison

Intervenant lundi soir au Churchill Club dans la Silicon Valley, le fondateur d'Oracle a, avec sa fougue coutumière, expliqué les ambitions d'Oracle dans l'informatique : être le digne successeur de « l'IBM de Thomas Watson », une époque glorieuse où le constructeur s'est imposé comme le plus grand fournisseur de matériel et de logiciel de la planète.

La fusion de Sun et d'Oracle permettrait d'atteindre cet objectif, estime Larry Ellison, qui a affirmé qu'après avoir battu IBM dans le logiciel, il ne lui restait plus qu'un obstacle pour renouveler cette victoire sur le terrain du matériel. Autrement dit, il n'attend que l'approbation de la Commission européenne. Les autorités antitrust européennes se penchent en effet sur le cas de MySQL, la base de données Open Source que Sun avait acquise pour 1 Md$ début 2008. Oracle n'a, de fait, aucun intérêt à développer plus avant MySQL, qui a connu un succès fulgurant en proposant une alternative à moindre coût aux SGBD classiques. L'inventeur de MySQL a d'ailleurs quitté Sun pour créer une société offrant un clone de la base Open Source.

Nouvelle diatribe contre l'appellation 'cloud'Pour Larry Ellison, il n'y a aucune concurrence entre les SGBD Oracle et MySQL. Il s'est dit confiant dans le fait que l'UE viendra à considérer les choses sous le même angle que lui... et que les autorités judiciaires américaines, qui ont approuvé le rachat en août dernier.

Larry Ellison a aussi profité de son passage sur scène pour railler une fois de plus l'appellation cloud et tous ceux qui l'utilisent. S'agit-il de vapeur d'eau ? a-t-il demandé. Et d'expliquer doctement que cela se résumait à des ordinateurs, des processeurs, des OS, des bases de données, du réseau... et à une autre façon de les commercialiser.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-larry-ellison-n-a-pas-l-intention-de-se-separer-de-mysql-pour-apaiser-l-ue-29171.html

mercredi 23 septembre 2009

Le non-respect de la licence GNU GPL sanctionné en cour d'appel

La cour d'appel de Paris a sanctionné, dans un arrêt du 16 septembre 2009, la société Edu4 pour ne pas avoir respecté la licence GNU GPL sous laquelle était placé le logiciel libre qu'elle avait installé chez un client

L'AFPA (Association professionnelle pour la formation des adultes) avait découvert en 2001 que son prestataire pour des salles de formation, Edu4, utilisait le logiciel libre VNC (Virtual Network Computing), indique la FSF France, «pour permettre aux formateurs de prendre le contrôle du poste des élèves. Malgré des demandes répétées et l'intermédiation de la FSF France, Edu4 refuse de fournir les sources modifiés de VNC. L'AFPA introduit alors une action en justice. En 2002, Edu 4 fournit des sources mais qui ne correspondent pas à la version de VNC livrée en 2001. La FSF France, partie sachante, découvre ensuite que Edu4 a également modifié les notices de droit d'auteur, prétendant être l'auteur de VNC, et supprimé le texte de la licence GNU GPL. La bataille juridique va se prolonger plusieurs années

Un produit "qui ne satisfaisait pas aux termes de la licence GNU GPL"

La cour d'appel indique dans son arrêt (reproduit sur le site de la FSF France): «Considérant qu'il résulte de l'ensemble de ces éléments que la société Edu 4 a manqué à ses obligations contractuelles en livrant en décembre 2001, date à laquelle devait s'apprécier sa conformité, un produit, d'une part qui ne satisfaisait pas aux termes de la licence GNU GPL puisque la société Edu 4 avait fait disparaître les copyrights d'origine de VNC sur les propriétés de deux fichiers en les remplaçant par les siens et avait supprimé le texte de la licence» (page 8 du PDF).

En conséquence la cour donne raison à l'AFPA, déboute Edu 4 de l'ensemble de ses demandes et la condamne à payer à l'AFPA 8.000 euros au titre de l'article 700 du code de procédure civile.
La FSF France souligne que «la décision de la cour d'appel est historique car elle reconnaît judiciairement que lors de la redistribution d'un logiciel sous licence GNU GPL les sources correspondantes doivent être accessibles. Cette obligation, pivot légal de la "gauche d'auteur" (aussi appelée copyleft en anglais) - l'utilisateur a besoin de la forme source pour enrichir ce qu'il reçoit et le transmettre à son tour -, est enfin reconnue comme telle. Plus remarquable encore, l'auteur du logiciel VNC n'a pas été sollicité pour être partie au procès. Cela bouscule l'idée que seul l'auteur d'un Logiciel Libre peut faire respecter la licence. Tout comme l'AFPA a réclamé les sources de VNC à Edu4, chaque utilisateur de Logiciel Libre peut adresser la même demande à son fournisseur

Un coup de griffe aux boîtiers des FAI

Cependant, déplore l'association, «le chemin reste encore long à parcourir pour que le Logiciel Libre soit respecté dans ses droits et obligations. Il est par exemple impossible, actuellement, d'obtenir les sources de la plupart des équipements électroniques contenant des Logiciels Libres vendus en grande surface. Pour se connecter à internet, des millions de foyers ont également reçu des boîtiers tournant avec des Logiciels Libres mais sans en être avertis

On peut voir là une allusion au procès en cours entre des développeurs de logiciels libres et Iliad (Free), annoncé en novembre 2008, un conflit qui remonte au moins à 2006 et que la publication partielle du code source de la Freebox l'an dernier n'a pas apaisé: la suite se passera au tribunal de grande instance de Paris.

Source : http://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/le-non-respect-de-la-licence-gnu-gpl-sanctionne-en-cour-d-appel-39707561.htm

Microsoft met en test la version web d’Office

Les Office Web Apps de Microsoft sont enfin disponibles en ligne, sous la forme d’une version de test

Les moutures web des applications Office sont maintenant disponibles en version de test sur le service SkyDrive de Microsoft, en anglais et en japonais. La version définitive de ces applications sera dévoilée en même temps qu’Office 2010, c'est-à-dire au cours du premier semestre 2010. Les Office Web Apps comprennent des versions simplifiées de Word (Word Web App), Excel (Excel Web App), PowerPoint (PowerPoint Web App) et OneNote (OneNote Web App). Le modèle économique de ces applications est séparé en trois volets : une rémunération par la publicité pour la version Windows Live, sur abonnement dans le cadre des Microsoft Online Services, ou au travers de contrats de licence en volume.

La compagnie propose ici des applications web standards, ne nécessitant pas de greffon spécifique pour pouvoir être exploitées. Bon point, elles fonctionnent avec la plupart des navigateurs : Internet Explorer 7, Internet Explorer 8, Firefox 3.5 et Safari 4. Au cœur des Office Web Apps se trouve le format de fichiers OOXML (Office Open XML) de la firme. Elles sont toutefois capables de relire les documents créés avec des suites bureautiques Microsoft plus anciennes, lesquels sont convertis à la volée.

Des vidéos de démonstration de ce produit sont disponibles au sein de l’espace presse de la compagnie. Vous retrouverez enfin toute l’actualité de la gamme Office 2010 sur ce blogue de Microsoft.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/22/microsoft_met_en_test_la_version_web_d_office

mardi 22 septembre 2009

Snow Leopard : premier bilan positif après deux semaines de commercialisation

Le nouvel OS Apple se vend bien mieux que ses deux prédécesseurs, Leopard et Tiger

La politique tarifaire raisonnable d’Apple y est pour beaucoup et certains experts estiment que Microsoft devrait s’en inspirer pour Windows 7. Pour ses deux premières semaines de commercialisation aux Etats-Unis, Mac OS X Snow Leopard s'est nettement mieux vendu que les deux derniers OS d'Apple, à savoir Leopard et Tiger.

C'est ce qu'assure le cabinet d'analyse NPD Group sans toutefois donner le moindre chiffre. Le succès de Snow Leopard reposerait sur son prix très bien ciblé : 29 dollars la licence unique, 49 dollars le pack familial pour 5 machines, c'est environ 100 dollars de moins que pour Mac OS X Leopard. Car, selon le NPD Group, Apple a compris que Snow Leopard était plus une bonne mise à jour stable de la version précédente qu'un OS entièrement nouveau.

Le cabinet en profite pour évoquer « l'autre grande mise à jour » attendue en fin d'année qui n'est autre que Windows 7 en se demandant si elle va rencontrer une aussi forte demande. N'a-t-on pas dit que Windows 7 était une mise à jour de Vista ? Dans ce cas, la licence unique à 120 dollars et le pack familial (3 PC) à 150 dollars risquent de paraître un peu salés. (Eureka Presse)

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39707095,00.htm

lundi 21 septembre 2009

Le nombre de sites web malveillants en hausse de plus de 600%

Selon une étude Websense, 95 % des commentaires émanant des utilisateurs dans les blogs seraient du spam.
De même, l’éditeur signale aussi une augmentation de 671 % des sites web malveillants en un an.

C’est lors de son rapport bi-annuel que l’éditeur Websense a révélé ses observations sur les menaces du Web. Baptisé «Websense Security Labs, State of Internet Security, Q1-Q2 2009», Websense a tenté de regarder du côté des sites Web mais aussi l’inclinaison des hackers vers les sites 2.0.

Ainsi, on peut noter que dans la première moitié de l’année 2009, ce ne sont pas moins de 77 % des sites web qui contenaient du code malveillant étaient en réalité des sites légitimes compromis. L’éditeur trouve son explication ainsi : « Ce pourcentage élevé s’est maintenu au cours des six derniers mois, en partie du fait d’attaques généralisées telles que Gumblar, Beladen et Nine Ball ». Trois attaques visant à compromettre des sites légitimes.

Autre point de l’étude, Websense s’est attaché à savoir en quoi les sites Web 2.0 constituaient une cible de choix pour les hackers. A ce titre, il apparaît alors que 95 % des commentaires d’utilisateurs sur les blogs, forums, chat roomsspams et tableaux de messages, étaient des spams (e-mails non-sollicités) ou présentaient un caractère malveillant.

A la loupe, les Websense Security Labs constatent que : « 37 % des attaques contre le web incluent du code permettant le vol de données, ce qui prouve bien que les pirates traquent des informations et des données essentielles ». Ainsi, 85,6 % des e-mails indésirables en circulation pendant cette période, contenaient des liens vers des sites de spams voire des sites web malveillants.

Dan Hubbard, directeur du département Technologie de Websense confirme cette tendance : « Les six derniers mois nous ont montré que les hackers ont accentué leurs attaques sur des sites Web 2.0 bien connus et ont continué à compromettre des sites web d’excellente réputation, dans l’espoir d’infecter des utilisateurs peu méfiants. Qu’ils s’agissent de campagnes de spam malveillant sur Twitter, de spams de commentaires sur des blogs, ou encore d’attaques par injections massives, ces délinquants exploitent la confiance naturelle des utilisateurs vis-à-vis des sites web reconnus et des autres utilisateurs. » Les pirates adoptent donc toujours le même modus operandi à savoir s’attaquer au plus grand nombre. Histoire de faire le plus de victimes possibles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/18/le_nombre_de_sites_web_malveillants_en_hausse_de_plus_de_600_

vendredi 18 septembre 2009

Adobe achète Omniture pour 1,8 Md de dollars

Analyse de sites Web

Adobe a annoncé son intention d'acheter le spécialiste des technologies d'analyse de sites Web, Omniture, pour 1,8 Md$ en cash, soit 21,50$ par action. Un montant qui dépasserait, selon Adobe, de près de 45% le prix moyen de clôture de la valeur ces 30 derniers jours.

Avec cette opération, l'éditeur de Flash, Dreamweaver et Acrobat va intégrer un catalogue d'outils de mesure de la popularité des différents medias en ligne, applications Web et pages Web. Ce type de produit est de plus en plus prisé par les entreprises qui ont une activité de publicité, de communication ou de vente en ligne. Elles peuvent ainsi déterminer comment créer le contenu en ligne le plus pertinent possible en fonction de la cible.

Les deux entreprises espèrent une validation de l'acquisition avant la fin 4e trimestre fiscal d'Adobe, le 27 novembre prochain. Omniture deviendra alors une nouvelle unité de l'éditeur et restera dirigée par son actuel CEO de l'entreprise, Josh James.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-adobe-achete-omniture-pour-1-8-md-de-dollars-29144.html

jeudi 17 septembre 2009

Navigateur : la version stable de Google Chrome 3.0 est enfin disponible !

Nouveau venu dans le monde des navigateurs web, Google Chrome 3.0 se veut plus rapide et plus ergonomique que précédemment.
Une excellente version… dans l’attente des innovations prévues pour la 4.0

Google vient – enfin – de dévoiler la mouture définitive de son navigateur web Chrome 3.0 pour Windows XP et Windows Vista. La nouveauté la plus importante est l’amélioration du moteur d’exécution JavaScript V8. Ce dernier est plus de 25 % plus véloce que celui présent dans Google Chrome 2.0. Ceci devrait permettre à ce produit de reprendre la tête à la course aux performances des navigateurs.

Le moteur de rendu des pages web intègre également quelques éléments issus du HTML5, comme le support des balises audio et vidéo. Une bonne nouvelle, même si peu de sites mettent aujourd’hui à profit de telles technologies. Le reste des nouveautés concerne l’interface du logiciel : Chrome 3.0 sera tout d’abord personnalisable au travers des thèmes. Quoiqu’intéressante, cette fonctionnalité n’est pas essentielle pour ce logiciel à l’interface minimaliste. Autre point, la barre de saisie des adresses classe ses suggestions en y appliquant des icônes qui permettront de savoir exactement ce qui vous est proposé. Enfin, la page de garde est plus épurée, mais aussi plus puissante puisque vous pourrez gérer les éléments qui y prennent place. Attention cependant, car si les extensions fonctionnaient sous Google Chrome 2.0 (en fixant un paramètre via la ligne de commande), elles sont purement et simplement désactivées dans cette version 3.0. C’est regrettable.

Chrome 4.0 finalisera le support des extensions et sera compatible avec Mac OX S et Linux. Les plans de la firme prévoient même d’intégrer du code natif externe et de la 3D au sein de ce produit. Mais il faudra peut-être attendre Chrome 5.0 pour profiter de ces avancées.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/16/navigateur___la_version_stable_de_google_chrome_3_0_est_enfin_disponible__

mercredi 16 septembre 2009

Google teste la capacité de feuilleter les Unes des journaux

C'est peut-être le nouveau visage de Google News

Le géant californien teste actuellement la possibilité de visualiser les Unes des journaux en ligne, dans un effort de simuler la capacité de jeter un oeil aux premières pages des quotidiens d'un kiosque. Autre similitude : pour ce service, Google travaillera en partenariat avec les journaux, auxquels il reversera une partie de la manne publicitaire.

Le service, baptisé Fast Flip, est testé en bêta, avec des titres américains. Il est néanmoins accessible à tous, et renvoie, comme le Google News classique, vers le site de presse pour un contenu complet. La version mobile, accessible depuis le navigateur d'un smartphone, est un peu plus ergonomique, dans la mesure où il devient possible de faire défiler les Unes avec le doigt. Toutefois, les versions pour PC et pour mobile souffrent aujourd'hui de quelques défauts de visibilité (vignettes illisibles, zoom inconfortable...).

En savoir plus : La page Fast Flip sur les Google Labs

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-teste-la-capacite-de-feuilleter-les-unes-des-journaux-29135.html

mardi 15 septembre 2009

Les employés d'IBM auraient 10 jours pour quitter Office pour Symphony

Selon le quotidien allemand Handelsblatt, IBM aurait demandé à 360 000 employés dans le monde de passer de Microsoft Office à sa propre suite bureautique, Lotus Symphony

Basée sur OpenOffice, et également téléchargeable gratuitement, Symphony permet d'ouvrir et d'éditer des fichiers aux formats Microsoft.Toujours selon Handelsblatt, les salariés d'IBM auraient 10 jours pour procéder à l'installation. Quelque 330 000 personnes en interne auraient déjà mis en place la suite bureautique sur leur poste. Ceux qui souhaiteraient pouvoir continuer d'utiliser Microsoft Office devraient pouvoir le faire, à condition d'y être autorisés par leur hiérarchie, pour des besoins spécifiques. Contacté par LeMondeInformatique.fr, un porte-parole d'IBM France nous a dit ne pas être au courant d'une telle injonction. En revanche, il est vrai, a-t-il ajouté, que les nouveaux collaborateurs se voient uniquement dotés d'une installation de Symphony.

La suite bureautique d'IBM vient de connaître une mise à jour assez particulière : dans sa version 1.3, elle accepte désormais l'installation de widgets (au travers d'un simple glisser-déposer) pour compléter ses fonctionnalités. IBM cite par exemple les outils de conversion d'unités et de mesure de Google, un widget d'accès à Wikipedia ou bien encore ses propres outils de collaboration.

En savoir plus : La page Lotus Symphony sur le site d'IBM

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-employes-d-ibm-auraient-10-jours-pour-quitter-office-pour-symphony-29129.html

lundi 14 septembre 2009

Microsoft lance sa propre fondation open source

En ouvrant les portes de la CodePlex foundation, Microsoft souhaite ‘booster’ le phénomène open source

Après avoir proposé de multiples projets open source, ainsi qu’une plate-forme d’hébergement destinée aux logiciels libres (CodePlex), Microsoft souhaite aller plus loin. La fondation CodePlex fait ainsi son apparition. Elle est financée directement par l’éditeur de Redmond. Le président intérimaire de cette fondation est Sam Ramji, directeur senior platform strategy chez Microsoft, et grand promoteur des logiciels libres. D’autres employés de Microsoft sont présents au sein du conseil d’administration de la fondation : Bill Staples, Stephanie Boesch et Britt Johnston. Deux personnalités externes sont également de la partie : Miguel de Icaza (responsable du projet Mono chez Novell) et Shaun Walker (créateur et chef architecte de DotNetNuke).

L’objectif de la fondation CodePlex est de favoriser l’échange de code et de savoir entre les éditeurs de logiciels et la communauté open source. Quelques extraits de la FAQ nous éclairent un peu plus sur les raisons qui ont mené à la création de ce groupement : « Nous pensons que les éditeurs de logiciels et les développeurs qu’ils emploient ne participent pas assez aux projets open source (…) De plus en plus de sociétés sont disposées à participer à des projets open source (…) Microsoft est prêt à financer une fondation sans but lucratif afin de favoriser ce changement. »

Voilà – encore une fois – un discours inédit de la part de Microsoft, qui n’a définitivement pas fini de nous étonner.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/11/microsoft_lance_sa_propre_fondation_open_source

vendredi 11 septembre 2009

Le monde du libre rachète 22 brevets Microsoft pour mieux protéger Linux

L’OIN poursuit son opération de protection des technologies open source via le rachat de 22 brevets, précédemment détenus par Microsoft

L’Open Invention Network (OIN) est une compagnie spécialisée dans la propriété intellectuelle. Regroupant des membres prestigieux comme IBM (le champion des brevets), Nec, Novell, Philips, Red Hat et Sony, elle utilise ses fonds pour racheter des brevets, qui seront ensuite utilisables sans versement de droits.

Le but est ici de favoriser l’utilisation de ces technologies dans le monde open source et en particulier sous Linux. 120 brevets logiciels sont actuellement placés sous l’égide de l’OIN. Cet organisme a aujourd’hui acquis les droits de 22 brevets Microsoft, « touchant directement le monde Linux ». Une situation qui aurait pu mettre ce projet open source en danger, quoiqu’il faille ici croire l’OIN sur parole, la teneur de ces brevets n’ayant pas été rendue publique.

Ce rachat s’est fait par l’intermédiaire de l’Allied Security Trust (AST), pour un montant non divulgué. « La menace de voir ces brevets tomber dans de mauvaises mains a été évitée grâce à ce rachat », se félicite Keith Bergelt, CEO de l’Open Invention Network. Le danger ne venait pas ici directement de Microsoft, mais bien de potentiels acheteurs peu scrupuleux. L’éditeur de Redmond a par ailleurs signé un pacte de non-agression pour nombre de ses technologies brevetées, dans un souci d’interopérabilité. Il n’en reste pas moins que la firme de Redmond s’est encore récemment illustrée avec son brevet sur le système de fichiers FAT.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/10/le_monde_du_libre_rachete_22_brevets_microsoft_pour_mieux_proteger_linux

jeudi 10 septembre 2009

Le trafic Internet depuis les mobiles multiplié par 6 en un an

Loin de son PC, on surfe quand même sur Internet

Cet été, les visites de sites Internet en provenance de terminaux mobiles (téléphones mobiles, smartphones, baladeurs Wi-Fi, etc.) ont été multipliées par 6 (+493%) par rapport à août 2008, selon les dernières mesures CybereStat du trafic Internet publiées par l'institut Médiamétrie.

Les vacances loin de tout PC aidant, le trafic des accès mobiles a représenté en août 2009 1,3% des visites globales contre seulement 0,3% il y a un an. Dans le même temps, le trafic Internet global, quel que soit le système d'exploitation utilisé (accès PC, mobiles, consoles, etc.), a enregistré une progression de 36% par rapport à août 2008. A noter que plus de 6 visites sur 10, 63% des accès mobiles exactement, proviennent de l'iPhone ou de l'iPod Touch d'Apple.

Parmi les sites les plus visités au mois d'août, on retrouve en tête Skyrock.com avec près de 161 millions de visites, devant L'Equipe.fr et 60,3 millions de connexions, et Lo.st avec 58,4 millions de visites.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-trafic-internet-depuis-les-mobiles-multiplie-par-6-en-un-an-29112.html

mercredi 9 septembre 2009

Firefox 4.0 arrivera fin 2010

La dernière mise à jour majeure est à peine sortie que Mozilla planifie déjà le futur opus de son navigateur

Selon la dernière feuille de route, Firefox 4.0 devrait sortir en octobre ou novembre 2010. A la manière de Google Chrome, chaque onglet ouvert fonctionnera de façon indépendante, pour éviter qu'un problème rencontré sur l'une des pages ne fige entièrement la session de navigation. Avant ce changement majeur, Firefox devrait encore connaître deux mises à jour, l'une en octobre prochain et l'autre au printemps 2010, qui amélioreront l'utilisation de Javascript et l'ergonomie générale.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-firefox-40-arrivera-fin-2010-29106.html

mardi 8 septembre 2009

Anti piratage : Microsoft Windows Genuine Advantage jugé trop intrusif

Pour tenter d'endiguer les piratages de son OS Windows XP, Microsoft avait introduit le Windows Genuine Advantage.
Une action collective pourrait obliger l'éditeur à revoir sa copie

Pour ceux qui disposent d'une version pirate de Windows XP, il est courant de voir une fenêtre s'afficher régulièrement demandant d'obtenir une copie officielle de l'OS signé de Microsoft. Pourtant, un recours collectif vient d'être déposé devant la cour de justice de Washington contre Microsoft pour son utilisation du système WGA (Windows Genuine Advantage). Les plaignants ont ainsi estimé que les ingénieurs de Redmond auraient dissimulé la diffusion de cet outil comme une mise à jour prioritaire sans expliquer qu'il s'agissait là d'un outil anti-piratage pourvu de fonctionnalités supplémentaires.

Les plaignants critiquent donc la méthode de Microsoft sur l'implémentation de cet outil. Pourtant la firme de Redmond a toujours expliqué que le Windows Genuine Advantage que, bien qu'il communique à chaque redémarrage du système avec un serveur de Microsoft et cela à l'insu de l'utilisateur, la firme « ne recueille et n'envoie aucune information qui pourrait être utilisée pour identifier ou contacter un utilisateur ».

D'un autre côté, cet outil est une véritable arme dans les mains de Microsoft puisqu'elle lui permet d'exercer des mesures de rétorsion contre les utilisateurs frauduleux de son OS. Pour preuve, son initiative en mars dernier dans laquelle WGA supprime l'éventuel fond d’écran sur les moniteurs. Le message apparaissant en pop-up fut alors également présent constamment dans la zone de notification. Pas sûr que cela suffise à convaincre les entreprises à régulariser leurs licences... Selon le dernier bilan de la BSA (Business Software Alliance), le taux de piratage en France tournait encore autour des 40%...

Toujours est-il que la plainte a bel et bien été formée devant la cour américaine arguant que Microsoft serait capable de collecter des informations afin de les retourner vers la société. Les plaignants estiment qu'un autre composant renverrait des informations personnelles vers Microsoft tous les jours, notamment l'adresse IP des utilisateurs frauduleux.

Une plainte qu'il va donc falloir suivre d'un œil attentif puisqu'en cas de recevabilité de la plainte, Microsoft pourrait être condamné à retirer son outil. De leur côté, les plaignants réclament 5 millions de dollars de dommages et intérêts. Une somme modeste au regardard des accusations portées à l'encontre de Redmond.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/07/versions_pirates_de_windows___microsoft_poursuivi_en_justice_sur_genuine_advantage

Microsoft Office 2010 : annonce pour février

Avec Office 2010, Microsoft confirme l'annonce et le positionnement d’Office comme environnement du poste de travail

A l'occasion de sa conférence de presse de rentrée dans ses nouveaux locaux à Issy-les-Moulineaux, Microsoft France a fait le point sur la disponibilité prochaine et les atouts de la suite bureautique promise pour début 2010. A retenir, en particulier : Office 2010 donnera un accès aux documents en tout lieu, collaboration tout-terrain, simplicité et ergonomie… « Les documents bureautiques sont désormais accessibles depuis tout poste client équipé de Windows ou d’un simple navigateur, même sous un autre OS : un PC, un Macintosh, un téléphone mobile, un netbook, etc. Et sur le PC ou en ligne, l’utilisateur peut même les éditer, les enregistrer en ligne en toute sécurité, et même les télécharger », lance enthousiaste Jérome Loridan, chef de produit Office de Microsoft France.

Effectivement, la déclinaison en ligne en mode Saas Office Web Apps bénéficie pleinement des développements sous Safari ou Firefox, et des accords comme celui signé avec Nokia pour le système d’exploitation Symbian. Cette offre vient compléter la plate-forme Windows Mobile.

Collaboration et productivité : plus que jamais

Autre fonction stratégique pour Microsoft et réclamée par les utilisateurs : la collaboration pour travailler vraiment ensemble sur le même document et au même instant. « Ces fonctions permettent de travailler ensemble et de gérer cette collaboration, non seulement avec les versions logicielles d’Office 2010, mais aussi avec des utilisateurs travaillant en mode Saas » souligne Jérome Loridan.

Bien entendu, de nombreuses nouveautés font leur apparition dans la suite, comme :

  • le ruban des menus généralisé (y compris dans Outlook, SharePoint…),
  • la gestion des partages et conflits, rendus 3D,
  • des fonctions évoluées de vidéo dans PowerPoint (insertion de séquence sur mesure) et la possibilité d‘enregistrer la présentation en formats vidéo,
  • la traduction multilingue intégrée (mot et phrases),
  • la diffusion de présentation en streaming temps réel via Internet sur navigateur Internet, avec contrôle de la navigation des slides….
Deux versions "Entreprise" dès février

Les versions d’Office 2010 ont été fortement simplifiées, passant de 8 produits à 5. Pour les entreprises, seules subsistent deux versions :
  • Office standard avec Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote, Office Web Apps et Publisher ;
  • Office Pro Plus avec Access, InfoPath, Communicator et SharePoint (Groove).
Enfin, trois versions grand public complètent la gamme :
  • Office Pro (sans les clients de serveurs Microsoft),
  • Office Home & Business,
  • Office Home & Student.

A entendre ses porte-paroles, l’éditeur estime qu’il faut s’attendre à une bonne surprise sur la tarification… À suivre! Et Jérome Loridan de préciser : «Office 2010 sera disponible dès fin février 2010, et pour le grand public courant mai 2010».

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/07/microsoft_office_2010___annonce_pour_fevrier

lundi 7 septembre 2009

Word : la justice écoute la plainte de Microsoft

Condamné à cesser la vente de Word aux Etats-Unis pour violation de brevet, Microsoft voit sa demande auprès du juge de lever l'interdiction reçue.
L'arrêt de Word signerait l'arrêt de mort d'Office

La Cour d’appel des Etats-Unis vient de donner sa réponse à la demande de Microsoft. Elle va donc se pencher pour savoir si elle compte lever l’interdiction de la vente du logiciel Word. Dans un communiqué reçu par l’agence Reuters, la Cour estime qu’elle doit opérer une « revue rapide du cas de violation de brevet » le 23 septembre prochain.

Microsoft n'a évidemment pas apprécié le jugement du 10 août dernier le condamnant à un total de 290 millions de dollars de dommages et, surtout, lui interdisant de poursuivre la commercialisation de Word, le célèbre traitement de texte de la suite bureautique Office. Pour autant, l’éditeur de Redmond ne rend pas les armes puisque il agit encore devant les tribunaux. Microsoft a en effet été reconnu coupable, en mai dernier, de violation d'un brevet sur la création de documents au format XML détenu par l'entreprise canadienne i4i LLP. Brevet dont l'éditeur de Redmond aurait exploité les technologies décrites dans les versions 2003 et 2007 de Word.

Concernant la sanction, et donc l’interdiction de commercialisation de Word, le juge avait laissé 60 jours à l'éditeur pour qu'il s'exécute. Désormais, chacun affûte ses arguments pour l'audience du 23 septembre prochain.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/04/word___la_justice_ecoute_la_plainte_de_microsoft

vendredi 4 septembre 2009

Oracle-Sun : L'Europe ne rend pas d'avis et prolonge ses investigations sur MySQL

Oracle va devoir attendre encore plusieurs semaines avant de savoir s'il est autorisé à acheter Sun pour un montant de 7,4 Md$

La Commission Européenne, qui devait donner un avis sur le sujet ce mois-ci, après un mois d'enquête préliminaire, a finalement décidé, ce jeudi 3 septembre, de prolonger son investigation. Dans un communiqué, elle explique qu'elle a constaté que «l'opération envisagée soulève des doutes sérieux quant à sa compatibilité avec le marché unique, en raison de problèmes de concurrence sur le marché des bases de données

La commission cherche à savoir si « l'opération de concentration entrave ou non de manière significative le jeu d'une concurrence effective dans l'Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci. »

Ni réduction du choix des consommateurs, ni hausse des prix

Les inquiétudes de l'Europe concernent l'absorption par le leader mondial des bases de données, de MySQL, le SGBD libre racheté par Sun en janvier 2008. « La Commission se doit tout particulièrement de veiller à ce que ce rachat ne réduise pas le choix des consommateurs ou n'entraîne pas de hausses de prix, insiste Neelie Kroes, membre de la Commission, responsable de la concurrence, citée dans le communiqué officiel. Les bases de données sont une composante essentielle des systèmes informatiques des entreprises. Dans le contexte économique actuel, toutes les entreprises recherchent des solutions informatiques offrant un bon rapport qualité-prix et les systèmes reposant sur des logiciels ouverts apparaissent de plus en plus comme une alternative viable aux solutions propriétaires».

La Commission rappelle par ailleurs que le marché des bases de données est déjà particulièrement concentré puisqu'Oracle, IBM et Microsoft contrôlent près de 85% des parts de marché en valeur. Qui plus est, Oracle est le maître incontesté des bases propriétaires et pourrait mettre la main sur MySQL qui domine celui des SGBD libres.

L'enquête préliminaire de la Commission a révélé que les deux logiciels sont en concurrence directe sur de nombreux segments de marché et que, de l'avis général, MySQL devrait exercer une pression concurrentielle plus forte à mesure qu'il s'améliore. Pour la Commission, par ailleurs, « le fait que MySQL soit une base de données ouverte pourrait ne pas éliminer totalement les risques d'effets anticoncurrentiels. » Elle compte donc en particulier vérifier l'opportunité, pour Oracle, de continuer à développer MySQL en tant que base de données ouverte.

Avant de rendre un avis, les Etats-Unis avaient eux-aussi réclamé un délai, mais à cause d'interrogations autour de la propriété de Java. Ils ont finalement approuvé le rachat le 21août. La Commission Européenne dispose désormais d'un délai de 90 jours ouvrables pour prendre sa décision. Oracle pourrait donc devoir attendre jusqu'au 19 janvier 2010 pour savoir sur quel pied danser.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-oracle-sun-l-europe-ne-rend-pas-d-avis-et-prolonge-ses-investigations-sur-mysql-29088.html

jeudi 3 septembre 2009

Microsoft veut accélérer l'adoption de Windows 7 à coups de promotions

Microsoft annonce une remise de 35 % (en Europe) sur les éditions Professionnelles et Entreprises de Windows 7 pour les licences en volume

Microsoft douterait-il du succès de Windows 7 en entreprise ? Après les 76.000 (en France) préventes de licences à moitié prix en direction du grand public, Redmond tourne ses offres promotionnelles du côté des entreprises. Le 1er septembre sur le blog de l'équipe de développement de Windows, Microsoft a ainsi annoncé une nouvelle opération attractive pour les licences en volume.

Les revendeurs partenaires de Redmond bénéficieront d'une ristourne de 35 % en Europe (15 % aux Etats-Unis) sur le prix initial de l'OS. A eux de les répercuter, ou non, sur la facture des entreprises clientes. L'offre court jusqu'au 28 février 2010, soit plus de quatre mois après la sortie officielle de Windows 7 le 22 octobre.

Cette promotion s'applique uniquement sur les versions Professionnelles et Entreprise de l'OS. La première se destine aux TPE et petites PME tandis que la seconde s'adresse aux organisations qui veulent « optimiser leur infrastructure IT de bureau ». Elle est accessible aux entreprises qui ont (ou vont) souscrire à la « Software Assurance » en s'équipant de Windows 7 Pro ou en renouvelant leur parc matériel avec le nouveau système.

Pour couronner le tout, Microsoft rappelle que les licences en volumes sont réservées aux clients qui sont déjà équipés d'une solution Windows Vista Pro ou XP Pro mais n'ayant pas souscris à la Software Assurance. Un peu compliqué.... On laisse aux revendeurs le soin de s'y retrouver (notamment en s'appuyant sur ce guide).

Promotion ou pas, Windows 7 devrait connaître un meilleur démarrage que Vista dont les versions Pro et Entreprise équiperaient moins de 20 % des sociétés françaises. Notamment parce que Windows 7 est supporté par la quasi-totalité des machines en service, selon l'éditeur. Microsoft insiste en effet sur les ressources matérielles moindres que nécessite le nouveau système par rapport à Vista. Pourtant, dans les deux cas, Microsoft recommande 1 Go de mémoire vive et un processeur à 1 GHz minimum. Mais il est vrai que Vista charge moins de services pas forcément utiles au démarrage, allégeant d'autant les ressources du PC hôte.

D'autre part, la compatibilité avec les applications un peu anciennes (notamment supportées pour Windows XP) serait largement plus grande sous Windows 7 qu'avec Vista. D'autant que le module de virtualisation XP Mode assurera l'exécution des dites applications sous Windows 7 de manière transparente pour l'utilisateur. L'éditeur a également renforcé sa base de compatibilité au niveau des drivers. Enfin, Windows 7 serait moins consommateur d'énergie que Vista.

Bref, pas question de renouveler l'échec relatif de Vista avec 7. Ce serait désastreux pour les finances de Microsoft et son image. La firme de Redmond peaufine donc son système et les stratégies de ventes qui l'accompagneront. Celles-ci accéléreront-elles pour autant les délais de migration de plusieurs mois que s'accordent généralement les entreprises lors d'une mise à niveau logicielle et/ou matérielle? A voir...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/02/microsoft_veut_accelerer_l_adoption_de_windows_7_a_coups_de_promotions

mercredi 2 septembre 2009

Un logiciel pour aider les entreprises à gérer la grippe A

Navisto, un petit éditeur breton a mis en ligne, un outil pour aider les sociétés à organiser leur lutte contre le virus H1N1, tout en restant productif

Partie d’une dépêche AFP, la création de la start-up bretonne s’est vite ébruitée. Le premier logiciel de gestion de la pandémie de grippe A pour les entreprises, risque de se révéler utile pour cette rentrée 2009. Il est vrai qu’enrayer la propagation du virus dans son entreprise risque de relever du casse-tête pour les responsables d'entreprises.

Chargé de veiller à la sécurité de leurs employés, ceux-ci doivent mettre en place toute une série de mesures dans leurs locaux (port du masque, journées sans contacts, etc.) et parfois même en dehors (télétravail). Nevisto a donc créé un outil permettant de gérer les innombrables éléments à prendre en compte, pour lutter contre la pandémie. Gestion Pandémie permet de suivre l’évolution des stocks consommables (papier, savons…) et d’établir un plan de continuité de travail, allant jusqu’à prendre en compte les remplacements des équipes contaminées.

Cependant, ce service a un coût : 600 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés.
L’avenir dira si ce luxe, pour certaines PME, se révèlera comme un outil incontournable pour les sociétés. En attendant, Internet reste l’un des meilleurs moyens pour les citoyens et les entreprises, de s’aviser des dernières évolutions du virus H1N1

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/01/un_logiciel_pour_aider_les_entreprises_a_gerer_la_grippe_a

Sortie de la distribution Linux Slackware 13.0

Dédiée aux vétérans du monde UNIX, la Slackware est une distribution Linux aujourd’hui disponible en mouture 13.0

La Slackware est un OS à part dans le monde des distributions Linux. Menée par une personne emblématique, Patrick Volkerding, c’est une des plus anciennes distributions du marché, avec plus de 16 années d’existence. La Slackware colle à la philosophie KISS (Keep it Simple, Stupid) qui vise à éliminer toute complexité non nécessaire. Ce n’est pas un outil destiné aux débutants, mais elle reste facile à manipuler et sera une valeur sûre pour ceux qui veulent comprendre l’architecture d’un système Linux.

La mouture 13.0 de cet OS est disponible depuis quelques jours. Au menu, des versions x86 32 bits et 64 bits et une sérieuse mise à jour des paquets logiciels : noyau Linux 2.6.29.6, GCC 4.3.3, Apache 2.2.13, PHP 5.2.10, etc. Cette version met l’accent sur les outils de développement avec l’intégration de Perl 5.10.0, Python 2.6.2 et Ruby 1.8.7. Elle supporte également le système de fichiers ext4 et propose un nouveau format pour les paquets logiciels.

Du côté des environnements de bureau, vous devrez vous contenter de KDE 4.2.4 et de Xfce 4.6.1. GNOME ne fait pas partie de la Slackware (pour des raisons de complexité d’intégration), mais peut être trouvé sur le site dropline GNOME. Il sera cependant prudent d’attendre que l’équipe de ce projet valide ses paquetages pour la Slackware 13.0.
Notez que l’OS intègre par défaut de nombreuses applications GTK+ : Firefox 3.5.2, Thunderbird 2.0.0.23, SeaMonkey 1.1.17, Pidgin 2.5.9, Gimp 2.6.6, etc. OpenOffice.org n’est pas fourni, mais la version officielle fonctionnera parfaitement au sein de la Slackware.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/09/01/sortie_de_la_distribution_linux_slackware_13_0