vendredi 29 février 2008

Les facs françaises quasiment absentes du classement de Shanghai 2008

Au total, les universités françaises ne sont citées que neuf fois dans le classement des 500 premières mondiales, contre 308 pour les américaines

Les chercheurs de l'Université Jiao Tong de Shanghai viennent de publier l'édition 2008 du classement des 500 premières universités mondiales les plus performantes. Cette année, le classement a choisi de distinguer les universités par matière. Et si l'an dernier, une vingtaine d'universités françaises figuraient au palmarès, le classement 2008 n'en a distingué que neuf. Pire, dans certaines disciplines, comme les sciences sociales, aucun établissement français ne figure au classement.

En France, certains établissements parviennent tout de même à se distinguer. En sciences naturelles et mathématiques. l'université Paris 11 se place en 25e position, devant Paris 6 (31e), l'École normale supérieure (39e) et Paris 7 (entre la 77e et la 107e place). Dans ces disciplines, la première université européenne est celle de Cambridge (5e), la place de premier mondial revenant à Harvard, établissement américain situé dans le Massachusetts.

En sciences de l'ingénieur et en informatique, les universités françaises font encore moins bien. Seule, Bordeaux parvient à se hisser entre la 51e et la 75e place du palmarès. L'établissement du Sud-Ouest de la France est le seul établissement français, avec Paris 6, classé dans les 100 premiers mondiaux. En informatique, la première place européenne revient à l'institut technologique de Lausanne (18e). Dans cette catégorie, c'est de nouveau un américain, le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui reste le grand vainqueur du classement 2008.

Rappelons que le classement de Shanghai est réalisé à partir de cinq critères : les lauréats du prix Nobel, le nombre de chercheurs de haut niveau, les articles parus dans Nature et Sciences et dans l'Index des citations (scientifiques et sciences sociales) et la performance universitaire de chaque faculté.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-facs-francaises-quasiment-absentes-du-classement-de-shanghai-2008-25472.html

jeudi 28 février 2008

Bruxelles inflige à Microsoft une nouvelle amende record de 899 M€

Après avoir été condamné pour abus de position dominante, l'éditeur de Redmond est de nouveau sanctionné pour non respect des principes d'entente

899 M€, c'est le montant record de la nouvelle amende infligée à Microsoft par la Commission européenne. L'éditeur été condamné pour n'avoir pas rempli les obligations imposées par la Commission en mars 2004. La décision de 2004, qui a été confirmée par le Tribunal de première instance en septembre dernier, estimait que Microsoft avait abusé de sa position dominante (au sens de l'article 82 du traité CE) et que l'entreprise était tenue de divulguer des spécifications d'interfaces pour assurer une parfaite interopérabilité entre les serveurs de groupe de travail d'une autre marque et les PC et serveurs Windows, et ce à un prix raisonnable. Ce qu'elle n'a pas fait en temps et en heure.

Même si Microsoft avait finalement accepté, le 22 octobre 2007, de se plier aux exigences de Bruxelles, la Commission a donc décidé de condamner l'éditeur pour le caractère excessif des redevances qu'il imposait aux éditeurs tiers jusqu'à cette date. Soit, une amende de 899 M€, la plus salée jamais prononcée par l'exécutif européen. Et ce n'est pas la très récente ouverture des principales API annoncée récemment par Microsoft qui auront suffit à attendrir la Commission.

« C'est la première fois en cinquante années de politique de la concurrence dans l'UE que la Commission a dû infliger une amende pour non-respect d'une décision en matière d'ententes », a déclaré Neelie Kroes, commissaire chargée de la concurrence. « J'espère que la décision d'aujourd'hui clôt un chapitre sombre du dossier de Microsoft relatif au non-respect de la décision de la Commission de mars 2004 et que les principes confirmés par l'arrêt du Tribunal de première instance de septembre 2007 dicteront la conduite future de Microsoft ».

A la suite du procès de 2004, Microsoft avait été condamné à verser 497 M€ d'amende pour abus de position dominante. A l'époque, la Commission avait notamment enjoint Microsoft de publier les détails techniques de ses protocoles de communications embarqués dans les OS serveurs. Au regard des prix pratiqués pour l'obtention des informations d'interopérabilité, jugés déraisonnables, par Bruxelles, l'éditeur avait été condamné à une amende supplémentaire de 280,5 M€ l'année dernière.

La nouvelle condamnation de Microsoft n'a pas tardé à susciter de multiples réactions, à commencer par celle de l'April, l'ardente association défendant le Libre. Dans un communiqué, elle félicite Bruxelles et estime qu'il « aurait été inacceptable qu'une firme qui a violé les règles de la concurrence européenne, en toute connaissance de cause et pendant plusieurs années, voie ses sanctions financières revues à la baisse ».

La décision de la Commission ne marque cependant pas la fin des ennuis de Microsoft avec les 27. Mi-janvier, Bruxelles ouvrait en effet deux nouvelles enquêtes contre le groupe de Redmond, toujours liées à l'interopérabilité de Windows avec d'autres produits et à l'intégration de certains outils dans les OS.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-bruxelles-inflige-a-microsoft-une-nouvelle-amende-record-de-899-meteuro-25459.html

mercredi 27 février 2008

Netscape, la fin

Le navigateur tire définitivement sa révérence

Rideau... AOL tire un trait définitif sur Netscape, le navigateur pionnier d’Internet. Le New York Times détaille la fin par le menu. Les concepteurs n’ont pas souhaité une disparition trop brutale. Ainsi, une ultime mise à jour sera offerte aux utilisateurs.

"Les utilisateurs verront une annonce de mise à jour, il s’agira de version 9.0.0.6 de Netscape", précise Tom Drapeau, directeur de la filiale Netscape d’AOL. "Une fois la mise à jour installée et mis en route, une annonce suivante apparaîtra informant de la date de fin du support et une invitation à migrer vers Flock ou Firefox".

Rappelons que dès la fin du mois de décembre dernier, Tom Drapeau invitait les usagers à utiliser Firefox, le navigateur développé par la fondation Mozilla. Flock - basé lui aussi sur la technologie Mozilla - quant à lui est un « navigateur social » qui propose une interaction avec des sites tels que Flickr ou Facebook.

Les nostalgiques désireux de rester sur Netscape devront toutefois s’attendre à ne plus disposer de mises à jour, de correctifs et de soutien technique à la fin du mois de février.

Ainsi disparaîtra Netscape, le premier navigateur qui a rendu la Toile accessible à tous. L’histoire débute en 1994, quand Marc Andreessen, crée un navigateur appelé Mosaic. Associé plus tard à Jim Clark, Andreessen modifie le nom de son logiciel. Netscape est né.

S’ensuivront quelques mois durant lesquels le navigateur parviendra à concentrer jusqu’à 80% de part de marché. Toutefois, l’embellie sera de courte durée.

La firme de Redmond, Microsoft, lancera dès 1995 une offensive de taille contre le puissant Netscape. Son logiciel de navigation, Internet Explorer, ne cessera dès lors de grignoter des parts sur son rival. Intégré d'office à Windows, l'application n'a pas eu beaucoup de mal à s'imposer et à prendre 98% du marché.

Ni l’ouverture du code, ni le rachat de Mosaic par AOL (4,2 milliards de dollars) ne parviendront à redresser la barre : la part de marché du navigateur tombera sous les 1%.

Mais Internet Explorer, aujourd’hui indiscutable leader des moteurs de recherche, voit lui aussi un rival de taille émerger : Firefox. Développé par la fondation Mozilla, le navigateur open source, connaît un succès grandissant auprès du grand public avec une part de marché qui dépasse les 10% dans le monde. Une revanche pour Netscape, père spirituel de Firefox.

Netscape restera sans aucun doute comme un acteur qui a contribué à faire de la Toile ce qu’elle est aujourd’hui, un produit de masse.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/26/netscape__la_fin

Sun lance un support 24/7 pour MySQL

Le rachat de MySQL par Sun est effectif. Sun en profite pour proposer un nouveau service de support de MySQL Enterprise

Sun Microsystems a finalisé le rachat de MySQL AB, pour un prix d'environ un milliard de dollars. Peu de changements devraient toucher l'équipe de MySQL AB et les objectifs - en termes de développements futurs - de l'outil de gestion de bases de données éponyme. La compagnie profite toutefois de cette annonce pour revisiter entièrement la gamme des produits distribués.

Un support 24/7 est dorénavant disponible pour l'ensemble des produits MySQL. La base de données open source, connue sous le nom de MySQL 5.0 Community Server, est bien entendu toujours disponible.

L'offre MySQL Enterprise est également accessible, avec un prix d'appel de 595 dollars par an et par serveur (une version de test est téléchargeable sur le site de l'éditeur). Elle comprend une base de données (MySQL Enterprise Server 5.0), une solution de monitoring complète (MySQL Enterprise Monitor) et un support exhaustif (MySQL Enterprise Production Support). La famille MySQL Enterprise comprend quatre membres : Basic (479 euros), Silver (1599 euros), Gold (2399 euros) et Platinum (3999 euros).

Nouveau produit, MySQL Enterprise Unlimited complète cette gamme avec brio puisqu'il permet de déployer une nombre illimité de serveurs sous MySQL Enterprise. Il comprend également un support 24/7 et un accès total à MySQL Enterprise Monitor. C'est l'équivalent de la solution MySQL Enterprise Gold… mais sans limite sur le nombre de serveurs installés. Un prix de 40.000 dollars est évoqué sur la page du produit.

Signalons enfin que la MySQL Conference & Expo 2008 se tiendra des 14 au 17 avril prochains, à Santa Clara.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/27/sun_lance_un_support_24_7_pour_mysql

Microsoft lance SkyDrive, son service de stockage en ligne

Microsoft vient de lancer la version finale de Windows Live SkyDrive, sa plateforme de stockage en ligne qu'il présente comme « un disque dur virtuel »

Le service permet à tous les titulaires d'un compte Windows Live de profiter gratuitement d'un espace de stockage de 5 Go.

Au-delà du simple hébergement de données, les utilisateurs peuvent partager leurs fichiers en les rendant entièrement publics ou en choisissant qui, parmi leurs contacts, peut modifier ou accéder à tel ou tel document. Dans tous les cas, les internautes souhaitant consulter les fichiers mis en ligne par d'autres devront eux aussi posséder un compte Windows Live.

Lancé dans 38 pays, le service illustre l'importance, qu'ont compris de nombreux acteurs du Web, d'offrir aux internautes la possibilité de stocker leurs données en ligne dans de larges volumes. Plus les utilisateurs déposeront de fichiers, plus il leur sera en effet délicat d'opter pour une solution tierce et d'accepter une migration lourde et délicate de leurs données. De plus, en fidélisant les internautes, Microsoft donne une chance supplémentaire à ses autres produits de trouver une oreille favorable.

Au-delà des apparences, SkyDrive ne s'inscrit pas en concurrence frontale des dl.free.fr, Box.net et autres gDrive, le futur stockage en ligne de Google. Le service de Microsoft ne permet en effet pas d'entreposer des fichiers dépassant 50 Mo. A titre de comparaison, dl.free.fr autorise par exemple de stocker des documents pesant jusqu'à 10 Go. Si Microsoft évitera certainement la polémique dont a pâti Free- sur l'hébergement de contenus soumis au droit d'auteur - il risque d'avoir des difficultés à séduire certains internautes, désireux de stocker de larges fichiers.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-lance-skydrive-son-service-de-stockage-en-ligne-1992.html

VMworld 2008 : ouverture sur un air d'administration et d'embarqué

Coup d'envoi de la première édition européenne de VMworld à Cannes, conférence utilisateur de VMware

C'est dans le mythique auditorium Louis Lumière du palais des Festivals de Cannes, le Saint des Saints du cinéma français, que Diane Greene, PDG de VMware, a inauguré sa première conférence utilisateur sur le sol européen. Devant un parterre de plus de 4500 personnes, la PDG du n°1 de la virtualisation, qui a le vent en poupe, a accueilli à bras ouverts la centaine de partenaires stratégiques et technologiques qui occupent les stands, un peu plus bas dans l'enceinte. Il faut dire que l'éditeur au milliard de dollars a vu les choses en grand. En témoigne la Croisette qui pendant les trois jours de la manifestation s'habille aux couleurs de VMWorld 2008, fanions au vent.

C'est ainsi tout un écosystème, ici européen, qu'a tenu à remercier Diane Greene au premier jour de la conférence, sans toutefois multiplier les annonces tonitruantes, qui avaient rythmé l'édition américaine, en septembre dernier. Au programme, l'annonce évidente, mais très attendue, de solutions de gestion automatisée et d'administration qui contrôleront l'ensemble du cycle de vie de la virtualisation. Quatre produits sont prévus : Site Recovery Manager, Lifecycle Manager, Lab Manager et enfin Stage Manager. Ainsi « nous couvrons l'intégralité du spectre du cycle de vie, du développement à la mise en production », a confié ensuite aux journalistes Karthik Rau, directeur marketing de VMware.

Lab Manager couvrira la gestion des phases de tests et de développement jusqu'à la phase de mise en production en provisionnant des environnements de test. Stage Manager assure les phases entre la pré-production et la production pour faciliter le déploiement. LifeCycle Manager supervise le cycle de vie des machines virtuelles - et éviter leur multiplication et leur éparpillement. Enfin, Site Recovery Manager doit faciliter la récupération de système.

Après avoir rappelé que la jeune société, après dix ans d'existence, rime actuellement avec croissance fulgurante - « la longue route pour devenir un acteur majeur » nuance-t-elle toutefois -, Diane Green a sollicité l'aide de ses partenaires pour aborder la question, parfois cinglante, des performances et de la stabilité d'ESX Server. « Trois labs sont ouverts pour l'occasion à VMworld 2008 », indique-t-elle, histoire de rassurer.

Et preuve à l'appui. Après l'exposé de BT sur le concept du datacenter virtuel pour démontrer la fiabilité du produit, c'est IBM, un des partenaires platinum de l'éditeur, qui est venu présenter « un record de performance » et pousser dans ses retranchements le concept de virtualisation d'applications : faire tourner un serveur Exchange sur huit machines virtuelles dédiées chacune à 2000 utilisateurs. Une prouesse selon le constructeur.

L'hyperviseur embarqué en point d'orgue

Au coeur du discours d'inauguration, trois annonces OEM autour de ESX Server 3i, l'hyperviseur embarqué, sont apparues. IBM, HP, puis Dell ont séparément décidé d'intégrer 3i par défaut dans certaines gammes de leur serveurs. Big Blue inaugure BlaceCenter Vmware ESX 3i, une lame optimisée pour la virtualisation, et présente le concept d'Instant virtualisation. Grosso modo, « on crée un marchine virtuelle, on configure et on déploie ».

HP lance de son côté 3i for HP ProLiant. Le directeur marketing de Dell, en forme, est venu présenter l'intégration de l'hyperviseur embarqué à toute la gamme PowerEdge. « VMware everywhere », scande le slogan du Texan. Couplé à l'intégration en natif sur ses serveurs, Dell lance un service en ligne de téléchargement de VMware (VMwareNow) qui porte, selon lui, la virtualisation à un clic. « On télécharge, on installe et ça marche. » Une facilité d'accès couplée à une simplicité de configuration - du moins sur le papier -, qui pourrait pousser la virtualisation entre les mains des PME.

Le thème de la sécurité est abordé au deuxième jour de la conférence.

[NdR de ce blog : superbe organisation et beau soleil ici à Cannes]

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-ouverture-sur-un-air-d-administration-et-d-embarque-25445-page-1.html

mardi 26 février 2008

Larousse s'ouvre aux contributions des internautes

Le système du « wiki », qui permet aux internautes de contribuer ou de modifier un contenu, inspire l'éditeur Larousse qui va tester ce type de service sur son site Internet

La société n'a rien laissé filtrer sur ses intentions si ce n'est que cette encyclopédie collaborative gratuite sera annoncée pour l'été. De plus, la phase de bêta est réservée à certains membres de la communauté.

Difficile toutefois d'éviter le parallèle avec Wikipédia, devenu une référence de la Toile malgré de nombreuses critiques. Nul doute que Larousse ne pourra compromettre son image en laissant la porte ouverte aux dérives en tous genres. Certains citent la possibilité de signer les articles et l'absence de modification totale d'un sujet comme le propose Wikipédia. D'autre questions restent en suspens comme le système de modération ou l'accessibilité du service.

Reste que le service de l'éditeur, s'il se confirme, est lancé tardivement. De nombreux sites ont leur propre wiki thématique et Wikipédia est désormais bien installé. L'image de marque de Larousse constitue cependant un sérieux avantage aux yeux du grand public.

Source : http://numerique.lemondeinformatique.fr/internet/actualites/lire-larousse-s-ouvre-aux-contributions-des-internautes-2875.html

Microsoft enterre les lecteurs HD DVD pour la Xbox 360

La firme de Redmond ne produira plus de lecteurs compatibles avec ce format. Et devra se résoudre à adopter le Blu-ray de l'ennemi Sony

Après l'annonce officielle de Toshiba qui abandonne son format HD DVD, on attendait avec impatience la réaction des partisans informatiques de ce support. Si Dell ne s'est pas encore manifesté, Microsoft vient de déclarer qu'il arrêterait dès maintenant la production de lecteurs externes destinés à la Xbox 360.

"Le HD DVD avait été choisi pour proposer l'expérience de la haute définition aux consommateurs, et nous continuerons à leur proposer des films ou des contenus TV en haute définition distribués de façon numérique directement dans leur salon, ainsi que la lecture des DVD qu'ils possèdent déjà", explique Blair Westlake, vice président Microsoft en charge de la branche loisirs numériques.

Redmond précise que le support technique de ces lecteurs destinés à lire des films HD sur sa console sera toujours assuré. Les modèles en stock seront néanmoins vendus... certains crieront à l'arnaque même si les prix vont être cassés (50 dollars contre 110 il y a une semaine).

Pour les 300.000 propriétaires de Xbox 360 équipées d'un lecteur HD DVD, rien ne semble avoir été prévu. Microsoft n'annonce pas de geste commercial pour le moment. Rappelons qu'au Japon, certains distributeurs proposent d'échanger les platines HD DVD contre des Blu-ray.

Microsoft a toujours été un farouche défenseur du HD DVD pour sa console next gen. La raison en est simple : il s'agissait de contrer le format de Sony, le Blu-ray, qui équipe la PlayStation 3. Mais aujourd'hui, la firme de Redmond devra bel et bien adopter le format de son adversaire...

D'ailleurs, selon les rumeurs, un lecteur Blu-ray pour la console pourrait très vite voir le jour. Rumeur pour l'instant non commentée par Microsoft qui souligne néanmoins que ce changement de standard n'aura pas d'incidence sur les ventes de sa Xbox...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/25/microsoft_enterre_les_lecteurs_hd_dvd_pour_la_xbox_360

lundi 25 février 2008

Accord Ministère Éducation Nationale

L’Éducation Nationale et INL annoncent la signature d’un accord

Cet accord concerne l’utilisation de la solution d’authentification des flux NuFW pour l’ensemble des établissements français et en premier lieu dans les 10.000 établissements déjà équipés d’Amon, le pare-feu du projet EOLE.

L’ensemble des postes de travail des utilisateurs est concerné puisque l’accord est global et porte sur les agents pour environnements GNU/Linux et MS-Windows.

Cet accord, signé par M. Gilles Fournier, Chef du Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère, renforce les liens entre le Ministère et INL et permettra l’utilisation de la technologie NuFW dans l’ensemble des écoles, collèges et lycées de France, soit environ 750.000 machines.

« Nous avons été assez rapidement conquis par NuFW qui casse le paradigme de la sécurité fondée sur IP. Le pare-feu authentifiant nous ouvre des perspectives beaucoup plus grandes notamment en matière de nomadisme » résume Luc Bourdot, responsable du pôle de compétences EOLE.

Source : http://www.inl.fr/+Accord-Ministere-Education+.html

Ouverture : réactions contrastées à l'annonce de Microsoft

L'Afdel s'enthousiasme, mais dans le monde open source, on doute...

Ce jeudi, Microsoft surprenait une nouvelle fois son monde en annonçant une nouvelle politique d'ouverture et d'interopérabilité de ses logiciels. Face aux coups de butoir de la Commission européenne, mais aussi pour s'adapter à un marché en profonde évolution, l'éditeur s'engage auprès des développeurs, des partenaires et de la concurrence autour de quatre principes: "assurer des connexions ouvertes, promouvoir la portabilité des données, renforcer le support des standards de l'industrie IT, promouvoir un engagement plus ouvert avec les clients et l'industrie, y compris les communautés open source". 30.000 pages de documentation technique devraient par ailleurs être très prochainement disponible.

Cette ouverture envers l'open source est quasiment historique. On attendait donc la réaction des associations sur cette question. Une réaction pour le moins contrastée que Silicon.fr vous livre ici sans commentaires.

L'April (qui réunit plus de 1.800 membres utilisateurs et producteurs de logiciel libre dont plus d'une soixantaine d'entreprises, une cinquantaine d'associations et deux collectivités locales) estime que cette annonce "marque un virage intéressant dans la stratégie de la société : la reconnaissance que l'interopérabilité est un besoin fondamental pour les utilisateurs de solutions informatiques".

"Comme le prône l'April depuis de nombreuses années, l'interopérabilité permet aux utilisateurs d'intégrer des solutions informatiques provenant de plusieurs sources, de garantir la pérennité des données et l'indépendance par rapport aux fournisseurs du logiciel" a rappelé Benoît Sibaud, président de l'April.

Mais les compliments s'arrêtent ici. "Malheureusement, cette nouvelle stratégie ne va pas au bout de la démarche et continue d'exclure le monde du Logiciel Libre de l'accès aux formats et aux protocoles utilisés dans les logiciels de Microsoft. En effet, la plupart de ces protocoles sont couverts par des brevets, et les licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions dites «raisonnables et non-discriminatoires» (RAND). Ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de Logiciels Libres".

Et de poursuivre : "Le communiqué de l'entreprise de Redmond annonce habilement qu'elle ne poursuivra pas en justice les développeurs de Logiciels Libres qui procèdent au développement et à la distribution non-commerciale de logiciels reposant sur ces protocoles, mais précise bien que toute distribution commerciale devra s'accompagner d'une acquisition de licence de brevet, contre rémunération. Or, dans le monde du Logiciel Libre, il n'y a pas de distinction entre distribution non-commerciale et distribution commerciale : les développements réalisés par des bénévoles peuvent être vendus par des entreprises, et inversement les développements menés par des entreprises peuvent ensuite être distribués de façon non-commerciale".

"Toute entrave à la distribution, même commerciale, d'un logiciel, est contraire aux libertés fondamentales du Logiciel Libre. La rémunération de licence de brevets est incompatible avec le développement du Logiciel Libre" a précisé Thomas Petazzoni, administrateur de l'April.

Conclusion : "Pour cette raison, les documentations mises à disposition par Microsoft, bien qu'intéressantes sur le plan technique, ne pourront donc très certainement pas être utilisées par la communauté du Logiciel Libre pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions de la firme étatsusienne".

L'OSA (Open Solutions Alliance) est plus mesurée. "L'OSA croit que la volonté des clients prend toujours le dessus. Les clients apprécient de travailler dans un climat de transparence et d'ouverture en étroite collaboration avec les interlocuteurs qui produisent et se chargent de la maintenance de leurs produits, que ce soit une communauté de développeurs ou une entreprise. Nous pensons que des fabricants ne travaillant pas de cette façon convergeront vers ce modèle à l'avenir, donc nous accueillons favorablement l'ouverture de Microsoft vers interopérabilité. Nous constatons que ceci représente une reconnaissance tacite que l'Industrie logicielle est en train de changer et que Microsoft essaie d'évoluer et semble favoriser l'ouverture. Mais nous attendrons de voir comment cela se traduit dans les mois à venir.", commente Dominic Sartorio, Président de l'OSA aux Etats-Unis.

Du côté de l'Afdel, qui réunit les éditeurs 'classiques' de logiciels, l'initiative de Microsoft est au contraire saluée en bonne et due forme.

"C’est une excellente nouvelle pour les industriels ! Cette volonté d’ouverture s’inscrit en phase avec les attentes du marché et des utilisateurs. Elle confirme l’évolution déjà amorcée par Microsoft, notamment à travers la normalisation d’Openxml dont les industriels attendent qu’elle aboutisse rapidement", commente Loïc Rivière, Délégué général de l'Afdel .

"L’interopérabilité est en effet un enjeu crucial du secteur. Tous les industriels vont pouvoir travailler dans l’environnement Microsoft avec d’avantage de visibilité et de prédictibilité. Microsoft sera désormais l’un des environnements les plus ouverts et accessible à tous sur un pied d’égalité".

"C’est donc une initiative très positive et même audacieuse de la part de Microsoft, dont nous espérons qu’elle fera des émules. Car il faut désormais espérer que les autres acteurs « structurants » du marché suivent la même voie…."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/22/ouverture___reactions_contrastees_a_l_annonce_de_microsoft_

Adobe AIR en test privé sous Linux

Adobe AIR est une technologie à la croisée des chemins entre les applications 'desktop' et web

Aujourd'hui la société cherche des développeurs AIR/Flex motivés qui pourront tester la version Linux d'AIR… en avant première.

Adobe AIR (Adobe Integrated Runtime) jette un pont entre les applications web et leur homologues desktop. Le kit de développement et l'environnement d'exécution existent aujourd'hui en version beta sous Windows et Mac OS X. Adobe demande toutefois aux développeurs souhaitant participer au test privé de la version Linux de bien vouloir se faire connaître.

Une aubaine pour les développeurs Flex/AIR ! Pour participer à ce programme (attention, les places sont limitées), rendez-vous sur le blog de James Ward, et envoyez un email contenant les réponses au questionnaire (en anglais) à l'adresse indiquée.

Mais à quoi sert AIR ? Cette technologie permet de transformer une application web en un programme traditionnel. Le développeur package ainsi son application web dans un fichier unique. Le client installe l'environnement d'exécution AIR, puis peut lancer le programme, directement sur sa machine (et ceci qu'il travaille sous Windows, Linux ou Mac OS X). À cet effet, AIR intègre un navigateur Internet basé sur le Webkit. Le développeur Flex peut faire de même, puisque la technologie Flash est elle aussi adaptée à AIR.

Dans les deux cas de figure, l'API est étendue pour permettre d'accéder aux fichiers de la machine hôte. Le moteur de bases de données SQL Lite est également présent. Notez que le kit de développement et l'environnement d'exécution sont tous deux gratuits.

Une application web ou desktop, à partir d'un même code source, ceci n'est pas sans rappeler (dans une certaine mesure) les couples applets/applications Java ou .NET/Silverlight. La supériorité d'AIR sur ses concurrents est que même un site web classique pourra se transformer en application, parfois même sans aucune modification.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/22/adobe_air_en_test_prive_sous_linux

dimanche 24 février 2008

Microsoft rend public le format des fichiers Office

Microsoft a décidé de livrer les spécifications des formats binaires utilisés par les applications Office. Un outil permettant de les convertir en OOXML est même en cours de développement

C'est dans le cadre de son Open Specification Promise (OSP) que Microsoft a récemment décidé de livrer les spécifications des formats binaires utilisés par les principales applications Office. L'OSP est une démarche positive qui prend la forme d'un « pacte de non agression ».

Les formats documentés dans ce programme peuvent faire l'objet d'implémentations par des tiers : Microsoft s'engage alors de manière irrévocable à ne prétendre à aucune « Revendication Microsoft nécessaire » (pour citer les termes utilisés par la compagnie). En clair, pas de poursuites. À noter, aucun enregistrement n'est demandé pour pouvoir télécharger un document référencé par l'OSP.

Sont concernés par cette annonce les formats de fichiers Word (doc), Excel (xls et xlsb), PowerPoint (ppt), et ceci de la version 97 à la 2007 ! En complément, les spécifications des formats de dessin d'Office (97 à 2007, là encore), du Windows Compound Binary File Format (CFBF), du Windows Metafile Format (wmf) et de l'Ink Serialized Format (ISF) sont aussi fournies. Au final, seuls manquent les formats utilisés pour Publisher et les macro VBA, deux technologies qui verrouillent toujours de nombreuses PME sur les outils Microsoft.

Autre annonce, Microsoft, en association avec DIaLOGIKa, a lancé un projet open source sous licence BSD visant à fournir un outil de conversion des fichiers binaires Office vers le format OOXML (Office Open XML, standard ECMA-376 et standardisation ISO renvoyée au calendes grecques). b2xtranslator a pour premier objectif d'offrir un convertisseur stable pour le format doc, qui sera finalisé le 30 juin prochain.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/21/microsoft_rend_public_le_format_des_fichiers_office

Les pro-ODF et pro-OpenXML doivent coopérer, selon l'éditeur d'ODF

Examen d'Open XML

Alors que se profile la semaine prochaine à Genève le ré-examen d'Open XML pour débattre sur sa normalisation ISO (voir à ce sujet l'article sur www.cio-online.com , Patrick Duruseau, qui est à l'origine d'ODF à l'Oasis, invite les communautés des deux formats bureautiques qui se livrent une bataille acharnée - et parfois inamicale -, à la coopération.

Dans une lettre ouverte, ironiquement publiée en PDF, il se livre à un pamphlet sur la collaboration, incitant les pro-Open XML et les pro-ODF à déposer les armes. Allant même jusqu'à qualifier cette rivalité de « plaie pour nos deux maisons », selon les célèbres vers du Roméo et Juliette de Shakespeare.

Très inspiré, Patrick Duruseau invite les deux communautés à faire évoluer de concert leurs standards, et estime que dans un environnement où les deux parties se réunissent et discutent du futur de leur proposition, les débats sur l'avenir des normes seraient bien différents. Et surtout plus productifs.

Plus pragmatique, il ajoute : « Une co-évolution pacifique rime avec [le développement de, ndlr] standards à des coûts plus bas et dans un temps plus court. » Il précise également que cette rivalité réside principalement sur un contentieux passé. « Mais nous pouvons décidé d'agir autrement aujourd'hui. » Quitte à prendre exemple sur Novell, qui a participé aux deux groupes de travail, sur ODF et OpenXML.

Il est à noter que Microsoft a formalisé la semaine dernière l'accès aux anciens formats binaires d'Office, via son programme Open Source Promise, comme l'avait préconisé les instances nationales lors du premier vote -négatif - à l'ISO. Un pas vers la détente.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-pro-odf-et-pro-openxml-doivent-cooperer-selon-l-editeur-d-odf-25403.html

jeudi 21 février 2008

L'univers open source critique vertement le programme 'DreamSpark' de Microsoft

Il s'agit d'offrir aux étudiants l'accès aux logiciels de développement de la firme

Microsoft étoffe encore un peu plus ses relations avec les étudiants. Déjà organisateur de l'Imagine Cup, un concours réservé aux étudiants en informatique du monde entier, la firme lance aujourd'hui le programme DreamSpark qui permet d'accéder gratuitement à des outils de développement de l'éditeur.

Concrètement, ce programme permettra aux étudiants en technologie, design, mathématiques, sciences et ingénierie de télécharger des outils maison de Microsoft comme XNA Game Studio, Visual Studio 2005 et 2008 et Expression Studio. Ils pourront également utiliser gratuitement les plates-formes de développement SQL Server 2005 Developer Edition et Windows Server, Standard Edition. Des applications vendues à prix d'or dans le commerce. Ils pourront ainsi développer des applications, concevoir des pages internet complexes ou créer de nouveaux jeux vidéo pour la console Xbox 360.

DreamSpark est ouvert aux 35 millions d'étudiants américains, européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne) et chinois. Microsoft envisage éventuellement dans un deuxième temps de mettre ces différents outils à disposition dans d'autres pays et de les proposer également aux lycéens. A noter, l'accès libre et gratuit aux logiciels n'est possible que durant la durée des études. Ensuite, il faudra passer à la caisse!

L'initiative n'a rien de philanthropique. Il s'agit pour Microsoft de fidéliser dès leurs formations, des futurs développeurs informatiques. Le second objectif est de les détourner d'applications concurrentes comme celles proposées par Adobe.

Evidemment, ce type d'initiative ne plaît guère aux partisans de l'open source dont les outils de développements sont également en accès libre et gratuit. Dans un communiqué de presse, l'Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres (Aful) estime que c'est un peu l'opération de "dernière chance" pour Microsoft.

"La montée en puissance des logiciels libres, leur diffusion et leur adoption de plus en plus large dans les universités et les écoles d'ingénieurs poussent Microsoft à réagir vigoureusement, sans doute pour ne pas perdre pied définitivement dans ces domaines", explique-t-elle.

Et de poursuivre : "Il est à noter que tous ces outils (bases de données, serveurs web, langages, etc.) couvrent des domaines où la concurrence est effective : Microsoft n'y est pas un éditeur d'avant-plan, ses produits y sont loin d'avoir une place significative en parts de marché, excepté lorsque des effets d'accord spécifique existent (cas de certains sites web qui sont en fait dépendant de Microsoft)".

Pour l'association, il s'agit d'"un cadeau empoisonné" car "gratuit ne veut pas dire libre; l'apparent cadeau d'aujourd'hui est destiné à engendrer les dépendances de demain, tant techniques qu'économiques".

Et d'expliquer : "Les alternatives sous licences libres, généralement d'accès libre et gratuites, permettent aux étudiants d'accéder aux codes sources : elle permettent d'un point de vue pédagogique de l'enseignement de l'informatique, de pouvoir étudier le mode de fabrication de ces outils voire de les améliorer. Elles sont d'un impact économique difficile à quantifier, ce qui tend à les faire sous-estimer voire à les négliger. Elles n'apparaissent effectivement pas dans les bilans comptables, et pourtant elles servent a former des dizaines de millions d'étudiants de tous niveaux. Elles échappent aux accords Microsoft/directions (écoles, universités, collectivités, mairies) dont Microsoft se régale mais qui se révèlent souvent être en décalage avec la réalité du terrain et avec le respect de l'interopérabilité. Sur le terrain, les opérationnels ne souhaitent pas nécessairement les outils Microsoft et nombreux sont les formateurs et enseignants/chercheurs qui se plaignent de ces interférences en France".

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/20/l_univers_open_source_critique_vertement_le_programme__dreamspark__de_microsoft_

Le premier vrai concurrent de l'Eee PC, en vente dès demain

Face au succès de l'Eee PC, les constructeurs ne sont pas avares en annonces fracassantes. Reste que l'ultra portable d'Asus demeure aujourd'hui seul sur son segment de marché… mais plus pour longtemps

L'ordinateur portable Everex Cloudbook CE1200V fera son apparition chez les revendeurs américains Wal-Mart et ZaReason dès le 21 de ce mois. Ce concurrent direct de l'Asus Eee PC ne pèse que 950 grammes et propose un écran panoramique de 7 pouces, d'une résolution de 800 x 480 points. Son prix de 399 dollars, est identique à celui de l'Eee PC 4G.

Le reste de l'équipement comprend un processeur VIA C7-M ULV cadencé à 1,2 GHz, 512 Mo de DDR2 PC2-4200 (à 533 MHz) et un disque dur d'une capacité de 30 Go. L'adoption d'un disque dur classique est un argument de poids face à l'Eee PC 4G et ses 4 Go de mémoire Flash. De même, ce produit est crédité d'une autonomie supérieure, allant de trois à cinq heures, caractéristique qui pourrait mieux convenir aux professionnels itinérants. Le reste de la connectique est classique : deux ports USB 2.0, un lecteur de cartes mémoire 4 en 1, des entrées/sorties son, un port Ethernet à 10/100 Mbps, du sans fil à la norme 802.11g (à 54 Mbps), une webcam 0,3 megapixel et un port DVI.

Le tout est livré avec le système d'exploitation Linux gOS 2.0 « Rocket », qui intègre des applications Internet (Firefox, Thunderbird, Skype et Pidgin), des outils multimédia (xine et Rythmbox), une suite bureautique complète (OpenOffice.org) et des accès directs aux applications web de Google (Mail, News, Calendar, Maps, Docs, etc.). Ce système, introduit avec l'Everex Green gPC TC2502, est un dérivé de l'Ubuntu 7.1. Sa particularité réside dans l'adoption de l'environnement graphique Enlightenment, léger et au design épuré.

Sans grande surprise, la commercialisation de ce produit en Europe n'est pas prévue dans l'immédiat. Pour obtenir un produit - en tous points similaire-, il conviendra donc de se pencher sur le Packard Bell EasyNote XS20, dont le prix sera nettement supérieur : 499 euros. Il offrira cependant en standard 1 Go de mémoire vive, des licences de Windows XP Édition Familiale et de Works 9 ainsi qu'un module Bluetooth.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/20/le_premier_vrai_concurrent_de_l_eee_pc__en_vente_des_demain

mardi 19 février 2008

Microsoft place le format doc sous son programme OSP

Sous la pression des utilisateurs et des développeurs, Microsoft a enfin décidé de faciliter l'accès aux spécifications des formats binaires de fichiers de ses anciennes versions d'Office

Les données techniques des formats de fichiers binaires de Word, Excel et Powerpoint, à partir d'Office 97, sont désormais disponibles sous le programme OSP (Open Source Promise) de l'éditeur. Un programme débuté en septembre 2006 par l'ouverture de spécifications WS qui garantit aux développeurs un usage sans risque et libre des technologies Microsoft placé sous ce projet.

Si l'accès aux binaires était déjà possible sur simple demande par mail, comme l'indique Brian Jones, chef de produit Office, sur son blog, certaines institutions nationales lors du processus de normalisation d'Open XML à l'ISO avaient demandé à l'éditeur de réfléchir à un moyen plus simple d'ouvrir les binaires. L'Afnor, qui représentait la France, en a même fait un de ses chevaux de bataille, préconisant de fragmenter le format en deux parties dont une pour encapsuler le format de référence doc afin d'assurer une compatibilité ascendante. La décision de Microsoft d'en faciliter l'accès fait ainsi sauter un des verrous à la normalisation ISO.

L'un des nombreux intérêts de cette initiative est également de faciliter le développement de passerelles entre des applications d'entreprise et Office, dont le format doc fait encore référence. Tout comme le développement de convertisseurs.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-place-le-format-doc-sous-son-programme-osp-25364.html

lundi 18 février 2008

La France est devenue « un pays phare pour le logiciel libre »

Selon le cabinet Pierre Audoin Consultants, le marché français du logiciel libre génère le plus de revenus en Europe. Sur un an, le secteur a progressé de 66 %, tiré notamment par les programmes d’équipements des services publics

Avec un chiffre d'affaires de 730 millions d'euros, le marché français des logiciels libres et des services associés est le plus important sur le Vieux Continent, esime le cabinet Pierre Audoin Consultant (PAC). Ce chiffre, en augmentation de 66 % par rapport à 2006, représente le cumul des investissements des entreprises et des administrations dans les solutions non propriétaires.

Rapporté au revenu total du secteur des logiciels et services (libre comme propriétaire), soit 30 milliards d'euros en 2007, le segment du libre en France représente 2,4 % ; ce ratio était de 1,5 % l'année dernière.

À titre de comparaison, le même segment a pesé, en Allemagne et au Royaume-Uni, respectivement 444 et 448 millions d'euros. Soit moins de 1 % du CA global du secteur des logiciels et services dans ces deux pays (44,7 et 54,6 milliards d'euros).

« La France est devenue le pays européen le plus "intensif " en matière de logiciels libres, que ce soit par l'importance de ses contributions, l'expérience acquise, l'industrialisation des offres ou la taille des projets », indique à ZDNet.fr, Mathieu Pujol, consultant senior pour le cabinet PAC.

Un marché français soutenu par les programmes publics

Une explication à cela : « Le marché français du libre est dynamisé depuis plusieurs années par les programmes de modernisation de l'État qui font la part belle aux technologies issues du logiciel libre », souligne le cabinet d'études.

Les exemples d'adoption de solutions non propriétaires dans la fonction publique ne manquent pas. Rien que sur le poste client : les gendarmes sont passés à OpenOffice, tout comme les fonctionnaires du ministère de l'Agriculture et de la Pêche ou encore ceux du ministère de la Justice. Et depuis la dernière rentrée parlementaire, les députés disposent également de PC dotés de la suite libre.

Quant à l'outil de messagerie libre Thunderbird, il équipe plusieurs dizaines de milliers de boîtes e-mail de la Caisse nationale d'assurance maladie ; le ministère de l'Équipement et celui de la Défense y ont également recours.

Enfin, s'agissant des systèmes d'information, le logiciel libre est largement représenté. Depuis quelques années, la Direction générale des impôts (DGI) est passée à l'open source pour la télédéclaration de revenus ; le ministère de l'Éducation nationale utilise également l'OS Linux de Mandriva sur une partie de ses serveurs.

« Les investissements publics ont servi d'amorce au marché et ont eu un fort effet d'entraînement sur le privé », poursuit-on chez PAC. D'autant qu'il existait déjà une longue expérience du logiciel libre dans des secteurs dépendants des commandes publiques, comme les systèmes embarqués dans l'aérospatial et la défense.

Le phénomène devrait s'accentuer dans les années à venir. En Europe, le marché des logiciels libres a représenté 2,2 milliards d'euros en 2007, et devrait atteindre 12,7 milliards en 2011. À cette date, il grimperait alors en France, à 3 milliards d'euros.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39377576,00.htm?xtor=EPR-100

HD DVD : Toshiba arrêterait les frais

C'est l'heure de la revanche pour Sony !

Le HD DVD est-il KO ? Assommé par une série de cuisantes défaites, Toshiba pourrait jeter l'éponge et mettre un terme à son format. Selon la NHK, la plus grande chaîne de TV japonaise, l'industriel annoncerait très prochainement l'arrêt du développement et de la production d'équipements HD DVD. Les stocks seront écoulés, après Toshiba pourra faire son deuil.

Le géant nippon aura perdu la guerre mondiale visant à trouver un successeur au DVD

Outre les centaines de millions d'euros qui auront été brûlés dans cette histoire, Toshiba laisse le marché à Sony et à son Blu-ray qui devient de fait le standard du DVD de nouvelle génération. Le géant met la main sur un marché de plusieurs milliards de dollars.

C'est une sacrée revanche pour Sony qui dans les années 80 avait échoué à imposer son format de vidéo Betamax face au VHS de JVC. Par la suite, l'inventeur du walkman avait encore tenté plusieurs autres formats : Atrac pour le son, UMD pour les jeux et la vidéo... En vain, encore de cuisants échecs. Cette fois, Sony emporte le très gros lot.

La défaite est au contraire très amère pour Toshiba qui disposait de pal mal d'atouts pour imposer son HD DVD. Et notamment celui du prix avec des lecteurs-enregistreurs bien moins chers que les modèles Blu-ray.

Mais encore une fois, ce sont les studios hollywoodiens qui ont fait la décision. Sans catalogues, point de salut. Tout a basculé en janvier lorsque la Warner Bros, un des plus importants studios d'Hollywood annonçait son intention de défendre exclusivement le Blu-ray, constatant les ventes moyennes du format concurrent. Il faut savoir que le studio est le plus gros vendeur de DVD de films avec une part de marché aux Etats-Unis qui se situe entre 18 et 20%.

A ce moment, le Blu-ray rassemble la Warner, 20th Century Fox, Walt Disney et Lionsgate. Soit une bonne partie de la production cinématographique américaine. Mais le HD DVD peut encore compter sur la Paramount, Dreamworks et Universal.

La décision de la Warner a très vite fait tâche d'huile. Toshiba lance une nouvelle offensive en baissant encore le prix des lecteurs. Mais dans le même temps, on apprend que les ventes de films HD DVD ne sont pas bonnes. Selon le Comité Européen de Promotion Blu-ray Disc Association et GfK, 70% des 2,79 millions de disques HD commercialisés en Europe sont Blu-ray. Fin janvier, le Gartner affirme même que le format défendu par Toshiba sera enterré avant la fin de l'année. "Gartner estime que la baisse de prix de Toshiba prolongera quelques temps la durée de vie du HD DVD, mais la quantité limitée de titres disponibles portera un coup fatal à ce format", indique Hiroyuki Shimizu.

En février, le coup fatal est porté par les distributeurs. Coup sur coup, le premier loueur américain de DVD et de cassettes vidéo Netflix, la chaîne de magasins BestBuy et surtout le géant Wall Mart font acte d'allégence au Blu-ray de Sony. Wall Mart, le numéro un mondial de la distribution explique qu'il allait suspendre progressivement d'ici au mois de juin la commercialisation des appareils et disques HD DVD.

Bref, difficile pour Toshiba de lutter. Il était évident qu'un seul format allait l'emporter, unique condition pour que le marché décolle. Toshiba arrête donc les frais avant que cela devienne catastrophique, NHK estime les pertes à des dizaines de milliards de yens, soit plusieurs centaines de millions d'euros.

Désormais que Sony a le champ (presque) libre, on peut se poser quelques questions. Les centaines de milliers de consommateurs qui se sont offerts du HD DVD doivent-ils directement jeter leurs platines par la fenêtre (ou plutôt la garder en collector...) et exiger un remboursement à Toshiba voire à Sony ?

Comment Intel et Microsoft qui soutiennent le HD DVD au niveau informatique vont-ils réagir ? Rappelons que la Xbox 360 est équipée en option d'un lecteur HD DVD.

Quant au consommateur final, est-il vraiment gagnant ? Si la haute qualité du Blu-ray (meilleure image, plus d'espace de stockage) est généralement admise, son prix est régulièrement critiqué. Et la désormais position monopolistique du Blu-ray ne devrait pas à court terme encourager une baisse des prix.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/17/hd_dvd_toshiba_arreterait_les_frais

vendredi 15 février 2008

De MySQL à TrollTech : les sept plus gros rachats du Libre

Avec un milliard de dollars, le rachat de MySQL par Sun détient bien le record du plus gros rachat d'un éditeur adepte de l'Open Source.Depuis 1999, Red Hat conserve la deuxième place avec 675 M$ déboursés pour le rachat de Cygnus Solutions, spécialiste du support.Viennent ensuite XenSource, pour lequel Citrix a déboursé 500 M$ à l'automne dernier, Zimbra (logiciel de communication -courriel, conversation...), racheté par Yahoo en 2007 pour 350 M$, JBoss repris par Red Hat en 2006 pour 350 M$, Suse par Novell en 2003 pour 210 M$ et, enfin, la toute dernière opération d'absorption de TrollTech par Nokia pour 153 M$.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-de-mysql-a-trolltech-les-sept-plus-gros-rachats-du-libre-25334.html

Windows Server 2008 est disponible

Après des trimestres de teasing, et quelques mois de retard, Windows Server 2008 est enfin commercialisé

Successeur de Windows Server 2003, Windows Server 2008 est officiellement disponible. Alors que son prédécesseur se présentait comme un challenger, son succès face aux Unix propriétaires qu'il a supplanté dans les datacenters place la version 2008 dans une position différente. Celle du système d'exploitation serveur de référence qui doit à la fois gérer sa propre réussite et juguler les velléités d'éventuels concurrents. C'est donc, une fois prises en compte les améliorations techniques apportées au code proprement dit, sur les aspects sécurité et administration que 2008 se démarque le plus nettement de son prédécesseur.

Microsoft revendique une sécurisation sans égal de cette version 2008. L'éditeur affirme qu'il dispose d'une nette avance sur ses concurrents, en particulier Linux. Et, lorsqu'une faille est découverte, Microsoft affirme la combler en moyenne en 20 jours alors qu'il faudrait plus du double dans le monde libre.

Désormais omniprésent, Windows Server se devait de s'améliorer au niveau des capacités d'administration. Un besoin d'autant plus pressant que 2008 est indissociable de la virtualisation. Quel que soit le fournisseur, cette technologie, constitue un formidable progrès tant en termes d'optimisation du retour sur investissement du matériel que de la souplesse apportée à l'architecture. En revanche, virtualisation rime avec un accroissement notable de la complexité d'administration. Dans cette perspective, Windows PowerShell (langage de script) et Server Manager constitue les deux atouts de la version 2008. La version 2 de VMM (Virtual Machine Manager) viendra conforter encore la dimension administration de 2008 puisque cet outil devrait permettre d'administrer, outre Hyper-V, XenServer de Citrix et VMware.

L'option d'installation Server Core

Parmi les améliorations apportées à l'administration de Windows Server dans cette version 2008, figure l'option d'installation Server Core. Elle permet de ne sélectionner que les composants requis pour un usage spécifique. Sept rôles ont été prédéfinis qui vont de celui de serveur de fichiers ou d'impression à celui de serveur de virtualisation, d'annuaire, de DHCP, de site Web etc. L'avantage est double : la charge de supervision de l'OS s'en trouve réduite et sa surface moindre diminue d'autant les risques d'attaques.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-server-2008-est-disponible-25328.html

XML souffle sa 10e bougie

Le 10 février 2008, la standard XML 1.0 fêtait ses dix ans

Une décennie pour un langage qui constitue la base des échanges de données, documents et messages au sein des infrastructures et des systèmes d'information des entreprises. Il constitue en outre l'épine dorsale du Web sémantique et la base des flux RSS.

En devenant le 10 févier 1998 une recommandation du W3C, XML (Extensible Markup Language) 1.0, qui correspond à un dérivé du SGML (comme le HTML) - qui a posé les bases du balisage des données -, entrait de plain pied dans le paysage informatique et allait frapper de son sceau le monde des standards ouverts, en devenant son digne représentant.

Un point qu'a d'ailleurs tenu à souligner Jon Bosak, ingénieur chez Sun, dans un communiqué en rappelant outre l'implication de sa société dans la mise au point des spécifications, la nécessité de développer XML car « la seule alternative était un format fermé et non-interopérable. Nous célébrons aujourd'hui le succès des standards ouverts en préservant les données du Web d'un verrou d'un éditeur. La bataille est loin d'être terminée [...] ». Pointant ainsi du doigt la lutte qui opère actuellement sur le terrain des formats de fichiers bureautiques Open XML et ODF, tout deux reposant sur XML. Peut-être aussi une chiquenaude pour Jean Paoli qui fait parti des créateurs du standard, comme Tim Bray, mais qui a rejoint Microsoft pour notamment développer InfoPath, et surtout Open XML.

Aujourd'hui, le groupe de travail planchant sur XML, le XML Core Working Group, s'efforce à entretenir le standard. Il a publié, dans une version « Proposed Edited Recommandation », la cinquième version de XML 1.0.

En savoir plus : Les 10 ans de XML

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-xml-souffle-sa-10e-bougie-25329.html

TechDays : l'ENS, l'Inria, l'INA et MS Research ensemble sur la vision artificielle

Présentation de l'état de l'art de la recherche dans la reconnaissance des formes, des visages et des actions

La recherche fondamentale doit moins intéresser le public des TechDays (les trois jours de conférences de Microsoft France qui s'achèvent aujourd'hui) que les sessions dites techniques. Pourtant, la session de présentation faite par Jean Ponce ce matin dans une salle à moitié vide, intitulée « Le défi de la vision artificielle », ne manquait pas de technicité.

Professeur à l'Ecole normale supérieure et responsable de l'équipe et du projet Willow, commun à l'ENS et à l'Inria, Jean Ponce a présenté l'état de l'art de la recherche dans la reconnaissance des formes, des visages et des actions, aussi bien dans les photos que dans les vidéos, à l'aide d'algorithmes de modélisation. « La plupart des gens qui s'intéressent au sujet aujourd'hui voient ça comme un problème de reconnaissance statistique des formes », a expliqué Jean Ponce.

L'Inria a d'ailleurs déjà eu des résultats probants ; on se souvient qu'un de ses chercheurs, Chahab Nastar, avait breveté son invention et fondé ce qui est devenu aujourd'hui LTU Technologies. Ce type de technologie est notamment utilisé par la Gendarmerie pour retrouver des similitudes dans des milliers de photos pédophiles.

L'intérêt de la méthode préconisée par Jean Ponce est la capacité de pouvoir associer à un même concept sémantique - une voiture, par exemple - des images qui ne présentent aucune similitude : une calandre, l'arrière d'une voiture, des voitures vues de côté mais de formes très différentes...

La modélisation permet aussi d'évoluer sur une représentation 3D des objets à l'aide d'un nombre relativement restreint de prises de vue. Une vingtaine de photographies avec un bon appareil photo numérique suffit ainsi pour reconstituer une figurine. La technique doit encore être affinée, mais il est clair qu'il n'y aura bientôt plus besoin d'appareillage extrêmement dispendieux.

L'équipe Willow travaille également sur l'ajout d'informations sémantiques aux vidéos. Elle tire d'ailleurs son nom du personnage d'une série pour adolescents, 'Buffy contre les vampires', utilisée comme champ d'expérimentation privilégié - « un peu geeky », a confessé Jean Ponce, devant un public rigolard. Qui a donc eu droit à des extraits de la série, afin de montrer la capacité du programme mis au point par Willow à reconnaître les personnages. « On peut aller plus loin, a indiqué Jean Ponce, en récupérant les sous-titres, et en utilisant une technique de détection du locuteur (en mesurant les mouvements de la bouche). »

Le but est d'enrichir le contenu sémantique lié à la vidéo. Willow travaille d'ailleurs avec l'INA (Institut national de l'audiovisuel) sur ce sujet. Et des liens ont aussi été tissés avec Microsoft Research, sur « la fouille d'images et de vidéos pour les sciences naturelles et humaines », qui vont concerner l'archéologie, l'environnement et la sociologie.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-techdays-l-ens-l-inria-l-ina-et-ms-research-ensemble-sur-la-vision-artificielle-25338.html

jeudi 14 février 2008

Outils de recherche : Exalead se renforce en Europe

L'éditeur français Exalead, spécialisé dans les outils d'accès à l'information dans l'entreprise et sur le Web, a doublé sa base installée en 2007, passant de 50 à 100 clients

Dans le même temps, son chiffre d'affaires a triplé, à 8,3 M€ (contre 2,6 M€ en 2006). La moitié des nouveaux clients a été gagnée hors de France, en particulier au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. Et sur l'Hexagone, les solutions de recherche d'Exalead ont notamment été choisies par Coface, Sanofi Aventis, CEA, Lagardère Multimedia, ou encore 118218.

Début 2007, Exalead a procédé à une augmentation de capital, à hauteur de 12 M€, pour soutenir son développement international. L'éditeur a ouvert des filiales en Allemagne et au Royaume-Uni. En 2008, il compte renforcer son implantation outre-Atlantique, avec la mise en place, dans la Silicon Valley, d'une équipe OEM (axée sur l'intégration de la technologie Exalead dans les applications d'autres fournisseurs).

Fin novembre, le Français a justement livré la version OEM de son moteur de recherche pour entreprises, une offre conçue pour accéder à une variété de sources hétérogènes et supporter l'augmentation des volumes d'informations. Des outils notamment destinés aux éditeurs d'applications de gestion de contenus (ECM), de gestion de la relation client (GRC) ou de messagerie.

Exalead vient de sortir la version 4.6 d'exalead one :enterprise, sa plateforme de recherche d'entreprise. Celle-ci dispose maintenant d'un kit d'extraction et de catégorisation des pages HTML adapté à la construction « industrielle » de moteurs destinés à des usages spécifiques : recherche de produits ou dans des annuaires, veille stratégique, application décisionnelle.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-outils-de-recherche-exalead-se-renforce-en-europe-25320.html

mercredi 13 février 2008

Check Point présente Endpoint Security

L'éditeur, père du pare-feu Zone-Alarm, lance son logiciel de sécurité à destination des entreprises, ce dernier s'administre de manière centralisée

Particularité de la solution, elle combine un pare-feu, un antivirus et un anti-spyware à des fonctionnalités de contrôle d’accès réseau, de contrôle de programmes, de sécurisation des données et d’accès à distance...

La nouvelle solution protège les PC et les ordinateurs portables contre toutes les menaces comme les logiciels malveillants, les pertes et les vols de données, tout en permettant aux utilisateurs d’accéder à distance au réseau de l’entreprise.

Check Point Endpoint Security se déploie et s’administre facilement depuis une console d’administration unique qui peut être pilotée par un seul administrateur.

"Les entreprises peuvent finalement bénéficier d’une solution de sécurisation de poste unique et facile à administrer qui protège leurs PC, leurs ordinateurs portables et autres ressources" commente Gil Shwed, chairman et CEO de Check Point. "Nous avons créé pour nos clients un agent unique intégrant les fonctionnalités de sécurité du poste de travail les plus complètes qui effacent tous les problèmes de compatibilité et les frustrations associées au déploiement et à l’administration de plusieurs agents sécurité."

Check Point Endpoint Security réunit plusieurs technologies, une protection contre les logiciels malveillants reposant sur le logiciel ZoneAlarm, une sécurisation des données reposant sur la technologie PointSec, déployée actuellement sur plus de 14 millions de PC, un VPN utilisé sur plus de 150 millions de postes.

Grâce au service SmartDefense Program Advisor intégré à Check Point Endpoint Security, les administrateurs peuvent déterminer efficacement quels programmes sont autorisés à fonctionner sur les PC des entreprises, par le biais d’une base de données dynamique référençant plusieurs centaines de milliers de bons et mauvais programmes, pour automatiser les décisions et stopper les programmes malveillants.

"Les entreprises ont besoin d’une protection du poste avancée ainsi que d’une plate-forme d’administration capable de gérer efficacement et d’appliquer les règles de sécurité" estime pour sa part Charles Kolodgy, directeur de recherche pour les contenus sécurisés et la gestion des menaces chez IDC.

L'éditeur indique que de nouvelles éditions de ces solutions seront disponibles durant le second trimestre 2008. Pour obtenir plus d’informations sur les prix et les licences cliquer sur ce lien.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/12/check_point_presente_endpoint_security

mardi 12 février 2008

Yahoo rejette officiellement l'offre de rachat de Microsoft

Comme le laissaient entendre les rumeurs du week-end, Yahoo a rejeté aujourd'hui, lundi 11 février, l'offre de rachat de 44,6 Md$ (en numéraire et par actions) faite par Microsoft le 1er février dernier

Dans un communiqué, l'équipe dirigeante de Yahoo, en accord avec ses conseillers juridiques et financiers, fait valoir que cette proposition non sollicitée sous-évalue sensiblement l'entreprise pionnière des portails Web.

Selon le communiqué, l'offre ne correspond pas plus au niveau de trésorerie de Yahoo, qu'à ses gains potentiels ou encore aux récents investissements que le fournisseur a réalisés dans sa plateforme de publicité en ligne. La société précise que son conseil d'administration continue à évaluer d'autres options stratégiques. « Nous restons engagés dans la recherche d'initiatives susceptibles d'apporter le plus de valeur à nos actionnaires. »

L'action Yahoo à 29 $ ce matin

Rappelons que Microsoft a offert 31 $ par action, ce qui constituait déjà une valorisation supérieure de 62% à la cotation de l'action Yahoo à la clôture de la bourse la veille de l'offre (le jeudi 31 janvier). Une action qui, depuis, a grimpé et s'échangeait juste au-dessus de 29 $ ce matin même.

Des informations circulent toujours sur les sociétés (Google, AOL, Disney...) vers lesquelles pourrait se tourner Yahoo pour contrer le rachat souhaité par Microsoft.

Le rejet de l'offre exprimé il y a quelques heures par la société de Jerry Yang va contraindre l'éditeur de Redmond soit à relever le montant de sa proposition, soit à lancer, sans attendre quelque consentement de la direction de Yahoo, une offre publique d'achat, réputée hostile.

C'est pour mieux concurrencer Google, qui a bâti sa fortune sur les publicités contextuelles en ligne, que Microsoft souhaite associer ses forces de recherche et développement avec celles de Yahoo.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-yahoo-rejette-officiellement-l-offre-de-rachat-de-microsoft-25310.html

lundi 11 février 2008

OpenID en chevalier blanc de la gestion d'identité en ligne

La nomination de sociétés comme Google, IBM, Microsoft, VeriSign et Yahoo au conseil d'administration d'OpenID laisse espérer l'émergence d'un standard pour la gestion des identités en ligne

Le rêve de disposer d'une authentification personnelle unique automatiquement reconnue par plusieurs sites vient de faire un pas vers la réalité. Il se pourrait bien que l'initiative libre OpenID soit en passe de fédérer l'ensemble des forces vives du en ligne.

L'OpenID foundation vient d'annoncer que Google, IBM, Microsoft, VeriSign et Yahoo avaient rejoint son conseil d'administration. L'association insiste d'emblée sur le fait que ce conseil d'administration ne prend pas de décision d'ordre technique, lesquelles relèvent toujours d'un processus collectif au sein de la communauté.

Entre début 2006 -500 sites web adhérents- et aujourd'hui (plus de 10 000 sites), OpenID semble avoir réussi là où les initiatives des acteurs traditionnels avaient échoué. Il est vrai que, Microsoft en tête, ils ne visaient tous qu'une chose : s'approprier le contrôle des identités des internautes.

Une excellente nouvelle a double titre : cela laisse à la fois espérer une identification "transparente" des internautes et une moindre menace pour leur identité en raison du modèle décentralisé d'OpenID, créé en 2005.

Fin décembre, OpenID annonçait avoir défini une politique de gestion des droits. Un travail réalisé en commun avec le soutien d'AOL, de Microsoft, de VeriSign, de Sun, de Symantec et de Yahoo! Le rêve c'est, désormais, une réussite pour OpenID à la mesure de celle de la fondation Mozilla.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-openid-en-chevalier-blanc-de-la-gestion-d-identite-en-ligne-25295.html

dimanche 10 février 2008

Salon Linux 2008

Je vous propose un podcast vidéo d'un quart d'heure (82Mo) dont le sujet est le salon Solution linux 2008. Il comporte également une présentation de l'Asus EEE PC http://tf1.lci.fr/infos/podcast/pleinecran/0,,3702154,00-plein-ecran-fevrier-2008-allees-solutions-linux-.html

vendredi 8 février 2008

Linus Torvalds compare Mac OS, Vista et le... pingouin

Le père de Linux fait le point sur le pingouin et en profite pour taper sur MacOS X et Vista

Invité à la "Linux.conf.au" qui s'est déroulée à l'université de Melbourne, en Australie, Torvalds a, une nouvelle fois, montré qu'il n'avait pas sa langue dans la poche.

"Certains points dans Mac OS X sont d'une rare nullité et même pire que Windows", (ndlr : il fait notamment allusion au système de gestion des fichiers, HFS étendu). Torvalds va jusqu'à comparer cet élément de l'OS, avec un résidu gastrique malodorant, qui porte bonheur s'il est écrasé du pied gauche...

Pour autant, Linus établit une hiérarchie entre Vista et MacOS X. “Je ne pense pas qu’ils soient égaux dans leur imperfection. Je crois que Leopard est vraiment un meilleur système, mais à certains égards j’ai trouvé qu’il était pire que Windows à programmer. Son système de fichiers est un non sens absolu, c’en est effrayant. Je pense que OS X est mieux que Windows sur bien des aspects, mais c’est une course pour la seconde place derrière Linux.”

Le créateur du kernel de Linux considère que les nouveaux "super OS" de Microsoft et Apple ne sont que des vitrines "qui poussent le consommateur à acheter des mises à jour et à changer plus que régulièrement de machines." "C'est une perte de temps pour l'utilisateur, un système d'exploitation doit d'abord être pratique à l'usage, complètement invisible..."

Reste que dans les faits Linux est encore à la traîne derrière les deux géants américains. Sur ce point, Linus estime que l'arrivée de la plate-forme chez de nombreux fabricants comme Dell et le lancement de l'Eee d'Asus, basé sur un OS Linux, ou bien encore l’OLPC, sont autant de signes positifs.

Profitant d'une conférence organisée, dans les locaux du Sydney Morning Herald, il a également critiqué la GPL3, "je pense que c'est une mauvaise licence, mais bon ce n'est pas la fin du monde", et s'est dit agacé par le marketing sauvage autour de l'aspect purement graphique des nouveaux systèmes.

Torvalds rappelle également que Linux est parfaitement adapté à la mobilité, car il y a 15 ans les machines disposaient de composants nettement moins performants. Les initiatives d'OS mobiles sous Linux se multiplient en effet et selon Canalys, la part de marché de Linux dans les mobiles atteint désormais 5%.

Il pense également que les industriels d'Asie vont certainement jouer un rôle important sur ce segment ; car l'utilisation de logiciels propriétaires est très coûteuse. Et, il n'y a qu'une alternative qui "se nomme Open Source".

Linux plus vert...

Torvalds a précisé que des efforts de développement avaient été réalisés au niveau de la gestion de l’énergie par les multiples distributions du pingouin...

Jouant la carte de la transparence il reconnaît que les anciens outils de diagnostics de Linux étaient plutôt médiocres (ndlr : système de Black Box). "Le développement de la nouvelle architecture a été long. Mais désormais nous pouvons le dire le, le gros du travail est fait."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/07/Linus_Torvalds_fait_le_point_sur_l_evolution_du_pingouin

Piratage : la BSA dresse son bilan 2007

Selon les chiffres présentés par la Business Software Alliance (BSA) qui regroupe les éditeurs de logiciels, 2007 a été une année chargée

En 2007, suite aux actions de BSA, les entreprises contrôlées ont dû payer en moyenne plus de 93.000 euros aux éditeurs au titre du préjudice matériel (manque à gagner pour les éditeurs de logiciel) et du préjudice d’image.

Parmi les entreprises contrôlées l’an dernier par la BSA, la plus grosse irrégularité constatée correspondait à 850 copies illicites de logiciels sur les 291 postes audités, soit 100% de taux de piratage...

Au global le montant des sommes versées est en progression de 36% par rapport à 2006, année déjà riche en décisions judiciaires favorables à la BSA avec 63% d’augmentation des sommes versées.

En 2007, le nombre de jugements ou d’accords à l’amiable rendu a augmenté de 50% par rapport à l’exercice précédent.

Pour Eric Beaurepaire, porte-parole de BSA France : "BSA s’estime naturellement satisfait du renforcement des sanctions envers les fraudeurs. L’arsenal judiciaire demeure une arme efficace pour faire prendre conscience aux sociétés des risques encourus dans un pays ou le taux de piratage en 2006 demeure extrêmement élevé avec 45% de logiciels piratés en France."

"Les différentes actions menées au cours de l’année ont permis au BSA de faire prendre conscience aux entreprises des risques encourus, améliorant du même coup la protection des droits de la propriété intellectuelle des éditeurs concernés" poursuit Beaurepaire.

En France, une étude IDC estime que le manque à gagner ainsi généré, atteint 2,676 milliards de dollars. Il s'agit du 3ème plus important au niveau mondial, derrière les USA et la Chine.

Les risques associés au piratage

Les entreprises coupables d’utiliser des logiciels de façon illégale s’exposent à une amende pouvant atteindre 1,5 million d’euros, en vertu des articles L. 335-4 du Code de la propriété intellectuelle et 131-38 du Code Pénal, et à action civile en réparation du préjudice matériel et du préjudice d’image causés par les actes de contrefaçon.

Dans tous les cas, elles devront également régulariser leur situation pour l’avenir en s’acquittant du règlement des licences pour l’ensemble de leur parc logiciel.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/06/piratage___la_bsa_dresse_son_bilan_2007

IPv6 prend racine dans les DNS d'Internet

Depuis le 4 février, six des treize serveurs DNS racines qui ont en charge la redirection des requêtes vers les serveurs DNS qui gère les TLD (Top Level Domain, comme .com, .fr etc) admettent le protocole IPv6, alias IPng pour IP New Generation

Autrement dit, ils sont capables de recevoir une requête au "format" IP en version 6 et de la traduire en un nom de domaine. Des centaines de milliards d'adresses IP codées en 128 bits contre seulement quatre milliards codées en 32 bits, telle est l'amélioration la plus palpable du passage de la version 4 à la version 6 de l'IP (Internet Protocol).

Mais IPv6, c'est aussi une "intelligence" accrue du protocole avec, en particulier, l'intégration de notion de sécurité et de qualité de service au niveau du protocole et une optimissation des en-têtes pour simplifier et accélérer le routage.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ipv6-prend-racine-dans-les-dns-d-internet-25265.html

jeudi 7 février 2008

Microsoft tarit sa principale source de contrefaçons

Le taiwanais Maximus Technology sévissait à l'échelle industrielle depuis 1997

Microsoft vient de gagner une importante bataille dans sa lutte contre la contrefaçon industrielle de ses logiciels. Après six ans d'enquête, le Tribunal de Taipei à Taiwan vient en effet de condamner définitivement les responsables de la société Maximus Technology qui inondait le marché mondial de programmes copiés. Microsoft précise que cette condamnation "scelle la dernière étape d'une suite de jugements prononcés dans divers pays".

La firme affirme même que Huang Jer-sheng, propriétaire de Maximus Technology et ses complices ont été responsables de la production et de la distribution de plus de 90 % des contrefaçons de logiciels Microsoft saisies ou achetées dans le monde entre 1997 et 2003 !

L'éditeur explique que l’entreprise en question a produit des versions contrefaites d’au moins 21 produits Microsoft dans sept langues pour une valeur estimée à 900 millions de dollars. Ces produits étaient ensuite commercialisés par des revendeurs, complices involontaires, et achetés par des consommateurs dans plus de 600 villes et au moins 22 pays dans le monde incluant la France.

Huang Jer-sheng et ses associés travaillaient avec des contrefacteurs à Taïwan et dans le sud de la Chine. Deux usines de duplication de CD, Chungtek Hightech Enterprise Ltd et Cinway Technology Co, constituaient les principaux centres de production des logiciels contrefaits.

Huang Jer-sheng a été condamné à quatre années d’emprisonnement le 31 décembre 2007, ce qui est la plus longue peine jamais prononcée pour ce type de crime dans l’histoire de Taïwan. Trois collaborateurs très proches de Huang Jer-sheng ont été condamnés le même jour à des peines allant de dix-huit mois à trois ans de prison.

"Les peines de prison prononcées dans ce cas à Taïwan – et les dizaines d’autres cas criminels poursuivis par des procureurs dans le monde entier contre des associés de cette organisation – constituent un sévère avertissement pour souligner les conséquences du piratage de produits Microsoft", commente David Finn de Microsoft Europe. "Ce jugement montre l’intérêt d’un fort partenariat entre les autorités locales et les entreprises privées ; des efforts conjoints aboutissent à la mise hors circuit des produits contrefaits et à la condamnation de leurs auteurs."

En plus de ces poursuites à Taïwan, d’autres procès criminels à l’encontre de ce réseau international ont été engagés en Allemagne, en Australie, au Canada, en Chine, aux États-Unis, au Paraguay et au Royaume-Uni entre 2001 et 2007, conclut Microsoft.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/05/microsoft_tarit_sa_principale_source_de_contrefacons

mardi 5 février 2008

Le SP1 de Vista officiellement disponible mi-mars

Le lancement par Microsoft du premier Service Pack pour Windows Vista est imminent

Ce lundi, l'éditeur vient ainsi d'annoncer que le SP1 atteint le stade RTM (release to manufacturing, version finale), ce qui augure théoriquement d'une disponibilité dans la foulée. Mais, alors que plusieurs sources indiquent que le SP1 sera mis en ligne le 4 février, le blog officiel consacré par Microsoft à Vista révèle que les utilisateurs devront encore faire montre de patience jusqu'à la mi-mars. Et tous ne profiteront pas des nouveautés introduites par la mise à jour dès le mois de mars.

Dans un premier temps, le SP1 sera en effet distribué uniquement via Windows Update et le centre de téléchargement de Microsoft.com, en anglais, allemand, espagnol, français et japonais. Windows Update refusera cependant l'installation du pack aux possesseurs d'une machine sur laquelle sont installés certains pilotes de périphériques qui se sont avérés incompatibles avec le SP1 lors des phases de bêta-test.

A la mi-avril, Vista SP1 sera distribué aux utilisateurs ayant choisi de voir leur OS automatiquement mis à jour. Une nouvelle fois, rien ne se passera quand Windows Update détectera la présence des drivers incriminés : il faudra attendre qu'une correction pour ces pilotes voie le jour pour que la mise à jour soit automatiquement installée. C'est également dans le courant du mois d'avril que le SP1 sera disponible dans les autres langages supportés par Windows.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-sp1-de-vista-officiellement-disponible-mi-mars-1946.html

OPA de Microsoft sur Yahoo : Google entre dans la danse

Officiellement, le géant de Mountain View pose des questions. Officieusement, il pourrait s'allier à Yahoo


Google ne pouvait pas rester muet bien longtemps après l'annonce de la méga-OPA à 44,6 milliards de dollars de Microsoft sur Yahoo. N'est-il pas la cible de ce rapprochement du siècle ? Un tel rachat permettrait à Microsoft de se refaire une santé dans la recherche mais surtout de devenir un challenger de poids face à Google dans la publicité en ligne.

Evitant le commentaire direct, Google se contente de poser des questions à travers le blog de David Drummond, l'un des vice-présidents de Google et son principal responsable pour les questions juridiques. Des questions toutefois acerbes. "Microsoft va-t-il exercer la même influence à la fois inappropriée et illégale sur l'Internet comme il l'a fait avec le PC ?"

Google s'inquiète également du risque de monopole dans le domaine de la messagerie instantanée, du webmail (Yahoo Mail et LiveMail rassembleraient une bonne partie des abonnés à ce service) et des portails web.

Chez Microsoft, on a pas tardé à répondre à cette attaque : "aujourd'hui, Google domine le marché de la recherche et de la publicité sur le Web. Google a amassé environ 75% des revenus liés à la recherche en ligne dans le monde et sa part de marché continue de croître".

Parce qu'il faut protéger "l'ouverture de l'Internet" qui favorise "la liberté d'innovation" , Google explique : "Nous pensons que l'intérêt des internautes passe en premier - et doit passer en premier - alors que les mérites de cette offre d'acquisition sont examinés et les alternatives explorées."

"Les alternatives explorées"... Une contre-offensive de Google n'est donc pas à exclure. En effet, selon Reuters, Google pourrait faire office de chevalier blanc afin de contrer l'OPA de Microsoft.

Selon une source proche du dossier, Yahoo envisage de reprendre contact avec Google avec qui il avait discuté pendant plusieurs mois d'une alliance alternative.

Le Wall Street Journal de son côté indique que le directeur général de Google, Eric Schmidt, avait appelé celui de Yahoo, Jerry Yang, pour lui offrir l'aide de son groupe, dans le but de contrer l'offre de Microsoft. Il s'agirait par exemple de monter un partenariat dans la pub en ligne entre les deux géants.

Pour autant, un rapprochement avec Google pourrait poser des problèmes concurrentiels. L'OPA de Microsoft est déjà observée de près par les autorités américaines alors que les deux groupes possèdent pas mal de différences (ce qui n'est pas le cas de Yahoo et Google).

Une autre source proche de Yahoo a déclaré que le groupe américain avait fait l'objet d'une longue série de contacts préliminaires avec des groupes de médias, de technologies et financiers, ajoutant ne pas savoir si une offre alternative était imminente.

Dans un mémo envoyé vendredi à ses employés et que Reuters s'est procuré dimanche, Yahoo écrit: "Nous voulons souligner qu'absolument aucune décision n'a été prise et qu'en dépit de ce que certains ont essayé de suggérer, il n'y a certainement aucun processus d'intégration en cours".

Déjà, dans un communiqué officiel, le groupe de Jerry Yang déclarait avoir besoin "d'un certain temps" pour examiner ses options stratégiques. Cet examen "incluera l'évaluation de toutes les alternatives stratégiques de la compagnie, parmi lesquelles le maintien de Yahoo sous la forme d'une entreprise indépendante", ajoute Yahoo. "Un processus d'étude comme celui-ci est fluide, mais il peut prendre un certain temps."

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/04/opa_de_microsoft_sur_yahoo___google_entre_dans_la_danse

lundi 4 février 2008

Realplayer, numéro un des 'pourriciels'

Le lecteur multimédia se voit attribué le bonnet d’âne par une organisation américaine. Deux versions de RealPlayer installent des applications sans le consentement de l’utilisateur

La période est propice aux distributions de prix en tous genres. Le vainqueur du prix « badware » décerné par stopbadware.org n’est autre que le lecteur multimédia Realplayer de RealNetworks.

L'organisation chargée de débusquer les logiciels disgracieux, collabore avec Harvard, Oxford et est soutenue par Google, Lenovo et Sun. Selon le washington post, l’organisation s’est intéressée à deux versions du produit : RealPlayer 10.5 et Realpalyer 11.

La version 10.5 a été pointée du doigt car elle « omet » de préciser à l’utilisateur que l’application liée, 'message center' agit sous la forme d’un pop up qui viendra sans cesse harceler l’usager tant qu’il n’y aura pas souscrit.

La version 11 installe, sans aucune notification à l’usager - c’est inutile après tout - une application nommée ‘rhapsody player engine’. Le souci réside dans le fait que cette dernière se niche dans le PC et y reste, même si RealPlayer est désinstallé.

Ces applications, sournoises, gênent John Palfrey, enseignant de législation d’Internet à Harvard, membre de stopbadware. Pour lui, RealPlayer franchit les limites de la vie privée en installant de force ces applications.

RealPlayer a eu beau jeu de préciser, par la voix du chargé des relations publiques que la version 10.5 n’était plus distribuée. La version 11, quant à elle, désactive l’option ‘Message Center’. Bonne nouvelle. Par contre, cette dernière reste le lecteur par défaut disponible sur le site. Moins bonne nouvelle…

D’un autre côté, malgré ce geste de contrition, il n’est pas sûr que les utilisateurs ne soient pas tentés d'aller voir ailleurs…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/01/realplayer__numero_un_des__pourriciels_

samedi 2 février 2008

Microsoft veut s'offrir Yahoo pour 44 milliards de dollars

On pouvait s'y attendre, Yahoo est aujourd'hui dans une position de faiblesse

Il s'agit d'un des plus grands serpents de mer du monde IT : le rachat de Yahoo par Microsoft. Aujourd'hui, la rumeur devient réalité. La firme de Redmond a officiellement déposé une offre de rachat. Le numéro un des logiciels propose 44,6 milliards de dollars, soit 30 milliards d'euros. Une belle sortie pour Bill Gates qui partira à la retraité cet été !

Microsoft propose 31 dollars l'action, payables en cash et en titres, soit une prime de 62% sur le dernier cours de Yahoo jeudi soir. Dans un communiqué, la firme de Bill Gates se dit prêt à coopérer "étroitement" avec la direction et le conseil d'administration de Yahoo.

Dans un communiqué de presse, le conseil d'administration du groupe déclare qu'il compte "évaluer" l'offre non sollicitée de Microsoft "de manière attentive et rapidement".

Rappelons que les deux groupes avaient commencé à discuter fin 2006. Un projet de rachat avait été rejeté en février. "Alors qu'un partenariat commercial pourrait avoir fait sens à un certain moment, Microsoft croit que la seule alternative maintenant est la combinaison de Microsoft et de Yahoo que nous proposons". "Cette proposition représente une opportunité attirante de réalisation de valeur pour vos actionnaires", peut-on lire dans une lettre de Steve Ballmer, patron de Microsoft, adressée au conseil d'administration de Yahoo.

Microsoft a attendu son heure et a sauté sur sa proie à un moment idéal. Le géant du Web a vécu une année 2007 particulièrement difficile et est devenu une cible de choix.

Le groupe a vu son bénéfice net baisser de 23,5% au 4e trimestre, à 205,7 millions de dollars, et sur l'ensemble de 2007 reculer de 12,1% à 660 millions.

Le chiffre d'affaires a progressé de 7,6% au 4e trimestre, à 1,83 milliard, et de 8,4% sur 2007 à près de 7 milliards de dollars (contre 58 milliards pour Microsoft). Des taux de croissance honorables mais bien inférieurs à celui du marché : +28% en 2007 pour la pub en ligne...

Comme prévu, Yahoo a donc dû réduire la voilure en supprimant 7% de la masse salariale. Près d'un millier d'emplois "ciblés" vont être supprimés sur 14.000.

Sur quasiment tous les terrains, Yahoo est distancé par Google : moteur de recherche et surtout publicité en ligne. Le groupe a également raté le virage des réseaux sociaux.

Ce vendredi, on apprenait le départ de Terry Semel, président du conseil d'administration et ancien directeur général. Un départ sûrement relié à l'offensive de Microsoft.

Un tel rachat permettrait à Microsoft, lui aussi distancé par Google sur le Web de reprendre la main face au géant de Mountain View. Son moteur, Live Search, est largement distancé par Google mais aussi par Yahoo.

En décembre, selon le cabinet comScore, Google captait 62,4% des recherches internet mondiales (66 milliards de requêtes effectuées sur ses pages), contre 12,8% pour Yahoo!, suivi du chinois Baidu (5,2%) et de Microsoft (2,9%).

Une alliance avec Yahoo Search formerait donc un challenger de poids dans la recherche mais aussi et surtout dans le très juteux secteur de la pub en ligne (40 milliards de dollars en 2007) où Yahoo est numéro deux. Microsoft y a multiplié les acquisitions, notamment aQuantive pour 6 milliards de dollars mais l'ajout de l'offre Yahoo à son arsenal pourrait lui permettre de peser face à Google qui s'est emparé de DoubleClick.

Google encaisse environ un tiers des recettes mondiales de publicité en ligne, loin devant Yahoo! qui en empoche moins de 15% et Microsoft.

"A ce jour, le marché est de plus en plus dominé par un acteur qui consolide son leadership par acquisition", écrit Steve Ballmer dans la lettre d'intention envoyée à Yahoo. "Ensemble, Microsoft et Yahoo! peuvent offrir une alternative crédible aux consommateurs, annonceurs et éditeurs", juge Ballmer.

Selon des estimations du cabinet e-Marketer en mai dernier, à eux deux, ils auraient représenté en 2007 environ 4,9 milliards de dollars de chiffre d'affaires publicitaire en ligne aux Etats-Unis (3,6 milliards pour Yahoo!, 1,3 milliard pour Microsoft), contre 6,2 milliards pour Google, hors commissions aux sites partenaires.

Enfin, une telle opération permettrait à Microsoft de se diversifier : le groupe tire 80% de ses evenus de la vente classique de logiciels, un modèle menacé par l'émergence des applications gratuites en ligne.

Microsoft indique envisager des synergies d'au moins un milliard de dollars, dans quatre secteurs qu'il a identifiés. "La combinaison des actifs des deux groupes permettra d'atteindre les économies d'échelle et la taille critique en termes de recherche-développement pour réaliser des percées d'innovation." explique la société.

Pour redresser la barre, Yahoo a annoncé plusieurs centaines de millions d'investissements dans trois secteurs stratégiques : la plate-forme de publicité, l'ergonomie du site et l'expérience de l'utilisateur. La proposition de Microsoft pourrait alors accélérer cette transformation.

Reste désormais à attendre la réaction des autorités européennes qui pourraient voir d'un mauvais oeil ce rapprochement.

De son côté, la commission des affaires judiciaires du Congrès américain a annoncé vendredi soir qu'elle organiserait une audition le 8 février pour examiner l'offre de rachat de Microsoft. Cela représenterait "certainement l'une des plus importantes fusions dans le secteur de la technologie et présente de gros problèmes par rapport au paysage concurrentiel de l'internet", ont souligné les parlementaires John Conyers, reponsable de la commission, et Lamar Smith, dans un communiqué. "La commission auditionnera des experts qui mesureront si (ce projet) représente une consolidation à promouvoir ou s'il entame les principes fondamentaux d'un internet concurrentiel", précise le communiqué.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/02/01/microsoft_veut_s_offrir_yahoo_pour_44_milliards_de_dollars

Google présente ses futures options de recherche

Le gargantuesque Google propose à ses utilisateurs de tester certaines fonctionnalités en cours de développement, qui concernent la façon dont les résultats d'une recherche sont présentés

« Beaucoup d'améliorations ont été récemment apportées à la recherche sur le Web, mais l'apparence des résultats eux-même est restée plutôt constante - une dizaine de liens dans une liste verticale. Ce format convient fréquemment, mais certaines recherches nécessitent davantage d'options », explique Google sur son blog.

Trois types d'améliorations sont présentés par le mastodonte du Web, qui encourage les utilisateurs à les essayer et faire part de leurs appréciations.

Map View permet un affichage cartographique des résultats d'une recherche. Si un utilisateur désire obtenir des informations sur les conférences environnementales se déroulant dans sa région, il peut certes en trouver en explorant les résultats d'une recherche classique. Dans ces conditions toutefois, il lui sera difficile de visualiser l'intégralité des résultats sur un seul document afin d'avoir une vue d'ensemble. Map View vient alors à son secours : la fonctionnalité offre une vision de tous les résultats sur un même fond de carte.

TimeLine fonctionne sur le même principe mais affiche les résultats sur une frise chronologique. Particulièrement pratique dans le cadre de recherches portant sur des événements historiques ou des informations biographiques, l'outil présente graphiquement le nombre d'occurrence des dates présentes dans les résultats. Il est possible de zoomer sur une période en cliquant sur une partie de la frise ou de spécifier un intervalle particulier afin de n'obtenir que des résultats s'attachant à l'époque considérée.

Enfin, Info View ne déroge apparemment pas de la présentation habituelle des résultats d'une recherche effectuée sur Google : ils sont présentés verticalement et accompagnés de quelques lignes de texte extraites des sites répertoriés. Elle ajoute toutefois une fenêtre sur la droite de l'écran permettant de modifier les informations agrémentant les résultats, en choisissant par exemple d'y afficher des dates ou des images.

Essayez les fonctionnalités concoctées par Google en vous rendant sur l'Experimental Labs

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-presente-ses-futures-options-de-recherche-1938.html

vendredi 1 février 2008

La gendarmerie poursuit sa transformation open source

La grande muette, du moins la gendarmerie, a décidé d’opérer une migration de ses postes vers Ubuntu. Pas moins 70.000 ordinateurs sont concernés

L'information tombe pile, alors que s'ouvre le salon Solutions Linux à Paris. La gendarmerie nationale vient de décider le basculement de ses nouveaux ordinateurs vers Linux. Les 70.000 postes sous OS Windows actuellement utilisés fonctionneront dans les années à venir sous l’OS libre, distribué par Ubuntu. Entre 5.000 et 8.000 postes devraient accueillir l’OS libre cette année.

"Nous installerons Linux sur chaque nouvel ordinateur", explique le colonel Nicolas Géraud, directeur adjoint du département IT de la gendarmerie. "(…) Tous les ordinateurs utiliseront Linux d’ici 2013-2014".

La décision de la gendarmerie est le produit de trois facteurs, souvent identiques pour une administration qui passe du propriétaire au Libre. Il s’agit de diversifier les fournisseurs, pouvoir gérer et administrer un système et réduire les coûts. Le calcul est assez rapide pour la gendarmerie. S’affranchir de l’OS Microsoft entraînerait une économie de 7 millions d’euros.

Ce nouvel élan vers le libre s’inscrit dans un mouvement général entamé quelques années plus tôt. Petit rappel.

En 2006, la gendarmerie avait déjà entamé un mouvement vers le libre en abandonnant Internet Explorer au profit de Firefox, le navigateur libre. Début 2007, le ministère de l’Agriculture a porté son choix sur OpenOffice. En mars de la même année, les députés de l’Assemblée Nationale ont eux choisi de migrer vers Linux et OpenOffice.

Selon une étude de Markess intitulé 'Open Source dans l'Administration Française, 2007-2009' , 11% du budget informatique de l'administration française a été consacré à l'open source en 2007 (hors achat de hardware), contre 7% en 2006. En valeur, le cap du milliard d'euros devrait être allègrement dépassé (marché global, matériel inclus).

Par ailleurs, les fournisseurs sont 44% à attendre une hausse de leur carnet de commandes sur ce type de projet en 2007, et ce " quelle que soit la cible sectorielle (privé ou public) ".

C'est une tendance de fond, selon l'institut d'études. En 2009, cette part dans les budgets devrait atteindre 14%.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/01/30/la_gendarmerie_poursuit_sa_transformation_open_dource