mardi 30 décembre 2008

Microsoft offre un outil d’initiation au développement logiciel

Simple et puissant, Small Basic sera idéal pour les enfants

Le monde de la programmation est aujourd’hui devenu extrêmement complexe. Certes, C#, Java, Perl, PHP, Python (etc.) sont des outils permettant de créer du code de qualité. Ils permettent aussi d’éviter certains écueils comme l’abondance de code ‘spaghetti’, une mauvaise habitude véhiculée par les langages les plus simples, comme le Basic.

Ils ne sont toutefois pas toujours adaptés pour mettre le pied à l’étrier aux futurs programmeurs. La génération actuelle de développeurs aurait-elle pu commencer son apprentissage en l’absence de langages de programmation simplifiés, lesquels formaient la base des ordinateurs personnels des années 1980 ? Les développeurs de Microsoft tentent d’apporter une réponse à cette question avec Small Basic. Destiné à ceux qui n’ont aucune connaissance en programmation, ce langage comprend un minimum de mots clés (seulement 15). Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu’une série de librairies ne comprenant que l’essentiel… afin d’éviter à l’utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.

Le tout nécessite l’environnement .NET 3.5 pour fonctionner. Puissant, ce langage est compilé, pour des performances plus que correctes. Il est également extensible par l’ajout de librairies externes. Voilà un cadeau idéal pour les jeunes, qui pourra être téléchargé gratuitement sur cette page web. Cette dernière offre aussi un lien vers un tutoriel complet de mise en route.

Un blogue spécifique est maintenu par les développeurs : ceux-ci fournissent des codes sources d’exemples ainsi que des informations sur l’avancée de ce projet. Cette autre page permet d’accéder à une documentation complète et à d’autres exemples pratiques. Il ne nous reste donc plus qu’à mettre à profit cette période de vacances scolaires pour (re)découvrir le monde de la programmation !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/28/microsoft_offre_un_outil_d_initiation_au_developpement_logiciel

La plus jeune certifiée Microsoft est une enfant de 9 ans

Un jeu d'enfant ;-)

Une certification professionnelle Microsoft, l'une des fameuses MCP (Microsoft's certified professional), vient d'être obtenue par une jeune demoiselle de 9 ans habitant dans la région de Tamil Nadu, en Inde, rapporte le magazine américain PC World. Jusque-là, ce record était détenu par une Pakistanaise de 10 ans. La nouvelle diplômée explique son histoire dans une vidéo diffusée sur Youtube.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-plus-jeune-certifiee-microsoft-est-une-enfant-de-9-ans-27724.html

mercredi 24 décembre 2008

Wii : des dizaines d'hospitalisations en Grande-Bretagne

La pratique de la console serait à l’origine d’inflammations ou d’élongation des tendons

[NdR: En cette période de fête un sujet plus léger, mais très à propos ;-) Bonnes fêtes à tous les lecteurs !]

La console Wii vous attend bien sagement au pied du sapin de Noël... Vous salivez d'impatience mais si pratiquer la console de Nintendo procure des moments de bonheur certains, elle peut tout aussi certainement mener l’imprudent utilisateur à l’hôpital. Selon The Sun, le journal à sensation britannique, les hôpitaux du royaume observent une recrudescence de patients souffrant de douleurs provoquées par… la Wii.

10 utilisateurs acharnés par semaine se retrouveraient à l'hôpital, poursuit le quotidien. Le NHS (National Heath Service) l’organisme national de gestion du système de santé, a même émis une mise en garde quant à l’utilisation de la plate-forme de jeu. Un rhumatologue consulté par le journal britannique a quant à lui précisé que "la plupart des [patients] admis arrivaient à l’hôpital après avoir joué au tennis ou courus dans des jeux qui nécessitent des mouvements violents et des étirements du tendon".

Pour le Dr Mukerjee, d’un hôpital du comté de l’Essex, le constat est beaucoup plus catastrophique : "Il y a eu une augmentation de 100% des patients se plaignant de douleurs provoquées part la Wii (…). Il est possible que ces maux provoquent plus tard des rhumatismes ou des arthrites chez les patients". Tout récemment, le cycliste britannique Mark Cavendish s’est lui aussi blessé en jouant avec sa Wii. En pleine partie de snowboard virtuel, le sportif a simplement glissé de son plateau, et a lamentablement chuté.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/23/wii___des_dizaines_d_hospitalisations_en_grande_bretagne

mardi 23 décembre 2008

Les 100 plus vieilles adresses du Web

Un peu comme un guide du routard, le Web connaît ses nouveaux établissements pimpants et ses vieilles enseignes. Un site a fait l'historique de ces dinosaures de l’Internet. Ctrl+H ?

Dès le milieu des années 80, les noms de domaines ont commencé à être utilisés. Limité au départ à une communauté d’avertis, le système de nommage s’est rapidement propagé sur la Toile. Le site PC World a eu la bonne idée de recenser les 100 plus anciens de ces ".com" qui firent leurs premières apparitions dès 1985 bien avant l'émergence du Web mondial.

A l’époque des MS-DOS 3.0, des machines Oric Atmos, de la toute jeune société Dell qui fabriquait sa première machine, le bien nommé Turbo PC qui jouait alors des coudes avec le Commodore Amiga 1000, déjà le premier nom de domaine fut crée le 15 mars 1985, baptisé symbolics.com. L’histoire ne retiendra pas que la société Symbolics sombra au début des années 90 et changea de mains. Toujours est-il que le domaine existe encore et fait partie des milliards de pages Web recensées dans le monde.

Dès lors, une véritable course aux noms de domaines va se faire jour, ceux qui deviendront des "poids lourds" de l’informatique taillent déjà leur route. Le 3 mars 1986, (la 9ème adresse de l’histoire) Hewlett-Packard crée son hp.com suivi de quelques mois par IBM, AT&T et Apple. La marque à la pomme arrive alors en 64ème position des noms de domaines mis en place. Les grands comptes s’y mettent ensuite progressivement (Boeing, Lockheed, Dupont…) dans le courant de l’année 87, année où s’arrête le classement des 100 premiers noms de domaines. Tout cela bien avant l’explosion des noms de domaines et leurs myriades de sites pour des causes plus ou moins enviables.

Un point intéressant est de voir que Microsoft acheta sa première adresse bien des années plus tard, en mai 1991, Yahoo en janvier 1995 et Google en septembre 1997… Preuve que dans l’informatique les derniers sont quelques fois les premiers !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/22/les_100_plus_vieilles_adresses_du_web

lundi 22 décembre 2008

Les français adoptent le web 2.0 au travail

Même si elle n’a pas encore dépassé l’e-mail, l’utilisation des blogs et autres réseaux sociaux est en augmentation en milieu pro

Les français sont des personnes très "Web 2.0", voilà le constat qui ressort de l’étude réalisée par l’institut de sondage Harris Interactive menée du 19 au 26 novembre 2008, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française. Bien que la sphère privée semble en avance sur la sphère professionnelle lorsqu'il s'agit des applications de partage ou de ce que l’on appelle les "outils collaboratifs", le web 2.0 au travail semble se développer.

L’étude révèle en effet que dans un cadre privé, "plus de 7 Français sur 10 déclarent utiliser des blogs ou des forums de discussions. Plus de 4 sur 10 utilisent des sites communautaires et des réseaux sociaux (type Facebook, MySpace, Viadeo...)". Une utilisation des sites communautaires qui se fait donc plus prégnante en cette fin d’année. Arrivés au bureau, les tricolores avouent moins utiliser les outils du Web participatif bien que l’étude relève que "l'usage des outils de communication et d'information en général, et web 2.0. en particulier, sont renforcés chez les actifs travaillant dans des grandes entreprises". Dès lors, on peut noter quelques tendances au niveau professionnel. Plus d'un salarié de PME sur deux déclare utiliser un Intranet bien que l’e-mail reste l’outil le plus utilisé. Ce moyen reste dans les esprits, le moyen le plus facile à utiliser et générateur de gain de temps.

Il semblerait donc que nous autres, mangeurs de grenouilles utilisons les nouveaux outils de la technologie Web. A l'inverse, l’étude montre que le chat ou "Instant Messaging", bien que peu utilisés, sont perçus comme faisant gagner du temps à leurs utilisateurs. Le sondage ne montre pas, par contre, qui utilise ces outils privés au travail…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/19/les_francais_adoptent_le_web_2_0_au_travail

vendredi 19 décembre 2008

Microsoft joue la transparence dans son processus d’adoption de l’ODF

Cette démarche s’inscrit pleinement dans la politique d’interopérabilité de la compagnie

L’ODF (Open Document Format) devient petit à petit un format de fichiers de référence. Il est d’ores et déjà utilisé par de multiples suites bureautiques, dont OpenOffice.org et Lotus Symphony. Un kit de développement permet même de lire et écrire des fichiers ODF à partir de toute application Java ou .NET. En toute logique, Microsoft compte implémenter ce format de fichiers dans le Service Pack 2 d’Office 2007. La compagnie a décidé de publier une documentation qui détaille la prise en charge de l’ODF 1.1 au sein d’Office 2007. Elle s’accompagnera prochainement de notes détaillées sur la mise en œuvre d’Open XML au sein de la suite bureautique de l’éditeur. Vous trouverez ces documents sur le site Document Interop Initiative.

Un format de fichiers aussi complexe que l’ODF peut être implémenté de multiples façons. L’éditeur précise donc quelles décisions ont été prises lors de la mise en œuvre de ce standard, quelles variations ont dû être appliquées et quelles informations additionnelles sont insérées dans les documents ODF (dans la limite de ce que le standard permet). Le but est de faciliter l’interopérabilité entre les produits Microsoft et les solutions fournies par des développeurs tiers… mais pas seulement : "en publiant des notes sur notre mise en œuvre des standards de formats de fichiers au sein de Microsoft Office, nous fournissons des détails qui pourront servir de références à d’autres développeurs pour leurs propres applications", précise Doug Mahugh, responsable de la normalisation et de la stratégie d’interopérabilité d’Office chez Microsoft. "Nous encourageons les autres éditeurs à faire de même pour favoriser la mise en place d’une plus grande interopérabilité dans tout le secteur de l’informatique."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/18/microsoft_joue_la_transparence_dans_son_processus_d_adoption_de_l_odf

jeudi 18 décembre 2008

Linux : l’openSUSE 11.1 disponible

Si vous souhaitez soutenir Novell et les développeurs, vous pourrez aussi commander un DVD d’installation

La distribution Linux openSUSE 11.1 sera disponible ce jeudi. De multiples composants ont été mis à jour : Gnome 2.24.1, KDE 4.1.3, Xfce 4.4.3, OpenOffice.org 3.0, Firefox 3.0.4, Thunderbird 2.0.0.18, Mono 2.0.1, etc. Bref, du neuf sous le capot. L’architecture est également moderne et solide : noyau Linux 2.6.27.8rc1, glibc 2.9, GCC 4.3.2 et X.Org 7.4. L’openSUSE comprend bien évidemment tout le nécessaire pour le développement ou la création de serveurs. Nous noterons toutefois l’effort particulier effectué dans le domaine de la virtualisation : Xen 3.3.1, KVM 78 et VirtualBox 2.0.6, rien ne manque.

La sécurité est aussi un point fort de cette mouture, qui adopte pour la première fois SELinux, en plus d’AppArmor 2.3. Un pare-feu est fourni en standard, tout comme des solutions antispam et antivirus. Enfin, les lecteurs d’empreintes sont reconnus. Tous les logiciels non libres ont été retirés du CD-Rom de base de l’openSUSE, ce qui permet d’éviter d’imposer une licence utilisateur spécifique (EULA pour End User License Agreement). Vous retrouverez toutefois ces éléments sur les dépôts de la distribution, ainsi que sur un CD-Rom dédié. Ceci permettra de faciliter la redistribution de l’openSUSE.

Au final, les développeurs ont apporté plus de 200 nouveautés à cette version

L’openSUSE est disponible pour de multiples architectures (x86 32 bits, x86 64 bits et PowerPC, en moutures classique ou live). Elle sera téléchargeable directement sur le site du projet. Au besoin, vous pourrez commander un DVD, comprenant trois mois de support à l’installation et un guide de mise en route.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/17/linux___l_opensuse_11_1_sera_disponible_des_demain

mercredi 17 décembre 2008

Les DSI pourraient réduire leurs frais d'achats de licences de 10% à 20%

Une étude récente portant sur le potentiel de réduction des coûts informatiques dans les DSI montre qu'en assurant une meilleure gestion du budget des licences informatiques la facture pourrait diminuer de 10% à 20%

Selon le cabinet Sia Conseil, les DSI (directions des systèmes d'informations) gèrent très mal leur parc de licences de logiciels. Trois raisons sont invoquées : l'inventaire physique du matériel est peu fiable ; les directions métiers continuent d'avoir une certaine autonomie dans leurs achats de logiciels, ce qui empêche la DSI de piloter l'ensemble de façon cohérente ; et enfin, le périmètre de l'entreprise varie régulièrement (cession d'activités, croissance externe...).

« Le budget de licences informatiques est un poste difficile à maîtriser ; les facteurs de dérive sont multiples et tiennent tant à l'accroissement rampant de la part des logiciels achetés, au détriment des logiciels produits en interne, qu'aux évolutions continues du nombre de fournisseurs et de leurs stratégies d'offre, de marketing et de facturation » dénoncent, Louis Catala, Nicolas Goldberg et Vincent-Joseph Laurent, auteurs de l'étude. Cette dérive repose sur le caractère de plus en plus indispensable des logiciels achetés, répartis en trois groupes par les auteurs de l'étude : ceux intimement liés aux matériels (gestion du stockage...) et à l'infrastructure de base (bases de données...) ; la bureautique au sens large (messagerie incluse notamment) ; et enfin les applicatifs métier (PGI, CAO...).

A cela s'ajoute l'attitude très agressive des éditeurs de logiciels, qui aboutit à faire peser une épée de Damoclès sur les entreprises : la moindre erreur de comptage des licences nécessaires peut se traduire par des pénalités importantes voire des actions en justice très préjudiciables à l'image de l'entreprise. Or les éditeurs adoptent des politiques très variables en la matière (y compris et surtout sur la manière de comptabiliser le nombre de licences nécessaires), ce qui complique à loisir le travail des DSI. Les licences d'entreprises permettant un nombre illimité d'installations, lorsqu'elles existent, peuvent certes séduire par leur apparente simplicité mais Sia Conseil dénonce leur coût exorbitant direct ou indirect (notamment via la maintenance). Les DSI acceptent donc aisément de céder aux injonctions amicales des éditeurs et d'acheter des licences inutiles.

En effectuant des estimations sur les comptes du CAC 40, Sia Conseil considère qu'il peut être gagné de 10 à 20% sur les frais d'achats de licences. Quatre piliers ont été identifiés pour réaliser ces économies : créer des tableaux de bord par logiciel pour suivre au plus près les licences effectivement consommées selon la métrique de l'éditeur mais tenus par les clients et non par les vendeurs ; la gestion des licences « en retour » (inutilisées et pouvant être réaffectées au lieu d'en acheter de nouvelles) ; l'optimisation des contrats ; et enfin un meilleur pilotage de la maintenance. Sur une estimation réalisée au sein d'un grand compte du domaine de l'énergie, les économies possibles étaient de l'ordre de 14% du budget logiciel (soit 13 millions d'euros), la répartition des économies sur chaque pilier était, dans l'ordre, de 5,6 millions d'euros (43%), 4,6 millions (35,4%), 1,9 million (14,6%) et 0,9 million (7%).

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-dsi-pourraient-reduire-leurs-frais-d-achats-de-licences-de-10-a-20-27652.html

mardi 16 décembre 2008

Blogues : sortie de WordPress 2.7

Voici une nouvelle version majeure pour cette plate-forme de blogue ‘open source’

WordPress 2.7 (nom de code « Coltrane ») est disponible en téléchargement. Cette plate-forme de blogue open source est un système de gestion de contenu (CMS pour Content Management System) complet et populaire. Pour fonctionner, il ne demande que peu de composants : un serveur web, PHP et MySQL.

WordPress 2.7 est le fruit du travail de plus de 150 personnes ; un effort sans précédent pour ce projet. Il apporte une toute nouvelle interface d’administration, bien plus ergonomique que la précédente. Elle est entièrement paramétrable, un bon point pour les blogueurs les plus avancés, mais pas forcément pour ceux qui recherchent une solution facile à maîtriser. La gestion des commentaires est aussi plus aisée et puissante qu’auparavant.

Thèmes et extensions peuvent maintenant être installés directement depuis l’interface d’administration. De plus, un système de mise à jour automatique fait son apparition. Ces deux nouveautés comblent le fossé qui séparait ce logiciel d’autres solutions open source, telle DotClear. Les développeurs pensent aujourd’hui avoir répondu à la plupart des besoins en terme d’infrastructure. Les objectifs pour les versions futures seront de mieux intégrer les ressources multimédias (audio et vidéo), mais aussi de proposer des outils plus complets à destination des créateurs de thèmes et d’extensions. Notez que le succès de cette nouvelle version est fulgurant, puisque le compteur officiel dépasse déjà la barre des 500.000 téléchargements.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/15/blogues___sortie_de_wordpress_2_7

lundi 15 décembre 2008

Google Chrome en termine avec sa phase bêta

Par contre, il y a toujours aucun calendrier pour les versions Mac et Linux du navigateur

Fait rarissime chez Google, un service va sortir de la phase bêta. C'est le cas du navigateur Chrome dont une permière version finale devrait être mise en ligne dans les prochaines heures. Google, qui revendique 10 millions d'utilisateurs de son browser dans le monde, indique avoir "travaillé d'arrache-pied depuis la sortie de la première version bêta", explique Anders Sandholm, Product manager pour Chrome. Et d''ajouter que les nombreuses remontées des utilisateurs ont permis d'accélérer les développements.

Cette nouvelle mouture apportera plus de vitesse (+50% affirme Sandholm), plus de sécurité, une meilleure gestion des favoris et de la vidéo en ligne mais surtout la prise en charge des extensions. Ce qui lui faisait cruellement défaut face à un Firefox par exemple. Sans extensions, point d'essor, selon les obervateurs. Selon les dernières informations communiquées par Aaron Boodman, développeur chez Google, les extensions seront aussi faciles à créer que des pages web, sans utilisation d’une interface de programmation propriétaire. Ce point de vue est identique à celui adopté par Microsoft et Opera, qui favorisent des extensions au développement simplifié. Le code utilisé comprendra du HTML, des CSS, du JavaScript et quelques fonctions spécifiques. Google promet une infrastructure unique permettant de gérer, installer et mettre à jour les extensions fournies par les développeurs. De même, Google indique que les extensions continueront à fonctionner, même après une mise à jour du navigateur, et sans que les programmeurs aient besoin d’adapter leur code.

Mauvaise nouvelle néanmoins pour les fans de la pomme et du pingouin, aucune date n'est encore prévue pour les versions Mac et Linux de Chrome. "Nous travaillons dessus et nous sommes conscients de la forte demande. Mais nous ne pouvons pas encore fournir un calendrier", précise Anders Sandholm. Selon le dernier pointage de Net Applications, Google Chrome détient une part de marché de 0,74%, loin derrière Firefox (20%) et Internet Explorer (71%). Cette première version finale permettra-t-elle à Chrome de décoller ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/12/google_chrome_en_termine_avec_sa_phase_beta

vendredi 12 décembre 2008

Récupération de PC : la plate-forme Ordi 2.0 est lancée

Le site internet de la filière de récupération, reconditionnement et redistribution des ordinateurs a été officiellement lancé par Eric Besson. Une impulsion, plus qu’une solution globale

Ce 11 décembre, Eric Besson, secrétaire d’Etat au développement de l’économie numérique, a lancé officiellement la plateforme www.ordi2-0.fr. Cette dernière est destinée à dynamiser la filière de récupération, retraitement et redistribution des ordinateurs usagés auprès de publics en difficulté, d’associations ou d’écoles, en fédérant les offres et les demandes. Un projet lancé dans le cadre du plan « France numérique 2012 », et qui s’appuie sur le secteur de l’économie solidaire. «Chaque année, 2,5 millions d’ordinateurs, amortis au sens financier du terme, partent à la déchetterie. Or, la moitié d’entre eux fonctionne. Ce constat n’est acceptable ni socialement, ni d’un point de vue environnemental » a commenté Eric Besson.

C’est chez Ecodair, de l’une ces entreprises de l’économie solidaire, qui travaille à l’intégration de personnes avec des problèmes psychiatriques, qu’a été lancé le site internet. Dans ces locaux, proches de la porte d’Aubervilliers, la société, qui compte une cinquantaine personnes, réceptionne 15 000 ordinateurs usagés par an. La ville de Paris, ou la banque HSBC, suivant des modalités différentes apportent ici leur matériel usagé, destiné à être reconditionné. Après le tri entre les ordinateurs récupérables ou pas, des techniciens récupèrent des pièces, et réinstallent un système d’exploitation (Microsoft, qui a fourni les licences à bas prix), et la suite de logiciels libres OpenOffice, sauf si l’ordinateur comporte une licence.

Dans le cas de la ville de Paris, des associations, à qui la mairie distribue des bons, peuvent s’adresser à Ecodair, pour obtenir des ordinateurs. Si la société travaille plus facilement avec des parcs d’entreprise, homogènes, et qui permettent de récupérer des pièces, les particuliers peuvent aussi donner leurs ordinateurs, ou en acheter. « Un Pentium 3, avec 1,3 giga de mémoire et doté d’une suite bureautique, coûtera environ 65 euros » explique un technicien. La société propose un service après vente, la garantie durant six mois. Et cinq personnes se consacrent à la maintenance et à l’accompagnement. Ainsi, la société « assure la mise en place et la maintenance de 25 postes et d’un serveur dans une école, Henri Matisse, de la Seine Saint Denis », explique Hervé Baulme, directeur général de Ecodair. Des entreprises, comme le groupe Casino, ou Areva, s’étaient déjà engagées à faire don de leurs ordinateurs à leurs salariés. Et, aujourd’hui, Microsoft, SFR et la SNCF, ont signé pour offrir des ordinateurs destinés à des associations ou des publics défavorisés.

Le compte n’y est pas

Reste à savoir si la filière de l’économie solidaire, est en mesure de retraiter 1,25 millions d’ordinateurs par an. Ecodair, par exemple, en reçoit 15.000, et en redistribue 7.500 par an, explique Gatien Lepage, directeur technique. Et, pour l’instant, ce sont 17 structures de l’économie solidaire qui sont labellisées ordi 2.0. De fait, l’opération n’a pas « d’objectif chiffré » a précisé Eric Besson. Ce plan a toutefois permis de lever les obstacles juridiques qui empêchaient les entreprises de faire don de leurs ordinateurs, et « nous sommes entrain de faire la même démarche pour les administrations » ajoute Eric Benhamou, délégué général de la DUI, délégation aux usages de l’internet. Pour lui, « aujourd’hui, nous nous occupons des ordinateurs, mais le parc évolue. Demain, ce sera les notebook, les téléphones portables, qui ne sont pas forcément faits pour durer. Cela va nous demander d’autres mesures » .

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/11/recuperation_de_pc___la_plate_forme_ordi_2_0_est_lancee

jeudi 11 décembre 2008

La souris fête son quarantième anniversaire

La souris et l'ordinateur, amis de quarante ans

Quatre décennies pendant lesquelles l'engin s'est imposé comme le compagnon indispensable des ordinateurs et, en dépit des noirs présages de certains analystes qui envisagent la disparition du rongeur à court terme, il est fort probable que l'animal numérique ait encore de beaux jours devant lui.

Petit historique :

9 décembre 1968 : Douglas Englebart fait la démonstration, au cours d'une conférence publique, d'un curieux périphérique arborant trois boutons et destiné à prendre place dans la paume de la main. Il s'agissait du premier exemplaire de la souris.

1972 : Inspirés par les travaux de Douglas Englebart, Jack Hawley et Bill English, élaborent une souris pour le centre de recherche Xerox PARC. L'outil ne repose plus sur un convertisseur analogique/numérique mais fonctionne en transmettant directement à l'ordinateur des informations numériques sur son positionnement. Il intègre également pour la première fois une boule de métal, un concept qui restera inséparable du rongeur pendant près de trente ans.

1981 : Xerox commercialise une souris pour sa station de travail Star 8010. Le périphérique de pointage arbore deux boutons mais connaît un faible succès au regard du prix élevé de la machine avec laquelle il est livré, plus de 20 000$. La même année, Apple sous-traite à Hovey-Kelley la conception d'une souris bon marché destinée à être produite en grande quantité pour épauler ses machines. De son côté, Richard Lyon met au point le premier modèle optique au Xerox PARC.

1982 : Steve Kirsch invente une souris optique qui fonctionne avec un tapis sur lequel est imprimée une grille. Il fonde Mouse System l'année suivante pour commercialiser sa création et fournira par la suite ses périphériques à Sun. Logitech vend sa première souris, la P4, à 299 $.

1983 : Jack Hawley crée la société Mouse House pour distribuer des souris issues des ses travaux menés depuis dix ans dans les laboratoires Xerox. Le modèle X063X sera vendu 400 $.
La souris Apple fait son apparition avec le Lisa, le premier ordinateur personnel livré avec un tel dispositif de pointage. Le constructeur fait le choix de n'équiper sa souris d'un seul bouton, une décision qui restera valable pendant 22 ans. Microsoft lance lui aussi une souris, pour l'IBM PC, vendue 195 $. Dotée de deux boutons, elle se connecte au PC via une carte d'extension dédiée.

1984 : Le Macintosh arrive sur le marché et est accompagné par la souris à un bouton d'Apple. Logitech conçoit le premier mulot fonctionnant sans fil grâce à un dispositif infra-rouge. Plusieurs constructeurs tentent de développer le concept dans les années qui suivent, sans succès.

1986 : Apple inaugure une nouvelle connectique pour ses claviers et ses souris, l'Apple Desktop Bus (ADB), à l'occasion du lancement des Apples IIg et, un an plus tard, du Mac SE.

1987 : IBM présente son ordinateur PS/2, qui intègrent le connecteur MiniDIN à 5 broches pour claviers et souris. Celui-ci devient un standard dans le monde du PC et sera désigné sous le nom de la machine sur laquelle il a fait son apparition.

1991 : Logitech lance la première souris sans fil à radio-fréquence, la Cordless MouseMan. Contrairement au modèle infra-rouge, elle ne nécessite pas d'être placée en face du récepteur pour fonctionner.

1995 : Mouse Systems présente son ProAgio, qui inaugure la présence d'une molette de défilement. L'invention reste confidentielle.

1996 : Microsoft lance son IntelliMouse Explorer, dotée elle aussi d'une molette. Placée entre les deux boutons, elle est cliquable et permet de faire défiler verticalement les documents affichés à l'écran.

1998 : Apple accompagne son iMac d'une souris USB et met fin au règne de l'interface ADB.

1999 : Agilent commercialise la première souris optique fonctionnant sans tapis dédié. Construite autour d'un capteur LED, son concept sera vite adopté par Logitech, Apple et de nombreux autres constructeurs, dont Microsoft. Ce dernier se lance aussi sur le créneau des rongeurs optiques avec l'IntelliEye. L'outil intègre cinq boutons. Le géant de Redmond présente aussi sa Cordless Wheel Mouse, qui fonctionne sur la technologie radio-fréquence. Le fil entre alors dans sa phase terminale, les constructeurs basant presque tous leurs travaux sur l'amélioration de la précision et de l'autonomie des souris, désormais libres.

2000 : Apple lance la Pro Mouse et entre à son tour dans le monde des capteurs optiques.

2003 : Apple, encore, coupe le fil de ses souris en commercialisant la Wireless Mouse, qui ne dispose toujours que d'un seul bouton.

2004 : Logitech présente la MX 1000, et troque le capteur optique LED contre un faisceau laser.

2005 : La Mighty Mouse d'Apple fait son apparition, l'occasion pour le constructeur à la pomme d'adjoindre un deuxième bouton sur ses souris. Les engins renferment également une petite boule, conçue sur le modèle de la molette désormais classique, destinée à déplacer les documents affichés dans toutes les directions.

2006 : Apple lance la Wireless Mighty Mouse, qui communique en Bluetooth avec la machine.

2008 : Logitech vend sa milliardième souris depuis 1982.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-souris-fete-son-quarantieme-anniversaire-2429.html

mercredi 10 décembre 2008

Microsoft se dit prêt à conserver moins longtemps les données, si...

... ses concurrents font de même

Les grandes firmes finissent par céder à la pression des associations d'internautes et des institutions, européennes notamment. Au coeur du problème : la durée de conservation des données personnelles (ou logs) par les Google et autres Yahoo lorsqu'un internaute effectue une recherche sur la Toile. Ainsi, Microsoft indique ce mardi être prêt à réduire à six mois, contre 18 aujourd'hui, la durée pendant laquelle il stocke certaines données privées des internautes. Mais Redmond pose des conditions. Il fera un effort si la concurrence s'aligne. C'est donnant, donnant...

"Nous pourrions aller jusque six mois, mais quand les autres le feront aussi et s'ils rendent anonymes" complètement les données passé cette date, a indiqué à l'AFP John Vassallo, conseil de Microsoft pour les affaires européennes. Il faut dire que le poids de Microsoft dans la recherche est marginal. Tous les yeux se tournent donc vers Google. Ce dernier a annoncé en septembre dernier la réduction à 9 mois des données collectées, elles sont ensuite effacées. Du côté de Yahoo, les données sont stockées 13 mois.

Mais Google a prévenu : ce seuil des neuf mois lui semble incompressible. Le moteur estime qu'une rétention des données plus courte entraînera une baisse de la qualité de son moteur (ses ingénieurs utilisent ces données pour améliorer le service) et du degré de protection de ses utilisateurs car l'analyse du trafic permet de repérer plus vite les dangers sur la Toile. Soit. Mais pour les géants du Net, ces données constituent surtout des pépites. Cookies et autres solutions de tracking afin de proposer des publicités ciblées n’ont jamais été aussi nombreux. Affiner le profil des utilisateurs dans un but commercial est devenu un challenge quotidien pour certains géants du Web. Aujourd’hui, cette pratique atteint les limites des libertés individuelles. D’où la réaction de l’UE.

Rappelons qu'en avril dernier, l’ensemble des états de l’UE, présents au G29 (groupe des autorités européennes de protection de données) ont réduit le temps de conservation des données des internautes pour les moteurs de recherche en Europe à 6 mois contre 13 à 18 mois auparavant.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/09/microsoft_se_dit_pret_a_conserver_moins_longtemps_les_donnees__si___

mardi 9 décembre 2008

Vente liée : Dell rembourse un consommateur sans décision judiciaire

C'est une première dans le dossier de la vente liée : un constructeur a accepté de rembourser un consommateur, sans y être contraint par une décision judiciaire

En février 2008, Clément Hengy achète un PC portable Dell, vendu obligatoirement avec Windows Vista et une batterie de logiciels que l'acquéreur n'entend ni utiliser, ni payer. Il dénonce alors le Cluf (contrat de licence pour l'utilisateur final) et se tourne vers le constructeur pour demander le remboursement des outils non sollicités. Fidèle aux habitudes des fabricants, Dell refuse d'accéder à la demande de son client, lequel se tourne vers la DGCCRF. L'administration, qui orchestre d'interminables négociations sur le dossier de la vente liée entre les consommateurs, les constructeurs et les distributeurs, se penche sur l'affaire qui lui est soumise et constate les infractions.

Entre temps, Dell a proposé à Clément Hengy de reprendre machine et logiciels et de lui rembourser l'ensemble des sommes déboursées. Une offre peu satisfaisante pour l'acquéreur, qui entreprend de mobiliser l'UFC-Que Choisir, une association de consommateurs elle aussi active sur le problème de la vente liée. Après deux courriers, l'UFC semble faire jouer son influence sur Dell : le constructeur propose à Clément Hengy un « geste commercial » de 100 € en guise de remboursement. Le client formule en réponse une contre-proposition de 180 €, une somme supérieure censée couvrir les frais de procédure. Deux jours plus tard, Dell accepte la transaction et vire l'argent sur le compte du consommateur, mettant ainsi fin à la procédure.

Premier remboursement à l'amiable

Cette affaire peut paraître anecdotique. Elle illustre néanmoins un changement de comportement de la part des constructeurs. Jusqu'alors, en effet, les seuls cas de remboursement de logiciels fournis avec une machine neuve étaient consécutifs à une décision judiciaire, comme celles des tribunaux de proximité de Caen ou de Puteaux. Le remboursement effectué à l'amiable par Dell s'inscrit également dans un contexte politique de plus en plus favorable aux consommateurs. Après des prises de position contradictoires de Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation, Eric Besson, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, semble avoir pris parti pour la vente découplée. Le 2 décembre, à l'occasion du Forum du Libre, il indiquait notamment la mise en place prochaine d'un groupe de travail chargé de réfléchir sur ce dossier.

La vente découplée toujours inconnue des commerciaux

En dépit de ces avancées, le remboursement des logiciels non désirés ne reste qu'une exception et nécessitera une action normative du législateur pour devenir monnaie courante. Nous avons tenté de passer commande d'un PC portable auprès du service commercial de Dell en expliquant que nous ne désirions pas acquérir un système d'exploitation. La conseillère, dans une explication peu convaincante, nous a assurés qu'il était « techniquement impossible » de dissocier matériel et OS, ce dernier « sortant de l'usine avec la machine ». Mais, nous a-t-elle assurés, la présence de Windows Vista sur le PC n'influe en rien sur le prix de vente : « Nos concurrents font payer un prix fou alors qu'avec nous c'est plus qu'intéressant car Windows est gratuit. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vente-liee-dell-rembourse-un-consommateur-sans-decision-judiciaire-27594.html

lundi 8 décembre 2008

Interopérabilité des documents : Microsoft annonce des améliorations

La Document Interoperability Initiative prend de l'ampleur, assure la firme de Redmond après une rencontre à Bruxelles

Selon Microsoft, les efforts pour l'interopérabilité des documents donnent des résultats de plus en plus positifs. A l'occasion du récent événement Document Interoperability Initiative (DII) organisé par Microsoft en Belgique, de nombreux résultats concrets ont été montrés.

"Pour atteindre l'interopérabilité entre formats de documents, la communauté informatique doit se rassembler, afin de tester les implémentations et développer des outils permettant de promouvoir l'interopérabilité à long terme", déclare Jean Paoli, dg en charge de la stratégie d'interopérabilité chez Microsoft. "Nous sommes heureux de constater que les événements DII jouent un rôle si important ces derniers mois. Ce qui va permettre d'élaborer des outils et des solutions réalistes. Les fabricants pourront mieux répondre aux besoins en interopérabilité de leurs clients", poursuit le représentant de Microsoft.

Parmi les nouvelles annonces sur l'interopérabilité, on peut citer un convertisseur XML-HTML, qui d'après Microsoft devrait donner aux développeurs un plus grand choix et une plus grande flexibilité lors d'un travail avec des applications web et des navigateurs. Egalement disponibles : une nouvelle version du 'plug-in' de conversion Open XML/ODF pour Microsoft Office 2003, 2007 et XP, ainsi qu'un kit de développement logiciel pour Apache POI, Java et Open XML.

La DII, lancée en mars dernier, comprend des représentants de l'industrie IT du monde entier. L'organisation tient régulièrement des réunions pour discuter et développer des solutions aux problèmes d'interopérabilité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/05/interoperabilite_des_documents___microsoft_annonce_des_ameliorations

vendredi 5 décembre 2008

IBM lance un PC 'virtualisé' sous Linux

Pour le fabricant, son nouveau PC virtualisé réduit les dépenses occasionnées par les logiciels d’un certain éditeur de la ville de Redmond

"Linux, c'est mieux", pourrait être le nouveau message d’IBM. Selon le Wall Street Journal, le constructeur propose un PC virtualisé sous Linux, garanti sans Windows. Le PC, d’ores et déjà disponible, ne requiert aucune infrastructure physique. Installé depuis un serveur, il peut être utilisé depuis des postes de travail uniquement composé d’un client léger.

IBM met en avant l’économie qui pourrait être réalisée par les entreprises acquéreuses de sa nouvelle machine virtuelle. Commercialisé dans une fourchette de prix comprise entre 59 et 289 dollars par poste, un ordinateur virtualisé devrait permettre, toujours selon le fabricant américain, de réaliser une économie de 800 dollars, une dépense entraînée par la maintenance de Windows Vista et les licences des différents logiciels estampillés Microsoft.

"Déployer votre infrastructure de cette manière réduira vos dépenses de 50%", assure Jeff Smith, vice-président chez IBM pour l’open source et Linux. Et d’ajouter, "Les clients sont confrontés à une situation économique difficile, ils cherchent [à diminuer] tout ce qui occasionne des dépenses d’argent". Pour IBM, réduire la présence des OS WIndows et la noria de logiciels de Microsoft dans les PC semble être un bon début pour réaliser des économies substantielles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/04/ibm_lance_un_pc__virtualise__sous_linux

jeudi 4 décembre 2008

Avec View 3, VMware virtualise les postes de travail

Disposer de son environnement bureautique sur n’importe quel PC de l’entreprise, voilà ce que permet de réaliser View 3

La solution de virtualisation des postes de travail VMware View 3 fait son apparition. Elle permet de désolidariser le poste de travail du matériel en créant une image du système d'exploitation, des applications et des données de l’utilisateur. Cette image, du nom de ‘myView’, est alors hébergée dans un centre de données basé sur VMware Infrastructure 3. L’utilisateur peut retrouver son environnement de travail sur tout PC connecté à cette solution. View 3 peut être considéré comme une offre intermédiaire entre les clients légers et les postes de travail classiques, qui reprend les avantages des deux solutions.

"VMware View 3 donne un nouvel essor à la solution de virtualisation de poste de travail de VMware", commente Jocelyn Goldfein, vice-présidente et directrice générale de la division des postes de travail de VMware. "Le nouvel outil VMware View Composer, par exemple, abaisse considérablement les besoins de capacité de stockage des postes de travail virtuels tandis qu’il accroît la rapidité et la flexibilité des opérations de 'provisioning'. Les autres nouvelles fonctions, telles que Virtual Printing, Multimedia Redirection, Offline Desktop et Unified Access (brokering de sessions Windows Terminal Services), optimisent l’expérience des utilisateurs de postes de travail virtuels."

VMware View 3 se décline en deux moutures:

  • l'Enterprise Edition (à partir de 150 dollars par connexion simultanée) inclut VMware Infrastructure Enterprise Edition et VMware View Manager 3, un système de gestion des postes de travail;
  • la ‘Premier Edition’ (à partir de 250 dollars par connexion simultanée) ajoute VMware ThinApp (virtualisation des applications) et VMware View Composer, qui permet de créer plusieurs postes de travail virtuels à partir d’une même image. La capacité de stockage nécessaire sera ainsi largement réduite.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/03/avec_view_3__vmware_virtualise_les_postes_de_travail

mercredi 3 décembre 2008

Une première : Windows sous la barre des 90%

Pour la première fois, la part de marché du géant Microsoft se situerait en dessous de 90%. Résultat d’une étude signée Net Aplications

L'érosion de la part de marché de Windows se confirmerait. Selon un rapport de NetApplications qui se base sur l'analyse de statistiques émanant d'un panel d'environ 40.000 sites Web, l’OS est passé en dessous de la barre des 90% de part de marché. Une barre symbolique sous laquelle jamais Microsoft n’était auparavant descendu dans les rapports de NetApplications.

L’éditeur de Redmond reste tout de même crédité de 89,62% de part, contre 8,87% pour les différentes versions de Mac OS et 0,83% pour les systèmes d'exploitation Linux qui décidément ont du mal à décoller. L’OS reste donc largement en tête face à la concurrence. De même, dans la famille des Windows, Vista continue sa lente progression parallèlement à la baisse d’XP. Au mois de novembre 2008, la part de Windows XP était alors de 66,31 % et 20,45 % pour Vista. Un phénomène naturel puisque la firme favorise le déploiement de son OS.

On notera la progression d’Apple qui enregistre sur le mois de novembre sa plus forte hausse depuis deux ans soit 0,66 point. Un bon chiffre qui donne à Mac OS une part de marché de l’ordre de 8,9%. La pomme continue donc de pousser, même en hiver.

Autre point d’intérêt, Net Applications explique l’état des plates-formes connectées à Internet. Telles que les téléphones mobiles et autres consoles de salon. Dans ce secteur, l'iPhone occupe alors la quatrième position du classement. L'analyse de statistiques étant basée sur les visites Web, l’appareil de la marque à la pomme occupe 0,37% des parts de marché. Vient ensuite la Playstation 3, créditée de 0,04%.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/02/une_premiere___windows_sous_la_barre_des_90_

mardi 2 décembre 2008

Les tarifs de Microsoft font l’objet d’une plainte

Un distributeur néerlandais attaque l’éditeur de logiciels sur une différence entre les prix pratiqués en Europe et ceux en cours aux Etats-Unis

L’Europe est décidément une terre de misère pour le premier éditeur mondial. A peine remis des diverses procédures instruites par la Commission européenne, Microsoft fait de nouveau l’objet d’une plainte pour la tarification de ses produits. Selon le site Neteco, un distributeur néerlandais vient de déposer plainte contre le géant américain au motif que ce dernier pratiquerait une différence de prix assez sensible sur ses produits entre l’Europe et les Etats-Unis. La différence de prix se situerait dans une fourchette comprise entre 30 et 50%.

Pour l’avocat du plaignant les choses sont on ne peut plus "claires". Selon lui, "Microsoft se sert de sa propriété intellectuelle pour contrôler [la différence de prix]". Microsoft n’a pas commenté ce nouvel épisode judiciaire. Néanmoins, le géant dispose lui aussi de quelques atouts. L’éditeur accuse la société HW Trading, liée au plaignant, d’avoir commercialisé plus de 3,5 milliards de dollars de logiciels à la licence douteuse.

La Commission européenne, organisme auprès duquel la toute récente plainte a été déposée, avait déjà condamné Microsoft, en janvier dernier, a versé une amende de 889 millions d’euros pour ouverture insuffisante de ses logiciels. L'éditeur a depuis contesté cette condamnation.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/01/les_tarifs_de_microsoft_font_l_objet_d_une_plainte

lundi 1 décembre 2008

IBM: le rachat d'Ilog est acquis

Plus de 95% des droits de vote, provenant des actionnaires, se sont prononcés en faveur de l'acquisition de l'éditeur français

L'affaire est bouclée. Encore un éditeur indépendant qui disparaît, absorbé par un géant... Et pas de doute possible, IBM a annoncé ce vendredi 28 novembre que 95,37% des droits de vote et du capital en actions d'Ilog ont bien été apportés à l'offre d'achat. Même s'il s'agissait là que de résultats "provisoires", les jeux sont faits: l'éditeur français de logiciels est passé sous le giron d'un géant américain, pour un montant évalué début novembre, à 215 millions d'euros.

Pour rappel, les autorités européennes n'ont pas pu s'opposer à cette acquisition en bonne et due forme. Le feu vert des autorités américaines avait été obtenu dès le mois d'août.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/12/01/ibm__le_rachat_d_ilog_est_acquis_

vendredi 28 novembre 2008

Antivirus : AV Comparatives décerne ses étoiles

9 des 16 produits testés reçoivent trois étoiles, la plus haute distinction des testeurs

AV Comparatives est un organisme d'essai indépendant spécialisé dans l’étude des capacités et du comportement des antivirus. Le laboratoire autrichien basé à Innsbrück a, une fois de plus, passé au crible 16 solutions antivirus.

Résultat, 9 marques s’en sortent plutôt bien, avec 3 étoiles : Eset de Nod 32, G Data, Avira d’AntiVir, Bitdefender, Symantec, VBA 32, Avast, Mcafee et Microsoft OneCare. Plusieurs points sont alors étudiés sur des machines disposant d’une puce Intel Core 2 Duo avec 2 Go de Ram. Le tout sur Windows XP Pro. Chaque test a alors été répété 20 fois pour pouvoir disposer de chiffres suffisamment concrets. L’impact de la solution sur les performances du système de la machine ayant été mis de côté volontairement. Dès lors, les antivirus sont testés sur 5 points.

En matière de vitesse de copie de fichiers, l’Eset de Nod 32 arrive en tête suivi de Kaspersky puis de Norman. Suivent ensuite dans un mouchoir de poche, BitDefender, Symantec, G Data et McAfee. Le test d’archivage est lui remporté par l’américain McAfee, talonné par Symantec et le Microsoft OneCare.

Les chercheurs d’AV Comparatives ont ensuite encodé des fichiers vidéos et regardé les réactions des antivirus. Eset arrive encore fois sur la plus haute marche du podium. Suivent Avira, Norman, BitDefender et AVG. Le point crucial du test est alors la vitesse de démarrage de l’ordinateur suivant la solution installée. Un argument de choix pour les éditeurs. On se rappelle que c’était là le cheval de bataille de Symantec pour sa suite Norton lors du lancement officiel de la version 2009. Un voeu qui se voit réalisé puisque la société américaine prend la deuxième place du classement, la première revenant encore une fois à Eset. Suivent ensuite VBA 32, Avast et G Data.

Un test qui creuse l’écart entre éditeurs puisque Kaspersky, Sophos, AVG et Norman perdent là l’occasion de remporter trois étoiles et doivent se contenter de deux étoiles. De son côté, G Data commente par la voie de Dirk Hochsrate, membre du comité de direction le bon résultat dans cette catégorie : "Ces résultats démontrent l’excellente performance de la nouvelle génération G DATA 2009 et montre de façon claire que nous proposons l’une des solutions les plus rapides sur le marché".

Le test général révèle ensuite le mêmes tendances. Soit la première place pour Eset, la seconde pour Symantec et la 3e pour VBA 32. BitDefender, Avast, McAfee, Microsoft et G data continuent le classement. Dans tous ces tests, l’étude montre que F-Secure et Trust Port ferment régulièrement la marche des solutions testées. L’éditeur finlandais F-Secure a lors envoyé une nouvelle version (disponible début 2009) de sa solution aux testeurs. Ils l’ont alors considéré comme "très rapide".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/27/antivirus___av_comparatives_decerne_ses_etoiles

jeudi 27 novembre 2008

Une clé USB de 64 Go chez Kingston

Ce modèle propose une capacité intéressante, et un prix plancher

Kingston Technology dévoile sa clé USB DataTraveler 150 d’une capacité de 64 Go. Ce modèle est un des seuls du marché à proposer une telle taille. La compagnie applique de surcroit des tarifs très compétitifs sur cette gamme, aussi bien pour le modèle 32 Go (61,80 euros HT) que 64 Go (118,40 euros HT).

Ceci aura une incidence directe sur le prix des modèles de capacité équivalente, que nous pouvons trouver chez certains concurrents (Corsair et Integral). Les tarifs actuels des disques durs SSD de 64 Go vont également devenir très difficiles à justifier. Il faut donc s’attendre à des baisses sérieuses avant la période des fêtes. Une bonne nouvelle.

"La nouvelle DataTraveler 150 64 Go propulse le stockage portable à un niveau supérieur avec une forte capacité dans un support de très petite taille", déclare Laurent Sirgy, directeur général de Kingston Technology pour l’Europe du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient. "La taille des fichiers numériques de type musique ou photos ne cesse d’augmenter, ce qui accroît toujours plus la demande pour des clés de stockage USB de forte capacité. Le DT150 répond à ce besoin dès aujourd’hui." Le DataTraveler 150 de 64 Go est un produit assez classique, garanti cinq ans par Kingston. Accepté par tous les systèmes d’exploitation, ce modèle n’est pas compatible avec la fonction ReadyBoost de Vista. Nous pouvons donc présumer qu’il ne sera probablement pas un foudre de guerre.

[NdR : Bientôt Noël ;-) ]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/26/une_cle_usb_de_64_go_chez_kingston

Symantec trace la fresque du monde de la cybercriminalité

Le rapport de l'éditeur décrit une véritable économie planétaire qui, selon lui, génère sept milliards de dollars de CA par an

Symantec publie l'édition 2008 de son rapport sur l'économie souterraine numérique. Très didactique et rédigé avec soin tant sur le fond que sur la forme, il peut servir à tous les RSSI pour sensibiliser une direction.

Pendant un an, deux salariés de Symantec se sont immergés dans les forums et les réseaux de conversations instantanées (IRC - Internet relay chat). Ils en ressortent avec un tableau terriblement édifiant d'une économie vaste et dynamique, où ils affirment avoir croisé plus de 69 000 cybercriminels et vu passer 44,3 millions de messages promotionnels pour leurs outils et prestations, assortis de conseils et de modes d'emploi.

10 cents pour une carte bancaire

Pour donner plus de poids à leurs investigations, ils fournissent deux estimations d'ordre sensationnel. La première porte sur le CA annuel que pourrait générer tout ce qui est à vendre. Il est estimé à 275 M$. La seconde concerne le CA estimé des vols permis par ces outils. Là, on parle de 7 Md$. Plus concrètes, d'autres statistiques permettent de se faire une idée de ce qui se traficote en ligne. Championnes toutes catégories, les informations sur les cartes de crédit représentent 30% des échanges et 24% des demandes. Elles se monnayent entre 10 cents et 25 $ selon la "valeur" de la carte. Symantec indique que l'utilisation de ces codes de cartes de crédit génère près de 60% du CA total de la cybercriminalité.

Viennent ensuite les codes d'accès aux comptes bancaires. Leur prix varie de 10 $ à 1000 $, selon le solde et la localisation du compte. En troisième position, figurent des fichiers d'adresses de courriel. Ces données se vendent au Mo à des prix qui vont de 30 cents à 40$.

Les Etats-Unis, terre d'accueil des serveurs 'underground'

Quant au trafic de logiciels déverrouillés, n'en déplaise au BSA, lobby des éditeurs qui considèrent le marché américain comme un modèle de probité, il s'avère être le plus actif justement dans ce pays. C'est d'ailleurs aux Etats-Unis que Symantec recense le plus de serveurs "underground" (41%), La Roumanie arrive deuxième loin derrière (13%), suivie de près par l'Allemagne. Un pays où passait la frontière avec le bloc de l'Est.

C'est dans les ex-pays satellites de l'URSS et en Russie que l'on trouve les mafias les mieux organisées. Mais l'idéal de partage d'Internet permet à tous les cybercriminels de travailler de concert. Un logiciel espion conçu par un premier groupe peut être acheté par un second qui revendra à son tour les informations collectées à un troisième...

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-symantec-trace-la-fresque-du-monde-de-la-cybercriminalite-27499.html

mercredi 26 novembre 2008

Google verrait bien son Chrome pré-installé dans les PC

Ou comment reproduire la stratégie qui a fait le succès d'Internet Explorer

Chrome, le nouveau navigateur open-source de Google est un produit ambitieux et pour beaucoup réussi. Mais dans la jungle des browsers, la concurrence est rude et les places sur le podium sont chères. L'alternative à Internet Explorer (70% du marché) est déjà bien installée avec un Panda roux en constante progression. Et malgré le buzz, Chrome ne dépasse encore 1% de parts de marché.

Comment alors populariser le dernier né de Mountain View ? En s'inspirant de la stratégie de Microsoft ! Google cherche en effet à installer d'office son navigateur dans les PC et aurait entamé des négociations avec certains fabricants. "Nous devrions signer des accords de distribution avec des OEM (Original Equipment Manufacturer ou intégrateurs) et préinstaller Chrome dans les ordinateurs qu'ils livrent" affirme Sundar Pichai, vice-président de Google en charge du développement de produits, à Timesonline. Cette intégration pourra débuter en janvier prochain, date à laquelle Chrome devrait achever sa phase bêta et ainsi passer en version définitive.

En son temps, à la fin des années 90, Microsoft avait fait de même avec Internet Explorer permettant à son navigateur d'étouffer la concurrence (Netscape) et d'atteindre des parts de marché astronomique (90% contre 70% aujourd'hui). Mais les temps ont changé, cette recette est aujourd'hui moins efficace car le choix est devenu la règle. Par ailleurs, Internet Explorer est toujours intégré à Windows, ce qui lui donne un avantage.

Autre piste : le développement de versions pour des environnements non Windows. Sundar Pichai indique que Chrome pour MacOS et Linux sera lancé lors du premier semestre 2009. De quoi grappiller encore quelques parts de marché.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/25/google_verrait_bien_son_chrome_pre_installe_dans_les_pc

mardi 25 novembre 2008

Veeam, spécialiste de l'administration VMware, s'installe en France

L'éditeur russo-américain Veeam s'apprête à ouvrir sa filiale française dans les deux semaines à venir

Il propose des outils de surveillance et d'administration pour les environnements VMware. Une offre qui se décline en quatre volets principaux. Le logiciel Reporter, pour commencer, réalise un état des lieux des environnements virtualisés d'une installation alors que Monitor, lui, assure la surveillance du site en temps réel. Configurator crée des modèles de configuration de machines virtuelles à partir des installations ESX et ESXi de VMware, afin de faciliter la duplication de celles-ci par exemple. Enfin, Backup permet de mettre en place des plans de reprise d'activité (PRA) par sauvegarde différentielle des machines virtuelles. Les logiciels Veeam s'interfacent avec l'administration de système Operations Manager de HP et System Center Operations Manager de Microsoft à travers des plug-in Nworks. La société espère bientôt en faire autant avec l'environnement Tivoli d'IBM.

70 développeurs en Russie sur un effectif de 110 personnes

Le président et le CTO, Ratmir Timashev et Andrei Baronov, tous deux fondateurs de l'entreprise, sont deux ingénieurs russes qui ont terminé leurs études aux Etats-Unis. De bonnes raisons pour s'appuyer sur une force de R&D importante de 70 développeurs installés en Russie (sur un effectif total de 110 personnes) et établir leur siège social aux Etats-Unis, dans l'Ohio. Dès sa création en 2006, Veeam a également vendu ses produits en Europe à travers un réseau de distribution, avant d'ouvrir des bureaux en Grande-Bretagne au mois de septembre. Après la France, l'entreprise investira l'Allemagne et l'Italie dès le début 2009. Malgré sa présence, Veeam continue de vendre uniquement en indirect.

150 distributeurs et 80 clients

"Nous avons une offre de management de l'infrastructure de VMware ; c'est pourquoi nous ciblons essentiellement ses partenaires", précise Daniel Fried, directeur EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) qui avait précédemment la responsabilité des ventes européennes pour le géant de la virtualisation. La firme devrait compter quelque 1 000 partenaires de toutes tailles en 2009 dont 150 en France. Parmi eux se trouvent Computacenter, SCC, Neurones, ou des spécialistes de l'infrastructure comme Kappa ou Sysdis. Veeam a déjà 80 clients français dont 50% sont plutôt des grands comptes et l'autre moitié des PME. Les ventes se répartissent pour moitié en produits Nworks, pour un quart en administration et un dernier quart en plans de reprise d'activité.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-veeam-specialiste-de-l-administration-vmware-s-installe-en-france-27472.html

lundi 24 novembre 2008

La distribution Fedora Linux connaît un succès sans précédent

Les derniers chiffres montrent que cette distribution Linux est installée sur plus de 9,5 millions de machines dans le monde

Sponsorisée par Red Hat, la distribution Linux communautaire Fedora touche un public de plus en plus large… C'est une reconnaissance bienvenue pour ce produit, qui a su adopter rapidement les nouvelles technologies. Ceci lui vaut aujourd’hui de rassembler plus d’utilisateurs que la distribution Ubuntu, qui est officiellement installée sur plus de 8 millions de PC.

Selon les responsables de ce système d’exploitation, la Fedora serait installée sur plus de 9,5 millions de machines dans le monde. Pour évaluer ce nombre, on décompte les adresses IP uniques qui se connectent aux dépôts de mise à jour de la Fedora. 3,4 millions de machines tournent sous la Fedora 7, 3,9 millions sous la Fedora 8, 1,8 million sous la Fedora 9 et 500.000 avec la mouture de développement de la Fedora 10. Ces chiffres ne comprennent ni les utilisateurs de la Fedora Core 6 (plus d’un million de personnes en téléchargeraient encore les mises à jour quotidiennement), ni les abonnés au service commercial de mise à jour de Red Hat (plus de 2,5 millions de clients), ni même ceux qui ne disposent pas d’une connexion Internet, ou se trouvent derrière un routeur. Ils ont toutefois le mérite de fournir une valeur ‘prudente’ et vérifiable, quoique largement sous-estimée.

En tenant compte de ces éléments, la base installée réelle de la Fedora pourrait aujourd’hui dépasser les 11 millions de machines. Le marché total des distributions Linux approcherait ainsi fortement celui couvert par Mac OS X d’Apple.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/23/la_distribution_fedora_linux_connait_un_succes_sans_precedent

Imagine Cup 2009 : cap sur les objectifs du Millénaire de l'ONU

Microsoft vient de donner le coup d'envoi de la 7ème édition d'Imagine Cup

Créée il y a six ans par l'éditeur, cette compétition technologique est ouverte aux lycéens et étudiants du monde entier qui pourront déposer un dossier d'inscription jusqu'au 31 janvier 2009. Après la France l'an dernier, c'est en Egypte, et plus précisément au Caire, que se rencontreront les finalistes du championnat, début juillet 2009.

Le thème de cette nouvelle édition s'inspirera des huit objectifs du Millénaire pour le développement définis par l'O.N.U. (Réduire l'extrême pauvreté, assurer l'éducation primaire pour tous, mettre en place un partenariat mondial pour le développement, préserver l'environnement, promouvoir l'égalité des sexes...). Les étudiants devront ainsi réfléchir à la problématique suivante : « Imagine un monde où la technologie nous aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société ».

Introduction de nouvelles disciplines

Parmi les nouvelles catégories de l'édition 2009, « Mashup & Web » propose de combiner des services Web entre eux pour créer de nouveaux sites plus performants. « Robots virtuels » consiste à développer la stratégie la plus efficace permettant à un robot de remplir un certain nombre de missions grâce à l'intelligence artificielle. Quant à la catégorie Design (élaboration d'un concept d'interaction homme/machine innovant), elle inclut les interfaces graphiques classiques mais également les objets communicants et intelligents. Les heureux gagnants du championnat se répartiront un gain de quelque 210 000 dollars.

[NdR : Allez les petits gars de l'INSA Lyon, ramenez moi une cinquième médaille ;-) ]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-imagine-cup-2009-cap-sur-les-objectifs-du-millenaire-de-l-onu-27458.html

vendredi 21 novembre 2008

Truffle 100 Europe 2008 : les éditeurs européens toujours loin derrière Microsoft

Avec un trio de tête toujours mené par SAP, Sage et Dassault Systèmes, Truffle 100 Europe 2008 ne présente guère de changement par rapport à l'an dernier

Depuis trois ans, le Truffle 100 Europe livre sa liste des cent premières sociétés de logiciels dont le chiffre d'affaires 2007 cumulé, 29 Md€ au total dont 24,4 Md€ sur l'activité logicielle, n'avoisine toujours qu'aux deux tiers celui qu'engrange à lui seul l'Américain Microsoft. Par rapport à 2006, le chiffre d'affaires issu du logiciel a progressé de 10,9% au Truffle 100 Europe et les profits générés par ses acteurs s'élèvent à 3,2 Md€ contre 2,8 Md€ l'an dernier.
En 2007, ces 100 entreprises employaient 194 000 personnes (contre 175 000 en 2006), dont 41 591 sur des activités de recherche et développement (contre 38 000 en 2006).

Quelques jours avant l'EuroSoftware 100

Ce palmarès, réalisé par Truffle Capital, acteur du capital-risque, avec IDC et le CXP, a été communiqué il y a quelques jours à la Commission européenne. Il précède de peu l'EuroSoftware 100 qui sera dévoilé le 2 décembre prochain, lui aussi à Bruxelles. Etabli par PwC, l'European Software Association, l'Afdel et la Basda (Business application software developers association), avec PAC, ce deuxième classement prend en compte l'ensemble des acteurs du logiciel évoluant sur le marché européen, en y incluant par exemple Microsoft.

Le Truffle 100, lui, a pris le parti de se limiter aux acteurs européens et d'être réalisé sur une base principalement déclarative. On y note l'absence de quelques acteurs européens ayant une activité d'édition de logiciels significative, ainsi que la présence, dans le haut du classement, de fournisseurs ayant une activité services très importante.

Les 25 premiers acteurs du Truffle 100 pèsent 80% du chiffre d'affaires généré par le logiciel

En tête du Truffle 100 Europe, on trouve, sans surprise, l'Allemand SAP, poids lourd de l'édition européenne. Il s'octroie comme l'an dernier 42% des 24,4 Md€ générés par le logiciel. Derrière lui, toujours sans changement par rapport au précédent classement, seuls deux acteurs dépassent le milliard d'euros de chiffre d'affaires : le Britannique Sage (1,79 Md€) et le Français Dassault Systèmes (1,26 Md€). Ce top 3 pèse 55% de l'ensemble, tandis que le top 10 monte à 67%, le top 25 à 80% et que les cinquante premiers du classement atteignent 91% du tout.

Vingt Français figurent au Truffle 100 Europe où ils cumulent un chiffre d'affaires de 2,87 Md€, soit 11,8% du total, derrière l'Allemagne (11 acteurs pesant 48%), forte de son leader SAP, et la Grande-Bretagne (18,2%, avec 22 éditeurs). Sopra Group/Axway, en 12e position, annonce un chiffre d'affaires de 265 M€ sur le logiciel. Suivent, parmi les cinquante premiers, Cegid (19e), GL Trade (20e), Ilog (32e), GFI Informatique (34e), Avanquest (35e), Linedata Services (39e) et Generix Group (50e).

Parmi les points mis en avant par les auteurs du Truffle 100 Europe, les investissements en R&D sont passés à 3,74 Md€ en 2007, contre 3,35 Md€ en 2006. Les auteurs du classement soulignent par ailleurs le poids de l'édition d'ERP (1/3 du Truffle 100), des éditeurs de logiciels d'infrastructure (1/3) et la surreprésentation des logiciels financiers et des solutions destinées au secteur public.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-truffle-100-europe-2008-les-editeurs-europeens-toujours-loin-derriere-microsoft-27455.html

jeudi 20 novembre 2008

Sun Microsystems sort la version 9 de StarOffice

Elle est calquée sur OpenOffice.org 3.0, mais propose une offre de support complète

StarOffice est la version commerciale d’OpenOffice.org, pourvue d’une offre de support et de quelques fonctionnalités complémentaires, comme par exemple un module de bases de données avancé, permettant de créer aisément des rapports. Sans surprise, le nouveau StarOffice 9 reprend les nouveautés d’OpenOffice.org 3.0. Nous retrouvons tout d’abord le support natif du système d’exploitation Mac OS X. De même, cette suite bureautique pourra relire les fichiers OOXML issus de Microsoft Office 2007, ainsi que les documents au format ODF 1.2.

Plusieurs modules sont intégrés en standard. La suite bureautique pourra ainsi communiquer directement avec l’outil de courrier électronique Mozilla Thunderbird et son extension Lightning (calendrier et tâches). Tous les modules développés par les équipes de Sun Microsystems pour OpenOffice.org 3.0 sont également compatibles avec StarOffice 9 : édition de PDF, console de présentation, création de rapports et écriture dans des blogues ou wikis.

StarOffice 9 est disponible en téléchargement au tarif de seulement 27,62 euros (34,95 dollars) en moutures Linux, Mac OS X (Intel), Solaris (x86 ou SPARC) et Windows. La licence est livrée avec un an de support (mises à jour et assistance lors de la prise en main du logiciel), les clients pouvant choisir parmi diverses offres dans ce domaine ; un ou trois ans, niveau standard ou premium. Notez que les entreprises pourront profiter de prix débutant à 25 dollars par utilisateur, soit environ 19,81 euros.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/19/sun_microsystems_sort_la_version_9_de_staroffice

Microsoft remplace OneCare par un antivirus gratuit

Microsoft et sécurité ne font pas bon ménage dans l'esprit des consommateurs. Deux ans après avoir lancé son propre antivirus, OneCare, l'éditeur a annoncé qu'il en cessera les ventes en juin prochain

Amy Barzdukas, directrice produits senior pour Microsoft, reconnaît l'échec de la société : « Notre but avec OneCare de protéger davantage nos clients, et je ne pense pas que nous ayons été capables de le faire comme nous l'aurions souhaité. » OneCare sera remplacé par un antivirus gratuit, pour l'instant connu sous le nom de Morro, attendu pour la fin de l'année 2009. Il sera basé sur le même moteur que OneCare, et disposera des mêmes dispositifs d'anti-spyware que Windows Defender. En revanche, contrairement à ce dernier, Morro ne devrait pas être lié au système d'exploitation et devra donc être téléchargé indépendamment.

En revanche, Morro ne sera pas aussi complet que OneCare. Il se contentera d'exécuter des fonctions de base en protégeant les PC des virus et des chevaux de Troie. Mais il ne proposera pas de fonctions annexes de sauvegarde et d'administration du système, comme OneCare ou les autres grandes suites de sécurité payantes signées McAfee, Panda ou Norton. Ceux qui ont souscrit - ou souscriront d'ici là - un abonnement de 49,95 euros par an (pour un à trois postes) à OneCare bénéficieront d'un support technique jusqu'à la fin de leur engagement.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-remplace-onecare-par-un-antivirus-gratuit-2400.html

mercredi 19 novembre 2008

Les spécifications de l’USB 3.0 sont dévoilées

Avec des débits pouvant atteindre les 625 Mo/s, l’USB 3.0 promet de laisser la concurrence sur place. Question : les périphériques arriveront-ils à exploiter une telle vitesse ?

Le groupe de promotion du standard USB 3.0 regroupe des industriels de premier plan, tels Hewlett-Packard, Intel, Microsoft, NEC, ST-NXP Wireless et Texas Instruments. Il vient de fournir des détails sur le futur bus USB 3.0, connu aussi sous le nom de SuperSpeed USB. Ce dernier propose des débits plus de dix fois supérieurs à ceux de l’USB 2.0, soit 625 Mo/s (5 Gb/s). À cet effet, une connectique de type optique est présente. L’accent est mis sur la consommation électrique. Enfin, cette solution est compatible avec les périphériques USB 2.0 de précédente génération, et ce, quelle que soit leur vitesse de fonctionnement : à 480 Mb/s (high-speed), à 12 Mb/s (full-speed) ou à 1,5 Mb/s (low-speed).

« Le SuperSpeed USB est la prochaine étape pour cette technologie omniprésente », déclare Jeff Ravencraft, président de l’USB Implementers Forum (USB-IF). « Aujourd’hui, les consommateurs manipulent des fichiers numériques de grande taille, qui doivent être facilement et rapidement transférés entre un PC et des périphériques externes. Le SuperSpeed USB répond aux besoins de tous les utilisateurs, du particulier au professionnel averti. »

Les contrôleurs USB 3.0 devraient être disponibles en volume dans la seconde moitié de 2009. Pour les premiers produits finis, il faudra probablement attendre 2010. L’ensemble des spécifications du SuperSpeed USB est disponible à cette adresse.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/18/les_specifications_de_l_usb_3_0_sont_devoilees

mardi 18 novembre 2008

Microsoft ouvre sa boutique en ligne

Redmond s'inspire d'Apple mais...

Le succès mondial de l'Apple Store a donné des idées à Microsoft. La firme vient en effet de lancer, assez discrètement, un Microsoft Store en Europe, aux Etats-Unis et en Asie. Il s'agit de sa première boutique en ligne en nom propre. Pour le moment, inutile de chercher à faire la comparaison. Sur la boutique anglaise et allemande, Microsoft ne propose pour le moment que des versions téléchargeables de Vista (à partir de 219 euros) d'Office et d'Expression... Sans réductions de prix. Un peu léger.

La version américaine du Microsoft Store est un peu plus fournie avec la possibilité d'acheter des jeux comme Gears of war 2 (59,99 dollars) mais seulement en DVD... ou de commander un baladeur Zune ou une console Xbox360. On trouve également plus de logiciels comme Windows Server 2008 ou OneCare et des périphériques (souris, claviers). Microsoft Store est pour le moment disponible en Allemagne, au Royaume-Uni, en Corée du Sud et aux USA. D'autres versions localisées, dont une française, devraient bientôt être mises en ligne. Attendons la réaction des revendeurs officiels Microsoft qui risquent de voir d'un mauvais oeil ce nouveau canal de vente...

Reste que l'éditeur devra un peu étoffer ses rayons virtuels et proposer des réductions de prix pour devenir un challenger de poids à l'offre d'Apple...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/17/microsoft_ouvre_sa_boutique_en_ligne

lundi 17 novembre 2008

AVG, bon Père Noël pour ses utilisateurs lésés

L’éditeur de sécurité répare sa bourde. Après la publication d'un correctif qui confondait un fichier dll avec un 'trojan', l’éditeur a décidé d'offrir, en réparation, un an de licence gratuite

La dernière mise à jour de la solution antivirus AVG 7.5 et 8 pour les systèmes tels que Windows 2000, XP et Vista efface certains fichiers contenus dans le dossier système. En fait, l'application estime que la DLL Windows user32.dll, indispensable à l'utilisation de l'OS est un cheval de Troie, et demande donc à l'utilisateur de l'effacer. Vaste bourde puisqu’en effaçant ce fichier, Windows ne peut plus fonctionner...

Après avoir expliqué comment réparer les dégâts, AVG a réagi en précisant que toutes les personnes lésées se verraient offrir ou prolonger leur licence, gratuitement. L’éditeur annonce donc les offres suivantes : "Seront offertes pour les utilisateurs d’AVG 7.5, une licence d'un an d'AVG 8.0. Pour les utilisateurs d’AVG 8.0 touchés, une prolongation de licence gratuite d'un an. Pour les utilisateurs de produits AVG gratuits touchés, une licence gratuite d'un an pour l'antivirus AVG 8.0".

Pour mettre en place son offre, l’éditeur propose de contacter à partir de la semaine du 24 novembre les consommateurs concernés pour les informer des modalités pratiques : "AVG Technologies s'excuse une fois de plus pour tout inconvénient causé". La société tchèque AVG a déjà posté un didacticiel sur son site pour conduire les manipulations à effectuer si vous avez déjà téléchargé la mise à jour posant problème. La contre-mesure revient alors à ré-installer le bon fichier user32.dll depuis le CD d’installation Windows. Les responsables d’AVG, font donc leur mea-culpa. Une moindre mesure.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/14/avg__bon_pere_noel_pour_ses_utilisateurs_leses

vendredi 14 novembre 2008

Windows Live 2009, Noël avant l’heure

Microsoft promet du nouveau pour le début du mois de décembre. Une vague de services Windows comprenant un service de stockage et de partage de photos

Le géant de Redmond annonce la troisième génération de Windows Live, ses services en ligne disponibles depuis le PC ou le mobile. Microsoft a fait le choix de prendre le virage de la mode des réseaux sociaux en rendant disponible en téléchargement au cours de la première quinzaine du mois de décembre 30 nouvelles fonctionnalités gratuites.

Pierre Harand, directeur des services Internet grand public pour Microsoft France explique les points forts de la nouvelle offre : "Avec cette version de Windows Live, nous répondons aux nouvelles attentes de notre communauté de 23 millions d’utilisateurs français. De l’intégration pour fluidifier l’utilisation de différents services et applications. Mais aussi de l’ouverture, pour que les internautes ne soient pas prisonniers d’univers incompatibles".

L’éditeur propose donc une nouvelle version du devenu incontournable Windows Live Messenger avec une bêta disponible en téléchargement. Plus intéressant, la messagerie Hotmail dotée de 5 Go de capacité de stockage pourra être augmentée de façon quasi-illimitée. L’éditeur précise… en fonction des besoins de chacun. En fait, il s’agira de "500 Mo par mois selon les besoins". Cette fonctionnalité sera à découvrir dès janvier prochain.

Microsoft continue donc de se positionner sur le marché grand public, en inaugurant le lancement de Windows Live Photos, un service de stockage et de partage de photos. L’éditeur lance là un concurrent direct de Picasa (Google) et Flick’r (Yahoo). Dernière sortie notoire, un service collaboratif baptisé Windows Live Groupe doit permettre aux utilisateurs de s'échanger, via un espace commun, photos, fichiers, blogs ou autres calendriers et agendas…

Enfin, ces nouveaux services seront structurées autour d'un point d'entrée unique (www.home.live.com) ce qui devrait permettre selon Microsoft d'éviter de multiplier les identifications. Un peu comme Google Chrome ? Microsoft propose donc une sorte de pack doté de tout ce qui se fait en ce moment en matière de messagerie instantanée, Web 2.0 et services Web. Le tout gratuit puisque le modèle économique reste celui de la publicité sur les services comme Hotmail ou Messenger. Une flopée de nouveautés heureusement compatibles avec d’autres services concurrents.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/13/windows_live_2009__noel_avant_l_heure

jeudi 13 novembre 2008

Virtualisation : sortie de Parallels Desktop 4.0 pour Mac OS X

Au menu, des performances en hausse de près de 50 % par rapport à la version précédente

La solution de virtualisation Parallels Desktop 4.0 est maintenant disponible pour Mac OS X. Ce concurrent direct de VMware Fusion, comprend plus de cinquante nouvelles fonctionnalités, dont une interface graphique refondue. Les développeurs ont largement optimisé le moteur de cet outil de virtualisation, dont le cœur consomme de 15 % à 30 % de ressources en moins que précédemment. Parallels Desktop 4.0 supporte également l’accélération graphique côté client : DirectX 9 (Pixel Shader 2.0) et OpenGL 2.0. Tout ceci permet de booster la vitesse des machines virtuelles de près de 50 %.

Chaque machine virtuelle pourra profiter de la présence de huit cœurs de processeur et d’un maximum de 8 Go de mémoire vive. Les systèmes d’exploitation 32 bits et 64 bits sont supportés. Notez que l’hyperviseur s’adapte de façon dynamique aux pics de charge. La compagnie a également mis l’accent sur la sécurité et la sauvegarde des données. À cet effet, Kaspersky Internet Security (antivirus, pare-feu, etc.), Acronis True Image Home (sauvegardes) et Acronis Disk Director Suite (gestion des disques) sont livrés en standard.

Des fonctions avancées, comme la présence d’un kit de développement et la possibilité de lancer des scripts, en font un outil efficace pour les développeurs, qui peuvent ainsi adresser les trois systèmes d’exploitation majeurs à partir d’une même machine (Windows, Mac OS X et Linux). Les développeurs ne s’y sont pas trompés, comme le confirme Ron Okamoto, vice-président des relations avec les développeurs chez Apple : "l’adoption rapide de Mac OS X est clairement facilitée par les utilitaires tels que Parallels Desktop, qui permet à l’utilisateur d’obtenir une compatibilité maximale avec les autres systèmes."

Parallels Desktop 4.0 pour Mac est disponible au prix de 79,99 euros. La mise à jour est facturée 39,99 euros et gratuite pour les personnes ayant acheté ce logiciel à partir du premier septembre 2008.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/12/virtualisation___sortie_de_parallels_desktop_4_0_pour_mac_os_x

Le ministère de l'Education veille sur Internet et inquiète les enseignants

Les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur veulent « repérer les leaders d'opinion » sur Internet

A cette fin, les deux institutions lancent un appel d'offres intitulé 'Veille de l'opinion'. Là où les entreprises retenues devront, pendant un an, scruter les canaux d'informations - « en particulier Internet », précise l'appel d'offres - afin de fournir aux ministres concernés des « informations signifiantes pertinentes qui préfigurent un débat, un 'risque d'opinion' potentiel, une crise ou tout temps fort à venir ».

Ce marché, attribué actuellement à la société I&E -spécialisée dans les 'stratégies d'opinion' - vise notamment à « décrypter les sources de débats et leur mode de propagation », « anticiper les risques de contagion et de crise » et « analyser le potentiel d'influence et la capacité à se constituer en réseau » des leaders d'opinion et des « lanceurs d'alertes ». Le tout portant sur une multitude de sources : sites de syndicats, de partis politiques, d'associations, forums de discussion, blogs, pages personnelles, réseaux sociaux, plateformes vidéos, etc.

Syndrome Big Brother ou simple revue de presse ?

Les enseignants n'ont pas manqué de réagir à cet appel d'offres, qui par voie de blog, qui par communiqué, souvent en stigmatisant la volonté de surveillance générale qu'ils reprochent au gouvernement. « C'est dans la lignée d'Edvige et du fichier base-élèves, s'insurge Nestor Maquenot, instituteur et membre de SUD éducation Paris. C'est le symbole d'une société Big Brother dans laquelle on entre petit à petit. Certes, le fait que l'Etat nous surveille n'est pas une nouveauté. Ici, le problème c'est la privatisation et la marchandisation de cette surveillance, avec les risques de perméabilité qui en découlent. »

Ces craintes n'émeuvent pas le ministère de l'Education, qui rappelle que la veille de l'opinion existe depuis 2006 et que « tous les grands ministères ont un service de veille ». Les services de Xavier Darcos se défendent de vouloir ficher les enseignants : « le travail réalisé par I&E n'est qu'une analyse qualitative, une sorte de revue de presse visant à savoir comment est perçue la politique du ministre. Il ne s'agit pas de récolter des données nominatives. » Si le ministère reconnaît que la dimension Internet peut inquiéter, il précise que « les blogs et forums sont des choses publiques : il n'y a rien de scandaleux à ce que le ministre y relève ce que pensent les gens qui dépendent de lui. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-ministere-de-l-education-veille-sur-internet-et-inquiete-les-enseignants-27381.html

mercredi 12 novembre 2008

Internet : Microsoft et Sun signent un accord Java

La firme de Redmond compte s’appuyer sur les millions de téléchargement générés par Java

Microsoft poursuit son offensive sur le Web. Plus que jamais soucieux d’exister parmi les mastodontes du Web que sont Google et Yahoo, la firme de Redmond a signé un accord avec un autre géant : Sun Microsystems. Le montant de l’accord n’a pas été révélé.

Conformément à ce rapprochement, les utilisateurs d’Internet Explorer qui téléchargeront l’application Java, développée par Sun et présente sur "91% des PC" dotés d’un accès internet, pourront, s’ils le souhaitent, télécharger également la barre d’outils MSN et bénéficier d’un accès simplifié à Live Search, le portail internet du premier éditeur mondial. Ce partenariat inaugure un nouveau pan de la stratégie de Microsoft. Le géant de Redmond souhaite s’appuyer sur les millions de téléchargements de Java pour doper les visites sur son portail et attirer de nombreux annonceurs.

"Cet accord permettra à Live Search d’atteindre des millions d’internautes supplémentaires et d’augmenter notre volume d’annonceurs" a assuré Yusuf Mehdi, senior vp chargé de l’audience en ligne chez Microsoft. Depuis de nombreux mois, Microsoft fait de nombreux efforts pour s’assurer le concours d’un grand du Web. Après un essai de rachat raté du portail Yahoo pour la somme de 44 milliards de dollars, le premier éditeur mondial avait un temps envisagé de se limiter au rachat des activités internet du portail. Tout comme la précédente tentative, cette dernière s'était soldée par un échec. Mais pour le géant de Redmond, il s'agit d'aller vite car son poids sur la Toile reste insuffisant. Au mois de septembre dernier, Live Search représentait un peu plus de 8% de part de marché dans le Search aux Etats-Unis, contre 61% pour Google et 19,6% pour Yahoo.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/11/internet___microsoft_et_sun_signent_un_accord

lundi 10 novembre 2008

Les utilisateurs de SAP obtiennent un geste sur la maintenance

Inflexible sur le maintien du tarif réhaussé de sa maintenance, SAP fait miroiter un allongement du support d'ERP 6.0 et une mesure de la satisfaction de ses utilisateurs

Si SAP trouve que les temps sont durs, lui-même l'est vis-à-vis de ses clients. En butte à la grogne de ses utilisateurs qui n'acceptent toujours pas l'obligation d'adhérer au nouveau contrat de maintenance à 22% du prix d'achat des licences, il tente de donner le change avec d'autres annonces. C'est ainsi que l'éditeur étend de cinq à sept ans la durée de maintenance opérationnelle de son ERP 6.0. En prime, la période suivante, au cours de laquelle la maintenance est assurée moyennant une hausse de 2% du coût annuel, passe d'un à deux ans.

Cette mesure, qui peut rassurer les utilisateurs d'ERP 6.0 sur la pérennité de leur investissement, ne concerne toutefois que moins de 13 000 des 76 000 clients de SAP. Parmi les exclus, on compte tous ceux qui se servent toujours de R/3.

Des indicateurs pour mesurer la qualité de service promise

Or, tous les clients de SAP sont concernés par la disparition du tarif de maintenance de base à compter du premier janvier prochain. S'il ne parvient pas à faire revenir SAP sur sa décision, le groupe d'utilisateurs Sugen (SAP User Group Executive Network, la fédération mondiale des groupes d'utilisateurs nationaux) est associé à la mise en place d'indicateurs pour mesurer la qualité de service promise par SAP pour justifier sa hausse. Ces indicateurs s'imposent. 90% des clients interrogés par le Sugen se disent incapables de trouver les améliorations apportées aux prestations promises par SAP.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-utilisateurs-de-sap-obtiennent-un-geste-sur-la-maintenance-27361.html

vendredi 7 novembre 2008

Yahoo à Microsoft : "au secours, revenez nous acheter !"

C'est fini. Google a mis un terme hier à son accord publicitaire avec Yahoo

Ainsi délaissé, ce dernier se tourne de nouveau vers Microsoft. Plus question de faire la fine bouche, Jerry Yang, pressé par ses actionnaires, a quasiment supplié l'éditeur de revenir à la table des négociations.

Le feuilleton Microsoft-Yahoo entamé au premier semestre de l'année a pris des allures de soap opera. Le premier a poursuivi le second afin de le racheter pour un montant de 44,6 Md$, se heurtant à des fins de non-recevoir, avant de voir partir Yahoo dans les bras d'un rival, Google en l'occurrence, pour un accord publicitaire. On croyait donc le scenario bel et bien conclu. Mais c'était sans compter sur un rebondissement post-crise économique : abandonné par Google, Jerry Yang, patron de Yahoo, a ravalé hier sa fierté pour pleurer sous le balcon du géant de Redmond.

Comme il l'avait déjà fait entendre il a quelques jours, Google a fait savoir hier, 5 novembre, qu'il mettait fin à son accord de publicité avec Yahoo, suite à l'enquête du DoJ (Department of Justice, ministère de la justice américain), qui a décidé d'imposer des conditions décourageantes aux deux acteurs. Dans un communiqué, Yahoo déplore la décision de Google, estimant qu'il aurait pu choisir de défendre cet accord plutôt que de s'en retirer. Délaissé, Jerry Yang s'est empressé de se retourner vers celui qu'il a snobé durant tout le premier semestre, Steve Ballmer, patron de Microsoft. Pas à une contradiction près, Yang compte bien expliquer au géant du logiciel pourquoi il faut absolument qu'il rachète la société. A priori, Steve Ballmer n'aurait qu'un mot à dire pour que Yahoo revienne à la table des négociations. Reste à savoir si Microsoft veut remettre le couvert...

Jerry Yang est moins regardant sur la somme que Microsoft pourrait proposer

« A ce jour, la meilleure chose à faire pour Microsoft serait de racheter Yahoo, » a tout simplement déclaré Jerry Yang à l'occasion de la conférence Web 2.0 Summit de San Francisco. Interrogé sur le prix qu'il demanderait, le patron de Yahoo a précisé qu'il ne s'en tenait plus à ses exigences du mois de mai. Jerry Yang s'est dit prêt à vendre tout ou une partie de son activité. Microsoft avait proposé avant l'été de récupérer uniquement le moteur de recherche, puisque Yahoo ne voulait pas se vendre en totalité.

Il faut reconnaître que ces paroles désespérées correspondent à une période noire pour Yahoo. Le pionnier du Web est embarqué dans une deuxième vague de suppressions de postes, qui devrait concerner cette fois 10% des effectifs (contre 20% en janvier dernier), et affiche des résultats dans le rouge (bénéfice net en baisse de 64%). Il accuse par ailleurs un important retard dans les médias sociaux, loin derrière Facebook ou MySpace.

Il y a un an, le prix de l'action Yahoo clôturait à 27 $. Aujourd'hui, le titre reste sous la barre des 14 $, ne laissant plus aucun doute sur l'intérêt financier que représentait la dernière offre de Microsoft à 33 $. Steve Ballmer a poursuivi Yahoo durant plus de trois mois, entre février et mai, alors que Jerry Yang n'a eu de cesse de repousser ses avances, trouvant les meilleurs prétextes du monde. Il a évoqué la possibilité d'un rapprochement avec MySpace, il a rencontré Time Warner pour une éventuelle fusion avec AOL , il a expliqué à ses actionnaires la dangerosité de Microsoft (la fameuse 'pilule empoisonnée'), puis il a concocté un parachute doré à ses salariés en cas de réussite de l'OPA avant de s'acoquiner avec Google, ennemi juré de Microsoft. C'est d'ailleurs cette démarche qui a fini par dégouter Microsoft d'une éventuelle acquisition. Pour le moment, le géant de Redmond n'a pas répondu aux avances de Jerry Yang.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-yahoo-a-microsoft-au-secours-revenez-nous-acheter-27345.html

Web 2.0 : gare à la surcharge d'information

Lors du Web 2.0 Summit de San Francisco, des experts ont regretté l'encombrement de plus en plus important de la Toile avec des données souvent inutiles

Les experts sur l'utilisation des contenus générés par les internautes (user generated content) et des projets Web 2.0 craignent que cette tendance mène à inonder le Web de données inutiles. A l'occasion d'une conférence au Web 2.0 Summit de San Francisco, des experts ont déclaré que cette pléthore de nouvelles informations représente à la fois un avantage et un sérieux danger, susceptible d'entraîner la confusion chez les internautes.

"La Loi de Moore est à la fois un avantage et un inconvénient", a déclaré James Powel, directeur technique chez Thomson Reuters. "Toutes sortes d'informations sont ajoutées à une fréquence très élevée. C'est aux acteurs de l'industrie que revient la tâche de gérer ce gigantesque flux d'informations."

Quel danger ? James Powel prend comme exemple le cas de la crise financière actuelle. Jamais autant d'informations n'avaient été mises à disposition de l'industrie. Mais c'est cet excès de données qui leur a empêché de voir les signes avant-coureurs de la crise, estime-t-il. En guise de boutade, James Powel raconte qu'un de ses collègues lui a suggéré que "le Web 3.0 devrait nettoyer le grand nombre de déchets laissés par les projets Web 2.0".

D'autres participants ont reconnu que l'un des problèmes majeurs des projets Web 2.0 était le filtrage des informations inutiles, en affirmant que le résultat final en vaudrait la peine. "Nous allons évoluer et devenir autre chose que de simples chercheurs/collecteurs d'informations", a déclaré David Marks, directeur technique de Loomia, qui exploite un moteur de recherche pour les podcasts audio et vidéo. "Nous allons assister au développement de médias qui ne se contenteront plus de simplement livrer des informations. Les sources d'informations vont devenir interactives."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/06/web_2_0___gare_a_la_surcharge_d_information

jeudi 6 novembre 2008

Divorce consommé entre Fujitsu et Siemens

Le japonais va racheter les parts de l'allemand dans la co-entreprise créée en 1999. Montant de la transaction : 450 millions d'euros

La séparation est officielle. Après 9 ans de vie commune, Fujitsu annonce son divorce d'avec Siemens, avec qui il avait créé Fujitsu Siemens Computer, fabricant informatique dédié aux marchés EMEA (Europe, Afrique, Moyen Orient). Concrètement, Fujitsu rachètera à son partenaire 50% des titres qu'il détient dans leur co-entreprise. La transaction, qui devrait être bouclée d'ici début avril 2009, s'élèvera à 450 millions d'euros, a précisé le groupe d'informatique et d'électronique japonais dans un communiqué.

Les réactions des concernés sont enthousiastes malgré le constat d'échec de l'association. "Nous allons hériter d'une très solide base de clients et d'une capacité de recherche et développement qui vont soutenir l'expansion mondiale de notre ligne de produits", s'est félicité le patron de Fujitsu, Kuniaki Nozoe. "Nous sommes pour notre part ravis que notre partenaire dans la co-entreprise reprenne nos titres pour la hisser vers la marche suivante du succès", a renchéri le directeur financier de Siemens, Joe Kaeser...

Rappelons que Siemens n'avait pas le choix. Victime d'une guerre des prix dans son secteur, a été contraint au mois de mars dernier de revoir à la baisse ses objectifs financiers pour l'année. Déjà, au mois de février 2008, le fleuron de l’industrie allemande, avait anticipé une douloureuse entaille de sa masse salariale avec l'annonce de la suppression de 17.000 emplois. Par ailleurs, malgré la légère progression du résultat avant impôt de Fujitsu Siemens lors du dernier exercice fiscal clos au mois de mars précédant, à 105 millions d'euros, le groupe est bien loin des 250 millions espérés.

Depuis cette date, les problèmes n'ont fait que s’accumuler pour Fujitsu Siemens Computers. Le groupe a annoncé céder à son compatriote Arques Industries 80 % de sa division SHC qui fabrique les téléphones sans fil. Dans le marché des PC, Fujitsu Siemens n'est que le numéro six mondial, derrière Toshiba, Lenovo, Acer, Dell et HP.

De plus, sévèrement secoué par un scandale de corruption d'un noyau de dirigeants, aujourd'hui évincés, le géant allemand doit poursuivre à marche forcée son programme de restructuration sous la direction de son nouveau patron, un autrichien, Peter Löscher. Reste une question. Fujitsu va-t-il conserver toutes les activités de l'ancien ensemble. Selon les dernières rumeurs, le japonais pourrait ne conserver que les activités professionnelles, tandis que les activités grand public seraient cédées à Lenovo.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/11/05/divorce_consomme_entre_fujitsu_et_siemens