jeudi 30 avril 2009

Office 2007 SP2 s'ouvre au format concurrent ODF

Comme promis, la suite bureautique de Microsoft s’ouvre au format ODF
Une avancée significative

Microsoft vient de lancer officiellement le Service Pack 2 d’Office 2007 (SP2). Il pourra être téléchargé à cette adresse (attention, car il pèse plus de 300 Mo). Il sera également possible de l’installer via Windows Update, qui vous proposera cette mise à jour automatiquement.

Le SP2 d’Office 2007 apporte son lot de corrections de bogues, mais intègre aussi plusieurs nouveautés. La plus importante est le support du format ODF 1.1 (Open Document Format), popularisé par OpenOffice.org. Word 2007, Excel 2007 et PowerPoint 2007 pourront ainsi lire et écrire des fichiers ODF. Voilà une excellente nouvelle qui profitera à tous les utilisateurs, ceux d’Office comme ceux d’OpenOffice.org.

L’ensemble des logiciels de la suite bureautique (hormis Outlook) pourra dorénavant exporter des documents en PDF ou en XPS. Ceci était auparavant possible en installant un module complémentaire. Microsoft profite de cet ajout pour améliorer le support PDF qui reconnaîtra le PDF 1.5 et le PDF/A. Le PDF/A est un format standardisé spécifiquement dédié aux opérations d’archivage. Là encore, c’est un ajout plus que bienvenu. Outlook 2007 SP2 bénéficie lui aussi de plusieurs corrections : plus stable il sera – selon l’éditeur – jusqu’à 35 % plus rapide que la mouture précédente. Enfin, les performances et le niveau de sécurité de SharePoint Server 2007 sont en progrès. Prochaine étape pour Microsoft ; la sortie du SP2 de Windows Vista !

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/29/office_2007_sp2_s_ouvre_au_format_concurrent_odf

mercredi 29 avril 2009

Le gouvernement relance le RGI en mode allégé

Sur le site web officiel consacré à la modernisation de l'Etat, un article récent revient mettre le RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) à l'honneur

La sortie de cet ensemble de documents reste annoncée pour le second semestre 2009 là où les hypothèses précédentes le plaçait « pour l'été au mieux ». Les choses semblent donc se stabiliser.

Le RGI vise à établir des règles tant techniques que procédurales dans la conception et la réalisation des SI d'Etat. En France, non seulement les marchés publics d'Etat informatiques sont très importants mais ces règles ne pourront qu'inspirer également les collectivités locales et le secteur privé. Ce référentiel sera donc extrêmement important pour tous les fournisseurs informatiques. Une version presque finalisée avait été publiée il y a près de deux ans qui donnait une large place aux formats ouverts normalisés (PDF/A, OpenDocument...), ouverture et normalisation étant des gages de pérennité et d'interopérabilité entre systèmes fournis par des éditeurs ou des concepteurs différents. Mais cet attachement à la concurrence n'avait guère plu à certains fournisseurs, parmi lesquels surtout Microsoft. Un intense lobbying avait alors abouti au gel du RGI.

L'éditeur de Redmond, à l'époque, était en effet empêtré dans la normalisation de son propre format Office OpenXML. Finalement, l'adoption très controversée par l'ISO d'une norme Office OpenXML très différente du format d'origine, dont l'implémentation est prévue pour la prochaine version de Microsoft Office, et le support d'OpenDocument dans cette suite bureautique lèvent l'hypothèque de l'exclusion de Microsoft de tous les marchés publics...

En termes choisis, l'article récent du site officiel consacré à la modernisation de l'Etat admet le lobbying important des fournisseurs, notamment par des formules comme « les acteurs du marché ont poursuivi leurs efforts de standardisation sur les formats d'échanges » pour expliquer que le RGI ait été bloqué dans un premier temps. Au final, « fin 2008, à la demande d'Eric Woerth [ministre du budget], la DGME [Direction Générale de la Modernisation de l'Etat] [a] relancé le projet de RGI sur de nouvelles bases. » Les bases ne satisfaisant pas les grands fournisseurs mais saluées comme servant la pérennité des SI d'Etat ont donc été abandonnées...

Vers un RGI très peu contraignant

L'article récent du site officiel consacré à la modernisation de l'Etat marque une inflexion par rapport à la version d'origine du RGI. Il mentionne ainsi : « Le RGI fixera un nombre limité de règles que les systèmes d'information devront respecter pour échanger avec l'extérieur. (...) Le RGI présentera aussi des recommandations et des standards en observation. Ces éléments sont là pour aider les responsables des systèmes d'information de l'administration à améliorer l'interopérabilité de leurs systèmes. Les moyens pour y parvenir seront à la discrétion des responsables, qui décideront librement en fonction de leurs propres enjeux, de leurs plannings et du rapport entre le coût de mise en oeuvre et les bénéfices attendus. »

Le caractère obligatoire des normes ouvertes sera donc sans doute nettement moins impératif que dans la première version du RGI.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-gouvernement-relance-le-rgi-en-mode-allege-28514.html

mardi 28 avril 2009

Windows 7 sera compatible avec XP

Microsoft va intégrer un mode de compatibilité avancé, géré par le biais de la virtualisation

La nouvelle est tombée sur les blogues de Microsoft ; Windows 7 permettra d’exécuter 100 % des applications conçues pour Windows XP. Afin d’arriver à un tel résultat, la compagnie met en œuvre des techniques de virtualisation, issues de Virtual PC. Les applications conçues pour Windows XP fonctionneront donc sans problèmes. Difficile toutefois d’évaluer les performances des logiciels fonctionnant en mode virtualisé, ni même de déterminer la quantité de mémoire qui sera utilisée par l’outil de virtualisation. Bon point, les applications ne se lanceront pas dans une fenêtre spécifique, mais de la même façon que les logiciels classiques.

Notez que cet outil ne sera livré qu’avec les versions Professionnelle et Intégrale de Windows 7 sur les six que Microsoft prévoit de lancer. Il se destinera donc avant tout aux entreprises et aux utilisateurs avancés. En intégrant la virtualisation au cœur de Windows 7, et en permettant aux utilisateurs de faire l’économie d’une licence de Windows XP, Microsoft veut maximiser les chances de succès de son futur OS. Rappelons que nombre de compagnies ont fait l’impasse sur Windows Vista. Microsoft ne peut donc se permettre un nouveau revers. Selon les dernières informations, la Release Candidate de Windows 7 devrait apparaitre sur les serveurs de Microsoft ce jeudi pour les membres des réseaux TechNet et MSDN. Les autres utilisateurs pourront télécharger cette mouture à partir du mardi 5 mai.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/27/windows_7_sera_compatible_avec_xp

Envol de la Mouette, l'association des utilisateurs francophones d'OpenOffice.org

Promouvoir l'utilisation et le développement d'OpenOffice.org

C'est l'objectif prioritaire de la Mouette, une association fondée au début du mois pour structurer la communauté francophone adepte de la suite bureautique libre. « L'idée, explique Jean-François Donikian, le président de la structure nouvellement constituée, est de disposer d'une organisation représentant à la fois les utilisateurs grand public et professionnels. » Si le produit bénéficie d'une bonne notoriété dans les cercles spécialisés, le dirigeant de la Mouette regrette en effet qu'il pâtisse d'une relative méconnaissance dans le grand public. « C'est la raison pour laquelle nous allons axer nos efforts sur la promotion d'OpenOffice. Plus nous augmenterons le nombre d'utilisateurs, plus la notoriété de la suite s'en trouvera augmentée. Partant, le produit bénéficiera de davantage de développements. » De même, un usage grandissant dans la sphère grand public devrait, dans l'esprit des membres de la Mouette, conduire certains utilisateurs à envisager un recours à OpenOffice dans leur milieu professionnel à la grande satisfaction de Jean-François Donikian, par ailleurs patron de StarXpert, une SSLL proposant notamment des prestations de migration vers Oo.org.

Parmi les projets se trouvant dans les cartons des six fondateurs de l'association, un prochain appel à adhésion occupe la priorité. Au-delà des particuliers, volontiers accueillis au sein de la Mouette mais guère susceptibles d'apporter beaucoup de moyens à la structure, c'est surtout les entreprises et les collectivités que Jean-François Donikian et ses acolytes entendent séduire. Ils s'appuieront également sur la boutique et la vente de produits dérivés en ligne et sur les salons pour doper les moyens de l'association. Mais si l'argent est important, les porte-drapeaux de la suite bureautique espèrent surtout voir gonfler les rangs de la communauté : « Mieux vaut mettre la main à la pioche qu'à la poche », résume astucieusement Jean-François Donikian. L'accroissement de la communauté est en effet essentiel pour l'enrichissement du projet. « Pour l'heure, nous comptons une centaine de contributeurs aux tests qualité, aux travaux de localisation ou de développement des extensions, et quelques milliers d'utilisateurs qui interviennent sur les forums francophones. »

L'acquisition de Sun par Oracle ne devrait pas compromettre l'avenir d'Oo.org

Le gonflement des rangs de la communauté devrait conduire la Mouette à mettre en place des groupes de travail. Parmi les projets qu'ils pourront conduire, l'association évoque la rédaction d'un livre sur l'usage d'OpenOffice, ou le recueil du ressenti des utilisateurs, en particulier sur ce qu'il manque à la suite bureautique. Les fondateurs de la Mouette évoquent également la possibilité d'organiser, comme cela avait été le cas en 2006, une conférence mondiale en France consacrée à Oo.org, qui réunirait développeurs, spécialistes et utilisateurs. Un événement qui pourrait avoir lieu dès cette année.

Enfin, la récente acquisition de Sun par Oracle ne semble pas inquiéter les promoteurs de la communauté francophone, qui n'y voient pas nécessairement un obstacle à la pérennité de la suite libre. « Sun dispose toujours d'équipes en place pour le développement d'OpenOffice. Même si Oo.org n'est certainement pas la priorité d'Oracle, le projet est suffisamment ancré, reconnu, et s'appuyant sur des participants autres que Sun, comme IBM ou Novel, que je ne le vois pas s'arrêter », conclut Jean-François Donikian.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-envol-de-la-mouette-l-association-des-utilisateurs-francophones-d-openofficeorg-28504.html

lundi 27 avril 2009

La Game Boy a 20 ans

La console de Nintendo a vu le jour en 1989. Un pari pour la firme qui lançait là un produit pour son centenaire

En matière de jeux vidéos et de consoles portables, certains en sont peut être restés à la traditionnelle bataille entre la Game Gear de Sega, la Neo-Geo Pocket de SNK et la petite Game Boy de Nintendo. Bien que technologiquement moins poussée et surtout sans couleurs, la petite console de la firme de Kyoto a connu une belle vie. Sortie en 1989 soit 100 ans après la création de Nintendo, elle s’est vendue à 200 millions d’exemplaires à travers le monde (toutes versions comprises). Une génération de joueurs a alors pu alors découvrir le boîtier blanc pour un peu plus de 80 dollars.

De Tetris à Mario en passant par les Pokemon, Nintendo a su proposer un éventail de jeux gargantuesque et garantir une bonne durée de son support. Toujours est il que Nintendo posait, qui sait, déjà les bases du concept de casual gaming, plus orienté vers les joueurs occasionnels que les férus de jeux vidéos. Une stratégie qu’applique toujours la firme avec ses deux produits phares, la console de salon Wii et la dernière née, digne héritière de la Game Boy, la DSi.

En 20 ans, la Game Boy aura connu plusieurs moutures. De la version blanche et lourde, Nintendo a ensuite lancé une version couleur puis de poche de sa console portable pour ensuite passer au double écran de la DS. Le président du groupe, Satoru Iwata s’est félicité de cette succes story à la japonaise. Désormais, Nintendo fait toujours la course en tête sur le marché des machines portables depuis le lancement de la DS en 2004 qui s’est déjà arrachée à plus de 100 millions d'unités dans le monde.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/24/la_game_boy_a_20_ans

Chaque PC portable disparu coûterait 50.000 dollars !

Le prix d'un PC perdu ou volé ne pèse que 2 % de l'ensemble des coûts qu'entraîne sa disparition pour l'entreprise. D'où l'intérêt du cryptage des données... mais relatif

Combien en coûte-t-il aux entreprises de perdre ou de se faire voler un ordinateur portable ? En moyenne, 50.000 dollars - estime une étude commandée par Intel à l'Institut Ponemon. Ce dernier a étayé sa recherche sur 138 cas survenus aux Etats-Unis ces 12 derniers mois. Cette moyenne cache de grandes disparités sur le terrain. Selon les témoignages obtenus par téléphone auprès des organisations intérrogées, les conséquences financières liées à la disparition d'un notebook varient de 1.213 à 975.527 dollars. Les cas dépassant les 200.000 dollars restent cependant exceptionnels, précise Ponemon.

Ce n'est évidemment pas le prix du PC lui-même qui explique de tels montants mais bien les conséquences que la perte de l'appareil entraîne. Parmi les 7 composantes de cette addition étonnamment salée, l'étude montre que le coût de la perte des données est le poste de loin le plus élevé: 39.000 dollars, en moyenne. Les conséquences du piratage des informations représentent, à elles seules, 80 % du coût total. Suit la perte de la propriété intellectuelle: plus de 5.800 dollars. Le remplacement du PC et de ses logiciels ne pèse que 1.500 dollars. Ce coût arrive en troisième position, devant celui des démarches administratives qui frôle les 1.200 dollars. Les divers autres coûts induits concernent la perte de productivité, due au temps passé à rechercher la machine, les déclarations administratives et légales, l'assurance, les frais judiciaires éventuels, etc.

A noter que ces coûts varient évidemment selon les secteurs d'activité, selon les services au sein de l'entreprise et surtout selon le 'job' des utilisateurs. Ainsi, les dirigeants (managers, directeurs) présentent les coûts les plus élevés: 61.000 dollars en moyenne, par PC disparu. C'est, évidemment, bien plus que pour les employés interimaires: 46.000 dollars, les exploitants techniques (41.500) ou les postes d'exécution (28.000).

La note la plus salée dans les services

Par ailleurs, ce sont les sociétés de service qui accusent la facture la plus salée: près de 113.000 dollars par PC). C'est largement plus que dans les secteurs de la finance (72.000 dollars), de la santé (68.000), de l'industrie pharmaceutique (50.000) et de l'éducation (37.000). Les industries de la fabrication (manufacturing) et des produits de consommation courante sont moins impactées: environ 2.200 dollars. Soit à peu près autant que le coût net de la machine et de ses logiciels.

Le temps est également un facteur d'aggravation des coûts. Les frais de recouvrement s'élèvent à moins de 9.000 dollars si la perte est déclarée à l'entreprise dans la journée contre plus de 115.000 dollars au bout d'une semaine. Paradoxalement, une sauvegarde antérieure à la disparition du PC alourdit également la situation. Selon Ponemon, les frais de traitement liés à un PC sans backup se montent à 39.000 dollars contre près de 70.000 avec une machine non sauvegardée. "Une des raisons possibles est que la restauration des données, depuis la sauvegarde, permet de relever avec plus d'objectivité le coût de la perte de données sensibles ou confidentielles", explique l'étude.

Pas de solutions miracles

Il existe peu de solutions radicales pour limiter les pertes financières dues à de tels sinistres - conclut l'étude. Les technologies de chiffrement en sont une, mais ne suffisent pas. Un PC disparu avec des données en clair coûte en moyenne plus de 56.000 dollars à l'entreprise (ou à son assurance) contre un peu plus de 37.000 dans le cas d'une machine avec disque dur crypté. Soit une différence d'environ 20.000 dollars ( ou 35 % des frais d'un PC non crypté). Cette économie reste inférieure aux 39.000 dollars estimés que représente le piratage des données, piratage que les technologies de chiffrement sont censées protéger...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/24/chaque_pc_portable_disparu_couterait_50_000_dollars__

vendredi 24 avril 2009

Microsoft enrichit Windows Live de vingt nouvelles applications

Microsoft étoffe sa plateforme Windows Live, déjà relookée en novembre dernier, avec l'ajout de vingt applications développées par des éditeurs indépendants

Windows Live en comporte désormais une bonne trentaine. Après une simple mise à jour, Windows Live Messenger apparaît par exemple dans le Webmail et l'internaute peut connaître le statut de ses contacts sans avoir besoin d'ouvrir Messenger. Le géant de Redmond a également multiplié les partenariats pour améliorer sa plateforme et la rendre la plus communicante possible (Wordpress, Overblog, Viadeo, Copainsdavant...). D'après les analystes, l'enrichissement de Windows Live est une manière pour Microsoft de la rendre plus attractive et surtout de retenir ses utilisateurs qui commencent à se servir des outils de communication (messagerie instantanée, courrier électronique) d'autres sites, comme l'incontournable Facebook.

D'ailleurs Microsoft ne désespère toujours pas de concurrencer Facebook. Un pari qui semble pourtant difficile à tenir. Le réseau social de Mark Zuckerberg est désormaisle plus utilisé en France et il caracole en tête des sites communautaires avec 200 millions de membres dans le monde. Une enquête réalisée par l'institut de rechercher Clickstream Technologies révèle par ailleurs que l'utilisation de Facebook est passée de 16 à 32% entre juillet 2008 et février 2009 alors que celle de Windows Live stagne.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-enrichit-windows-live-de-vingt-nouvelles-applications-28496.html

jeudi 23 avril 2009

MySQL 5.4 disponible au téléchargement

Ironie des agendas : c'est au moment où Oracle met la main sur Sun, propriétaire de l'entité commerciale de MySQL que se tient la MySQL Conference & Expo à Santa Clara en Californie

A cette occasion, la version 5.4 du SGBD open source arrive sur le marché et sa mouture cluster 7.0 est annoncée. Les deux environnements débarquent en pleine période de doute sur l'avenir du SGBD libre racheté par son concurrent le plus implacable. Successeur de la version 5.1, MySQL 5.4, profite d'une version d'InnoDB, son principal moteur de stockage, qui bénéficie d'améliorations apportées par Google, fervent adepte de MySQL. Les promoteurs de ce dernier mettent en avant une nette amélioration dans les environnements multiprocesseurs : doublement du nombre de coeurs supportés : 16 X64, soit quatre processeurs quadricoeurs, et 64 coeurs pour les autres processeurs (Sparc Tx de Sun, Power d'IBM...) MySQL 5.4 donne aussi tout son potentiel lorsqu'il est installé en environnement multi-disques.

Il optimise par ailleurs des "sous-requêtes" et de nouveaux algorithmes de requêtes. Sans optimisation, le passage à cette version devrait permettre d'améliorer de 40% la performance des applications actuelles. Une pré-version est déjà téléchargeable pour Linux 64 bits et Solaris 10. Les autres moutures destinées à Windows, MacOS, HP-UX, IBM -AIX devraient suivre. Quant à MySQL cluster 7.0, destiné aux gros opérateurs telco qui ont besoin d'un SGBD temps réel haute disponibilité, elle sera disponible d'ici trois mois.

L'histoire montre qu'Oracle considère MySQL comme une menace. Après avoir acheté en octobre 2005 l'éditeur libre Innobase d'InnoDB, moteur de stockage transactionnel de prédilection de MySQL, l'éditeur a tenté d'acheter la structure commerciale de MySQL en 2007 pour 850 M$. En janvier 2008, MySQL s'offrait à Sun pour 1 Md$. Dans la déclaration officielle de l'achat de Sun, Oracle met autant l'emphase sur Java qu'il observe un silence pesant sur MySQL et son avenir. En particulier sur MySQL 6.0 actuellement en phase alpha.

En savoir plus : sur le site de MySQL, le détail des fonctions et améliorations de la version 5.4 . Et celui de MySQL cluster 7.0 .

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mysql-54-disponible-au-telechargement-28484.html

L'Unesco ouvre les portes de la Bibliothèque numérique mondiale

Pensée par la bibliothèque du Congrès américain (Library of Congress) et réalisée par l'Unesco avec une trentaine de partenaires, la bibliothèque numérique mondiale a ouvert ses portes sur le Web

Les débuts sont timides puisque seuls 1200 documents, sous forme de textes, photos et vidéos, sont accessibles, gratuitement, sur le site de la BNM. Des trésors accompagnés d'informations annexes que l'organisation des Nations unies pour l'Education et la Culture met à disposition du plus grand nombre d'internautes (sept langues supportés).

La BNM aura connu un lancement moins chaotique qu'Europeana, la bibliothèque numérique européenne. Techniquement, le site fait belle impression. Dès la page d'accueil, une frise chronologique interactive permet de filtrer les documents répartis par continent. Chaque consultation d'objet s'accompagne de nombreux liens vers des rubriques connexes. Si la visualisation de vidéos est assez classique, la navigation dans les photos s'avère ludique et interactive - et ressemble à la technologie Photosynth de Microsoft.

La bibliothèque numérique mondiale espère réunir, d'ici à la fin de l'année, les oeuvres d'une soixantaine de pays.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-unesco-ouvre-les-portes-de-la-bibliotheque-numerique-mondiale-28487.html

mercredi 22 avril 2009

De nouvelles fonctions dans Google

Google News Timeline et Google Similar Images devraient renforcer la domination de Mountain View

éGoogle a beau écraser la concurrence dans la recherche sur Internet, il ne reste pas incatif en terme d'innovation. Le moteur a ainsi présenté deux nouvelles fonctions issues de son Lab qui viendront étoffer l'expérience utilisateur.

"Google News Timeline" permet ainsi d'afficher sous forme d'une frise chronologique interactive le résultat d'une recherche d'actualité à travers Google News. Par ailleurs, cette nouvelle fonction permet de zoomer sur les articles ou les vidéos pour les lire directement dans la frise, qui autorise un affichage par jour, semaine, mois, année ou encore décennie. On peut également choisir une info spécifique et suivre son évolution au fil des jours. Cette 'timeline' peut être complètement personnalisée : taille des cases du calendrier, période couverte etc...

De son côté, "Google Similar Images" donne la possibilité de faire des recherches d'images à partir d'autres images, plutôt qu'à partir de mots. Cette fonction affiche des images similaires à celle initialement sélectionnée. Ces deux nouvelles fonctions sont accessibles depuis le site du Google Labs pour être testées par les internautes plus "aventureux", comme l'explique Google.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/21/de_nouvelles_fonctions_dans_google_

mardi 21 avril 2009

La télédéclaration de l'impôt sur le revenu simplifiée à l'extrême

L'administration fiscale présente deux améliorations en ce sens

Elle propose d'abord une procédure rapide ("en 3 clics") pour les contribuables qui se contentent de valider les éléments déjà portés à sa connaissance. Cette annonce, qui concernerait 31 millions de foyers, est le corollaire de l'intégration dans les déclarations préremplies des revenus de capitaux mobiliers. L'autre changement, c'est la possibilité de déclarer ses revenus sans avoir l'obligation d'utiliser un certificat électronique. Bercy assure que la sécurisation au moyen de trois identifiants apporte toutes les garanties. Toutefois, il est toujours possible de procéder à sa déclaration en la sécurisant avec son certificat, lequel est toujours requis pour pouvoir consulter son compte fiscal en ligne.

Le ministère espère que ces procédures d'identification allégées vont inciter d'autres foyers à adopter la télédéclaration. Pour celle des revenus 2007, le nombre de télédéclarants avait frôlé les 7,4 millions, soit 21% des contribuables concernés. Une proportion quasi identique à l'année précédente après une hausse de 30% par rapport à 2006. En novembre dernier, le ministère du Budget a reconnu que le coût du projet Copernic (automatisation des recettes, dont fait partie la télédéclaration pour l'impôt sur le revenu) était passé de 900 M€ à 1,8 Md€.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-teledeclaration-de-l-impot-sur-le-revenu-simplifiee-a-l-extreme-28467.html

lundi 20 avril 2009

Oracle met la main sur Sun !

Le leader mondial des progiciels lance une OPA amicale à hauteur de 7,4 milliards de dollars (avec la dette). Sun accepte donc une offre similaire à celle d'IBM...

Coup de théâtre dans le feuilleton du rachat de Sun. Après de longues négociations avec IBM, on apprend aujourd'hui que le constructeur californien sera finalement racheté par Oracle. L'éditeur de logiciels, qui multiplie les acquisitions, créé la surprise en annonçant avoir conclu un accord pour le rachat de Sun Microsystems, au prix de 9,5 dollars par action en numéraire. Pourtant, Oracle ne faisait pas partie de la liste des prétendants...

Cette transaction est évaluée à environ 7,4 milliards de dollars en cash, soit 5,6 milliards hors position nette de dette et de trésorerie et 9,50 dollars par action. L’offre représente une prime de 2,81 dollars par action ou 42% par rapport au prix de fermeture de 6,69 dollars du titre de Sun vendredi.

Le conseil d'administration de Sun Microsystems a unanimement approuvé cette transaction, qui devrait être finalisée cet été après approbation des actionnaires de la société acquise, de certaines approbations réglementaires et réalisations d'autres conditions usuelles. Le leader américain des logiciels d'entreprises estime que cette opération aura un impact positif sur son BPA lors du premier exercice après la finalisation de la transaction. Selon Oracle, les activités acquises vont alors contribuer à hauteur de plus de 1,5 milliard de dollars à son profit opérationnel ajusté, puis de plus de 2 milliards l'année suivante. L'opération lui permet notamment de mettre la main sur le logiciel Java, le système d'exploitation Solaris et l'activité serveurs de Sun.

"Le rachat de Sun va transformer l'industrie des technologies de l'information, en associant les meilleurs logiciels professionnels du marché et systèmes informatiques", pour proposer "un système intégré dont tous les éléments seront adaptés les uns aux autres", s'est félicité le PDG d'Oracle, Larry Ellison, cité dans le communiqué. La surprise vient du fait que Sun a accepté une offre financière similaire à celle d'IBM (9,4 dollars par action), une offre qui pourtant ne semblait pas convaincre le fabricant. Début avril, Sun a en effet fait savoir que les discussions n'étaient plus exclusives avec Big Blue.

En fait, Sun Microsystems a rejeté la proposition d'IBM. Il était question d'un prix situé entre 9 et 10 dollars (contre 10 à 11 dollars quelques jours auparavant). Les dernières discussions qui auraient dû permettre de se conclure par une signature, n'ont pas pu aboutir. Les dirigeants de Sun n'ont pas accepté l'offre qui aurait été de 9,40 dollars. Du coup, la firme aurait fait savoir qu'elle levait l'exclusivité de ses discussions avec IBM. Ce qui a été fait, de manière plutôt rapide puisqu'Oracle emporte le lot en moins de deux semaines... De son côté, IBM semblait également moins intéressé à cause des risques d'abus de position dominante sur certains marchés.

Avec cette acquisition,Oracle, le roi des logiciels professionnels, va prendre des positions stratégiques dans le stockage, les applicatifs Internet et mobiles (Java), l'open source (MySQL, OpenSolaris, Glassfish, OpenOffice.org), la virtualisation (Virtualbox), le cloud computing, dans les services, les datacenters et les serveurs. Précisemment, Oracle entend profiter de la large utilisation qui est faite de Java et du système d'exploitation Solaris chez ses clients.

Hermétique à la crise, entre décembre 2008 et février 2009 (troisième trimestre fiscal), la firme américaine fait état d'un bénéfice net en repli de 1% à 1,3 milliard de dollars. Mais hors éléments exceptionnels et rapporté au nombre d'actions, ce bénéfice atteint 35 cents, au-delà des attentes du marché qui n'espérait que 32 cents. Sun de son côté accumule les pertes et cherchait depuis de longs mois un partenaire. Rappelons qu'Oracle s'est déjà emparé de grands noms IT : BEA, Siebel et PeopleSoft pour ne citer que les plus importantes.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/20/oracle_met_la_main_sur_sun__

vendredi 17 avril 2009

83 % des entreprises ne comptent pas passer à Windows 7 en 2010 !

La situation est grave. Après le demi-échec de Windows Vista, un nouveau revers pour Microsoft pourrait ternir durablement son image dans le monde des systèmes d’exploitation

La version bêta de Windows 7 a connu un large succès. Ceci est à la fois logique, car ce système d’exploitation est un produit abouti et performant, mais aussi étonnant, car rien ne le sépare fondamentalement de Windows Vista, qui est loin de remporter autant de suffrages. Pour les entreprises, le manque d’enthousiasme face à Windows Vista peut se comprendre : le rythme de renouvellement du matériel y est sensiblement plus lent que celui que tente d’imposer Microsoft avec ses OS. Aussi, les professionnels ont tendance à sauter une génération de produits sur deux.

Une étude de Dimensional Research, effectuée en mars à la demande de KACE Networks (sur un échantillon de 1142 professionnels américains du monde IT), confirme cette affirmation. Ainsi, 83 % des professionnels passeront directement à Windows 7, sans passer par la case Windows Vista. 72 % pensent aujourd’hui qu’il est préférable de passer à Windows 7 plutôt que de rester sous Windows XP. Voilà qui rassurera Microsoft. Toutefois, 84 % ne pensent pas basculer vers Windows 7 pendant sa première année d’exploitation (essentiellement pour des raisons économiques). L’année 2010 pourrait donc s'annoncer morose pour Microsoft.

Pire, 50 % des professionnels envisagent carrément de basculer vers un OS alternatif (Linux ou Mac OS X), afin d’éviter de devoir passer à Vista ou Windows 7. Et 14 % sont même déjà en train de quitter le monde Microsoft pour des solutions tierces. Ces chiffres sont donc plutôt inquiétants pour Microsoft. D’autant plus que cette étude a été menée aux États-Unis, un pays où les professionnels sont a priori très favorables aux solutions de l’éditeur de Redmond.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/16/83___des_entreprises_ne_comptent_pas_passer_a_windows_7_en_2010__

jeudi 16 avril 2009

Microsoft annonce et détaille la 'vague' Office 14

Bonne nouvelle, Office 2010 sera disponible peu après la sortie de Windows 7

Jean-Christophe Pitié, directeur de la division Office chez Microsoft France, a dévoilé, ce 15 avril, le calendrier de sortie de la gamme Office 14. Cette dernière comprendra Office 2010, SharePoint 2010, Visio 2010, Project 2010 et Exchange 2010, le tout dans des versions 32 bits ou 64 bits. Premier point, toutes les applications d’Office 2010 seront disponibles en mode web. Ainsi, des moutures de Word, Excel, PowerPoint et Access seront accessibles online. La technologie Silverlight sera largement mise à profit dans ces modules.

Cette annonce s’inscrit logiquement dans la stratégie « Software + Services » de la compagnie. L’interopérabilité sera également très présente dans cette gamme : support de multiples navigateurs web, import/export en ODF, gestion du PDF, etc. Une mouture bêta publique d’Exchange Server 2010 a été présentée aujourd’hui. Elle est disponible sur le site TechNet. Ce produit sera livré en version définitive au cours du second semestre 2009. Des versions de test d’Office, SharePoint, Visio et Project seront fournies en juillet (bêta 1) puis en fin d’année (bêta 2). Les versions officielles seront lancées au milieu du premier semestre 2010, soit peu après la sortie de Windows 7.

Les responsables de Microsoft France nous ont également dévoilé quelques-unes des nouveautés de la future mouture d’Outlook Web Access. Filtrage évolué, tri par conversations, affichage de conseils, ce produit progresse dans le bon sens et se rapproche toujours plus des applications traditionnelles.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/15/microsoft_annonce_la__vague__office_14

mercredi 15 avril 2009

Apple va lancer un iMac pour le milieu éducatif - pas cher ?

Conçu autour d'un processeur Intel, cet iMac serait positionné à près de 900 dollars...

La marque à la pomme ambitionne de reprendre de fortes positions dans l’univers scolaire. Avec quels arguments ? Si pour le moment, Apple s'est limitée à une conférence de presse discrète sur le produit et sur prix (899 dollars), le fabricant n'a, pour le moment, donné aucun élément sur sa configuration.

Selon une information du site AppleInsider, le futur iMac destiné au milieu éducatif - déjà disponible en pré-commande - devrait être motorisé par un processeur intel Core 2 Duo, cadencé à 2 GHz. Equipé d’un écran de 20 pouces, cet iMac devrait disposer d'une mémoire de 1 Go (extensible...), d'un disque dur d'une capacité de 160 Go ainsi que d'une carte graphique Nvidia GeForce 9400M. Côté connectique, la machine serait dotée de deux ports USB 2.0 ainsi que d’un port FireWire. La connexion sur internet devrait s’effectuer via un port Ethernet et un port Wi-Fi (802.11n). Un modèle de configuration supérieure (avec 2 Go de mémoire et disque dur de 320 Go) devrait être également proposé aux étudiants, pour 1.149 dollars (remise de... 50 dollars, puisque le prix grand public serait de 1.199 dollars).

Cette nouvelle machine remplacera un précédent modèle équipé d’un écran 17 pouces.
Une fois de plus, Apple se différencie par son prix. Avec un produit proposé à ce tarif, le fabricant ne le destine pas aux pays en développement, contrairement au projet OPLC ou à celui de Qualcomm, qui visent clairement des pays comme l’Inde, le Pérou, le Brésil ou le continent africain. Malgré l’attrait habituellement exercé par les produits Apple, on peut s'interroger sur le positionnement de ces iMac. A moins que la firme à la pomme ne réserve des prix spéciaux, en volume, ou des formes de financement ? Après tout , Apple, présent depuis plusieurs générations en Europe et aux Etats-Unis sur ce créneau de marché, est tout à fait légitime pour le réinvestir.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/14/apple_va_lancer_un_imac_pour_le_milieu_educatif___pas_cher__

mardi 14 avril 2009

Netbooks et Linux: Canonical répond à Microsoft...

Chris Kenyon réplique: l’Ubuntu n’a rien à envier à Windows XP… bien au contraire

Brandon LeBlanc, responsable du département Windows Communications chez Microsoft avait été assez critique vis-à-vis de la pénétration de Linux sur le marché des netbooks. Ainsi, il rappelait que 96 % des ultraportables économiques vendus en février aux États-Unis étaient pourvus de Windows XP.

Rappelons tout d’abord que ces chiffres ne sont pas fondamentalement mauvais, puisque – selon StatCounter – la pénétration de Linux aux États-Unis n’est que de 0,52 % sur la même période. Chris Kenyon, OEM Services chez Canonical a tenu cependant à compléter les informations livrées par Brandon LeBlanc. Ce dernier affirme ainsi que Windows XP est compatible avec 3000 imprimantes, plus de 700 appareils photo numériques, plus de 240 webcams et plus de 180 caméscopes. Chris Kenyon précise que l’Ubuntu (ainsi que la plupart des autres distributions Linux) reconnait plus de 3000 imprimantes, plus de 1000 appareils photo numériques et plus de 200 webcams. Il rappelle également que ce support est natif, et qu’aucun pilote complémentaire n’a à être installé au sein de l’OS.

Il signale aussi que Flash, les codecs audio/vidéo les plus courants et des logiciels de productivité de base comme Firefox ou OpenOffice.org, sont tous installés en standard dans l’Ubuntu. Si les premiers Eee PC d’Asus étaient livrés avec un OS simple, mais difficilement extensible, il convient d’admettre que les autres distributions Linux sont souvent bien mieux finies et plus fournies. Ainsi, une fois passés le cap de l’installation et d’éventuels problèmes de reconnaissance du matériel (un souci qui n’existe pas avec les netbooks préinstallés avec Linux), l’obligation d’effectuer des manipulations via la ligne de commande n’est absolument pas de mise avec les distributions Linux modernes.

Nous pourrions ajouter que la part de marché de Linux au sein des netbooks ne pourra que progresser lorsque les premiers ultraportables économiques ARM arriveront sur le marché. De fait, Windows XP ne pourra en aucun cas fonctionner sur de telles machines.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/10/netbooks_et_linux__canonical_repond_a_microsoft___

vendredi 10 avril 2009

L'Inria veut mieux accompagner les entreprises créées par les chercheurs

Un sérieux coup de pouce

L'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) va renommer et faire évoluer sa structure d'accompagnement de la recherche publique en numérique vers la création d'entreprise. Inria-Transfert devient ainsi Inria-Participation et hébergera les start-up déjà aidées par l'Inria ainsi que les prochaines. Une nouvelle entité, IT-Translation, aidera les entreprises financièrement mais aussi, et surtout, les accompagnera pour développer leur activité. Une société de capital risque enfin, IT2I sera créée afin d'accueillir les partenaires de l'Inria pour le financement des start-up. « Pour l'instant, il ne s'agit que d'une décision de principe, prévient Michel Cosnard, PDG de l'Inria. Mais la proposition a été reçue favorablement par notre conseil d'administration. »

En 1996, l'Institut avait créé sa filiale Inria-Transfert ainsi que des fonds d'amorçage pour aider les chercheurs en TIC du public à créer leur entreprise. Mais, douze ans plus tard, il en a identifié les limites de fonctionnement. « Lors de la création d'une société issue de la recherche, deux difficultés se présentent », précise Laurent Kott, directeur général d'Inria-Transfert. D'une part, dans une entreprise, il faut tenir compte des besoins des clients et les chercheurs n'y sont pas toujours prêts. D'autre part, si les aides au démarrage sont nombreuses en France, elles ne fonctionnent que si l'entreprise dispose de suffisamment de fonds propres.

IT-Translation aidera une dizaine d'entreprises par an

« IT-Translation va prendre le statut de co-fondateur des start-up qu'il sélectionnera, continue Laurent Kott. Il va leur apporter entre 250 000 et 300 000 euros de fonds propres et elles bénéficieront des compétences de 'business developers'. » L'Institut estime entre 8 et 10 le nombre de jeunes pousses qu'il aidera chaque année (sur un potentiel identifié d'une quarantaine de projets). Il apportera un total de 10M€ et est en négociation avec CDC Entreprise pour compléter ce montant. Il espère attirer d'autres investisseurs.

« La valorisation de la recherche est un processus long et compliqué, insiste Laurent Kott. Il y a à la fois des compétences et des technologies à valoriser. Et une des voies que nous utilisons depuis plus de 25 ans, c'est la création d'entreprise. » L'objectif, c'est de prendre une technologie et la transformer en produit. « Les sociétés issues de la recherche ont des taux de survie supérieurs à la moyenne, mais elles restent petites. »

Des ruptures technologiques qui pourraient devenir moteurs de croissance

L'accompagnement des petites entreprises de technologie françaises est décidément à l'ordre du jour cette semaine. Après le Truffle 100 avec le CXP et Syntec Informatique, le Comité Richelieu et l'Afdel, l'Inria s'inscrit dans ce souci de consolider un marché du logiciel français florissant, mais fragile et morcelé. Et ce, même si l'initiative de l'Institut se concentre sur la problématique bien particulière des créations issues de la recherche publique en TIC. Un atout fort en ces temps difficiles selon l'Inria. « La situation économique actuelle engendre de nombreuses mutations, constate Michel Cosnard. Et nous pensons que de nouvelles ruptures technologiques vont émerger à l'issue de cette crise qui pourront être des moteurs de croissance et redistribuer les cartes. »

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-inria-veut-mieux-accompagner-les-entreprises-creees-par-les-chercheurs-28418.html

jeudi 9 avril 2009

La Cnil veut faire payer les entreprises pour ne plus dépendre de l'Etat

La Cnil ne veut plus dépendre financièrement de l'Etat

Créée en 1978, la Commission nationale de l'informatique et des libertés dispose d'un statut d'autorité administrative indépendante. De fait, l'institution reste largement subordonnée aux subsides de l'Etat. On se souvient ainsi de la délicate fin d'année 2006 : à l'époque, le gouvernement avait dû débloquer une enveloppe de 300 000 € pour permettre à la Cnil de boucler ses fins de mois. La Commission disposait alors d'un budget annuel de 9 M€ et comptait 80 salariés. Depuis, le financement est passé à 11 M€ et les effectifs atteignent 120 personnes.

Si les moyens ont donc progressé, ils n'en restent pas moins insuffisants pour que la Cnil s'acquitte convenablement de ses missions. C'est pour cette raison que ses dirigeants souhaitent voir modifié son mode de financement en le calquant sur le modèle retenu en Grande-Bretagne ou en Allemagne. En l'espèce, il s'agirait de troquer le financement public contre des cotisations versées par les entreprises et les collectivités gérant des fichiers soumis à déclaration. En tablant sur une moyenne de 40 à 50 € par an et par personne morale, avec un maximum de 500 € pour les plus grosses structures, la Cnil prévoit que son budget annuel atteindrait 20 M€. De quoi recruter davantage de personnel et, par ricochet, répondre plus rapidement aux demandes des entreprises tout en remplissant sa mission d'alerte sur les atteintes aux données personnelles.

Pour que le mode de financement de l'autorité soit modifié, il faudra en passer par l'intervention du législateur. Cela pourrait intervenir à l'occasion de l'examen de la loi de finance, à l'automne prochain. Selon nos confrères des Echos, le gouvernement verrait cette adaptation budgétaire d'un oeil favorable.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-cnil-veut-faire-payer-les-entreprises-pour-ne-plus-dependre-de-l-etat-28408.html

mercredi 8 avril 2009

Netbooks : Windows XP règne en maître absolu

Et dire que ces machines devraient être une porte d'entrée pour Linux...

Le rouleau compresseur a encore frappé. Selon une étude de NPD citée par Brandon LeBlanc, en charge du département Windows Communications, 96% des netbooks vendus aux Etats-Unis en février dernier sont équipés de Windows XP. Pour Microsoft, la victoire est sans appel. Surtout, la firme de Redmond a écrasé les ambitions des OS libres basés sur Linux qui au départ s'annonçaient comme les systèmes phares pour ces machines à bas prix.

Mais Microsoft a vite mis en place une machine de guerre pour imposer son OS aux fabricants. Par ailleurs, il semble que les utilisateurs ont très vite préféré retrouvé sur ces petites machines, l'environnement qu'ils connaissant sur leurs PC de bureau ou portables. Très vite, l'offre Linux s'est réduite comme peau de chagrin, ouvrant un véritable boulevard pour Redmond. Pour Brandon LeBlanc, XP s'est imposé car il est "plus simple à installer, plus simple à utiliser et plus simple d'entretien. (Par ailleurs, XP) est compatible avec 3.000 imprimantes, plus de 700 appareils photo numériques, plus de 240 webcams et plus de 180 caméscopes".

Et l'éditeur ne compte pas lâcher prise puisqu'une version dédiée de son futur Windows 7 sera destinée aux netbooks. Non seulement Microsoft est parvenu à installer son hégémonie sur ce marché, mais en plus, ce succès lui a permis de compenser les médiocres résultats de Vista, notamment dans le monde de l'entreprise. Une bouée de sauvetage à laquelle Microsoft ne s'attendait sûrement pas ! Mais l'éditeur doit maintenant affronter une nouvelle menace : Google Android. De nombreux fabricants, dont Asus, ont en effet confirmé qu'ils prévoyaient de lancer des netbooks équipés de cet OS (lui aussi open source) qui sera fourni gratuitement par Google. Android connaîtra-t-il le même destin que les autres OS dérivés de Linux ou parviendra-t-il à imposer une véritable alternative à XP ?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/07/netbooks___windows_xp_regne_en_maitre_absolu

mardi 7 avril 2009

Logiciels, 5è Truffle 100: consolidation et croissance se confirment

Le classement des 100 premiers éditeurs de logiciels en France révèle à nouveau les forces et faiblesses d'un secteur stratégique

Organisé par l'investisseur Truffle Capital, en partenariat avec le CXP et Mar-Tech & Finance, avec le soutien de Syntec informatique, le Truffle 100 des logiciels établit le palmarès du secteur des éditeurs de logiciels en France. De sa 5è édition (au 31 décembre 2008), il ressort que l'univers des logiciels maintient la croissance et l'emploi. Mais les principaux points d'inquiétude subsistent. Malgré les premières mesures prises, la France continue de perdre son patrimoine.

Nouvel avertissement, entendu cette année, par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique. L'édition 2008 confirme le dynamisme du secteur du logiciel, tant en termes de chiffre d’affaires que d'investissements en R&D ou encore en création d’emplois. Voilà pour les bonnes nouvelles. En revanche la consolidation du marché, commencée en 2007, continue d'inquiéter.

La croissance est encore au rendez-vous avec un chiffre d'affaires des 100 premiers éditeurs qui s'élève à 3,8 milliards d'euros, soit une légère augmentation par rapport à 2007 (3,7 milliards). 87% des sociétés enregistrent une croissance. 27 éditeurs ont progressé dans le classement (29 en 2007), 7 ont conservé leur place (16 en 2007) et 49 ont perdu au moins une place (39 en 2007). Mais à noter que s'il n'y avait pas eu, ces trois dernières années, les rachats de BO (Business Objects) et d'autres comme Ilog, GL Trade, le chiffre d'affaires consolidé des 100 premiers éditeurs de logiciels dépasserait les 5 miliards!

Dassault Systèmes, Sopra Group et Cegid conservent leur trois premières places au classement et parmi les 10 premiers, on compte 7 sociétés franciliennes (et 62 sur 100) ; deux sortants (GL Trade et Ilog, anciennement numéros 4 et 5 du palmarès) et deux nouveaux entrants (Cegedim Active en 9 et Berger-Levrault en 10). On note que 5 éditeurs français ont été rachetés (6 en 2007), dont 4 par des sociétés étrangères, et que leur chiffre d’affaires représentait 371 millions d’euros. "Ces rachats mettent en évidence les difficultés de nos sociétés à rester indépendantes au-delà d’un certain seuil de développement ; ce qui pourraient être jugulés par le rallongement du statut JEI de 8 à 15 ans et la mise en place d’un véritable Small Business Act européen", souligne Bernard-Louis Roques, dg, co-fondateur de Truffle Capital.

"(...) Cette étude montre bien que les entreprises françaises du secteur du logiciel n’ont pas atteint, dans leur grande majorité, la taille critique qui pourrait leur permettre de se protéger contre des rachats étrangers et d’envisager sereinement un développement à l’international. C’est pourquoi je veux leur faciliter l’accès à la commande publique, en faisant largement connaître auprès d’elles et des acheteurs publics la possibilité prévue par la Loi de Modernisation de l’Economie de leur réserver 15% d’un marché public. Cette possibilité représente un vrai pas en avant sur le chemin d’un SBA [Small busines act, USA] à la française, et je compte sur l’administration pour la mettre en oeuvre systématiquement, dans un esprit d’efficacité et de cohérence de l’action publique", commente Nathalie Kosciusko-Morizet.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/07/logiciels__5e_truffle_100__consolidation_et_croissance_se_confirment

lundi 6 avril 2009

Le Robert tente l’aventure sur le Web, en mode payant

Le dictionnaire prend le risque du payant avec abonnement mensuel ou annuel

Le contenu du bon vieux dictionnaire, Le Robert, sera désormais disponible sur Internet. Cette nouvelle intervient au lendemain de la fermeture d’Encarta, l’encyclopédie en ligne de Microsoft. Les Editions Le Robert, loin d’être chamboulées par la nouvelle, ont préféré prendre le taureau par les cornes et tenter leur chance sur le Web. L’éditeur, contrairement à la fondation Wikimedia à l’origine de Wikipedia et du Wiktionnaire, a préféré opté pour un modèle payant fondé sur des abonnements mensuels ou annuel.

Ainsi, un abonnement de 3 mois au Petit Robert et le Grand Robert & Collins (le dictionnaire français-anglais), sera facturé 9 euros par mois ou 24 euros par an. L’abonnement au Grand Robert, sera quant à lui, proposé en une seule et unique formule de 48 euros par an. Les versions en ligne de ces dictionnaires encyclopédiques seront accompagnées, à l’exemple de la version CD de l’encyclopédie Universalis, de nombreux compléments tels que des notices des auteurs de citations ou encore des indications sur la prononciation vocale d'un mot ou d'un nom.

Les dictionnaires en ligne seront non seulement accessibles depuis des ordinateurs mais également depuis des téléphones mobiles, tels que l’iPhone et le BlackBerry, une mesure incontournable vu le succès remporté par les 'smartphones' de ces marques.

La réussite de l’entreprise reste incertaine. Mais les Editions Le Robert restent confiantes. "Nous visons 10.000 abonnés fin 2009", a précisé à l’AFP Marianne Durand, directrice générale des Editions Le Robert. Il reste à savoir si les internautes se laisseront tenter par une offre payante, dont la qualité n’est plus à prouver, mais un tantinet trop cher - face aux offres gratuites qui pullulent sur Internet.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/03/le_robert_tente_l_aventure_sur_le_web__en_mode_payant

vendredi 3 avril 2009

Silicon Graphics (SGI) , en faillite, racheté par Rackable Systems

La société a été rachetée pour 25 millions de dollars

L’âge d’or de SGI (ou Silicon Graphics Inc.) est bel et bien terminé. La société, sous le coup de la loi américaine de protection des entreprises en faillite (Chapter 11), a été rachetée 25 millions de dollars par Rackable Systems, une société californienne spécialisée dans les solutions de stockage et les serveurs. Rackable devrait ainsi mettre la main sur une bonne partie des actifs de la société mais également sur une partie de ses dettes.

Pour Rackable, il s’agit d’un rachat stratégique. "L’entreprise sera [idéalement] positionnée pour répondre à la demande et aux défis économiques auxquels nos clients sont confrontés aujourd’hui", explique Mark Barrenechea, p-dg de Rackable, dans un communiqué.

Silicon Graphics a surtout connu son apogée dans les années 90. Spécialisée dans les stations de travail destinées aux domaines de l’infographie et de la CAO/DAO (ou 'CAD') et PAO, l’entreprise avait notamment été sollicitée pour fournir les effets spéciaux pour "Jurassic Park" et "Toy Story", deux longs métrages à grand succès. Pour être validé, le rapprochement devra être approuvé par le tribunal du commerce.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/02/silicon_graphics__en_faillite__rachete_par_rackable_systems

jeudi 2 avril 2009

Tristan Nitot dévoile la feuille de route de la fondation Mozilla

Il faudra s’armer de patience, mais le résultat devrait être à la hauteur de l’attente

Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, est revenu sur les sorties attendues pour l’année 2009. Concernant Firefox 3.5, la prudence reste de mise : « la concurrence entre les navigateurs fait rage, précise Tristan Nitot. Dans ce contexte, il est essentiel de sortir un bon produit. En tout état de cause, nous souhaitons proposer un logiciel dont nous pourrons être fiers ». Notre interlocuteur nous glisse cependant qu’il espère que cette version pourra être délivrée cet été. Pour Thunderbird 3.0, la position de la fondation Mozilla est claire : « il sortira quelques semaines après Firefox 3.5 ». Dommage pour ceux qui espéraient une sortie rapide de cette nouvelle version. Cette annonce demeure toutefois logique, puisque Thunderbird 3.0 reprendra la plate-forme technique (y compris le moteur JavaScript TraceMonkey) de Firefox 3.5.

Une des plus importantes priorités de Mozilla reste la sortie de Fennec, un navigateur web conçu pour les terminaux mobiles. Bonne nouvelle, « ce projet essentiel booste le besoin de disposer d’un XULRunner ‘officiel’ », concède Tristan Nitot. Voilà qui fera plaisir aux nombreux développeurs qui utilisent cette plate-forme pour la création d’applications tierces. Jusqu’alors Mozilla n’avait pas souhaité fournir un XULRunner au public, considérant que cet outil était réservé aux logiciels de la fondation. Mais les développeurs qui plébiscitent ce framework ne l’entendent pas de cette oreille. Même si la fondation ne change aujourd’hui pas d’avis sur ce point, il semble que les mentalités commencent à évoluer.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/04/02/tristan_nitot_devoile_la_feuille_de_route_de_la_fondation_mozilla

mercredi 1 avril 2009

L'encyclopédie Encarta mourra à l'automne

Encarta a vécu. L'encyclopédie de Microsoft cessera d'exister après le mois de juin, pour les versions destinées aux postes clients, et après le mois d'octobre, pour la déclinaison en ligne

Lancée en 1993, Encarta comptait quelque 36 500 articles mais semblait, selon Microsoft, ne plus correspondre aux canons de la connaissance du 21e siècle. « Nous ne recherchons plus aujourd'hui l'information dont nous avons besoin comme nous le faisions il y a seulement quelques années, souligne l'éditeur. L'un de nos objectifs est d'offrir à l'utilisateur d'aujourd'hui les ressources les plus efficaces et les plus pertinentes, et c'est pour cette raison que nous avons décidé de ne pas poursuivre le développement de la gamme Encarta. »

L'ombre de Wikipedia se dessine clairement derrière les termes du communiqué du géant de Redmond. Avec ses 2,8 millions d'articles sur sa version anglaise (784 000 en français), l'encyclopédie libre est devenue, de fait, une référence sur le Web. Et même en dépit de quelques polémiques sur la pertinence du contenu publié, Wikipedia monopolise 97% des recherches encyclopédiques sur le Web, selon les chiffres publiés en janvier par Hitwise. Si Encarta se hisse à la deuxième position de ce classement, l'outil de Microsoft fait pâle figure avec seulement 1,27% de parts de marché.

Après le 31 octobre prochain, il ne restera rien d'Encarta (sinon la version japonaise, qui vivra deux mois de plus). Les abonnés à l'offre Premium seront remboursés au prorata des mois restants.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-encyclopedie-encarta-mourra-a-l-automne-28354.html