vendredi 29 janvier 2010

Larry Ellison (Oracle) : «Enfin !»

Lors d’une séance de questions/réponses, Larry Ellison, le CEO d’Oracle, est revenu sur le futur des produits Sun

Il se montre particulièrement confiant : « Cela a pris du temps, mais Sun Microsystems et Oracle ne font maintenant plus qu’un », se réjouit Larry Ellison. Un constat qui n’est pas seulement lié aux difficultés rencontrées lors de cette acquisition. De fait, le CEO d’Oracle n’a jamais caché son admiration pour Sun Microsystems, qu’il souhaitait racheter depuis de nombreuses années. Lors de son allocution, il n’a pas tari d’éloges envers Sun Microsystems, ni même d’anecdotes concernant les autres acteurs de ce secteur, comme HP et IBM. Les mots Solaris, SPARC et ZFS sont revenus de façon régulière.

Affable, Larry Ellison rappelle que 2000 emplois vont être créés chez Oracle. Largement de quoi compenser les licenciements passés et futurs. « Nous ne licencions pas, nous embauchons », martèle-t-il. Ce surcroit de personnel permettra de mettre de l’ordre dans les activités de Sun Microsystems. Pour lui, aucune inquiétude : « Lorsqu’on me demande quand l’activité issue de Sun deviendra profitable, je réponds dès le mois de février. Et cela ne fera que progresser avec le temps. »

Il n’est également pas inquiet quant au rapprochement entre les serveurs Sun Microsystems et les logiciels Oracle, qui pourraient faire fuir certains grands éditeurs. Il souligne ainsi que des sociétés comme SAP utilisent les solutions de bases de données d’Oracle, « mais en général sur des serveurs IBM », ironise-t-il.

Le sort de MySQL est un sujet important pour la communauté open source. Encore une fois, Larry Ellison se veut rassurant : « Nous participons activement au projet MySQL depuis plus de cinq ans, et nous allons continuer. Nous avons maintenant plusieurs solutions de bases de données ; Berkeley DB, MySQL et Oracle. Chacune a sa place sur le marché. »

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/28/larry_ellison__oracle______enfin____

jeudi 28 janvier 2010

Apple iPad, un MacBook tactile sans clavier?

Steve Jobs a présenté la nouvelle ardoise électronique d'Apple.
Dans un design propre à l'iPod, l'iPad se partage entre portable (sans clavier) tactile et liseuse électronique

On attendait l'iSlate. Ce sera l'iPad. Mais le nom commercial de la deuxième tentative d'ardoise numérique d'Apple (après l'échec du Newton dans les années 90) que Steve Jobs a présenté ce 27 janvier ne change rien aux fonctionnalités du produit. L'iPad enferme une architecture proche de celle d'un ordinateur portable derrière un écran tactile multi points comme il se doit selon Cupertino.

Equipé d'un écran LED de 9,7 pouces, avec affichage en 1024x768 en résolution 132 pixels/pouce (ce qui devrait considérablement renforcer la finesse de l'image comparé aux 72 ou 96 dpi des écrans traditionnels) mais ne supportant que la haute définition en 720p (et non 1080p), l'iPad embarque un système sur puce composé d'un processeur à 1 GHz et du moteur graphique (Apple n'est pas très explicite sur cet élément). La mémoire de stockage se limitera à une capacité maximale de 64 Go sur disque Flash SSD. Interface de communication Bluetooth 2.1, Wifi n et 3G (en option) sont bien sûr au rendez-vous. Si l'iPad est bien doté d'un port USB, Apple n'a pas jugé utile de munir son ardoise d'un connecteur Ethernet nous refaisant ainsi le même coup qu'avec le MacBook Air. Il est vrai que, depuis, les réseaux Wifi se sont multipliés et que les haut débits de la 3G (quand ils sont là) remplacent allègrement une connexion filaire.

Côté applicatif, Apple a vu les choses en grand. Outre les 140 000 applications iPhone disponibles depuis l'App Store, Cupertino a (re)développé 12 logiciels propres aux caractéristiques de l'iPad. Safari, Mail, photos, vidéos, iTunes, iPod, Maps, Calendar, Contact, Notes, Spotlight Search... sont tous adaptés à l'interface tactile et s'utilisent en mode vertical comme horizontal avec une détection automatique de l'orientation. Le lecteur de livres électronique iBooks fait son apparition et permettra, à l'avenir, de piocher des ouvrages dans la bibliothèque iBookstore qui l'accompagne. Apple n'a pas précisé le nombre et la nature des contenus disponibles si ce n'est qu'ils proviendront des «principaux éditeurs et des indépendants». Signalons également l'arrivée de versions dédiée de iWork, Pages, Keynote et Numbers proposées en option.

Autre surprise, le prix de ce (très) gros iPod Touch débute à 499 dollars (355 euros au taux du change mais la parité euro/dollars risque d'être maintenue) alors que les analystes l'attendaient autour de 1000 dollars. On s'en approche avec la version la plus complète (3G, SSD 64 Go) qui s'élève à 829 dollars. Entre les deux, pas moins de 4 configurations sont proposées pour répondre aux exigences et moyens financiers des futurs clients. Un petit exploit en regard de l'effort apporté à sa fabrication face aux normes environnementales. Selon Apple, sa tablette est exempte de mercure, arsenic retardateur de flamme et autres PVC polluants. Il restera néanmoins à vérifier que l'iPad restera compétitif face aux produits estampillés Windows 7 (comme la tablette HP présentée au CES 2010) voire ceux sous Linux ou Android que nombre de constructeurs asiatiques préparent dans leurs coins. 500 dollars, c'est le prix bas d'un portable de moyenne gamme pour un produit aux capacités similaires (si ce n'est supérieures avec la 3G) mais plus transportable.

Qu'on en juge : à peine plus épais qu'un boîtier de CD (1,27 cm) pour moins de 25 cm en hauteur et 19 de large, l'iPad pèse moins de 700 grammes (730 g. pour le modèle 3G). Et sa batterie embarquée lithium-polymère de 25 W/h assure une autonomie de 10 heures avec l'usage du Wifi, aux dires d'Apple.

L'iPad n'est cependant pas exempt de défauts. Outre sa mémoire de stockage un peu légère qu'il est impossible d'augmenter faute de lecteur de carte SD, l'iPad n'embarque apparemment pas de caméra (webcam). Impossible de faire des photos ou de se voir en vidéo lors d'une visioconférence. A défaut d'image, micro et les hauts-parleurs embarqués pourvoiront au son. Il restera aussi à vérifier que l'ensemble processeur et moteur graphique supporte correctement l'affichage des vidéos ou des jeux 3D. Autant d'éléments qu'Apple se fera un plaisir d'introduire dans de futures versions de son ardoise. A condition que l'iPad, contrairement au Newton, rencontre cette fois son public. A vérifier à partir de mars prochain, date de disponibilité officielle du nouveau bijou d'Apple.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/27/apple_ipad__un_macbook_tactile_sans_clavier_

mercredi 27 janvier 2010

Google Chrome 4.0 est disponible en version stable !

Google Chrome 4.0 est enfin accessible en mouture stable.
D’excellentes performances et la gestion des extensions sont les deux principales nouveautés de cette version

Google lance la version 4.0 de son navigateur web Google Chrome. Au menu, de meilleures performances, la gestion des extensions et la possibilité de synchroniser les marques-page entre plusieurs ordinateurs. Nous avons pu constater que les performances de Google Chrome 4.0 étaient en progrès. Comparé aux versions stables des autres navigateurs, Chrome 4.0 décroche la première place au test Peacekeeper et à la V8 Benchmark Suite. Il conserve la seconde place au test SunSpider, mais il se rapproche de Safari.

Plus de 1500 extensions sont aujourd’hui disponibles. Ces modules complémentaires permettent à Chrome de devenir aussi extensible que Firefox. Soyons honnêtes : le pire côtoie souvent le meilleur. Il est ainsi regrettable que certaines extensions essentielles (par exemple celle permettant de supprimer les messages publicitaires) soient si gourmandes en temps processeur et en mémoire. La synchronisation des marques pages entre plusieurs installations du navigateur était également une fonction très attendue. Dans la pratique, elle se montre efficace. Nous regrettons cependant que Google ne permette pas la synchronisation avec son service web de stockage des marque-pages. Fort heureusement, des extensions pallient ce manque.

Les professionnels seront heureux d’apprendre que Chrome 4.0 fait également le plein de nouvelles technologies, issues de l’HTML5 : sockets web, stockage local, bases de données web… Enfin, l’équipe responsable du projet profite de cette version pour corriger de nombreuses failles de sécurité. Ces fonctionnalités devraient permettre à ce butineur de conforter sa troisième place. StatCounter évalue les parts de marché de Chrome à 5,94 % sur les trente derniers jours. Malheureusement, cette mouture ne sera pas suffisante pour permettre un réel décollage de ce navigateur. De fait, elle est aujourd’hui uniquement disponible pour Windows. Les personnes disposant de Mac OS X ou de Linux devront donc se contenter de versions de test.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/26/google_chrome_4_0_est_disponible_en_version_stable__

mardi 26 janvier 2010

Les déplacements professionnels sont en chute libre

« La crise oblige les professionnels à sortir de leur zone de confort »
Ce constat touche également l’organisation des entreprises, qui exploitent les TIC afin de réduire leurs déplacements

Une étude commanditée par Skype auprès du cabinet Redshift Research montre que plus de 60 % des PME européennes ont remplacé leurs déplacements à l’étranger par de nouveaux modes de communication. Le courrier électronique reste l’outil le plus apprécié des professionnels (74 %), quoique le plus critiqué, car il ne permet pas de tenir une discussion en temps réel. Les appels téléphoniques restent également une valeur sûre (56 %). D’autres usages montent en flèche, comme les appels vidéo (32 %) et la messagerie instantanée (29 %). Bon point pour Skype, son offre de VoIP est plébiscitée par 20 % des personnes interrogées (73 % en Russie, un pays très friand de solutions vidéo).

« Contraintes de réduire leur budget déplacements, les entreprises doivent trouver de nouveaux moyens de communication et de collaboration pour être compétitives. En l’absence de réunions traditionnelles en tête à tête, elles doivent se doter de nouveaux outils. Dans ce contexte, l’essor météorique des communications vidéo n’est guère surprenant », déclare Stefan Oberg, vice-président de Skype for Business.

Les courriers électroniques et les appels téléphoniques classiques ne sont pas en mesure d’expliquer cette réduction soudaine des déplacements professionnels. Il semblerait donc que la téléconférence et la vidéo soient les éléments qui président à ce changement de cap de la part des entreprises. Un bon point pour Skype, qui se démarque par la qualité de ses transmissions audio et vidéo. Toutefois, l’éditeur aura encore des efforts à faire avant de proposer une solution de conférence virtuelle à la hauteur de celles disponibles chez ses concurrents.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/25/les_deplacements_professionnels_sont_en_chute_libre

lundi 25 janvier 2010

Firefox 3.6 : déjà 13 millions de téléchargements

Succès mondial pour la nouvelle version du navigateur de Mozilla quelques heures après sa disponibilité

Firefox met le feu aux poudres. A peine 24 heures après l'annonce de sa disponibilité, Firefox 3.6 a dépassé les 3 millions de téléchargements dans le monde si l'on en croit le compteur en temps réel proposé par la fondation Mozilla [13 millions au moment où j'écris ces lignes].

Avec plus de 700 000 téléchargements (dans la matinée de vendredi 22 janvier), les Etats-Unis arrivent en tête des pays où le navigateur open source cartonne. Un effet d'échelle dû à la taille du pays qui ne masque pas les succès européens du fureteur : plus de 350 000 copies en Allemagne, 150 000 en France, 90 000 au Royaume-Uni, 77 000 en Espagne, 70 000 en Italie... Le Brésil (175 000), le Japon (135 000), le Canada (81 000) ou encore la Russie (80 000) se classent parmi les pays où Firefox 3.6 est le plus consulté.

Rappelons que, parmi les nouveautés, cette nouvelle mouture du navigateur s'enrichit de Personas, un système de personnalisation dynamique des thèmes graphiques depuis un site dédié, l'affichage vidéo en plein écran, la vérification des mises à jour des plugins, le support des polices de caractères web au format WOFF (Web Open Font Format, qui allège le poids des polices et fournit les informations de provenance), etc. L'application améliore par ailleurs ses performances, notamment sur les traitements des scripts JavaScript comme l'ont montré nos tests.

Il adopte par ailleurs le moteur de rendu Gecko 1.9.2 toujours plus proche des standards du web, notamment les nouvelles feuilles de styles CSS 3 et des éléments du futur HTML 5 qui rapproche l'usage des applications en ligne de l'expérience locale. Firefox 3.6 implémente notamment une fonction drag and drop qui permet de glisser-déposer des fichiers depuis le disque dur local du PC vers un service en ligne à travers le navigateur. Transférer des photos dans son compte FlickR, par exemple, devient un jeu d'enfant. Une fonctionnalité que les développeurs doivent cependant adopter sur leurs services.

Firefox 3.6 est donc bien parti pour battre des records d'adoption. Objectif : continuer à grignoter les parts de marché d'Internet Explorer (qui pourrait se montrer offensif avec la version 9) tout en maintenant la distance avec Google Chrome qui monte, qui monte... Selon le site promotionnel SpreadFirefox, le navigateur a été téléchargé plus de 1,2 milliard de fois, toutes versions confondues depuis sa sortie officielle en novembre 2004. Téléchargements ne signifient évidemment pas utilisateurs. Fin décembre, Mozilla revendiquaient 350 millions d'utilisateurs actifs. Et une part de marché mondiale de plus de 31 % selon StatCounter.

Mozilla multipliera la fréquence des mises à jour innovantes en poursuivant les développements de Firefox 3.7 et 4 respectivement attendus pour le milieu et la fin 2010 (si les retards ne s'accumulent pas trop). Ils se distingueront notamment en adoptant un modèle multiprocesseur qui devrait renforcer la stabilité de Firefox.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/22/firefox_3_6___deja_3_millions_de_telechargements

vendredi 22 janvier 2010

La Commission européenne donne son accord pour le rachat de Sun Microsystems par Oracle

Validé aux États-Unis, le rachat de Sun Microsystems par Oracle l’est maintenant aussi en Europe

L’acquisition de Sun Microsystems par Oracle a fait couler beaucoup d’encre. La Commission européenne s’est tout d’abord montrée inquiète, estimant que MySQL pourrait souffrir de ce rachat, ce produit étant un concurrent des offres de la firme. Une inquiétude partagée par Michael Widenius (« Monty », le créateur de MySQL), qui a lancé une pétition visant à bloquer cette vente. Lors de son enquête, la Commission a reconnu que MySQL occupait la première place dans le secteur des bases de données open source. Toutefois, MySQL et Oracle ne sont pas en concurrence sur tous les segments de marché. Les engagements d’Oracle concernant l’avenir de cette solution ont également joué un rôle décisif dans la décision de Bruxelles.

La Commission a aussi levé des doutes concernant l’avenir de Java, lesquels ont été rapidement balayés. « Oracle n’aurait aucun intérêt à restreindre l’accès de ses concurrents aux droits de propriété intellectuelle liés à Java, car cela compromettrait les bénéfices résultant de la large adoption de cet environnement », expliquent les responsables européens. En conséquence, Bruxelles a décidé de valider le rachat de Sun Microsystems par Oracle (communiqué officiel). « Je suis convaincue que la concurrence et l’innovation seront préservées sur l’ensemble des marchés en cause. Le rachat de Sun Microsystems par Oracle est susceptible de redynamiser des actifs importants et de donner naissance à de nouveaux produits innovants », explique Neelie Kroes, membre de la Commission chargée de la concurrence.

Les responsables de la Commission rappellent aussi que MySQL étant placé sous licence open source, la création de dérivés (forks) est possible. Au pire, ils signalent que PostgreSQL est une alternative toute à fait crédible à MySQL (Monty appréciera sans aucun doute cette remarque). Une analyse partagée par Marc Fleury (fondateur et ancien président de JBoss), qui considère également que puisque MySQL a été vendu à Sun Microsystems, la cause est entendue. Il ne se gène pas pour tancer vertement Monty, en précisant que ce genre de campagne pourrait mener les grandes entreprises à se montrer frileuses lorsqu’elles décideront de racheter des technologies open source. La réaction de Michael Widenius n’est pas encore connue, mais ce dernier avait prédit ce retournement de situation et en appelle d’ores et déjà aux autorités de régulation chinoises et russes.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/21/la_commission_europeenne_donne_son_accord_pour_le_rachat_de_sun_microsystems_par_oracle

jeudi 21 janvier 2010

Avast lance la version 5 de sa suite sécurité

L’éditeur de sécurité Alwil Software lance un nouvel anti-virus gratuit décliné en version Premium et Pro

Le tchèque Alwil Software, éditeur d’Avast annonce la sortie de la version 5 de sa solution anti-virus. La firme annonce avoir plus de 100 millions d’utilisateurs et continue son appel du pied aux internautes en proposant une solution gratuite.

Avast explique la différence entre les versions gratuites et payantes, selon les mots de son p-dg, Vince Steckler : « Nos versions gratuites et payantes sont identiques en termes de niveau de protection contre les logiciels malveillants. La version gratuite se destine à l’utilisateur d’internet moyen alors qu’Avast! Internet Security 5.0, notre nouveau produit phare, est recommandé pour les utilisateurs réalisant des activités sur Internet sensibles en matière de sécurité telles que l’achat et les transactions bancaires en ligne ». De plus, la solution se dote d’un pare-feu et d’un service anti-spam. Côté professionnel, Avast pro permet de personnaliser de son antivirus mais intègre aussi une technologie « bac à sable », l’inspection du script en temps réel et un scanner de commande en ligne. Ainsi, des statistiques permettent de voir le nombre de fichiers scannés et le nombre de fichiers infectés sous forme de graphique, il suffit simplement de déplacer la souris pour avoir les informations sur le graphique.

Avast Sécurité Internet 5.0 est la nouveauté de l’éditeur. La suite de sécurité est complète dans le sens où elle propose un pare-feu, un service antispam et antiphishing avec mises à jour en continu. La suite est proposée à partir de trois licences et un an de protection pour 54,95 euros. Pour sa part, la version d’Avast Pro est disponible pour 1, 3, 5 et jusqu’à 10 PC. Une licence simple pour 1 poste d’un an coûte 34.95 euros.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/20/avast_lance_la_version_5_de_sa_suite_securite

mercredi 20 janvier 2010

Tempête du siècle en vue avec la pénurie des adresses IPv4

Pour Arbor Networks, le basculement vers IPv6 est inévitable. Malgré les freins. Autre menace en vue pour 2010, la multiplication des attaques contre le «cloud»

Deux grandes tendances se dégagent du 5e rapport d'Arbor Networks baptisé Worldwide Infrastructure Security Report (WISR) et consacré à la sécurité des réseaux d'entreprises : un changement de comportement des attaquants des réseaux des opérateurs, d'une part, et, d'autre part, les risques induits par la pénurie prochaine d'adresse IPv4.

Ainsi, pour 35 % des 132 experts en sécurité interrogés tout au long de l'année (entre les 3e trimestre 2008 et 2009) dans le monde, les architectures en mode «cloud» (infrastructure opérateur et les services qui s'appuient dessus) constituent la prochaine cible de choix des cybercriminels. « Les attaques ciblées sur les services constituent des vecteurs de croissance », soutient Patrick Sonou, responsable des ventes pour la branche française d'Arbor Networks. Notamment les attaques visant les DNS (les serveurs de noms de domaines) qui va notamment permettre de détourner le trafic pour, notamment, dérober les données confidentielles. « Au lieu de d'attaquer les infrastructures des entreprises, les hackers attaquent les serveurs DNS », soutient le responsable. « Les hackers modifient leur comportement pour optimiser leurs gains. Ils s'adaptent au marché. »

Parallèlement, « on constate un ralentissement des attaques par volumétrie », comme les attaques de type déni de service distribué (DDoS). Ainsi, la progression du volume de données échangées dans ce type d'attaque ralentit significativement : il passe de 24 Go en 2007 à 40 Go en 2008 pour «seulement» 49 Go en 2009. Du coup, les attaques de type «flood» depuis des botnets (réseaux d'ordinateurs contrôlés à distance par les pirates) n'inquiètent plus que 21 % des sondés.

Si les entreprises échappent aux griffes des pirates, elles n'éviteront peut-être pas ce qui s'annonce comme une catastrophe majeure, qualifiée de «tempête du siècle» par Arbor, avec la pénurie prochaine des adresse IPv4. Laquelle est annoncée pour les 2 à 3 prochaines années. La migration vers IPv6, qui permettra de supporter l'Internet des objets (des smartphones aux appareils ménagers reliés au Net en passant par les applications professionnels comme la gestion des flottes de véhicules, le relevé de compteurs distant, la navigation assistée, etc.), s'avère inévitable.

Et pourtant, « il n'est pas certain que les opérateurs Internet soient à jour », craint Patrick Sonou. Si la migration s'inscrit dans l'urgence, l'inconnu sur lequel le nouveau protocole s'ouvre n'est pas de nature à accélérer le mouvement. Opérateurs d'entreprises s'inquiètent notamment de l’absence de fonctions de sécurité IPv6 dans les routeurs, les firewalls et autres infrastructures de réseau critiques. Sans oublier le manque de recul en termes d'expérience sur la technologie. L'IPv6 couvre aujourd'hui 0,03 % des adresses Internet. Un chiffre presque insignifiant bien qu'en augmentation annuelle de 50 %.

Comment faire pour pousser, si ce n'est au basculement, du moins à l'implémentation du protocole IPv6? « Il faut que les fournisseurs offrent des solutions techniques et de même niveau de service en terme de sécurité que l'IPv4. Mais les opérateurs Internet sont les opérateurs historiques, massifs par définition, qui nécessitent des traitements longs. Il faut laisser du temps au temps face à des investissements qui se chiffrent en dizaines de millions de dollars. » C'est qu'il faut, en effet, renouveler toute une infrastructure réseau encore parfaitement fonctionnelle. D'où les réticences à évoluer... Mais Patrick Sonou reste optimiste. Pour lui, cette attitude statique est « liée à la nature humaine qui attend d'être contrainte pour avancer ». On avancera, donc, y compris dans la douleur.

Le rapport 2010 du fournisseur de solutions de contrôle des réseaux d'entreprise évoque aussi les risques potentiels liés à la pénurie de compétences, le cloisonnement des communications internes ou externes ou plus simplement l'absence de politiques clairement définies face aux menaces Internet. Enfin, l'internet mobile et l'usage des réseaux sociaux à la sauce Twitter représentent potentiellement de nouveaux dangers pour les entreprises. « Une entreprise très connectée sur Twitter serait fortement vulnérable via ses portables et mobiles qui deviennent aussi vecteurs de trafic vers l'infrastructure de l'organisation que les ordinateurs [zombie]. » Mais pour le moment, « on y voit une tendance, le marché n'est pas quantifié ». Ce qui doit néanmoins inciter les entreprises à redoubler de vigilance face aux usages 2.0.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/19/tempete_du_siecle_en_vue_avec_la_penurie_des_adresses_ipv4

mardi 19 janvier 2010

Adobe met à jour son service BrowserLab

BrowserLab est un outil permettant de tester le rendu d’une page web sur différents navigateurs. Ce produit signé Adobe s’enrichit aujourd’hui de nouvelles fonctions

L’éditeur Adobe vient de mettre en ligne une nouvelle version de son service BrowserLab. Cet outil sera d’une grande utilité pour les webmasters et les designers. Il permet d’afficher le rendu d’une page web en utilisant un navigateur et un système d’exploitation précis. Cette nouvelle version permet de sauvegarder localement l’image du rendu. Les configurations de test suivantes sont utilisables : Firefox 2.0, 3.0 et 3.5 (sous Windows XP et Mac OS X), Internet Explorer 6, 7 et 8 (sous Windows XP), Safari 3 et 4 (sous Mac OS X) et Chrome 3.0 (sous Windows XP).

BrowserLab permettra donc de tester si vos pages web s’affichent correctement avec les navigateurs les plus courants. Bon point, les copies d’écran réalisées par ce service en ligne peuvent être placées côté à côte, afin de repérer les différences de rendu présentes entre deux butineurs. Attention toutefois, car cet outil se focalise uniquement sur le rendu et ne prend pas en compte d’autres éléments, comme les scripts. L’utilisation du logiciel s’effectue soit directement, en saisissant l’adresse d’une page web, soit en installant un greffon dédié à Dreamweaver CS4. BrowserLab fonctionne parfaitement, quoiqu’il se montre encore un peu lent. Mais ne boudons pas notre plaisir ; l’accès à cette version de test est gratuit.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/18/adobe_met_a_jour_son_service_browserlab

lundi 18 janvier 2010

Cloud computing : les spécialistes plaident pour une gouvernance mondiale

Alors que des interrogations pointent sur le thème de la sécurisation du cloud computing, certains professionnels s’interrogent sur le besoin d’établir des règles communes

Londres (InfoSecurity) – L’année dernière s’était terminée sur un fait d’actualité particulièrement critique. Pour la première fois, les services en nuage d’Amazon Web Services étaient clairement touchés par une menace extérieure. Une attaque de hackers avait alors été perpétrée contre les services de Cloud computing EC2 du géant américain. Les explications données étaient alors que les hackers se sont donc introduits sans permission et ont pu installer leurs propres commandes de contrôle de l’infrastructure en ligne. Un cas qui a fait naître des interrogations chez les professionnels de la sécurité. Andrew Fourie, directeur des ventes de la société allemande Astaro confie : « Le problème du cloud est le fait que cela demande des efforts d'installation. De même, les investissements supportés peuvent être lourds surtout en termes de licences ». Pour autant, le responsable reste confiant en s’appuyant sur un rapport Gartner estimant que 50 % des machines seront virtuelles d’ici 2012.

Nombre de professionnels semblent donc s’accorder sur le fait que le cloud computing instaure une approche de « pay-as-you-go » qui a l'effet de réduire les cours et de les ajuster aux besoins d'une société. Pour autant, certaines interrogations planent encore. Comment opérer une bonne gestion de la donnée ? Qui est responsable de la donnée ? De même, comment orchestrer la mise en conformité avec le millefeuille des législations existantes. La question de la gouvernance se pose donc. Un motif pour lequel certains spécialistes confient : « Certains responsables se lèvent le matin en se demandant quelle loi vont-ils violer aujourd'hui. » Objectif est donc de créer une communauté d’intérêts pour la sécurité du cloud avec des acteurs tels que l'Enisa, Google, Microsoft, KPMG... Un vœu pieu car, de leur propre aveu, une telle entreprise coûte beaucoup d'argent et de temps.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/15/cloud_computing___les_specialistes_plaident_pour_une_gouvernance_mondiale

jeudi 14 janvier 2010

VMware rachète l'outil collaboratif Zimbra à Yahoo

VMware, avec Zimbra, élargit son offre de virtualisation de serveurs à la virtualisation des applications collaboratives. C'est, a priori, un complément intéressant de son portefeuille vCloud

Zimbra a conquis ses lettres de noblesse au fil du temps dans l'environnement 'Open source' avec, toutefois, quelques questions sur la licence. Pour rappel, c'est une solution qui propose un client web puissant comprenant un outil de gestion des emails, un calendrier, un gestionnaire de contacts (avec gestion des tâches), un système de stockage des documents, etc. -"un des groupwares les plus aboutis du marché", écrivions-nous, il y a quelques mois. Des 'Zimlets' devaient permettre d’en étendre les fonctionnalités. Le logiciel s’appuie sur la technologie Prism de Mozilla (*), qui permet de lancer des applications web dans leur propre fenêtre. Il existe également un logiciel traditionnel, Yahoo!Zimbra Desktop, dont la mouture 1.0. a été introduite il y a tout juste un an (programmée avec des technologies issues du web mais qui fonctionne lorsque la connexion Internet est interrompue).

Zimbra comptait déjà plus de 40 millions de boîtes aux lettres payantes début 2009 et dépasserait les 55 millions aujourd'hui. "En 2009, le taux de croissance global [a été ] de 86 % du nombre de ses boîtes – et de 165 % sur le segment des PME/PMI." La concurrence, outre Microsoft Outlook (et Live Messaging), est à chercher du côté de l'offre Google Apps ou d'IBM LotusLive iNotes. En septembre 2007, Yahoo avait acquis Zimbra pour 350 millions de dollars environ. VMware ne divulgue pas le prix du rachat un peu plus de deux ans après. Ce montant, fort respectable, a-t-il été rehaussé? Pas sûr.

Pour la virtualisation et le "cloud computing"

Commentaire de VMware, l'acheteur : "Zimbra est "une solution open-source leader de gestion du courrier électronique et de collaboration" (...) "Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de VMware consistant à réduire la complexité des datacenters, des postes clients, des développements applicatifs et des services informatiques centraux grâce à une approche innovante et fondamentalement plus efficiente des systèmes d’information". Son architecture, "flexible et extensible [ a été ] conçue spécialement pour la virtualisation et le cloud computing" (...)

Les entreprises, PME, notamment, seraient intéressées par de telles "solutions informatiques centrales offrant des gages de simplicité équivalents à ceux du cloud computing, tant en matière d’expérience opérationnelle que d’interface pour l’utilisateur final. (...) Les solutions Zimbra seront des composants élémentaires de notre offre que nous proposerons en tant qu'"appliance virtuel" ou à travers un fournisseur de services de cloud computing.", explique encore VMware

Pour sa part, le vendeur, Yahoo, explique: "[Zimbra] continuera à occuper une position privilégiée dans nos services de communication ; elle est notamment au cœur de Yahoo! Mail et de Yahoo! Calendar dont elle constitue un facteur de différentiation majeur ".
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(*) Comme le rappelle Wikipedia, le code source de Zimbra Collaboration Suite (ZCS) était auparavant disponible sous les termes de la Zimbra Public License (ZPL) qui est dérivée de la Yahoo Public License (YPL) elle-même dérivée de la Mozilla Public License (MPL). D'où les discussions autour de son caractère réellement "open source" ou non...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/13/vmware_rachete_l_outil_collaboratif_zimbra_a_yahoo

Google Docs permettra de stocker tout type de document

En autorisant l’importation de fichiers génériques au sein de Google Docs, le géant de la recherche Internet propose un service de stockage performant et économique

La nouvelle est tombée sur le blogue officiel de Google : il sera prochainement possible d’utiliser Google Docs pour stocker tout type de fichier. Seule limite, la taille de chaque document ne pourra dépasser les 250 Mo.

Un second article, posté cette fois-ci sur le blogue officiel de Google Docs, propose quelques détails complémentaires : les fichiers stockés pourront être partagés, des fonctions de recherche seront disponibles et la visionneuse de Google permettra de consulter en ligne de nombreux types de documents. Chaque compte disposera d’un espace de stockage de 1 Go. Les utilisateurs pourront toutefois acheter de l’espace complémentaire, qui servira également pour Gmail et Picasa Web Album. Cette option est facturée 0,25 dollar par an et par gigaoctet, avec des offres démarrant à 5 dollars. Une concurrence sérieuse pour les services de stockage en ligne.

Les professionnels se pencheront sur ce billet du blogue officiel de Google Enterprise (quel jeu de piste !), où ils trouveront d’autres informations utiles. Tout d’abord, ceux qui disposent d’un compte Google Apps Premier Edition pourront utiliser des applications de synchronisation tierces. Du côté des quotas, chaque utilisateur dispose – là encore – d’un espace disque de 1 Go. Il est possible de repousser cette limite. Toutefois, la compagnie évoque ici des tarifs de 3,5 dollars par an et par gigaoctet.

Ce nouveau service de stockage en ligne sera disponible dans les semaines à venir.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/13/google_docs_permettra_de_stocker_tout_type_de_document

mercredi 13 janvier 2010

AOL France ferme ses portes

Une centaine de salariés français sont concernés

Un pan de l'histoire du Net se tourne en France. Le site de L'Express nous apprend que le portail d'AOL France va fermer ses portes en France. Les salariés du groupe l'ont appris lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, ce mardi matin. Une centaine de salariés d'AOL France et de la régie AOL Advertising sont concernés par le plan de licenciement de 2500 personnes dans le monde.

Après avoir cédé, en 2006, son activité à Neuf Cegetel de fournisseur d'accès (FAI) en France, AOL s'était concentré sur la commercialisation des contenus via son portail. Une stratégie appliquée aux différentes filiales européennes (Allemagne, Royaume-Uni, Irlande). Mais la crise est passée par là et a fait chuter l'activité publicitaire d'AOL. Si le siège américain a poursuivi son activité de FAI, sa part de marché n'a cessé de baisser dans ce domaine. Et, lors de son introduction en Bourse en décembre, après sa séparation d'avec le groupe de médias Time Warner, le chiffre d'affaires affichait un recul de 23 % à 777 millions de dollars au troisième trimestre. AOL conservera une part des activités européennes, en Angleterre et en Irlande.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/12/aol_france_ferme_ses_portes

lundi 11 janvier 2010

Google Chrome de plus en plus concurrentiel à Safari sur Mac OS X

La mouture Mac OS X de Google Chrome accepte maintenant les extensions et la synchronisation des signets

Une nouvelle version de développement du navigateur web Google Chrome vient de faire son apparition. Chrome 4.0.288.1 est disponible à la fois pour Windows, Linux et Mac OS X. Cette mouture met l’accent sur Mac OS X, où elle supporte dorénavant les extensions et la synchronisation des marque-pages. À quelques détails près, l’ensemble des nouvelles fonctionnalités de Chrome 4.0 est donc maintenant disponible sur les trois plates-formes, Windows, Linux et Mac OS X. Certes, il reste de nombreux bogues à corriger, mais la sortie de la mouture définitive de ce navigateur web – sur les trois OS – semble plus proche que jamais. Notez que Chrome 4.0.288.1 élimine également de nombreux défauts, dont un bogue qui empêchait le chargement de contenus audio et vidéo.

Rappelons que Chrome est maintenant le troisième navigateur web le plus utilisé, (loin) derrière Internet Explorer et Firefox. Le support des extensions et la disponibilité sur les trois systèmes d’exploitation les plus utilisés devraient permettre une hausse sensible de ses parts de marché. Si la date de sortie de la mouture définitive de Google Chrome 4.0 n’est pas encore connue, nous pouvons nous attendre à une surprise avant la mi-mars. C’est en effet à cette date que Microsoft organisera sa conférence MIX10, dédiée aux technologies du web. Une occasion rêvée pour Google de sortir son nouveau navigateur et d’occuper le terrain médiatique au moment où Microsoft dévoilera ses annonces liées au futur Internet Explorer 9.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/08/google_chrome_de_plus_en_plus_concurrentiel_a_safari_sur_mac_os_x

vendredi 8 janvier 2010

Science : le champion de pi est français

Le développeur Fabrice Bellard vient de calculer près de 2700 milliards de décimales de pi. Un record insolite, mais d’une importance stratégique pour les scientifiques

Fabrice Bellard est un programmeur d’exception. Il est à l’origine d’outils libres qui ont profondément marqué l’industrie du logiciel. Un des plus connus reste FFmpeg et sa librairie open source libavcodec, utilisée dans des projets tiers comme MPlayer ou VLC media player. Notre petit génie français est également l’auteur de l’émulateur multi architectures QEMU, qui peut être transformé en plate-forme de virtualisation. Là encore, ce produit est utilisé au sein d’autres logiciels, comme KVM, la solution de virtualisation de Red Hat. Enfin, il œuvre aussi dans le monde de l’embarqué avec des outils comme TCC (un compilateur C léger et rapide) et TinyGL (une implémentation allégée de l’OpenGL).

C’est aujourd’hui dans le domaine du calcul que Fabrice Bellard se distingue. Après avoir calculé le plus grand nombre premier en 1997 (un record aujourd’hui battu), il vient de faire tomber le record des décimales de pi, une information relayée par le site Slashdot. À l’aide d’un logiciel développé spécifiquement pour l’occasion, il a pu calculer près de 2700 milliards de décimales de pi. Le résultat est stocké dans un fichier de 1137 Go et aura nécessité 131 jours de calculs. Le précédent record, qui datait de 1995, avait été décroché par un supercalculateur coutant plusieurs millions de dollars. Fabrice Bellard a pour sa part utilisé un ordinateur classique pour l’essentiel des calculs. Un record dans le record, ce PC coutant moins de 2000 euros ! Il est équipé d’un processeur Intel Core i7 cadencé 2,93 GHz, de 6 Go de mémoire vive et de 7,5 To d’espace disque. Le tout fonctionne avec la mouture 64 bits de la distribution Linux Fedora 10.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/07/science___le_champion_de_pi_est_francais

jeudi 7 janvier 2010

Microsoft dévoile les prix d'Office 2010

Quatre versions publiques d'Office 2010 seront proposées sur le marché américain, en boîte ou à télécharger pour 99 à 499 dollars

A défaut d'annoncer la date de disponibilité d'Office 2010, Microsoft profite de l'ouverture prochaine du Consumer Electronics Show (CES 2010 du 7 au 10 janvier) pour publier les tarifs de sa suite bureautique. On peut néanmoins espérer que l'éditeur de Redmond précisera son calendrier de sortie lors de l'événement organisé à Las Vegas. Les annonces du jour concernent les prix publics « estimés » pour le marché au détail américain. Ils ne concernent donc pas les licences en volume destinés aux entreprises. Les prix européens seront validés plus tard mais on peut s'attendre à la parité dollar/euro.

Quatre versions d'Office 2010 en boîte seront proposées : Office Home and Student, Home and Business, Professional et Professional Academic respectivement pour 149, 279, 499 et 99 dollars. Des versions « carte d'activation » à télécharger seront également disponibles (sauf pour la Professional Academic) à 119, 199 et 349 dollars. Office Home and Student est un pack famille doté de 3 licences qui permettra d'installer l'application sur autant de machines par foyer. Les autres versions offrent 2 licences. La version à installer en ligne n'en propose qu'une. Signalons par ailleurs la version allégée en ligne Office Web Apps accessible gratuitement depuis Windows Live. Cette solution sera financée par la publicité.

Livrée avec Word, Excel, PowerPoint et OneNote, Home and Student compose la version de base de la solution bureautique. La Business s'enrichit du client Outlook auquel s'ajoute Publisher et Access pour les versions Professional. Trois ans après la version 2007, Office 2010 est, semble-t-il, très attendu. Microsoft revendique ainsi plus de 2 millions de téléchargements de la version bêta depuis le 18 novembre 2009. Soit plus de 40 000 téléchargements par jour dépassant le taux atteint pour Office 2007 bêta à l'époque sans que Redmond fournissent de chiffres de comparaison pour autant.

Office 2010 se distinguera notamment de son prédécesseur par une sécurité renforcée, notamment à travers une fonction d'isolation des fichiers dans un «bac à sable» qui permettra d'ouvrir des documents sans risque pour le système. Voilà qui devrait limiter les tentatives d'attaques depuis les pièces jointes en e-mail. Cette version d'Office devrait également intégrer une version corrigée de Word, Microsoft ayant été condamné à modifier son traitement de texte suite à un viol de brevets de la société i4i, confirmé en appel fin décembre.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/06/microsoft_devoile_les_prix_d_office_2010

mardi 5 janvier 2010

Plus de 16 000 signatures pour sauver MySQL

En moins d'une semaine, l'initiative lancée par le créateur de MySQL, Michael 'Monty' Widenius, rencontre un succès certain

On ne peut pas encore parler d'un raz-de-marée. Mais l'initiative lancée par Monty pour sauver MySQL rencontre un certain enthousiasme. La pétition qu'a lancé Michael 'Monty' Widenius, le créateur de la base de données open source, a déjà recueilli plus de 16 000 signatures, dont plus de 3000 ces dernières 24 heures.

Monty s'oppose en effet au rachat de MySQL AB par Oracle à travers l'acquisition de Sun Microsystems en 2009 que la Commission européenne validera, ou non, le 27 janvier prochain. Le développeur, qui a quitté Sun et entrepris le projet parallèle MariaDB, craint en effet que l'application qu'il a créée s'inscrive en contradiction avec les intérêts d'Oracle, éditeur de SGBD propriétaires et connaisse un funeste destin. D'où la pétition et la campagne d'information en 20 langues Save MySQL lancées la semaine dernière et qui publie aujourd'hui ses premiers résultats. Il en ressort que 53 % des signataires officient en Europe (dont 49,1 % issus de l'Union européenne) et 21,7 %. Les signataires sont des développeurs en majorité (ils composent 37,4 % des participants) suivi des utilisateurs privés de MySQL (26,9 %) et dans le cadre d'une entreprise (24,4 %). A noter que 11,4 % justifient leur signature en se déclarant simplement inquiets sur l'avenir de la base open source.

La majorité des signataires employés de PME

Une écrasante majorité des signataires (93,5 %) juge préférable de céder MySQL à un éditeur tiers qui poursuivra les développements sous les termes de la licence GPL. Plus de 60 % se contenteraient d'un engagement ferme d'Oracle à publier les différentes versions de MySQL sous la license Apache Software License 2.0 ou une license permissive similaire jusqu'en 2012, toujours afin d'assurer l'accès aux sources par les développeurs. Les signataires sont issus, pour 74 % des PME (de 1 à 1000 salariés) dont 32% dans les sociétés entre 6 et 50 salariés. Les participants des entreprises de plus de 1000 employés comptent pour 20 % environ des supporters de MySQL, dont 7,9 % pour les organisations de plus de 10 000 personnes.

« En moins d'une semaine, au cours de la période des fêtes de fin d'année, nous avons réuni plus de supporter qu'Oracle en a revendiqué il y a trois semaines quand il a présenté quelques centaines de lettres orchestrées de soutien d'utilisateurs à la Commission européenne, déclare Monty dans son communiqué. Il semble que les soutiens d'Oracle sont surtout concernés par l'avenir des autres activités de Sun tandis que nos supporters montrent qu'ils s'inquiètent de MySQL. Nos signataires ne croient pas qu'Oracle pourrait être un bon régisseur pour MySQL et ne prennent pas les promesses vides d'Oracle pour argent comptant. » Pas plus que Michael Widenius apparemment. Les premières signatures ont été envoyées à la Commission européenne, au ministère chinois du commerce (MOFCOM), au service fédéral russe de lutte contre les monopoles (FAS) et auprès de la commission suisse. Différentes autorités de la concurrence, dont celles du Japon et du Brésil, seront également contactées au fil des résultats qui seront désormais publiés deux fois par semaines. Monty compte poursuivre sa lutte jusqu'à l'attribution finale de Sun par Oracle.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2010/01/04/plus_de_16_000_signatures_pour_sauver_mysql