Ce dernier remporte la palme du plus rapide des navigateurs web. Selon nos tests, il pourrait conserver cette place pendant longtemps
Google vient de passer son navigateur Chrome 2.0.172.28 en version stable, seulement huit mois après le lancement du projet. La compagnie n’aura donc pas attendu la fin des portages sous Linux et Mac OS X ou la mise au point du support des extensions. Ces deux éléments seront probablement dévoilés avec Chrome 3.0.
Quelques nouveautés sont cependant présentes : remplissage automatique des formulaires, mode plein écran, page de garde améliorée, etc. Mais c’est dans le domaine de la stabilité que cette mouture se démarque. Les développeurs ont ainsi éliminé plus de 300 bogues. De nouvelles versions des moteurs HTML (WebKit) et JavaScript (V8) sont présentes. Premier bénéfice, le score au test Acid3 grimpe à 100 %. Malheureusement, une erreur empêche le navigateur de devenir le premier produit « stable » à remporter ce test.
Selon les développeurs du projet, cette mouture de Chrome se veut 30 % plus rapide que précédemment. Dans la pratique, comment se comporte le navigateur face aux produits les plus véloces disponibles aujourd’hui ? Pour le savoir, nous l’avons comparé à la version bêta de Safari 4 (4.28.17.0). Pour Firefox, nous avons retenu les meilleurs scores décrochés par Firefox 3.5 Beta 4 et la compilation journalière du navigateur (en date du 22 mai 2009), Minefield 3.6a1pre.
Nous avons écarté de notre test Internet Explorer et Opera, qui se montrent trop lents, en grande partie à cause de leurs moteurs JavaScript d’ancienne génération.
Google Chrome face à la concurrence
Le V8 benchmark suite favorise nettement le navigateur de Google. Il met cependant l’accent sur certains éléments intéressants. La nouvelle version de cet outil évalue ainsi la capacité du navigateur à monter en charge. Chrome est ici le plus performant : il est 1,9 fois plus rapide que Safari et 7,8 fois plus véloce que Firefox.
Continuons avec le test SunSpider. Très équilibré, il évaluera les performances du moteur JavaScript lors de tâches classiques. Là encore, c’est Chrome qui prend la tête du classement. Il se montre respectivement 11,8 % et 32,4 % plus rapide que Safari et Firefox.
Terminons avec Peacekeeper, qui place Safari en première position, 15,6 % devant Chrome et 59,8 % devant Firefox. Malgré cette bonne note, Safari se fait largement doubler par Chrome en terme de fluidité d’affichage. En fait, il est possible que les nombreux bogues touchant cette version de test dans ce domaine fassent artificiellement grimper son score.
Le plus rapide des navigateurs web ?
In fine, Google Chrome est le plus rapide des navigateurs web actuels. Nos tests montrent qu’il conservera probablement cette première place lors de la sortie de Firefox 3.5 et de Safari 4. L’écart entre les trois produits se réduira toutefois de façon significative. Selon les sites, Google Chrome occupe aujourd’hui entre 1,4 % et 4,9 % de parts de marché. Gageons que cette nouvelle version saura booster ces chiffres.
Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/05/22/navigateurs_web___google_devoile_chrome_2_0
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