mercredi 3 septembre 2008

Linux : les nouveautés de l'Ubuntu 8.10

Cette distribution Linux communautaire sera très à la pointe en matière de nouvelles technologies

La mouture 8.10 de la distribution Linux Ubuntu sera disponible le 27 octobre prochain. Connue aussi sous le nom de code d'Intrepid Ibex, cette version sera architecturée autour d'un noyau Linux 2.6.27 et de X.Org 7.4. Du neuf sous le capot !

Du côté de l'infrastructure, la migration vers PulseAudio et GVFS devrait être complète. Une application permettra de créer une clé USB « bootable » à partir de l'image ISO de l'Ubuntu. Pratique pour utiliser cet OS sur un netbook ! Bon point, un dossier privé sera présent en standard. Tout ce qui y sera déposé se verra automatiquement chiffré.

L'environnement graphique sera également mis à jour, avec l'intégration de Gnome 2.24 : Nautilus disposera d'onglets et le client de messagerie instantanée Empathy sera présent (en plus du classique Pidgin). Autre nouveau module, le gestionnaire de temps Hamster fera son apparition.

Le thème de bureau sera refondu et le système adoptera la version 0.7.7 de Compiz : cette dernière comprendra de nombreux nouveaux effets 3D. Notez que l'outil de configuration des connexions réseau supportera dorénavant les modules 3G.

Du côté des applications nous retrouverons OpenOffice.org 3.0, avec son support des fichiers issus de Microsoft Office 2007. Thunderbird 3.0 et Gimp 2.6 seront peut être également présents, si leurs dates de sortie sont compatibles avec celle de l'Ubuntu 8.10. Derniers ajouts, l'OpenJDK 6 et Flash 10 seront disponibles en standard.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/02/linux___les_nouveautes_de_l_ubuntu_8_10

Rentrée des classes : les enseignants deviendront managers de la connaissance

A l'heure de la rentrée des classes, le développement des espaces numériques de travail (ENT) dans les établissements scolaires risque de bouleverser les pratiques du corps enseignant

Le professeur passera à un nouveau modèle, basé sur le partage de la connaissance et du travail collaboratif. Un parfum numérique devait flotter dans l'air en ce premier jour de rentrée des classes. Chaque lycée, chaque collège et chaque école, a fait voeu d'inclure un volet « numérique » à partir de cette rentrée 2008. Le développement des espaces numériques de travail (ENT) notamment constitue l'une des phases du chantier ambitieux lancé en février dernier par le gouvernement. Dans les années à venir, un « projet d'école ou d'établissement numérique » à part entière devrait voir le jour, négocié avec la collectivité locale de référence et les autorités académiques, avant d'être mis en oeuvre.

La Région Midi-Pyrénées est particulièrement impliquée dans le développement et le déploiement des nouvelles technologies, lorsqu'elles sont liées à l'enseignement. Elle a ainsi développé sur son territoire des Environnements numériques de travail (ENT). Aussi appelés « cartables électroniques », ce sont des services en ligne sécurisés accessibles 7 jours sur 7 par les enseignants, élèves et parents. Cette question de la généralisation des environnements numériques de travail (ENT) dans le secondaire en France a été abordé lors d'une table ronde organisée fin août à l'occasion de l'université d'été Ludovia.

Le numérique exige un accompagnement du changement

Les intervenants ont indiqué que d'ici 2012, près de 500 000 utilisateurs, élèves, parents, enseignants, répartis dans plus de 270 établissements scolaires, auront accès à un ENT, dans la région Midi-Pyrénées. Mais si l'idée paraît simple sur le papier, son application s'avère difficile à mettre en oeuvre. « Les projets d'ENT en sont actuellement au stade de l'expérimentation, avant de pouvoir être généralisés », rappelle Eric Fourcaud, chef de projet à l'université d'été Ludovia. « Mais si l'élaboration du socle de base - fichier unique d'inscription, cahier de texte électronique, cahier de notes numérique - est relativement simple à mettre en oeuvre, en revanche, l'intégration d'un ENT dans la démarche pédagogique risque fort de poser problème, et de bouleverser les pratiques du corps enseignant. Le passage au numérique exige un accompagnement du changement, dans la mesure où il induit une nouvelle façon d'enseigner, basée sur le partage de la connaissance et le travail en mode collaboratif. Il faudra donc réfléchir à l'évolution en parallèle des pratiques professionnelles des enseignants qui deviendront des managers de la connaissance ». Un nouveau rôle et un nouveau métier en perspective pour les futurs enseignants du numérique.

Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-avec-l-ecole-numerique-les-enseignants-deviendront-managers-de-la-connaissance-26832.html

Client Google Chrome ou Microsoft, un pari pour les entreprises ?

Juste après l’annonce d’Internet Explorer 8 beta 2, Google annonce son navigateur/client applicatif Chrome. Un challenge en or ciblant les entreprises

Cette fois nous y sommes. Le nerf de la guerre revient enfin sur le devant de la scène. Comme nous l’évoquions lors des discussions sur la standardisation des formats bureautiques, le centre des débats reste, et restera pour quelques mois encore, le poste client.

En effet, si IBM (Lotus), Google (Gears et désormais Chrome) ou Sun (Star Office) faisaient alliance contre Microsoft, ils visaient surtout ces enjeux de présence sur le poste client. Au-delà de ces postures autour des standards, les utilisateurs et internautes gagneront sans aucun doute à la réelle guerre autour du client. Ainsi, les ingénieurs redoubleront d’imagination et d’ingéniosité pour créer de nouvelles manières d’accéder aux informations et aux applications.

A la manière de…

Dans son navigateur Chrome, Google a intégré en natif la technologie Gears permettant de travailler sur des applications en ligne en mode déconnecté. Répondant ainsi à une des principales objections des utilisateurs de sa suite bureautique en ligne. Au passage, ce “navigateur” devient le client multitâche (ce que ne propose pas encore Internet Explorer) pouvant assumer les traitements simultanés de plusieurs programmes, que l’éditeur qualifie d’applications d’entreprise. Et avec raison. Si Google revendique (légitimement) son statut d’éditeur de solutions pour les entreprises, Chrome lui confère les moyens de prendre pied dans les systèmes d’information des organisations via les postes clients. Une stratégie que connaît bien un certain… Microsoft.

Autre point commun : les dirigeants de Google ne cachent pas avoir puisé des idées et même des composants chez des concurrents (notamment Firefox et Safari). Un discours que tenait aussi Bill Gates, qui ajoutait qu’il essayait de faire mieux et que cela semblait réussir à sa société, et plaire aux utilisateurs. Néanmoins, à l’époque du lancement d’Office ou des premiers Windows, tout restait à construire, et la concurrence était très limitée sur les PC, encore considérés comme des gadgets par les informaticiens.

Une différence majeure : Google proposera des versions pour les environnements Linux et Mac OS. Toutefois, cela est-il réellement un atout dans un monde fortement dominé par Microsoft, et dans le cadre d’une stratégie visant aussi à asseoir le positionnement Entreprises ? Autre challenge pour Chrome qui semble prometteur (au moins sur le papier): le support. Un point sur lequel les éditeurs sont souvent critiqués. Google aura-t-il les moyens d’ouvrir des centres d’appels et/ou de trouver des relais pour assister les utilisateurs de Chrome ? Sinon, les entreprises feront forcément la moue.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/02/client_google_chrome_ou_microsoft__un_pari_pour_les_entreprises__

mardi 2 septembre 2008

Google s'apprête à lancer son navigateur Internet 'Chrome'

Coup de tonnerre dans l'univers Internet. Le géant du "search" confirme le téléchargement possible ce 2 septembre de son navigateur 'Chrome', concurrent direct d'Internet Explorer et de Firefox...

L'information est quasi officielle. C'est une note "postée" ce 1er septembre sur le site Web de Google soi-même qui donne des détails. Le champion des moteurs de recherche, premier réel destabilisateur de Microsoft Corp, déclare que son browser "Chrome", son navigateur Internet, serait téléchargeable à partir de ce mardi 2 septembre.

Ce "browser" (fureteur, disent nos amis du Québec...) ne permet pas seulement de naviguer sur la Toile. Google indique clairement qu'il doit permettre de lancer des applications - dont celles déjà existantes - selon son modèle déjà éprouvé (application en ligne, sans téléchargement du logiciel, financement par la publicité et, partiellement, via abonnements ou "post-subscription").

Cette solution a été conçue en Open source: le code sera donc disponible sous licence de type GPL ou équivalent, auprès de la communauté des développeurs. Un modèle radicalement différent de celui de Microsoft. Pour la Fondation Mozilla, à l'origine du navigateur Firefox, ce browser Chrome constitue également un dangereux rival...
( A suivre )

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/02/google_s_apprete_a_lancer_son_navigateur_internet__chrome__

Mozilla et Google renouvellent leur partenariat

Le partenariat faisant de Google le moteur de recherche par défaut de Firefox est prolongé pour trois ans

Il s'achèvera donc désormais en novembre 2011 et non en novembre 2008. Cet arrangement est surtout une bonne nouvelle pour les finances de Mozilla Corp, le développeur de Firefox. En effet, si la somme totale payée par Google pour apparaître par défaut sur la page d'accueil et dans la barre de recherche du navigateur Web n'est pas dévoilée, elle représente la plus grosse part des revenus de l'éditeur. En 2006, l'année où le premier partenariat a été signé, les revenus générés par Google atteignaient 85 % du chiffre d'affaire de Mozilla Corp, soit près de 57 millions de dollars.

Pour les utilisateurs, le choix de Google n'est pas définitif. Ceux-ci peuvent ensuite changer la page d'accueil et le moteur de recherche par défaut. Ou encore utiliser l'extension AdBlocks pour faire disparaître la publicité durant leur navigation, y compris celle en provenance de Google.

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mozilla-et-google-renouvellent-leur-partenariat-2283.html

lundi 1 septembre 2008

Marché des serveurs : Unix est tiré vers le haut par Linux

Unix et Linux mais également d'excellents résultats pour les 'mainframes' d'IBM sous z/OS

Les chiffres de vente des serveurs pour le second trimestre 2008 sont disponibles chez IDC.

Les revenus sont en augmentation de près de 6,4% face au second trimestre 2007. On note tout d'abord que le nombre de serveurs vendus est en hausse de 11,1%, ce qui montre un effritement généralisé des marges. IBM, avec une hausse de 13,8% de ses revenus (à 33,2%), conforte sa position de leader, devant Hewlett-Packard (27,4%) et Dell (12,5%) qui, avec une envolée de 14,1%, passe devant Sun Microsystems.

Du côté des systèmes d'exploitation, les produits de Microsoft règnent en maîtres, avec une part de marché de 36,5%, en petite hausse de 1,7%. Unix et ses dérivés open source se défendent bien avec 32,7% des revenus générés, soit une hausse de 7,7%. Celle-ci est à mettre en grande partie au crédit de Linux qui représente, à lui seul, 13,4% des revenus générés par le marché des serveurs. Ce chiffre est en progression de 10%.

Là encore, le marché Unix consacre IBM, devant Sun Microsystems et Hewlett-Packard. Mais la compagnie peut être particulièrement fière de la performance de ses mainframes sous System z. Effectivement, les revenus des machines sous z/OS augmentent de 31,7% face à l'an dernier, soit 11,8% du marché. z/OS sera ainsi en mesure de passer devant Linux, s'il réitère cet exploit en 2009.

On note, enfin que la croissance des serveurs x86 est la plus faible jamais enregistrée depuis près de cinq ans, les systèmes utilisant d'autres processeurs reprenant la tête. Cela n'était plus arrivé depuis le quatrième trimestre 2000 ! Dommage que cela ne profite pas plus à Sun, un des acteurs les plus méritants, mais qui accuse la plus grosse chute de ce trimestre (-7,2%).

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/08/31/marche_des_serveurs___unix_est_tire_vers_le_haut_par_linux

Adobe dévoile Photoshop Elements 7 et Premiere Elements 7

A la clef, de nouvelles fonctions de retouche d’image et une version bêta du site Photoshop.com Mobile

Adobe nous gratifie de deux nouvelles versions de ses logiciels grand public. Avec Premiere Elements 7, la compagnie propose un logiciel d'édition vidéo où le travail de montage a été facilité grâce notamment à la fonction 'InstantMovie'. Premiere Elements 7 est également compatible avec le format AVCHD (Advanced Video Codec High Definition), un format vidéo de haute définition.

La septième édition de Photoshop Elements laisse apparaître quelques nouveautés. La fonction ‘Scene Cleaner’ permet aux utilisateurs d’effacer les éléments indésirables sur leurs photographies. ‘Smart Brush’, une autre fonctionnalité, permet d’ajouter des effets sur certaines zones choisies des photographies. A noter également que ‘Quick Fix Tool’ facilite, selon l’éditeur, la modification d'une image.

Les deux solutions seront proposées, dès le mois d’octobre au prix de 99 dollars chacune. Un bundle proposant les deux logiciels sera également mis à la vente au prix de 149 dollars. Le tout s'accompagne d’une version bêta du site Photoshop.com Mobile. Les utilisateurs pourront installer leurs images sur ce nouveau site depuis leur téléphone mobile, puis les retravailler en ligne. Depuis plusieurs mois déjà, l’éditeur lorgne avec insistance vers le Net. En mars dernier, Adobe avait lancé Adobe Photoshop Express, une version en ligne de son logiciel.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/08/29/adobe_devoile_photoshop_elements_7_et_premiere_elements_7

vendredi 29 août 2008

Enterrement à... très haut débit

Vénérer la mémoire de Mamie sur le Net ? C’est la dernière mode en Allemagne: déjà 10. 000 adeptes

Le dernier lieu à la mode Outre-Rhin : le cimetière. Mais il s'agit de cimetière en ligne... http://www.emorial.de compte déjà près 10.000 tombes virtuelles, alors qu’il n’ a ouvert ses portes qu’en avril dernier.

On y croise des personnalités célèbres, tels Charles Lindbergh, Yves Saint Laurent, Sydney Pollack, Charlton Heston ou Marcel Marceau. Les criminels de guerre ou, de manière générale, tous les personnages qui risqueraient de troubler le repos des âmes virtuelles, ne sont, eux, pas les bienvenus.

19 euros

Pour créer une tombe virtuelle, il suffit de s’enregistrer et de donner les infos de base sur le défunt : nom prénom, date et lieux de naissance et de mort. Il est également possible de mettre en ligne un texte racontant les exploits du disparu. Pour 19 euros, le site propose un service complet permettant d'honorer le défunt : deux mégabits d’espace pour des photos, cinq minutes pour les données audiovisuelles et une adresse web personnalisée! Au pied des tombes, une bougie virtuelle s’éteint lentement. D’un clic, on peut en allumer une autre, qui se consume pour une semaine. L’utilisateur peut également choisir s’il souhaite donner à tous la possibilité de visualiser la tombe ou pas.

Ce site n’est pas le premier à débarquer sur le créneau de la commémoration 'on line', constatait récemment le site internet de La Stampa. Ainsi, au Royaume- Uni, des municipalités, comme Liverpool, Cambridge, Nottingham, offrent des services qui permettent de suivre via des webcams les cérémonies d’incinération dans les crématoriums, cf. http://www.dailymail.co.uk. Pourquoi pas... Après tout, le cimetière virtuel est un site, virtuel comme tant d'autres...

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/08/29/enterrement_a____tres_haut_debit_

Alfresco Labs 3, alternative 'open source' à Microsoft SharePoint

Cette solution est disponible en version bêta sur le site 'wiki' de la compagnie

Alfresco Software lance la version bêta d'Alfresco Labs 3, un ensemble logiciel de gestion de contenu (ECM) en open source entièrement compatible avec SharePoint. À cet effet, il implémente les protocoles de Microsoft Office et Windows SharePoint Services, qui ont été rendus publics par Microsoft au cours du premier semestre 2008.

« Les entreprises sont aujourd'hui en quête d'une solution alternative à SharePoint, qui soit ouverte et qui leur offre des bénéfices équivalents, mais avec un vrai choix de plate-forme », déclare John Newton, CTO d'Alfresco Software. « Alfresco Labs 3 est le premier produit ECM à intégrer le protocole SharePoint. Il permet aux utilisateurs un accès identique depuis Microsoft Office, en laissant les entreprises libres d'opter pour le matériel, la base de données, le système d'exploitation, le serveur d'applications et le portail de leur choix. Les clients obtiennent ainsi le meilleur des deux mondes : ils bénéficient d'un outil de collaboration et de gestion de contenu simple d'emploi, intégré à Microsoft Office, et réduisent globalement leurs coûts informatiques en optimisant leurs investissements déjà réalisés. »

Alfresco Labs 3 comprend :
  • la plate-forme Alfresco Surf qui permet de créer des applications web dynamiques et des sites web collaboratifs;
  • la plate-forme de réseau social Alfresco Share. Enfin, le tout est livré avec une bibliothèque de documents qui peut contenir plus de 100 millions de fichiers.
Le développement s'appuie sur la technologie Alfresco Web Scripts. Une API RESTful est fournie en standard, tout comme des composants YUI (Yahoo User Interface) et Flash.

La version communautaire de cet ECM open source a déjà été téléchargée plus d'un million de fois. La nouvelle mouture bêta se trouve sur cette page. Notez qu'un accord passé avec Canonical permettra à la compagnie de proposer directement Alfresco Labs 3 dans les dépôts de la distribution Linux Ubuntu.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2008/08/28/alfresco_labs_3___alternative__open_source__a_microsoft_sharepoint

jeudi 28 août 2008

Mozilla planche sur une interface utilisateur révolutionnaire

Mozilla ne se contente pas de savourer le succès rencontré par Firefox 3, il réfléchit également à l'avenir de la navigation sur le Web

Dans cette optique, l'éditeur vient de mettre en ligne une version 0.1 d'Ubiquity, une extension à Firefox permettant aux utilisateurs d'effectuer des tâches complexes en saisissant simplement des lignes de texte exprimant leurs désirs.

Il est par exemple possible, pour une personne désirant inviter un ami à dîner, de surligner l'adresse d'un restaurant sur un site puis de taper 'map' dans Ubiquity. Le navigateur se charge alors d'afficher une carte sur Google Maps montrant l'emplacement de l'établissement. Une fois la carte à l'écran, l'internaute n'a plus qu'à taper 'mail to Raymond' pour l'envoyer par courriel à un contact. De façon identique, on peut obtenir des informations ou des avis en utilisant le mot clé Yelp (qui renverra vers Yelp.com), une traduction avec la syntaxe 'translate', etc.

Une véritable fabrique de mashups

Au-delà des fonctions proposées par l'éditeur, les utilisateurs pourront créer leurs propres commandes en écrivant un simple code Javascript basé sur les API mises à disposition par de multiples sites Web. De fait, c'est une fabrique de mashups que Mozilla propose à ses utilisateurs : « vous n'avez plus besoin d'attendre qu'un développeur se penche sur un cas utilisateur. Vous pouvez le faire vous-même », résume Aza Raskin, recruté en début d'année par l'éditeur de Firefox pour plancher sur ce projet.

Ce dernier est bien pour ses travaux autour de l'interface utilisateur. Avant de rejoindre Mozilla il avait présidé la société Humanized au sein de laquelle il avait mis au point, notamment, Enso Launcher et Songza, deux applications Web pensées pour être utilisées de manière intuitive. La première permet de naviguer sur Internet à partir de lignes de commande saisies au clavier, un concept très proche de celui proposé par Ubiquity.

Si les travaux menés actuellement chez Mozilla semblent prometteurs, l'éditeur reste néanmoins prudent sur leur aboutissement : « c'est potentiellement révolutionnaire, commente Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe, sur son blog. Mais soyons lucides : Ubiquity est une expérience de laboratoire, pas un produit (...) Peut-être qu'on va réaliser que c'est un système trop complexe, trop peu sécurisé, ou tout simplement qu'on essaye de résoudre un problème qui n'existe pas. »

Source : http://micro.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-mozilla-planche-sur-une-interface-utilisateur-revolutionnaire-2279.html