jeudi 17 décembre 2009

Bruxelles et Microsoft signent un accord autour d'Internet Explorer

En proposant un mécanisme permettant de sélectionner un navigateur de son choix par défaut dans Windows, la Commission européenne met fin à ses poursuites contre Microsoft

Le calvaire de Microsoft dans ses relations avec la Commission européenne sur la question du marché des navigateurs prend fin. Bruxelles vient d'annoncer un accord avec l'éditeur de Redmond pour ouvrir Windows aux navigateurs concurrents d'Internet Explorer (IE), seul fureteur jusqu'alors proposé avec un système d'exploitation qui équipe plus de 90 % des PC de la planète.

Microsoft s'est donc engagé à proposer un «écran de choix» (Choice Screen qui remplace le Ballot Screen jusqu'à présent évoqué) qui permettra à l'utilisateur d'installer un navigateur alternatif à IE et même de désactiver ce dernier. Le Choice Screen sera effectif sur les versions XP, Vista et 7 de Windows par l'intermédiaire des outils de mise à jour système. « Des millions de consommateurs européens profiteront de cette décision en pouvant librement choisir leur navigateur web. Un tel choix servira non seulement à améliorer l'expérience de navigation des gens, mais aussi agir comme un stimulant pour les éditeurs pour innover et offrir de meilleurs navigateurs à l'avenir », s'est félicitée Neelie Kroes, commissaire à la Concurrence. Aux côtés d'IE, figureront Mozilla Firefox, Apple Safari, Google Chrome et Opera Software. A priori, ils devraient apparaître dans un ordre d'affichage aléatoire afin de ne pas influencer le choix de l'internaute.

L'accord portera sur 5 ans et sera valable sur l'espace économique européen uniquement. La Commission s'accorde cependant deux ans pour dénoncer les termes de l'accord et ajuster le tir. Et Microsoft s'expose à une amende qui pourrait s'élever jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel s'il ne respecte pas ses engagements. Il restera donc à vérifier les conséquences de la décision européenne sur le marché. Dans les faits, IE domine largement avec 62 % des usages en Europe selon les chiffres de septembre de l'AT Internet Institute. Même si Firefox lui taille aujourd'hui de belles croupières en revendiquant plus de 28 % des parts... 5 ans après son lancement public. Il n'est d'ailleurs pas certain que le choix multiple profite à Firefox aujourd'hui très populaire grâce à ses innovations et aux multiples campagnes de communications orchestrées par Mozilla et la communauté du libre. L'avantage pourrait revenir à un autre navigateur open source, Chrome, dont les développements avancent à grands pas... Et ce d'autant que le torchon commence à brûler entre Mozilla et Google.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/16/bruxelles_et_microsoft_signent_un_accord_autour_d_internet_explorer

mercredi 16 décembre 2009

Rassurée sur l’avenir de MySQL, Bruxelles pourrait valider le rachat de Sun par Oracle

Oracle s’est enfin décidé à s’engager sur l’avenir de MySQL. Une annonce qui semble en mesure de répondre aux exigences de la Commission européenne, qui doit statuer sur le rachat de Sun par la firme

La Commission européenne pourrait finalement valider le rachat de Sun par Oracle. Ce changement de cap a été motivé par les promesses de la firme, qui assure que le développement de la base de données MySQL ne sera pas entravé. La compagnie a découpé son argumentaire en dix points, résumés ici. Une initiative bien accueillie par la Commission européenne.

Oracle promet d’accélérer le développement de MySQL, en y mettant plus de fonds que Sun ne l’avait fait. La firme garantit également que les versions futures de ce produit seront bien disponibles sous licence GPL et qu’aucune version de MySQL Enterprise Edition ne verra le jour sans que le MySQL Community Edition correspondant ne soit lui aussi rendu public. Des librairies spécifiques permettent à des éditeurs tiers de proposer leurs propres moteurs de stockage pour MySQL. Oracle se veut rassurant concernant ce domaine : les librairies correspondantes seront maintenues, améliorées et documentées. Mieux, la compagnie n’imposera plus de placer les moteurs sous licence GPL. Oracle se veut également rassurant concernant le manuel de référence du produit qui sera téléchargeable gratuitement et se montrera « d’une qualité similaire à celui fourni actuellement par Sun ». Enfin, la politique en terme de licences restera inchangée : les contrats des partenaires OEM seront reconduits et l’achat d’une licence commerciale de MySQL ne sera pas lié au paiement d’un contrat de support.

MySQL reste toutefois un concurrent sérieux de l’offre actuelle d’Oracle. Lors d’un entretien accordé à notre rédaction, Michael Widenius (le créateur de MySQL, qui développe aujourd’hui une offre alternative), soulignait qu’Oracle pourrait être tenté « de mener des développements qui n’intéresseront pas les utilisateurs MySQL, dans le but d’étouffer lentement ce produit ». Là encore, Oracle a répondu à ces questions, en promettant de mettre en place et de financer les entités indépendantes, qui fixeront les priorités en terme de développement, en fonction des attentes des utilisateurs de MySQL. Avec le rachat de Sun Microsystems, Oracle entre de plain-pied dans le monde du matériel, mais aussi celui de l’open source (Java, MySQL, NetBeans, OpenOffice.org, OpenSolaris, SPARC, VitualBox, etc.). La compagnie doit maintenant faire ses preuves.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/15/rassuree_sur_l_avenir_de_mysql__bruxelle_pourrait_valider_le_rachat_de_sun_par_oracle

lundi 14 décembre 2009

Les dix pertes insolites de données de Kroll Ontrack

Spécialisée dans la restauration des données, la société Kroll Ontrack dévoile son classement annuel des dix pertes de données les plus insolites. Des chats aux vols planés en passant par la plongée sous-marine, tout y passe

Comme chaque année, Kroll Ontrack présente les cas les plus incroyables de récupération de données rencontrés par la société en 2009. Grâce à un sondage effectué au sein de l’ensemble de ses laboratoires implantés à travers le monde, cette liste d’accidents représente des cas pour lesquels la société a pu récupérer des données parfois très endommagées.

En première position de ce classement figure le cas d’une perquisition menée dans un appartement. Le suspect a alors jeté du 12e étage un ordinateur portable contenant les preuves de sa culpabilité. Pas très funky. Après avoir ramassé les débris pour reconstituer le PC, les forces de l'ordre ont confié le disque dur à Kroll Ontrack pour en lire le contenu. Quand ce n'est pas les hautes sphères, ce sont les profondeurs marines qui s'attaquent aux disques durs. La situation la plus incongrue revient sans conteste à cet ordinateur portable tombé d'un bateau en pleine mer et retrouvé après avoir passé six mois à 60 mètres sous l'eau. Là encore, Kroll Ontrack explique que « 99 % des données furent récupérées ».

La société liste aussi les cas d’une altercation entre deux collègues dans une salle informatique, l’un des deux protagonistes heurta et endommagea (accidentellement ?) un disque serveur. Autre cas, celui d’un photographe professionnel, qui, au passage d’un ralentisseur, laissa choir depuis sa moto son appareil photo projetant dans la foulée la carte mémoire dans une flaque d’eau… Pas top. La situation la plus « drôle » reste encore celle d’un homme d’affaires qui, en cherchant ses clés de voiture dans ses poches, posa son ordinateur portable sur le toit du véhicule. Une fois ses clés retrouvées, il s’en alla laissant, comme on l'imagine, son portable là où il l'avait posé. L’ordinateur finit son existence contre un mur après un joli (paraît-il) vol plané. Enfin le cas le plus « mignon » s’avère être celui d’un chat qui avait pris pour cible le cordon secteur d’un disque dur externe. A force de jouer avec, le disque est tombé provoquant la perte des données enregistrées. Mais le chat fut épargné, c'est le principal.

Afin d’éviter que ne se répètent ces cas de pertes, le conseil est donc d’éviter la moto, les chats, le contact avec l’eau et les vols planés. En tout cas avec un disque dur. Et, on ne le répettera jamais assez, faire des sauvegardes régulières.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/11/les_dix_pertes_insolites_de_donnees_de_kroll_ontrack

vendredi 11 décembre 2009

Restaurer ou supprimer les données, même combat pour Kroll Ontrack

Spécialiste de la restauration des données, la société Kroll Ontrack se lance dans la suppression des informations sur disque dur. Ontrack Eraser vient d'être lancé à destination des professionnels

« Lorsque vous croyez supprimer une donnée ou vider une corbeille, les utilisateurs pensent qu'un fichier disparaît. Pourtant il n'en est rien, subsistent toujours des traces numériques. » Marc Daniel, responsable technique de Kroll Ontrack introduit son propos ainsi. Afin que les entreprises puissent conserver la mainmise sur leurs données et informations, le spécialiste de la restauration de données propose désormais de nouveaux services. Ontrack Eraser vient, à ce titre d'être annoncé par la société. Le logiciel permet d'effacer, de manière sécurisée, des données de manière distante ou en direct.

Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack, explique l'intérêt du nouveau soft : « Il existe trois manières de supprimer des données présentes sur un disque dur. L'effacement, le degaussage (démagnétisation par aimant, ndr), ou bien encore le broyage. La technique la moins onéreuse s'avère être l'effacement simple. » Ainsi, avec un effacement total, il est dés lors impossible des retrouver des fichiers voire des informations concernant un ou plusieurs fichiers. Un motif qui a donc poussé Kroll Ontrack à s'intéresser aux sociétés, notamment celles spécialisées dans le recyclage. La solution est proposée sur une base de 12 euros par effacement (pour 100 effacements).

Dans la foulée, l'éditeur propose aussi une autre manière de supprimer définitivement les données contenues dans un disque dur. Par la méthode de la démagnétisation ou degaussage, un disque dur est inséré dans l'Ontrack Eraser Degausser 3.0. Cet aimant géant (et d'un poids de 80 kg) est la « chaise électrique du disque dur » lance Paul Dujancourt. Si l'introduction dans l'aimant d'un disque s'avère être rédhibitoire, il convient à des sociétés qui cherchent à supprimer définitivement des données malgré le prix d'un tel appareil est annoncé à 14.500 euros, hors taxe. Demeure le choix entre la suppression définitive des informations et la mort d'un disque dur. L'effacement des données promet de conserver une confidentialité importante sur ses propres informations. Reste à choisir la méthode idoine.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/10/restaurer_ou_supprimer_les_donnees__meme_combat_pour_kroll_ontrack

jeudi 10 décembre 2009

Mozilla Thunderbird 3 fait son entrée !

Après de nombreux mois de développement, Mozilla Messaging vient de mettre en ligne la version finale de Thunderbird 3

La version définitive de Thunderbird 3 est enfin disponible. L’outil de messagerie open source de la fondation Mozilla est un concurrent sérieux d’Outlook. Vous pourrez le télécharger pour Windows, Mac OS X ou Linux, à partir de cette page web. « Nous avons certains des utilisateurs les plus passionnés de la planète. Ils choisissent Thunderbird car il est flexible et ils peuvent le personnaliser de la manière dont ils le souhaitent », commente David Ascher, CEO de Mozilla Messaging. « Pour les personnes qui veulent juste que l’utilisation du courrier électronique soit rapide et intuitive, des fonctions comme l’archivage et la recherche les aident à passer moins de temps à se préoccuper de la gestion de leurs messages. »

Cette mouture propose plus de 2000 améliorations depuis la version 2. Certaines ressortent toutefois : utilisation des onglets, nouveau moteur de recherche, archivage des courriers, dossiers intelligents, etc. L’assistant de création de comptes, le gestionnaire de modules complémentaires et l’interface du logiciel ont été entièrement refondus. Les développeurs ont également amélioré l’interopérabilité de ce produit. L’intégration avec Gmail est en progrès. De plus, les outils de recherche de Windows et Mac OS X pourront indexer les documents stockés par Thunderbird (comme cela est déjà le cas sous Linux). Enfin, le thème du logiciel a été modifié afin de mieux s’adapter aux derniers systèmes d’exploitation d’Apple et Microsoft.

Dernier point, l’adoption du moteur Gecko 1.9.1.5 – utilisé également au sein des versions récentes de Firefox – permet à la fois d’améliorer la qualité de rendu, la sécurité du logiciel et la vitesse de traitement du moteur JavaScript.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/09/mozilla_thunderbird_3_fait_son_entree__

mercredi 9 décembre 2009

Red Hat booste son offre Linux temps réel MRG

MRG 1.2 est un OS temps réel qui propose des performances exceptionnelles, y compris en mode virtualisé

Red Hat fait progresser sa plate-forme temps réel d’entreprise MRG (Messaging, Realtime et Grid). Celle-ci met l’accent sur les performances, un temps de latence faible et un temps de réponse garanti. Ce type d’OS est crucial pour l’industrie et certains domaines spécifiques : finances, armement, énergie… MRG 1.2 reprend les avancées présentées lors de la sortie de la Red Hat Entreprise Linux 5.4.

Les performances générales de cette solution sont en progrès. Ainsi, sur une machine de test configurée en Infiniband, entre 1,2 et 1,6 million de messages ont pu être délivrés par seconde, avec un temps de latence moyen compris entre 40 et 43 ms. Supersonique. En mode virtualisé, les performances restent correctes : sur le même système de test, une machine virtuelle fonctionnant sous KVM peut ainsi délivrer plus d’un million de messages par seconde, avec un temps de latence inférieur à 200 ms. Pour la première fois, temps réel et virtualisation font bon ménage.

MRG 1.2 est livré avec l’outil rteval, qui permettra de détecter les périphériques qui augmentent le temps de réponse du système. Ce logiciel sera très appréciable pour optimiser une infrastructure temps réel. Dans le domaine des grilles (Grid), nous retrouvons une gestion fine des machines virtuelles fonctionnant sous KVM et l’intégration de la version 7.4 du projet open source Condor. C’est un élément essentiel pour mettre en place une solution informatique distribuée.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/08/red_hat_booste_son_offre_linux_temps_reel_mrg

mardi 8 décembre 2009

Windows proposera bientôt les navigateurs concurrents d'Internet Explorer

Microsoft a fait de nouvelles concessions pour faciliter le choix d'un navigateur alternatif à Internet Explorer dans Windows

Plus d'un mois après le lancement de Windows 7, les discussions se poursuivent entre la Commission européenne et Microsoft sur la question du Ballot Screen. Cet «écran de vote» s'inscrit comme la solution qui doit permettre à l'utilisateur de sélectionner le navigateur de son choix dans Windows jusqu'alors livré avec Internet Explorer (IE) par défaut. Microsoft a notamment accepté de prendre en compte les dernières remarques transmises aux instances bruxelloises, notamment par Mozilla mais aussi Opera Software et Google.

La solution proposée par Redmond visait à insérer, au premier lancement de Windows, un écran proposant de choisir parmi les cinq principaux navigateurs du marché : Microsoft IE, Mozilla Firefox, Apple Safari, Google Chrome et Opera d'Opera Software. Mais la présentation de l'offre dans l'ordre alphabétique du nom des éditeurs risquaient d'avantager Apple, qui arrive en premier, et Microsoft, pour la familiarité de l'application et du logo, selon Mozilla. D'autre part, la présence du logo d'IE sur la page était également de nature à influencer le choix de l'utilisateur. Microsoft a donc accepté de modifier son offre. D'abord en supprimant le logo d'IE sur le Ballot Screen. D'autre part en affichant les offres de navigateurs de manière aléatoire. Comme ça, pas de jaloux. La nouvelle proposition de Redmond pourrait être validée par la Commission européenne avant la fin de l'année. Et mettre fin aux poursuites de Bruxelles à l'encontre de Microsoft suite à une plainte d'Opera Software en décembre 2007.

Une fois le processus accepté par Bruxelles, il restera à le mettre en œuvre techniquement. Le Ballot Screen sera alors installé sur Windows via les mises à jour du système. Une nouveauté qui risque de surprendre, si ce n'est perturber, les actuels utilisateurs. Surtout s'ils ont déjà installé un navigateur alternatif à IE. Ou que leurs habitudes sont trop ancrées pour être prêts à modifier leur environnement de navigation.

Il restera alors à vérifier si l'offre de choix d'un navigateur accentuera, ou non, le déclin d'Internet Explorer. S'il perd des parts de marché depuis plusieurs mois selon l'analyse de septembre de l'AT Institute, IE reste utilisé par 62 % des internautes en Europe, contre 28,4 % pour Firefox, 4,3 % pour Safari, 2,8 % par Chrome et 2,2 % par Opera. A noter également que la multiplication des plates-formes pour les netbooks, notamment l'arrivée attendue en force de Chrome OS déjà proposé avec le Dell Mini 10v, pourrait également accélérer le rééquilibrage du marché.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/07/windows_proposera_bientot_les_navigateurs_concurrents_d_internet_explorer

lundi 7 décembre 2009

Google accélérateur du web

Google propose un DNS public optimisé pour traduire plus rapidement les adresses web en adresses numériques. Ce qui devrait améliorer le temps de chargement des pages web

Jamais à cours d'idée, Google se lance dans un nouveau défit : améliorer la vitesse du web. Comment? En gérant son propre service de DNS. Le géant de Mountain View vient d'annoncer avoir mis en place un DNS public, en version expérimentale pour l'heure mais à disposition de tout un chacun.

Pour mémoire, un DNS (Domain Name Server) est un service qui traduit l'adresse web alphanumérique d'un site ou d'une page (www.silicon.fr par exemple) en son identifiant numérique pointant vers le serveur qui héberge le service (62.128.130.61). Un DNS vise donc à structurer le réseau et à faciliter l'usage du web pour l'utilisateur (pour lequel il sera plus simple de retenir «Silicon.fr» que «62.128.130.61»). La gestion des DNS est la plupart du temps assurée par le fournisseur d'accès, l'opérateur, voire l'entreprise qui gère de nombreux accès au Net.

Aussi indispensable soit-il, il s'avère que le DNS peut constituer une source de ralentissement du trafic, d'autant qu'ils sont consultés en moyenne des centaines de fois par jour par un internaute. Surtout, certaines pages complexes (avec nombre de liens notamment) font appel à plusieurs DNS pour charger leurs contenus. Autant d'opérations de consultation qui ralentissent l'affichage de la page. Et pour Google, notamment, le temps, c'est de l'argent. C'est pourquoi l'entreprise californienne propose aujourd'hui son propre DNS public, optimisé pour améliorer le service de traduction d'adresse. « Au cours des derniers mois, nos ingénieurs ont travaillé à l'amélioration de la résolution de notre DNS afin de rendre l'expérience de navigation Internet plus rapide et plus sûre », déclare Google dans son communiqué.

Pour cela, l'entreprise a mis en place un système de préchargement susceptible de répondre plus rapidement à plusieurs requêtes. En revanche, si Google implémente une méthode pour lutter contre les attaques par empoisonnement de cache DNS (et les risques de détournement d'adresses), il ne filtre pas les malwares. La sécurisation du poste de travail reste donc entre les mains de son utilisateur. Ceux qui veulent directement tirer parti du DNS de Google consulteront cette page d'entrée vers les instructions de configuration.

L'ouverture de ce DNS public est la première étape d'un projet plus ambitieux. « Alors que les gens commenceront à utiliser Google Public DNS, nous planifions de partager nos connaissances avec la communauté web et les autres opérateurs de DNS, afin d'améliorer l'expérience de navigation pour l'ensemble des internautes », précise Google. Quant aux critiques en vue associant le géant du web à Big Brother, Google répond qu'il ne conserve pas les logs (les fichiers de connexion qui contiennent les adresse IP des internautes) plus de 48 heures. Et celles qui nécessitent un stockage plus long (pour des raisons de sécurité et d'optimisation, essentiellement), sont «anonymisées». Dans tous les cas, Google assure ne pas corréler les requêtes DNS avec ses autres services (recherche). A croire sur parole.

Les plus sceptiques se tourneront vers le projet OpenDNS qui vise également à améliorer les temps de traitement des serveurs DNS mais de manière ouverte (plus transparente, donc) et gratuite.Les velléités d'optimisation de la navigation Internet ne sont pas nouvelles chez Google. Outre un navigateur, Chrome (et bientôt un système d'exploitation Chrome OS) réputé pour sa rapidité (notamment dans les traitements JavaScript des pages), Google travaille également sur le projet SPDY, un nouveau protocole de chargement des pages visant également à accélérer le web. Après les services, Google accélérateur du web?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/04/google_accelerateur_du_web

vendredi 4 décembre 2009

L'antivirus NOD32 fait son entrée sous Mac OS X et Linux !

Le célèbre antivirus NOD32 d’ESET est maintenant accessible en mouture bêta pour Mac OS X et Linux

ESET NOD32 Antivirus 4 est dorénavant disponible en version bêta pour Mac OS X et Linux (les moutures 32 bits et 64 bits de ces systèmes d’exploitation sont supportées). Ces adaptations reprennent toutes les fonctions classiques de la mouture Windows : protection en temps réel, analyse des médias amovibles, interface simple et facile à maîtriser, etc. La compagnie justifie ce double portage d’une façon claire et sans ambigüité, en évitant de tomber dans le piège du catastrophisme, qui consisterait à affirmer qu’une machine sans antivirus est en danger, alors même que l’OS concerné n’est que peu sensible à ce type de menaces.

Si ESET considère que la popularité croissante de ces deux systèmes d’exploitation les met moins à l’abri des développeurs de malwares, elle explique que son outil montrera surtout son efficacité dans deux cas précis : il permettra tout d’abord d’éliminer les virus visant Windows. Les machines sous Mac OS X et Linux ne serviront donc plus de relai de diffusion pour ces logiciels indélicats. De plus, son antivirus pourra répondre à la menace des malwares multiplates-formes. « Les nouvelles menaces s’attaquent maintenant aux failles présentes dans les applications inter-plateformes telles qu’Acrobat ou Flash Player, entre autres. Une faille dans ces derniers peut permettre d’identifier le système d’exploitation installé et ainsi propager le malware adéquat, notamment sur Mac OS X ou Linux. » Expliquent les responsables d’Athena Global Services, l’importateur exclusif en France des produits ESET.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/03/l_antivirus_nod32_fait_son_entree_sous_mac_os_x_et_linux__

jeudi 3 décembre 2009

Office 2010 programmé pour juin 2010

La version finale de la prochaine suite bureautique de Microsoft intégrera l'offre en ligne Office Web

On l'attendait pour le début de l'année, voire le printemps. Il faudra patienter jusqu'à la mi 2010. Selon la presse américaine, Microsoft a fixé à juin prochain la sortie de sa nouvelle suite bureautique, Office 2010. Rappelons que celle-ci sera déclinée, comme à son habitude, en trois éditions : Famille et Petite Entreprise, Professionnelle et Professionnelles Plus. D'autre part, Office 2010 sera accompagné de Office Web, l'offre en ligne de Word, Excel, PowerPoint et OneNote.

Ces applications bureautique en ligne seront accessible gratuitement depuis le portail Windows Live mais avec de la publicité sur les pages ou bien de manière payante au travers du Microsoft Online Services. Sauf pour les clients d'Office 2010 qui devraient bénéficier d'Office Web sans supplément. Une manière de venir concurrencer les offres en ligne de Google (avec Docs) et IBM (Lotus Live iNotes) tout en assurant le succès de la version locale (laquelle se distingue de toute façon par ses fonctionnalités avancées).

Microsoft proposera également aux clients grands comptes d'héberger la solution Office Web sur leurs propres serveurs afin de mieux en contrôler les services. Cette solution permet notamment de s'affranchir des aléas d'accès aux serveurs du prestataire comme l'ont vécu à plusieurs reprises les utilisateurs de Google Apps ces derniers mois.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/02/office_2010_programme_pour_juin_2010

mardi 1 décembre 2009

Le Framapack simplifie l’installation de logiciels libres sous Windows

Grâce au Framapack, l’installation de logiciels libres sous Windows s’effectue en seulement quelques clics.
Une excellente initiative

L’association Framasoft ajoute une nouvelle offre à son réseau de sites web dédiés au monde du logiciel libre. Le Framapack facilite l’installation d’applications open source sous Windows. « Il permet à un utilisateur de sélectionner les applications libres qu’il souhaite (en cochant parmi une liste de logiciels proposés) et de recevoir un petit programme qui va se charger de télécharger et d’installer les programmes sélectionnés sans que vous ayez à intervenir », précisent les responsables de l’association.

L’installation des logiciels est simplifiée à l’extrême, afin de faciliter la maîtrise de cet outil. Un futur «hit» pour les techniciens qui installent des PC à la chaîne ! Chaque outil est livré avec une fiche descriptive, qui sera suffisante pour effectuer sa sélection en toute connaissance de cause. Le Framapack est aujourd’hui disponible en version bêta, mais fonctionne correctement et propose une liste intéressante de logiciels, quoiqu’encore incomplète : outils bureautiques (OpenOffice.org, PDFCreator, GnuCash, Sunbird…), graphiques (Gimp, Inkscape, Blender, Scribus…), réseaux (Firefox, Thunderbird, Pidgin, FileZilla…), multimédias (VLC, Audacity, Songbird, InfraRecorder), etc. Même les jeux et les logiciels éducatifs sont de la partie, avec des titres comme Freeciv, Neverball ou Tux Paint.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/30/le_framapack_simplifie_l_installation_de_logiciels_libres_sous_windows

lundi 30 novembre 2009

UNIX : sortie de FreeBSD 8.0

FreeBSD 8.0 se rapproche toujours plus des systèmes UNIX professionnels

La sortie du système d’exploitation open source FreeBSD 8.0 a été assez mouvementée. Disponible depuis le début de la semaine, cet OS n’a pourtant été présenté officiellement qu’hier. Les problèmes d’organisation ne semblent toujours pas résolus, puisque FreeBSD 8.0 vient tout juste d'apparaitre sur la page de téléchargement du projet. Cette mouture est pourtant bel et bien disponible, et ce, en versions x86 32 bits et 64 bits, Itanium, PowerPC et SPARC (un support expérimental de l’architecture MIPS est également de la partie). Une offre solide. Au menu, un nouvel outil d’emprisonnement des processus, jails v2, plus puissant et mieux adapté aux systèmes multiprocesseurs. jails pourra tirer profit de ZFS et de la nouvelle couche de virtualisation réseau vimage.

Le système de fichiers ZFS 13 est maintenant disponible en version définitive et le support de DTrace est en progrès. Enfin, l’ordonnanceur système est par défaut ULE 3.0, un outil d’une grande puissance. Avec toutes ces nouveautés, FreeBSD 8.0 vient directement concurrencer OpenSolaris, dont il reprend nombre des caractéristiques. Il propose également des refontes du support NFS et de la pile USB ainsi qu’un système de protection contre les dépassements de tampon; ProPolice.

Du côté de l’environnement desktop, vous pourrez découvrir un port de VirtualBox et de nouvelles versions de GNOME (2.26.3), KDE (4.3.1) et Firefox (3.5.5). La compatibilité avec les logiciels conçus pour la distribution Linux Fedora 10 permettra de réutiliser certains outils non disponibles sous FreeBSD, tel Flash 10.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/27/unix___sortie_de_freebsd_8_0

vendredi 27 novembre 2009

L'Icann part en guerre contre la redirection des DNS en cas d'URL mal orthographiées

On a beau faire attention, et les navigateurs ont beau simplifier la notation d'URL, il arrive encore fréquemment que l'adresse Web tapée comporte des erreurs, et amène vers un site à vocation publicitaire (ou pire)

C'est contre cette pratique de redirection des DNS (Domain name system) que l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers), qui gère le système mondial des noms de domaines sur Internet, part en guerre. L'institution a formellement condamné ces pratiques, et propose de les interdire à l'avenir.

Pour l'Icann, une URL mal tapée ou la tentative d'accéder à un domaine qui n'existe pas (renvoyant la propriété NXDOMAIN) devrait être très clairement indiquée à l'internaute. Or, certains opérateurs de DNS en profitent pour substituer à ces fausses adresses IP celles d'autres domaines (pratique appelée NXDOMAIN substitution). L'Icann voit dans cette pratique de captation de trafic plusieurs risques. Pour l'utilisateur, d'abord, dont les temps de réponse peuvent s'allonger (dans le cas d'un courriel envoyé au domaine en question, il pourrait même ne jamais être averti que ce dernier n'existe pas), ou qui peut arriver sur un site mal famé. Ainsi, exemple concret, pour joindre la chaîne de magasins Boulanger, le fait de taper Boulanger.com à la place de Boulanger.fr renvoie vers Searchresultsdirect.com, un site « de mauvaise réputation », à en croire l'alerte générée par le plug-in de Web of Trust.

L'Icann pointe aussi les dangers que cela fait courir à l'architecture même. Une telle implémentation, explique l'institution, n'est pas neutre, et dès lors chaque mise en oeuvre devrait faire l'objet de tests poussés. Même alors, d'autres problèmes demeureraient : point de faiblesse unique, risque de fragmentation de l'écosystème DNS, ou de voir des données sensibles transiter par des pays aux législations différentes...

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-icann-part-en-guerre-contre-la-redirection-des-dns-en-cas-d-url-mal-orthographiees-29487.html

jeudi 26 novembre 2009

Firefox adoptera lui aussi l’accélération graphique matérielle

Suite aux annonces de Microsoft concernant IE9, les développeurs de la fondation Mozilla ont présenté une première version de Firefox profitant des technologies Direct2D et DirectWrite

Microsoft a jeté un pavé dans la marre des navigateurs web, en dévoilant les fonctionnalités qui seront intégrées à Internet Explorer 9. La compagnie ne souhaite pas seulement se lancer dans la guerre des moteurs d’exécution JavaScript, mais aussi apporter de nettes améliorations en terme de vitesse de rendu des pages. À cet effet, elle compte utiliser les technologies Direct2D et DirectWrite afin d’accélérer l’affichage du texte et des images.

Cette annonce a piqué au vif les développeurs de Firefox. Il faut l’admettre, le moteur d’affichage de Firefox n’est pas le point fort de ce logiciel. Ce problème est partiellement corrigé sous Linux, car le rendu graphique passe par Cairo, une librairie qui peut profiter de l’accélération OpenGL. Nos confrères de CNET révèlent toutefois que la fondation Mozilla travaillerait elle aussi à un support de l’accélération graphique matérielle sous Windows, une information confirmée sur Twitter par Christopher Blizzard, évangéliste open source pour la Mozilla Corporation.

Bas Schouten a récemment entrepris d’ajouter un support de Direct2D et de DirectWrite à Firefox. Il a fourni une première version de test du navigateur capable d’exploiter ces technologies. Dans certains cas, le temps de rendu de la page peut être réduit de plus de moitié. Des résultats encourageants. In fine, rien ne permet plus d’affirmer qu’IE9 sera le navigateur le plus rapide du marché. L’annonce de Microsoft a eu toutefois le mérite de secouer les autres éditeurs… au plus grand bénéfice des utilisateurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/25/firefox_adoptera_lui_aussi_l_acceleration_graphique_materielle

mercredi 25 novembre 2009

XtreemOS : un système d’exploitation Linux dédié aux clusters

Basé sur un noyau Linux, XtreemOS se veut adapté aux besoins des supercalculateurs. Le développement de cet outil est financé par la Commission européenne

XtreemOS est un système d’exploitation conçu spécifiquement pour les grilles de calcul, très communes dans le domaine des clusters. Ce projet, démarré en juin 2006, est financé par la Commission européenne et s’appuie sur la Mandriva, une distribution Linux populaire. XtreemOS automatise (entre autres) la gestion et la surveillance des tâches.

La nouvelle mouture XtreemOS 2.0 s’appuie sur la Mandriva 2009.0. Elle inclut un système d’administration des infrastructures dynamiques, mettant l’accent sur la sécurité. Ce dernier profitera de la présence de Xosautoconfig, un outil permettant de déployer facilement des nœuds XtreemOS… y compris sur des machines virtuelles. AEM (Application Execution Management) est capable de trouver les nœuds de calcul disponibles. Il assure également la surveillance des tâches. Le système de fichiers XtreemFS est une autre brique importante de cet OS : par objets, répliqué et distribué, il se veut parfaitement adapté aux clusters. Enfin, la librairie de programmation XOSAGA permettra de créer des applications adaptées aux grilles de calcul. Elle respecte les spécifications du standard « Simple API for Grid Applications » (SAGA) de l’Open Grid Forum (OGF). XtreemOS 2.0 pourra être téléchargée en moutures x86 32 bits et 64 bits, à partir de cette page web.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/24/xtreemos___un_systeme_d_exploitation_linux_dedie_aux_clusters

mardi 24 novembre 2009

Windows 8 prévu pour 2012

Selon une roadmap présentée par Microsoft lors de la PDC, les successeurs de Windows 7 et Windows Server 2008 sont programmés pour 2012

Le fait que Microsoft travaille déjà au successeur de Windows 7 (et même au successeur du successeur) ne fait mystère pour personne. A ce titre, le site Kitchen.com révèle une feuille de route présentée aux partenaires de Microsoft à l'occasion de la récente PDC 2009.

On y apprend donc que le successeur de Windows 7 devrait apparaître en 2012 en tant que version majeure du système comme c'est le cas à peu près tous les 4 ans. Windows 7 étant une mise à jour de Windows Vista sorti en 2007, on est effectivement à peu près dans les temps. Son nom de code : Windows 8, tout simplement (préférable à 'Windows fin du monde' comme l'actualité cinématographique aurait pu le suggérer). Windows 8 sera accompagnée d'une autre version majeure, celle de Windows Server (dont la 2008 R2 figure également comme «simple» mise à jour de Server 2008). En revanche, aucun nom de code n'apparaît pour le moment pour qualifier les développements de la déclinaison serveur de Windows.

Les rumeurs laissent entendre que Windows 8, et sa version serveur, pourraient offrir une compatibilité avec les architectures 128 bits. Ce qui supposera le développement de nouveaux drivers (en 128 bits) tout en assurant la compatibilité avec les architecture 32 et 64 bits actuelles. Un travail colossale en perspective. Dans tous les cas, Microsoft n'a encore officiellement pas communiqué sur les nouveautés qui animeront ces versions majeures de son système d'exploitation. D'autre part, le document déniché par Kitchen ne présente pas une roadmap officielle et ces annonces de présentation pourraient faire l'objet de modifications.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/23/windows_8_prevu_pour_2012

lundi 23 novembre 2009

Windows 7 embarque-t-il une porte dérobée?

Microsoft vient d’expliquer qu’il n’existe aucune porte dérobée sur Windows 7. Malgré l’avis contraire d’un expert de la NSA…

Après la faille non-patchée découverte sur Windows 7, cette fois un chercheur en sécurité de la très sérieuse NSA (National Security Agency) américaine explique que l’OS de Microsoft n’est pas totalement sécurisé. Microsoft a donc réagi dans les colonnes de Computerworld en réfutant l’idée de la présence de portes dérobées (backdoor). Une position qui n’étonne aucunement l’ensemble des chercheurs en sécurité. Cela étant, il serait plus qu’étonnant que Microsoft ait délibérément caché cette porte et engagé ainsi sa réputation.

Pour information, les portes dérobées sont un des moyens les plus utilisées par les cyber-espions. Ces derniers utilisent des chevaux de Troie appelés trojans qui permettent d'ouvrir des «portes de service» qui donnent accès aux données de l'ordinateur depuis l'extérieur. Selon Mikko Hyppönen, directeur des laboratoires de recherche de F-Secure, il s’agit là du moyen principal de piratage. « La porte de service se lance immédiatement et se cache dans le système, souvent à l’aide de techniques de rootkits. Il établit une connexion depuis l’ordinateur infecté vers une adresse réseau spécifique située quelque part dans le monde. Avec l’aide de cette porte de service, le cybercriminel accède aux informations situées sur l’ordinateur cible, ainsi qu’aux informations situées dans le réseau local auquel la cible accède. »

Ainsi la position extrême s’avère être celle de se déconnecter du Web, certains postes contenant des informations critiques. Une solution radicale… mais inapplicable aujourd'hui face à la réalité des besoins de communication en ligne.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/20/windows_7_embarque_t_il_une_porte_derobee_

vendredi 20 novembre 2009

32 000 euros pour la lutte contre le spam

Sous la houlette de Nathalie Kosciusko-Morizet, la plate-forme Signal Spam va être dotée d’une enveloppe de 32 000 euros.
Un montant presque symbolique pour encourager un service très actif

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, vient de faire un pas en direction de la lutte contre les messages électroniques non-sollicités, les spams. La plate-forme Signal Spam se voit ainsi dotée d’une enveloppe de 32.000 euros.

Signal Spam est un organisme chargé de lutter contre le Spam en France. Partenaire privilégié de la Cnil, il permet à tout à chacun de rapporter un spam afin de retrouver l'expéditeur et le rappeler à l'ordre de ses obligation vis à vis de la loi. Ouvert en mai 2007, cette plate-forme de signalement anonyme est gratuite pour les utilisateurs qui peuvent transmettre une copie d’un ou plusieurs messages électroniques reçus.

La Cnil en a profité pour donner quelques chiffres. Outre le rappel que le spam représente pas moins de 90 % des e-mails échangés, la Commission de l’informatique et des libertés témoigne de ses initiatives. Depuis sa création elle a pu établir 17 millions de signalements grâce aux 50.000 utilisateurs inscrits. Dans cette tâche, la Cnil a le pouvoir de vérifier l’origine des données et des éventuels fichiers utilisés pour procéder aux envois de messages.

L’organisation va ensuite vérifier la validité du consentement des internautes démarchés et le droit de s’opposer à recevoir de nouveaux messages. Les sociétés qui n’auront pas respecté ces engagements pourront se voir sanctionnées d’une amende allant jusqu’à 300.000 euros. Toujours est-il que selon la Cnil, « plusieurs dossiers sont actuellement examinés par sa formation contentieuse compétente pour prononcer des sanctions ». Histoire que les internautes ne se fassent pas prendre pour du jambon.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/19/32_000_euros_pour_la_lutte_contre_le_spam

jeudi 19 novembre 2009

Silverlight 4 : l’arme fatale de Microsoft

Avec Silverlight 4, Microsoft laisse ses concurrents sur place, en particulier Adobe

Los Angeles. - J+2 de la convention PDC09, troisième partie de la séance plénière. Le public est sous le choc : chaque participant repartira avec un ordinateur portable sous le bras ! Microsoft s’est décidé à reprendre l’initiative sur le marché des navigateurs web. Mais le meilleur reste encore à venir.

Scott Guthrie, vice-président de la plateforme .NET chez Microsoft présente ainsi la nouveauté majeure de cette PDC, la sortie de la mouture bêta de Silverlight 4. Silverlight 3 est un produit qui avait placé la barre très haut, menaçant ainsi les solutions d’Adobe. Les utilisateurs ne s’y sont pas trompés, puisque Silverlight 3 est aujourd’hui installé sur 45 % des postes. Silverlight 4 enfonce le clou en proposant des fonctionnalités que la concurrence aura beaucoup de mal à reproduire. Commençons par le multimédia. Silverlight 4 est capable d’exploiter les webcams et microphones présents sur les PC des utilisateurs. Un accès complet aux flux enregistrés est possible. Les développeurs pourront ainsi appliquer des effets aux vidéos, ou lancer des traitements complexes. Une librairie sous licence open source permet par exemple de lire des codes-barres. Silverlight s’ouvre ainsi à de nouveaux marchés.

Autres nouveautés, le support du streaming en mode multicast et celui des DRM hors ligne sont deux fonctionnalités qui intéresseront sans aucun doute les diffuseurs de contenu.

Les développeurs aux... anges

Les dernières limites de Silverlight 3 disparaissent. Tout d’abord, la gestion de la souris est plus complète (bouton droit et molette). Même constat avec le presse-papier, qui sera (au besoin) partagé avec le presse-papier système. Cette fonctionnalité est particulièrement bien implémentée, la copie d’un datagrid dans Excel donnant un résultat impeccable. Fonction très demandée, Silverlight est maintenant capable de lancer des impressions.

Un composant HTML fait également son apparition. Il permettra d’afficher le contenu d’une page web au sein d’une application Silverlight. Bon point, les plug-ins demeurent utilisables. Silverlight peut ainsi afficher des modules Flash !

Les développeurs qui se plaignaient de l’absence d’un contrôle permettant l’édition de texte enrichi seront ravis : Microsoft en propose une superbe implémentation dans Silverlight 4. Insertion de texte, d’images ou de tableaux, tout semble possible. Vous pouvez également tirer-lâcher un texte sur ce contrôle, qui l’affichera sans soucis, y compris si le document est au format OOXML.

De très nombreuses autres nouveautés sont présentes dans Silverlight 4, en particulier dans le domaine du réseau et des applications Internet riches. Les fonctions permettant de faire tourner une application Silverlight hors du navigateur nous ont toutefois vivement intéressées. Sur demande, le logiciel pourra bénéficier de privilèges plus élevés, lui permettant d’accéder au disque dur de la machine (sans contraintes), ou aux librairies de Windows (géolocalisation, composants COM, etc.).

Silverlight 4 promet donc d’être une véritable killer application. « Mais ce n’est pas tout : il se montrera deux fois plus véloce et démarrera 30 % plus rapidement », ajoute Scott Guthrie. Une conclusion parfaite pour cette partie très applaudie du keynote.

[NdR : voila un journaliste un peu trop enthousiaste, et certainement un peu "jeune" ! En vieux routier des annoces Microsoft, attendons de voir la réalité et surtout laissons à la concurrence toutes ses chances ;-) ]

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/19/silverlight_4___l_arme_fatale_de_microsoft

mercredi 18 novembre 2009

Microsoft propose Office 2010 en version bêta

Après avoir mis Office 2010 bêta à disposition des membres du réseau MSDN, Microsoft généralise la disponibilité de sa nouvelle suite bureautique à tous les internautes

Microsoft vient d'ouvrir le site Office Bêta en français qui invite notamment à télécharger gracieusement la version bêta d'Office 2010 (Office 14). Une mise en ligne qui préfigure la disponibilité prochaine de la suite bureautique laquelle n'est pourtant pas attendue, officiellement, avant la fin du premier trimestre 2010.

En mettant à disposition la bêta de sa nouvelle suite bureautique, l'éditeur s'appuiera sur les retours d'expériences pour améliorer son produit. A noter cependant que, à l'heure de la rédaction de ses lignes, les liens vers les fichiers de téléchargements étaient inopérants.
Le site met à disposition trois éditions : Office Famille et Petite Entreprise 2010 (qui intègre Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Office Web Apps, OneNote); Office Professionnel 2010 (propose les applications de la version Famille avec Access et Publisher en complément) et Office Professionnel Plus 2010 (réservé aux licences en volume avec Communicator, Infopath et SharePoint Workspace). La disponibilité de cette bêta publique a été mise en ligne dans la foulée de celle réservée aux membres des réseaux MSDN et Technet qui ont le loisir de tester Office 2010 bêta depuis hier, lundi 16 novembre.

Parmi les évolutions d'Office, notons l'intégration du format de document Office Open XML (OOXML) normalisé ISO 29500 ainsi que le support natif des formats concurrents ODF (Open Document Format) et PDF. Notons également la présence d'Office Web App qui permettra d'accéder aux versions en lignes de Word, Excel, PowerPoint et OneNote. A l'instar de Windows 7, le calendrier de sortie d'Office 2010 semble également s'accélérer. Mais rien d'officiel à ce jour. Microsoft devrait fournir plus de détails sur le sujet dans le courant de la semaine lors de la PDC 2009 qui se déroule jusqu'au 19 novembre à Los Angeles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/17/microsoft_propose_office_2010_en_version_beta

mardi 17 novembre 2009

Microsoft admet avoir violé la licence Open source GPL v2

Microsoft reconnaît utiliser du code sous GPLv2 dans l'utilitaire Windows 7 USB/DVD Download Tool. Cet outil permet de créer une copie bootable de Windows 7 sur clé USB

Puisque Microsoft a clairement expliqué que son dernier OS, Windows 7 était peu gourmand en ressources, notamment pour les netbooks, l’éditeur avait pris les devants en proposant USB/DVD Download Tool, un outil visant à simplifier l'installation de Windows 7 sur les netbooks dépourvus par défaut de lecteur DVD. Pour autant, cet outil capable de créer une image de Windows 7 sur une clé USB de démarrage contient du code Open source GPL v2 dont Microsoft a violé les règles.

Explications. Le dernier OS de Microsoft est livré sur DVD, dans le cas soit d'un achat en boîte, soit d'un fichier ISO téléchargeable depuis le magasin en ligne de Microsoft, et qu'il convient ensuite de copier sur un DVD. Pour que les utilisateurs de netbooks ne soient pas lésés, Microsoft a donc proposé sa propre solution avec Windows 7 USB/DVD Download Tool.

Pour autant, si Microsoft reconnaît la présence de code sous GPLv2 dans cet utilitaire, il admet aussi ne pas respecter toutes les règles imposées par la licence libre, notamment la mise à disposition du code source relatif aux changements apportés. Résultat, Microsoft a été contraint de retirer de sa boutique en ligne son outil gratuit.

Sur le site de la communauté open source chez Microsoft, son responsable Peter Galli s’excuse : « Après avoir examiné le code en question, nous pouvons confirmer que WUDT (l’outil en question, ndr) contient du code GPLv2, bien que cela n'était pas intentionnel de notre part. Alors que nous avions passé un contrat avec un tiers pour créer l'utilitaire, nous partageons la responsabilité pour ne pas l'avoir remarqué lors de notre processus d'examen du code. » Toujours est-il que l'USB/DVD Download Tool devrait à nouveau être publié durant la semaine de manière corrigée en concordance avec la GPL v2 ou une autre licence. En principe.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/16/microsoft_admet_avoir_viole_la_licence_open_source_gpl_v2

lundi 16 novembre 2009

Linux : l'OpenSUSE 11.2 sort et se démarque

La nouvelle version OpenSUSE 11.2 est enfin disponible. Certains choix stratégiques lui permettent de se démarquer des offres concurrentes


L’OpenSUSE 11.2 vient de faire son apparition sur les serveurs du projet. Ce système d’exploitation développé par la communauté est largement parrainé par Novell. Plusieurs versions sont disponibles :
-un DVD, qui comprend un large ensemble de logiciels,
-des moutures GNOME et KDE, qui permettront d’essayer l’OS ou de l’installer,
-une version minimaliste, qui récupérera les paquets voulus depuis Internet.
Le tout est disponible en versions x86 32 bits et 64 bits. Ceux qui disposent déjà d’une openSUSE 11.1 pourront la mettre à jour avec l’outil Zypper.

Nous avons testé rapidement cette nouvelle offre. La procédure d’installation est d’excellente qualité, mais demeure un tantinet longue (environ 25 minutes). De plus, il faudra choisir entre les environnements de bureau KDE et GNOME. Le choix est ici difficile. De fait, KDE est l’environnement historique de la SUSE Linux, alors que GNOME semble mieux adapté à certains logiciels développés par les équipes de Novell : Mono, Banshee, iFolder, etc.

Le bureau KDE est bien implémenté. Le thème et les gadgets de bureau sont efficaces et le menu système bien pensé. Bon point, l’intégration des applications ‘non-KDE’, comme OpenOffice.org ou Firefox, est parfaite. Toutefois, KDE est tout sauf un modèle de sobriété. Dans le doute, optez pour GNOME, un environnement de travail plus épuré et plus facile à maîtriser.

Une infrastructure refondue

L’openSUSE 11.2 s’architecture autour d’un noyau Linux 2.6.31, spécialement optimisé pour une utilisation desktop (une bonne idée). Les partitions sont formatées en ext4. Du côté des environnements de bureau, vous retrouverez KDE 4.3 et GNOME 2.28. Les logiciels sont à jour : Firefox 3.5.4, OpenOffice.org 3.1.1, Gimp 2.6.7…

Qui dit SUSE, dit YaST2, un outil qui sera très efficace pour configurer le système ou installer des logiciels. Ce nouvel OS est livré avec une version préliminaire de YaSt Web, qui permettra d’administrer le système à distance. Vous noterez aussi que le support du matériel est en progrès, en particulier dans le domaine des netbooks. En ce qui concerne les applications, les développeurs ont mis l’accent sur la connectivité, en intégrant des logiciels capables d’interagir avec des services en ligne. Choqok est une application KDE pour les sites de microblogging Twitter et Identi.ca. Sous GNOME, Gwibber est présent. Il permet d’accéder à Twitter, Identi.ca et Facebook.

La stratégie de Novell transparait au travers de ces nouveautés. D’une part, YaST Web sera un élément essentiel pour administrer des serveurs ou des appliances virtuelles. D’autre part, les logiciels adaptés aux services web populaires sont des alternatives intéressantes aux applications web (qui demeurent moins fonctionnelles et moins réactives). Grâce à ces outils, l’openSUSE 11.2 véhicule un message clair : le desktop n’est pas mort.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/13/linux___l_opensuse_11_2_sort_et_se_demarque

vendredi 13 novembre 2009

Panda dévoile la version définitive de son nouvel antivirus

Panda Cloud Antivirus est maintenant disponible en mouture 1.0. Ce produit adopte une approche novatrice et se veut très léger

Après une phase de bêta-test de quelques mois, Panda Cloud Antivirus fait son entrée en mouture définitive. Ce produit est gratuit, mais sa licence en interdit la mise en œuvre dans un environnement d’entreprise. Des conditions d’utilisation assez classiques.

Il opte pour un mode de fonctionnement unique en son genre. De fait, Panda Cloud Antivirus transmet des informations sur les fichiers téléchargés depuis le web. Les serveurs de la société se chargent alors de les analyser, et, au besoin, de les signaler comme dangereux. De plus, la partie cliente fait remonter des données concernant les virus détectés sur le disque dur de l’utilisateur (ces informations sont anonymes). Le système d’intelligence collective mis en place par Panda Security peut ainsi adapter au mieux le fonctionnement de l’antivirus aux menaces actuelles.

Le logiciel se concentre sur les fonctions de base, c'est-à-dire la détection de code indésirable, et propose une interface simple et peu gourmande en ressources. C’est un choix astucieux, qui répond assez bien aux attentes du marché. Noter qu'il faut impérativement désinstaller la mouture bêta avant de mettre en place cette version. L’éditeur signale également que Panda Cloud Antivirus est 100 % compatible avec Windows 7, et ce, aussi bien en moutures 32 bits que 64 bits.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/12/panda_devoile_la_version_definitive_de_son_nouvel_antivirus

jeudi 12 novembre 2009

Une souris pour OpenOffice.org

Avec ses 18 boutons, l’OOMouse est une souris impressionnante, qui prend le contrepied des périphériques épurés, comme la Magic Mouse d’Apple

L’OOMouse est une souris optique filaire du constructeur WarMouse. Ce périphérique un brin monstrueux ne propose pas moins de 18 boutons, une molette et un joystick analogique… le tout dans un format relativement compact.



Ce modèle est spécifiquement dédié à la suite bureautique open source OpenOffice.org et se montre compatible avec la plupart des systèmes d’exploitation du marché. Si les 18 boutons ne vous suffisent pas, un système permet d’accéder à un total de 52 commandes (en associant plusieurs boutons, ou des enchainements spécifiques d’actions). Un langage de macro permet même d’enregistrer et de reproduire des opérations complexes. Enfin, des profils se chargent de sauvegarder la configuration associée à chacun des logiciels. Des profils adaptés à OpenOffice.org sont livrés en standard.

Bref, c’est un produit d’une complexité incroyable, qui saura satisfaire les utilisateurs souhaitant augmenter leur productivité. WarMouse signe également un beau coup médiatique avec ce périphérique, qui sera probablement plus populaire chez les joueurs que les fans de suites bureautiques (l’OOMouse est d’ailleurs compatible avec la PS 3). Le logiciel de configuration sera toutefois placé sous licence open source. Il n’en reste pas moins que son prix de 74,99 dollars (environ 50 euros), l’absence de connectivité sans fil et la résolution maximale de 1600 points par pouce, ne conviendront pas à tous les utilisateurs.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/10/une_souris_pour_openoffice_org

lundi 9 novembre 2009

Linux : Moblin fait peau neuve

Le système d’exploitation open source Moblin 2.1 propose un nouveau navigateur web, un système d’installation pour les logiciels et des possibilités de connexion sans fil en net progrès

Le projet Moblin a pour but de proposer un système spécifiquement optimisé pour les netbooks et les terminaux Internet mobiles. Il se compose d’un ensemble de spécifications, d’une distribution Linux optimisée et d’une interface utilisateur novatrice. La fondation Linux, qui a repris ce projet, propose aujourd’hui une nouvelle mouture de Moblin, destinée aux netbooks et nettops pourvus de processeurs Intel Atom. Vous pourrez télécharger Moblin 2.1 sur cette page web. L’image fournie permet de tester cette distribution Linux sur un ordinateur, sans devoir l’installer au préalable, à la manière d'un Live CD.

Au chapitre des nouveautés, nous trouvons un navigateur web entièrement réécrit, construit autour du moteur Gecko de la fondation Mozilla, et un système permettant d’installer facilement de nouvelles applications. La connectivité réseau est en progrès : le support de la 3G fait son entrée, l’administration des périphériques Bluetooth est plus aisée et le système de gestion des connexions réseau se veut plus stable et plus rapide.

Cette mouture étant maintenant adaptée aux nettops, elle supporte des résolutions-écrans plus élevées. Un élément positif, même si la présence d’un bureau de travail classique aurait été appréciée. Enfin, Moblin 2.1 profite de cette cure de jouvence pour mettre à jour certains éléments de base : noyau Linux 2.6.31, serveur X.Org 1.6.4, Mesa 7.6 et Clutter 1.0.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/06/linux___moblin_fait_peau_neuve

vendredi 6 novembre 2009

Parallels Desktop 5 booste les performances des OS tiers fonctionnant sous Mac OS X

Parallels Desktop 5 pour Mac se veut plus rapide que VMware Fusion 3, et ce, aussi bien avec Windows que Linux

Parallels Desktop 5 pour Mac vient de faire son entrée. Avec cette nouvelle offre de virtualisation desktop, l’éditeur a mis l’accent sur les performances. Le moteur se veut trois fois plus rapide que précédemment. Ceci permet à cette solution de se montrer 22 % plus véloce que VMware Fusion 3. De plus, huit cœurs de calcul pourront être assignés à chaque machine virtuelle.

Autre bon point, les performances 3D sont sept fois supérieures à celles obtenues auparavant. Cette accélération sera profitable aux utilisateurs de Windows Vista ou de Windows 7, deux OS qui sont maintenant totalement supportés. Ceux qui optent pour Linux ne seront pas déçus, Parallels Desktop 5 étant compatible avec l’OpenGL 2.1 et les pilotes paravirtualisés conçus pour KVM. « Comme la bataille des OS fait rage entre Microsoft, Apple et Linux, nous proposons une solution entièrement personnalisable qui permet aux utilisateurs d’exécuter les applications dont ils ont besoin avec la performance la plus rapide qui soit, sans tenir compte du système d’exploitation », déclare Serguei Beloussov, CEO de Parallels.

Bien d’autres nouveautés sont présentes. Parallels Compressor pourra ainsi récupérer de façon automatique l’espace disque inutilisé sur les volumes virtuels. La solution de migration P2V/V2V (physique vers virtuel / virtuel vers virtuel) Parallels Transporter a également été améliorée. Enfin, le support des écrans multiples fait son apparition et les transferts USB sont 20 % plus rapides.

Parallels Desktop 5 pour Mac est disponible au prix de 79,99 euros TTC (49,99 euros TTC en cas de mise à jour). Les personnes ayant acheté la mouture précédente à partir d’octobre 2009 pourront bénéficier d’une mise à niveau gratuite.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/05/virtualisation___parallels_desktop_5_booste_les_performances_des_os_tiers_fonctionnant_sous_mac_os_x

jeudi 5 novembre 2009

L'acquisition de Sun Microsystems par Oracle en péril?

La Commission européenne serait sur le point d'engager une procédure d'objection à l'acquisition de Sun par Oracle

Si les autorités américaines ont validé en août l'acquisition de Sun Microsystems par Oracle signée en avril dernier pour 7,4 milliards de dollars (5,6 milliards d'euros), ça continue de coincer côté européen. Selon le Financial Times, repris par l'AFP, la Commission européenne fait barrage au rachat. Selon le quotidien américain, Oracle refuse toute concession à Bruxelles. Ce qui pousserait le régulateur européen à soulever une procédure d'objection à l'acquisition, premier pas vers un blocage de l'opération. Oracle s'en tient à déclarer que l'intégration de Sun ne remettra pas en cause la concurrence sur le marché des bases de données détenu pour 85 % par Oracle, IBM et Microsoft.

La Commission européenne, qui a ouvert son enquête le 3 septembre, s'interroge sur les conséquences de l'exploitation de MySQL (rachetée par Sun un an plus tôt), numéro 1 des bases de données libres, par Oracle, numéro 1 des bases de données propriétaires. « La Commission se doit tout particulièrement de veiller à ce que ce rachat ne réduise pas le choix des consommateurs ou n'entraîne pas de hausses de prix », déclarait Neelie Kroes, la commissaire chargée de la concurrence, dans un communiqué du 3 septembre.

La balle semble être dans le camp d'Oracle. Son patron, Larry Ellison, a affirmé publiquement que l'entreprise continuerait de soutenir les développements de MySQL (notamment). D'autre part, dans cette situation d'incertitude, Sun accumule ses pertes financières. L'entreprise de Scott McNealy a également annoncé une nouvelle vague de 3000 licenciements mise sur le compte des retards de la fusion avec Oracle.

Autant d'éléments qui ne semblent guère émouvoir les instances bruxelloises. Reste à savoir si Oracle va céder du terrain. Ce qui n'est pas certain. Larry Ellison a déjà remporté des batailles contre les régulateurs, notamment lors de l'acquisition de PeopleSoft en 2004. Oracle pourrait donc choisir l'option de la voix judiciaire pour contester un hypothtique refus européen ou bien annuler l'opération, ce qui reste peu probable.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/04/l_acquisition_de_sun_microsystems_par_oracle_en_peril_

mercredi 4 novembre 2009

VLC media player se rapproche de Windows 7

Le célèbre lecteur multimédia open source VLC media player est maintenant disponible en mouture 1.0.3

Cette version corrige de multiples bogues, dont un lié au redimensionnement de la fenêtre de lecture sous Windows Vista et Windows 7. La qualité de rendu était alors dégradée. Selon les développeurs, le logiciel répond maintenant à l’ensemble des critères permettant de décrocher la certification « compatible avec Windows 7 ».

D’autres bogues ont été corrigés et certaines nouvelles fonctionnalités font leur entrée. La version Windows de VLC media player est ainsi capable de relire les fichiers au format WMA Professional. De nouveaux filtres de désentrelacement font leur apparition. Les utilisateurs de Linux seront heureux d’apprendre que le logiciel est maintenant capable de gérer les périphériques au travers du gestionnaire Udev. Enfin, les traductions du logiciel (dont la version française) ont été mises à jour.

VLC media player 1.0.3 est disponible pour Windows, Mac OS X, Linux… et les systèmes UNIX en général, via recompilation du code source. Attention, car les serveurs du projet sont actuellement très chargés. Les moutures Windows et Mac OS X sont utilisées par plus de 28 millions de personnes de par le monde. Un chiffre auquel il faudra ajouter les utilisateurs Linux, qui installent VLC media player au travers des dépôts logiciels de leur distribution. Un succès mérité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/03/vlc_media_player_se_rapproche_de_windows_7

mardi 3 novembre 2009

France : le fisc migre sa messagerie sous Thunderbird

Nouvelle défaite de Microsoft dans le secteur public : l'administration fiscale va installer l'application de Mozilla dans pas moins de 130 000 postes

Le secteur public français tourne de plus en plus le dos aux produits de Microsoft. Après la gendarmerie nationale et le ministère de la Défense, on apprend que la direction générale des finances publiques va remplacer Outlook par Thunderbird sur 130 000 postes. Redmond a beau casser les prix de ses produits, la gratuité des licences des applications de Mozilla semble faire la différence.

Coûts et harmonisation

La direction générale des finances publiques a pris cette décision suite à l'arrivée à expiration des licences propriétaires des logiciels qu'elle utilise. Face aux exigences de réduction de coûts, cette administration a donc opté pour la plus économique des solutions. Il s'agit aussi et surtout d'harmoniser les applications utilisées par deux entités (la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique) qui ont fusionné. Jusqu'à présent, cohabitaient Outlook et Lotus Notes d'IBM.

Thunderbird sera étendu avec Mozilla Lightning, qui apporte la fonction Agenda, et le logiciel OBM, conçu par l'entreprise française Linagora, pour les outils collaboratifs. OBM équipe déjà 110 000 postes au ministère de l'Intérieur, 10 000 à la Culture, 8 000 au ministère de la Défense et 3 000 à l'Assemblée nationale. C'est donc une belle victoire pour les partisans du libre. Ses opposants soulignent néanmoins que si les économies sont réelles à court terme, le choix de solutions open source implique des coûts supplémentaires en formation et en support.

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39710429,00.htm

lundi 2 novembre 2009

Linux : sortie de Karmic Koala, l’Ubuntu 9.10 !

La distribution Linux Ubuntu 9.10 vient de faire son entrée.
Bien finie, elle a su nous convaincre

Canonical a mis les petits plats dans les grands pour sa nouvelle distribution Linux Ubuntu 9.10 (Karmic Koala). La mouture desktop (disponible en versions x86 32 bits et 64 bits) est parfaitement adaptée aux utilisateurs finaux : elle est à la fois simple, légère et fonctionnelle. « L’Ubuntu donne plus que jamais aux utilisateurs des raisons de réfléchir sérieusement à une migration sous Linux. Elle arrive à un moment où beaucoup évaluent les différentes options – en termes d’OS – qui se présentent à eux. Nous offrons une plate-forme destinée aux utilisateurs attirés par un système d’exploitation facile à utiliser, beau et adapté au web. » Déclare Jane Silber, COO de Canonical.

Sur notre machine de test, l’installation du système n’a pris qu’une vingtaine de minutes. Les serveurs de Canonical ont tenu bon, même lorsque l’installeur a téléchargé les paquets de langue (ce qui a rarement été le cas par le passé, en particulier lorsqu’une nouvelle Ubuntu faisait son apparition).

Un système d’exploitation sans faille ?

Le temps de démarrage de l’OS est relativement court et l’ensemble des périphériques de notre PC de test est reconnu. Le design de l’interface est superbe, même si le marron commence à nous lasser (heureusement, il est possible de changer de thème). In fine, l’Ubuntu 9.10 tient ses promesses et se rapproche – enfin – de la perfection.

L’application ‘Logithèque Ubuntu’ (Software Center) est claire et bien pensée. La gestion des logiciels s’en trouve facilitée. Voilà un des gros problèmes de cette distribution Linux qui s’envole. Notez également que la gestion du son et de la connectivité 3G est en progrès.
Autre bon point, les paquets logiciels sont particulièrement à jour : noyau Linux 2.6.31, environnement de bureau GNOME 2.28.1, navigateur web Firefox 3.5.3, suite bureautique OpenOffice.org 3.1.1, gestionnaire de photos F-Spot 0.6.1.3, éditeur d’images GIMP 2.6.7, lecteur de musique Rythmbox 0.12.5… Totem (lecteur vidéo), Empathy (communication instantanée qui remplace Pidgin par défaut) et Evolution (messagerie) sont directement livrés avec GNOME.

Enfin, Ubuntu One est un ensemble de services en ligne qui permettent de stocker, synchroniser et partager des fichiers. 2 Go sont disponibles gratuitement, mais vous pourrez opter pour 50 Go d’espace de stockage contre un abonnement mensuel de 10 dollars.

Une version serveur, axée sur le cloud computing

Une déclinaison de l’Ubuntu est spécifiquement adaptée au monde des serveurs. Elle intègre l’Ubuntu Enterprise Cloud (UEC), un environnement de cloud computing compatible avec l’interface de programmation d’Amazon EC2. De plus, l’Ubuntu 9.10 Server Edition est elle même présente sur le service Amazon EC2. Vous pourrez donc mettre en place une architecture de cloud computing qui pourra être déployée au choix sur un nuage privé (via UEC) ou public (via Amazon EC2), et ce, sans rien modifier à votre code. Cette initiative unique en son genre pourrait populariser le concept de cloud privé.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/30/linux___sortie_de_karmic_koala__l_ubuntu_9_10__

vendredi 30 octobre 2009

Virtualisation : VMware Workstation 7 met l’accent sur Windows 7

VMware Workstation 7 est une offre 100 % compatible avec Windows 7 et particulièrement bien adaptée aux besoins des développeurs

VMware vient de lancer une nouvelle version de son outil de virtualisation pour Windows et Linux. VMware Workstation 7 se veut totalement compatible avec Windows 7, qu’il soit utilisé en tant que système hôte ou virtualisé. VMware Workstation 7 améliore ainsi son support de la 3D accélérée, avec l’intégration de DirectX 9.0c, des Shader Model 3 et de l’OpenGL 2.1. Ceci permettra, par exemple, de disposer d’un support d’Aero au sein des machines virtuelles fonctionnant sous Windows Vista et Windows 7. La compagnie a également mis l’accent sur le support de Windows 7 en tant que système d’exploitation hôte : compatibilité avec les versions 32 bits et 64 bits de l’OS, gestion du Flip 3D et d’Aero Peek.

Chaque machine virtuelle pourra disposer d’un maximum de quatre processeurs et de 32 Go de mémoire vive. De plus, les données pourront être chiffrées en AES 256 bits et la reconnaissance des imprimantes ne nécessitera pas l’installation de pilotes spécifiques au sein de l’OS virtualisé.

Le seul véritable écueil réside dans le coût de ce logiciel : 153,14 euros pour la licence complète et 80,22 euros dans le cadre d’une mise à jour. Et seuls ceux qui ont acheté VMware Workstation 6.5 depuis le début de ce mois pourront bénéficier d’une mise à jour gratuite. L’éditeur justifie le prix élevé de ce produit par son excellente intégration au sein des outils de programmation. Il convient d’admettre que le couple Visual Studio et VMware Workstation fait des étincelles. Consciente de son avantage, la compagnie ajoute maintenant le support de nouveaux environnements de développement : SpringSource Tools Suite et Eclipse IDE for C/C++.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/29/virtualisation___vmware_workstation_7_met_l_accent_sur_windows_7

jeudi 29 octobre 2009

Les étudiants préfèrent travailler chez Google

Google est l'entreprise où il ferait bon travailler pour les étudiants en filières commerce et école d’ingénieurs, selon une étude puisant dans des universités de 11 pays.
La première firme française, L’Oréal, arrive loin derrière

Le capital sympathie de certaines sociétés ou groupes vit de belles heures. Pour preuve la bonne image de Google qui arrive en tête d’un classement établi par le cabinet Universum auprès de 120.000 étudiants de 11 pays. Réalisée en Chine, Allemagne, Etats-unis, Japon, mais aussi en France, Angleterre, Italie, Russie, Espagne, Canada et en Inde, l’étude a classé parmi 800 entreprises les envies des étudiants en université en filière commerce ou en école d’ingénieur.

A la loupe, 49 sociétés composent le classement. Figurent en bonne place Microsoft et IBM qui complètent respectivement le podium. Suivent BMW et Intel, General Electrics et Sony, puis des banques comme JP Morgan, des pétroliers comme Shell et Esso/ExxonMobil, les géants de l'agroalimentaire Coca Cola et Nestlé.

Côté français, le bilan est maigre puisque les seules entreprises françaises présentes au palmarès sont L'Oréal (18e au classement) et Alcatel Lucent (43e). Le cabinet Universum commente ce classement en expliquant que les firmes choisies par les étudiants sont toutes de grosses multinationales avec « une solide assise économique et qui offrent des perspectives d'expatriation et de voyages d'affaires ».

Histoire d’image de marque donc. De son côté Google, arrive, avec peu d’efforts à attirer les talents grâce à un capital sympathie auprès des étudiants. La sympathie étant une chose, le droit du travail une autre, reste à confronter ses désirs à la réalité.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/28/les_etudiants_preferent_travailler_chez_google

mercredi 28 octobre 2009

Linux : la Mandriva 2010 sera disponible le 3 novembre

L’éditeur français Mandriva proposera sa nouvelle génération de distributions Linux dans une semaine.
Le compte à rebours est enclenché

Mandriva s’est fendu d’un communiqué de presse pour annoncer la sortie prochaine de la Mandriva Linux 2010. L’éditeur a choisi la date du 3 novembre pour sortir sa nouvelle gamme. Cette période est particulièrement chargée puisque de nouvelles moutures des Ubuntu (29 octobre), openSUSE (12 novembre) et Fedora (17 novembre) verront également le jour. Trois éditions seront disponibles : la Mandriva One (un Live-CD permettant le test ou l’installation), la Mandriva Free (une version 100 % open source) et la Mandriva Powerpack, une offre commerciale disponible en téléchargement (59 euros TTC) ou en version boite (69 euros TTC).

La Mandriva Linux 2010 apportera plusieurs nouvelles fonctionnalités, par exemple « Smart Desktop », une technologie qui permet de faciliter l’accès aux documents, via un système d’indexation… un procédé qui tend à se généraliser dans le monde Linux. C’est une première étape essentielle pour faire une réalité du concept – encore un peu flou – de bureau sémantique. Les paquets logiciels sont particulièrement à jour : noyau Linux 2.6.31, KDE 4.3.2, GNOME 2.28, Xfce 4.6.1, X.Org 1.6.3, etc. La distribution intègre également Moblin v2.0 et sera donc adaptée aux ultraportables économiques. Enfin, l’utilisation du GCC 4.4 permettra d’améliorer les performances générales du système.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/27/linux___la_mandriva_2010_sera_disponible_le_3_novembre

mardi 27 octobre 2009

Windows 7 : reboot à répétition sur certaines mises à jour

La mise à jour de Windows 7 tourne au vinaigre pour un petit nombre d'utilisateurs aux Etats-Unis. Microsoft enquête

Comme pour tout nouveau système d'exploitation, l'installation de Windows 7 rencontre son lot d'écueils. Pour un certain nombre de cas, la mise à jour du nouvel OS se solde par un échec. C'est en tout cas ce que font remonter les visiteurs du forum Microsoft Answer où le sujet « Windows 7 - Install Message - Upgrade Unsuccessful » n'a cessé d'alimenter la page depuis sa crééation le 23 octobre, lendemain de la sortie commerciale de Windows 7.

Les symptômes? Un reboot à répétition. « A la dernière étape de la mise à jour (transfert des fichiers, programmes, etc.), mon portable reboote et affiche un écran m'informant que la mise à jour n'a pas abouti et que mes fichiers systèmes précédents ne seront pas restauré, témoigne JSchneider21 en ouverture de la discussion. Mon laptop se trouve maintenant dans une situation de redémarrage permanent et essaie de restaurer les fichiers. » JSchneider21 tentait d'effectuer la mise à jour depuis Vista Premium 32 bit avec un Windows 7 de même acabit, non piraté assure-t-il et, qui plus est, sur une plate-forme matérielle qui avait passé positivement les tests de compatibilité.

Il n'est en tout cas pas le seul dans ce cas. Une vingtaine de personnes témoignent, toujours dans le fil de discussion consacré, de difficultés similaires. Mais aucun intervenant n'est en mesure d'apporter une réponse efficace. Pas même les ingénieurs de Microsoft entrés dans la discussion depuis hier, dimanche 25 octobre. Après avoir demandé de spécifier les caractéristiques de la machine hôte, la version exacte du système précédemment installé ou encore l'antivirus éventuellement installé, les ingénieurs de Microsoft recommandent de redémarrer la machine en mode sans échec. En vain, apparemment. Ils recommandent également, dans le cas des Windows 7 téléchargé à partir d'une image ISO, de graver le fichier image sur un DVD à la vitesse la plus lente du graveur pour éviter les risques de corruption de fichier. Le support de Microsoft tentera ensuite de conseiller individuellement les visiteurs du forum. Sans plus de succès, apparemment.

Le problème pourrait venir de River Digital, un distributeur en ligne qui propose notamment une version Etudiante de Windows 7. Microsoft invite d'ailleurs les utilisateurs à contacter le support de River Digital. Ce qu'a fait JSchneider21 qui s'est vu conseiller de graver un correctif envoyé par e-mail et le fichier « expandedSetup », et de recommencer l'opération de mise à jour depuis le début. Dommage qu'il ne fournisse pas dans le forum le résultat de cette nouvelle tentative.

Ashcake, pour sa part, pense que « la seule solution sera une installation propre de Windows 7 et la perte de la plupart des données sur l'ordinateur mis à jour ». Ce qui impliquera également la réinstallation des applications. D'où l'intérêt, même avec une simple mise à jour, de sauvegarder les données avant toute modification. De notre côté, la mise à jour de Windows 7 Ultimate (depuis un DVD original) sur un poste de travail sous Vista Home n'a posé aucun problème. Après quatre redémarrages de la machine et 1h45 environ d'insallation, la mise à jour nous a rendu notre système avec ses données et applications initiales. Et un Windows tout neuf.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/26/windows_7___reboot_a_repetition_sur_certaines_mises_a_jour

lundi 26 octobre 2009

Monty présentera MariaDB, l'alternative à MySQL, lors du 9e Forum PHP

Les 12 et 13 novembre 2009, la Cité des Sciences de La Villette ouvrira les bras au monde PHP.
Un événement proposé par l’Afup, en collaboration avec Lemug.fr

L’Association Française des Utilisateurs de PHP (Afup) organise la neuvième édition du Forum PHP, laquelle se déroulera les 12 et 13 novembre prochain à la Cité des Sciences de La Villette. Cet événement mettra l’accent sur le couple PHP/MySQL, avec la présence de Michael Widenius, le créateur de MySQL. Monty (son surnom) travaille aujourd’hui au développement d’une offre alternative, MariaDB, qu’il présentera lors du Forum PHP. Le PHP Forum est par ailleurs organisé en partenariat avec Le MySQL User Group (Lemug.fr). Une association logique pour deux technologies qui sont quasi indissociables.

Des acteurs de renom seront présents : Damien Seguy (Alter Way Consulting), créateur de Nexen.net, mais aussi un des fondateurs de l’Afup ; Johannes Schlüter (Sun Microsystems), responsable de la publication de PHP 5.3 ; et Fabien Potencier (Sensio Labs), créateur du framework PHP open source Symfony. Les femmes seront également à l’honneur, avec la présence d’Anna Filina (PHP Québec) et de Zoe Slattery (PHP Women), qui animeront respectivement des conférences portant sur l’analyse des comportements des développeurs et l’accroissement des phases de test au sein des projets open source.

En plus de la séance d’ouverture, 26 conférences seront organisées. Vous retrouverez le programme complet de ce rassemblement (ainsi qu’un formulaire d’inscription) sur cette page web.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/23/monty_presentera_mariadb__l_alternative_a_mysql__lors_du_9e_forum_php

vendredi 23 octobre 2009

Windows 7 souffre des mêmes tares que Windows Vista selon l’April

Fervent défenseur des logiciels libres, l’April dénonce les dangers de Windows 7, en reprenant les arguments de la FSF

Acteur français incontournable du monde des logiciels libres, l’April a tenu à s’exprimer suite à la sortie de Windows 7. Fort logiquement, l’association revient sur les dangers induits par le logiciel propriétaire.

L’April diffuse un PDF, qui reprend les sept raisons de ne pas adopter Windows 7 présentées par la Free Software Foundation. Ces arguments sont par ailleurs applicables à tous les systèmes d’exploitation propriétaires. « Avec Windows Seven, Microsoft tente de faire oublier le fiasco de Vista ; mais ce système d’exploitation souffre des mêmes tares que son prédécesseur, » explique Frédéric Couchet, délégué général de l’April. « L’absence d’interopérabilité, les failles de sécurité et le contrôle d’usage privé sont encore plus insupportables dans un monde interconnecté. »

L’April considère ainsi que le modèle propriétaire est contraire aux intérêts des utilisateurs, le logiciel devant être un élément accessible à tous et sans contraintes. L’association s’insurge également contre les formats fermés et la politique de Microsoft, qui « entrave l’interopérabilité entre les systèmes, assèche la concurrence et ralentit l’innovation ». Le communiqué de l’April revient enfin sur les systèmes de contrôle et de surveillance (DRM, Windows Genuine Advantage, etc.), la vente liée et les problèmes de sécurités découlant de l’opacité du code propriétaire. Un constat sévère, qui plaira aux aficionados du libre, mais laissera probablement la plupart des professionnels dubitatifs. « Seul le logiciel libre respecte les libertés et la vie privée des utilisateurs sur un marché ouvert et dynamique, » conclut Benoît Sibaud, président de l’April.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/22/windows_7_souffre_des_memes_tares_que_windows_vista_selon_l_april

jeudi 22 octobre 2009

Windows 7 en 7 chiffres clefs

Windows 7, le système d'exploitation de Microsoft, sera disponible à partir du jeudi 22 octobre, partout dans le monde

Retour sur le septième de Windows en sept chiffres clés.

3 millions : c'est le nombre de personnes qui ont testé la version test (bêta) de Windows 7, dont 150.000 en France

4 : c'est le nombre de versions de Windows 7 disponibles pour le grand public (Starter pour les netbooks, Familiale Premium pour les particuliers, Professionnelle et Intégrale pour les professionnels)

200 euros : c'est le prix officiel du boîtier d'installation de Windows 7 Familiale Premium en version complète

76.000 : c'est le nombre d'exemplaires de Windows à tarifs réduits pré-commandés en France à l'été 2009

16 Go : c'est la capacité minimale requise du disque dur pour installer Windows 7 (32 bits) sur son ordinateur (20 Go pour 64 bits)

10.000 : c'est le nombre d'entreprises qui ont signé pour avoir accès à des outils et à des ressources très utiles facilitant le passage à Windows 7

1 milliard : c'est, selon Microsoft, le nombre de personnes qui utilisent Windows dans le monde

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-windows-7-en-7-chiffres-clefs-2784.html

mercredi 21 octobre 2009

Développement Java : sortie de Spring 3.0

Spring est le framework phare du monde Java professionnel. La sortie de la mouture 3.0 est donc un événement pour les responsables du monde IT

SpringSource, une filiale de VMware, annonce aujourd’hui la disponibilité du framework Java open source Spring 3.0. Ce produit majeur est utilisé par plus de trois millions de développeurs de par le monde. Ni la page de téléchargement de SpringSource ni le blogue des développeurs ne font encore état de cette sortie. Ce produit a pourtant bel et bien été présenté lors du rassemblement SpringOne 2GX, qui se tient en ce moment même à la Nouvelle-Orléans (Louisiane). Un large ensemble de sessions se focalise sur cette technologie et ses applications pratiques.

Au menu de Spring 3.0, vous trouverez de nouvelles options de configuration, un support REST et l’intégration de l’Unified Expression Language, une technologie qui permet d’embarquer des expressions au sein des pages web (et qui fait maintenant partie de la spécification JSP 2.1). Spring 3.0 supporte également l’API Java Persistence 2.0 (JPA). « Spring 3.0 permet aux développeurs de créer encore plus facilement des applications flexibles et de haute qualité, tout en fournissant des fondations permettant d’apporter de l’innovation au sein des projets open source et des produits commerciaux tiers », déclare Rod Johnson, directeur général de la division SpringSource de VMware (mais aussi le créateur de Spring). « Spring 3.0, en association avec les environnements d’exécution SpringSource, y compris SpringSource tc Server, représente la plate-forme de développement Java d’entreprise la plus productive et la plus performante du marché. »

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/20/developpement_java___sortie_de_spring_3_0

mardi 20 octobre 2009

Alfresco gère au mieux les archives des entreprises

Le module Alfresco Record Management permet de gérer l’archivage des documents, en conformité avec la certification 5015.02 du ministère américain de la Défense

Alfresco vient de dévoiler une solution dédiée à la gestion et à la mise en conformité des archives des entreprises, du nom d’Alfresco Records Management. Cette solution open source décroche la certification 5015.02 du ministère américain de la défense, laquelle concerne la gestion des documents des entreprises et institutions. Une première pour le monde des logiciels libres.

« La norme érigée par le ministère américain de la Défense est devenue une référence pour les systèmes de gestion des archives électroniques, et l’obtention de cette certification prouve notre détermination à déployer une technologie économique pertinente, qui aidera les entreprises et les institutions à préserver leurs archives dans le strict respect des obligations juridiques », précise John Newton, CTO d’Alfresco Software.

Alfresco Records Management reprend les avantages des autres outils de l’éditeur : un référentiel unique et simple d’usage, piloté par une interface web conviviale et proposant un archivage aisé des e-mails (grâce au support IMAP intégré). L’archivage est – fort logiquement – un des points forts de cette solution : gestion des cycles de vie d’archivage, administration des archives stratégiques, possibilité de créer une archive pérenne, outils de recherche évolués, etc.

Alfresco Records Management est disponible sous la forme d’un module intégré à la dernière version d’Alfresco Community Edition. Il est livré avec l'application, ou sous la forme d’un paquetage dédié.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/19/alfresco_gere_au_mieux_les_archives_des_entreprises

lundi 19 octobre 2009

eCopy tombe dans le giron de Nuance

Beau temps pour les consolidations, dans les secteurs de la gestion du document, alliances, concentrations et absorptions se succèdent à vitesse grand V

Le rachat d’eCopy par Nuance illustre l’importance des opportunités saisies, qu’elles s’inscrivent dans une recherche de croissance planifiée ou qu’elles soient la conséquence d’une économie fébrile.

Nul doute pour Nuance que cette opération était prévue de longue date : il faut savoir que cette entreprise américaine s’appelait avant ScanSoft, société elle-même passée successivement entre les mains de Xerox et de Visioneer. Une véritable saga dont on ne sert ici qu’un rapide raccourci, mais qui a enrichi le catalogue de Nuance de quelques best sellers comme le logiciel d’OCR Omnipage ou l’application de reconnaissance vocale Dragon.

L’absorbation d’eCopy, une opération dont la transaction prévoit la cession à eCopy d’actions ordinaires de Nuance pour un montant net de près de 54 millions de dollars, élargit le portefeuille de Nuance à la capture de document et, surtout, lui ouvre les portes de la dématérialisation associée aux multifonctions : la solution ShareScan d’eCopy, une application de distribution des documents dans un environnement de travail collaboratif, est déjà proposée sur les périphériques de nombreux constructeurs de MFP. Quelques ajustements seront tout de même nécessaires dans les gammes des deux éditeurs. Par exemple, un logiciel comme Paperworks d’eCopy risque de faire doublon avec PDF Converter de Nuance.

Au delà d’inévitables refontes de catalogues, Nuance accède à un réseau de distribution plus dense et des possibilités de partenariats plus riches, peut-être aux dépens de ses deux principaux concurrents Abby et Iris.

Source : http://www.zdnet.fr/blogs/doc-print/ecopy-tombe-dans-le-giron-de-nuance-39709435.htm

Kaspersky livre sa première solution de sécurité pour Mac

L’éditeur russe lance sa solution de sécurité pour l’environnement Mac. Compatible avec Mac OS X 10.4.11 et au delà, il compte séduire un marché restreint

Kaspersky vient de dévoiler la version Mac OS de son antivirus phare. Utilisant le moteur de Kaspersky Lab, l’éditeur tente de se servir de son expérience sur l’environnement Windows hétérogène pour renforcer la sécurité des postes Apple. Selon l’éditeur, l’antivirus va au-delà de la simple protection contre les virus, les vers et les chevaux de Troie sur Mac OS mais filtre et est capable d’analyser les menaces portant sur les systèmes d’exploitation Windows et Linux, en empêchant l’utilisation des Mac comme « porte d’entrée » de programmes malveillants sur un réseau d’entreprise hétérogène. Ainsi protégés, les Mac ne seraient plus, selon Kaspersky, le point faible des organisations.

A la loupe, la version Mac est dotée du même moteur que les solutions traditionnelles, à en croire Vartan Minasyan, responsable des produits Mac de l’éditeur « les Mac interagissent désormais avec de nombreux réseaux particuliers ou d’entreprises. Ceux non protégés s’apparentent à des passerelles ouvertes à travers lesquelles les programmes malicieux peuvent pénétrer n’importe quel ordinateur d’un réseau. En configuration entreprises, cela peut conduire à l’infection de dizaines de milliers de machines et à des pertes financières considérables ».

Kaspersky joue donc sur le fait que le Mac, bien que moins sujets aux attaques de part la moindre représentation du parc d’ordinateurs, peuvent être des cibles de choix pour attaquer une structure. Une sorte de porte d’entrée non-sécurisée en somme. De même, afin de lutter efficacement contre les menaces malveillantes, l’éditeur s’appuie sur les quelques 20 millions de programmes enregistrés et sur des bases de données antivirales pour Mac, Windows et Unix, mises à jour toutes les heures.

Enfin, côté interface, Kaspersky promet d’être proche de « l’univers Mac » avec un mode de fonctionnement automatique, qui limite les requêtes intempestives envers les utilisateurs mais aussi avec des données graphiques sur le statut de la protection. Dans les détails, l’édition Mac est compatible sur les versions de Mac OS à partir de la version 10.4.11 pour 39,95 euros. Un achat pour les inquiets ou ceux qui ne se sentent pas miraculeusement immunisés…

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/10/16/kaspersky_livre_sa_premiere_solution_de_securite_pour_mac