jeudi 17 décembre 2009

Bruxelles et Microsoft signent un accord autour d'Internet Explorer

En proposant un mécanisme permettant de sélectionner un navigateur de son choix par défaut dans Windows, la Commission européenne met fin à ses poursuites contre Microsoft

Le calvaire de Microsoft dans ses relations avec la Commission européenne sur la question du marché des navigateurs prend fin. Bruxelles vient d'annoncer un accord avec l'éditeur de Redmond pour ouvrir Windows aux navigateurs concurrents d'Internet Explorer (IE), seul fureteur jusqu'alors proposé avec un système d'exploitation qui équipe plus de 90 % des PC de la planète.

Microsoft s'est donc engagé à proposer un «écran de choix» (Choice Screen qui remplace le Ballot Screen jusqu'à présent évoqué) qui permettra à l'utilisateur d'installer un navigateur alternatif à IE et même de désactiver ce dernier. Le Choice Screen sera effectif sur les versions XP, Vista et 7 de Windows par l'intermédiaire des outils de mise à jour système. « Des millions de consommateurs européens profiteront de cette décision en pouvant librement choisir leur navigateur web. Un tel choix servira non seulement à améliorer l'expérience de navigation des gens, mais aussi agir comme un stimulant pour les éditeurs pour innover et offrir de meilleurs navigateurs à l'avenir », s'est félicitée Neelie Kroes, commissaire à la Concurrence. Aux côtés d'IE, figureront Mozilla Firefox, Apple Safari, Google Chrome et Opera Software. A priori, ils devraient apparaître dans un ordre d'affichage aléatoire afin de ne pas influencer le choix de l'internaute.

L'accord portera sur 5 ans et sera valable sur l'espace économique européen uniquement. La Commission s'accorde cependant deux ans pour dénoncer les termes de l'accord et ajuster le tir. Et Microsoft s'expose à une amende qui pourrait s'élever jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel s'il ne respecte pas ses engagements. Il restera donc à vérifier les conséquences de la décision européenne sur le marché. Dans les faits, IE domine largement avec 62 % des usages en Europe selon les chiffres de septembre de l'AT Internet Institute. Même si Firefox lui taille aujourd'hui de belles croupières en revendiquant plus de 28 % des parts... 5 ans après son lancement public. Il n'est d'ailleurs pas certain que le choix multiple profite à Firefox aujourd'hui très populaire grâce à ses innovations et aux multiples campagnes de communications orchestrées par Mozilla et la communauté du libre. L'avantage pourrait revenir à un autre navigateur open source, Chrome, dont les développements avancent à grands pas... Et ce d'autant que le torchon commence à brûler entre Mozilla et Google.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/16/bruxelles_et_microsoft_signent_un_accord_autour_d_internet_explorer

mercredi 16 décembre 2009

Rassurée sur l’avenir de MySQL, Bruxelles pourrait valider le rachat de Sun par Oracle

Oracle s’est enfin décidé à s’engager sur l’avenir de MySQL. Une annonce qui semble en mesure de répondre aux exigences de la Commission européenne, qui doit statuer sur le rachat de Sun par la firme

La Commission européenne pourrait finalement valider le rachat de Sun par Oracle. Ce changement de cap a été motivé par les promesses de la firme, qui assure que le développement de la base de données MySQL ne sera pas entravé. La compagnie a découpé son argumentaire en dix points, résumés ici. Une initiative bien accueillie par la Commission européenne.

Oracle promet d’accélérer le développement de MySQL, en y mettant plus de fonds que Sun ne l’avait fait. La firme garantit également que les versions futures de ce produit seront bien disponibles sous licence GPL et qu’aucune version de MySQL Enterprise Edition ne verra le jour sans que le MySQL Community Edition correspondant ne soit lui aussi rendu public. Des librairies spécifiques permettent à des éditeurs tiers de proposer leurs propres moteurs de stockage pour MySQL. Oracle se veut rassurant concernant ce domaine : les librairies correspondantes seront maintenues, améliorées et documentées. Mieux, la compagnie n’imposera plus de placer les moteurs sous licence GPL. Oracle se veut également rassurant concernant le manuel de référence du produit qui sera téléchargeable gratuitement et se montrera « d’une qualité similaire à celui fourni actuellement par Sun ». Enfin, la politique en terme de licences restera inchangée : les contrats des partenaires OEM seront reconduits et l’achat d’une licence commerciale de MySQL ne sera pas lié au paiement d’un contrat de support.

MySQL reste toutefois un concurrent sérieux de l’offre actuelle d’Oracle. Lors d’un entretien accordé à notre rédaction, Michael Widenius (le créateur de MySQL, qui développe aujourd’hui une offre alternative), soulignait qu’Oracle pourrait être tenté « de mener des développements qui n’intéresseront pas les utilisateurs MySQL, dans le but d’étouffer lentement ce produit ». Là encore, Oracle a répondu à ces questions, en promettant de mettre en place et de financer les entités indépendantes, qui fixeront les priorités en terme de développement, en fonction des attentes des utilisateurs de MySQL. Avec le rachat de Sun Microsystems, Oracle entre de plain-pied dans le monde du matériel, mais aussi celui de l’open source (Java, MySQL, NetBeans, OpenOffice.org, OpenSolaris, SPARC, VitualBox, etc.). La compagnie doit maintenant faire ses preuves.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/15/rassuree_sur_l_avenir_de_mysql__bruxelle_pourrait_valider_le_rachat_de_sun_par_oracle

lundi 14 décembre 2009

Les dix pertes insolites de données de Kroll Ontrack

Spécialisée dans la restauration des données, la société Kroll Ontrack dévoile son classement annuel des dix pertes de données les plus insolites. Des chats aux vols planés en passant par la plongée sous-marine, tout y passe

Comme chaque année, Kroll Ontrack présente les cas les plus incroyables de récupération de données rencontrés par la société en 2009. Grâce à un sondage effectué au sein de l’ensemble de ses laboratoires implantés à travers le monde, cette liste d’accidents représente des cas pour lesquels la société a pu récupérer des données parfois très endommagées.

En première position de ce classement figure le cas d’une perquisition menée dans un appartement. Le suspect a alors jeté du 12e étage un ordinateur portable contenant les preuves de sa culpabilité. Pas très funky. Après avoir ramassé les débris pour reconstituer le PC, les forces de l'ordre ont confié le disque dur à Kroll Ontrack pour en lire le contenu. Quand ce n'est pas les hautes sphères, ce sont les profondeurs marines qui s'attaquent aux disques durs. La situation la plus incongrue revient sans conteste à cet ordinateur portable tombé d'un bateau en pleine mer et retrouvé après avoir passé six mois à 60 mètres sous l'eau. Là encore, Kroll Ontrack explique que « 99 % des données furent récupérées ».

La société liste aussi les cas d’une altercation entre deux collègues dans une salle informatique, l’un des deux protagonistes heurta et endommagea (accidentellement ?) un disque serveur. Autre cas, celui d’un photographe professionnel, qui, au passage d’un ralentisseur, laissa choir depuis sa moto son appareil photo projetant dans la foulée la carte mémoire dans une flaque d’eau… Pas top. La situation la plus « drôle » reste encore celle d’un homme d’affaires qui, en cherchant ses clés de voiture dans ses poches, posa son ordinateur portable sur le toit du véhicule. Une fois ses clés retrouvées, il s’en alla laissant, comme on l'imagine, son portable là où il l'avait posé. L’ordinateur finit son existence contre un mur après un joli (paraît-il) vol plané. Enfin le cas le plus « mignon » s’avère être celui d’un chat qui avait pris pour cible le cordon secteur d’un disque dur externe. A force de jouer avec, le disque est tombé provoquant la perte des données enregistrées. Mais le chat fut épargné, c'est le principal.

Afin d’éviter que ne se répètent ces cas de pertes, le conseil est donc d’éviter la moto, les chats, le contact avec l’eau et les vols planés. En tout cas avec un disque dur. Et, on ne le répettera jamais assez, faire des sauvegardes régulières.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/11/les_dix_pertes_insolites_de_donnees_de_kroll_ontrack

vendredi 11 décembre 2009

Restaurer ou supprimer les données, même combat pour Kroll Ontrack

Spécialiste de la restauration des données, la société Kroll Ontrack se lance dans la suppression des informations sur disque dur. Ontrack Eraser vient d'être lancé à destination des professionnels

« Lorsque vous croyez supprimer une donnée ou vider une corbeille, les utilisateurs pensent qu'un fichier disparaît. Pourtant il n'en est rien, subsistent toujours des traces numériques. » Marc Daniel, responsable technique de Kroll Ontrack introduit son propos ainsi. Afin que les entreprises puissent conserver la mainmise sur leurs données et informations, le spécialiste de la restauration de données propose désormais de nouveaux services. Ontrack Eraser vient, à ce titre d'être annoncé par la société. Le logiciel permet d'effacer, de manière sécurisée, des données de manière distante ou en direct.

Paul Dujancourt, directeur général de Kroll Ontrack, explique l'intérêt du nouveau soft : « Il existe trois manières de supprimer des données présentes sur un disque dur. L'effacement, le degaussage (démagnétisation par aimant, ndr), ou bien encore le broyage. La technique la moins onéreuse s'avère être l'effacement simple. » Ainsi, avec un effacement total, il est dés lors impossible des retrouver des fichiers voire des informations concernant un ou plusieurs fichiers. Un motif qui a donc poussé Kroll Ontrack à s'intéresser aux sociétés, notamment celles spécialisées dans le recyclage. La solution est proposée sur une base de 12 euros par effacement (pour 100 effacements).

Dans la foulée, l'éditeur propose aussi une autre manière de supprimer définitivement les données contenues dans un disque dur. Par la méthode de la démagnétisation ou degaussage, un disque dur est inséré dans l'Ontrack Eraser Degausser 3.0. Cet aimant géant (et d'un poids de 80 kg) est la « chaise électrique du disque dur » lance Paul Dujancourt. Si l'introduction dans l'aimant d'un disque s'avère être rédhibitoire, il convient à des sociétés qui cherchent à supprimer définitivement des données malgré le prix d'un tel appareil est annoncé à 14.500 euros, hors taxe. Demeure le choix entre la suppression définitive des informations et la mort d'un disque dur. L'effacement des données promet de conserver une confidentialité importante sur ses propres informations. Reste à choisir la méthode idoine.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/10/restaurer_ou_supprimer_les_donnees__meme_combat_pour_kroll_ontrack

jeudi 10 décembre 2009

Mozilla Thunderbird 3 fait son entrée !

Après de nombreux mois de développement, Mozilla Messaging vient de mettre en ligne la version finale de Thunderbird 3

La version définitive de Thunderbird 3 est enfin disponible. L’outil de messagerie open source de la fondation Mozilla est un concurrent sérieux d’Outlook. Vous pourrez le télécharger pour Windows, Mac OS X ou Linux, à partir de cette page web. « Nous avons certains des utilisateurs les plus passionnés de la planète. Ils choisissent Thunderbird car il est flexible et ils peuvent le personnaliser de la manière dont ils le souhaitent », commente David Ascher, CEO de Mozilla Messaging. « Pour les personnes qui veulent juste que l’utilisation du courrier électronique soit rapide et intuitive, des fonctions comme l’archivage et la recherche les aident à passer moins de temps à se préoccuper de la gestion de leurs messages. »

Cette mouture propose plus de 2000 améliorations depuis la version 2. Certaines ressortent toutefois : utilisation des onglets, nouveau moteur de recherche, archivage des courriers, dossiers intelligents, etc. L’assistant de création de comptes, le gestionnaire de modules complémentaires et l’interface du logiciel ont été entièrement refondus. Les développeurs ont également amélioré l’interopérabilité de ce produit. L’intégration avec Gmail est en progrès. De plus, les outils de recherche de Windows et Mac OS X pourront indexer les documents stockés par Thunderbird (comme cela est déjà le cas sous Linux). Enfin, le thème du logiciel a été modifié afin de mieux s’adapter aux derniers systèmes d’exploitation d’Apple et Microsoft.

Dernier point, l’adoption du moteur Gecko 1.9.1.5 – utilisé également au sein des versions récentes de Firefox – permet à la fois d’améliorer la qualité de rendu, la sécurité du logiciel et la vitesse de traitement du moteur JavaScript.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/09/mozilla_thunderbird_3_fait_son_entree__

mercredi 9 décembre 2009

Red Hat booste son offre Linux temps réel MRG

MRG 1.2 est un OS temps réel qui propose des performances exceptionnelles, y compris en mode virtualisé

Red Hat fait progresser sa plate-forme temps réel d’entreprise MRG (Messaging, Realtime et Grid). Celle-ci met l’accent sur les performances, un temps de latence faible et un temps de réponse garanti. Ce type d’OS est crucial pour l’industrie et certains domaines spécifiques : finances, armement, énergie… MRG 1.2 reprend les avancées présentées lors de la sortie de la Red Hat Entreprise Linux 5.4.

Les performances générales de cette solution sont en progrès. Ainsi, sur une machine de test configurée en Infiniband, entre 1,2 et 1,6 million de messages ont pu être délivrés par seconde, avec un temps de latence moyen compris entre 40 et 43 ms. Supersonique. En mode virtualisé, les performances restent correctes : sur le même système de test, une machine virtuelle fonctionnant sous KVM peut ainsi délivrer plus d’un million de messages par seconde, avec un temps de latence inférieur à 200 ms. Pour la première fois, temps réel et virtualisation font bon ménage.

MRG 1.2 est livré avec l’outil rteval, qui permettra de détecter les périphériques qui augmentent le temps de réponse du système. Ce logiciel sera très appréciable pour optimiser une infrastructure temps réel. Dans le domaine des grilles (Grid), nous retrouvons une gestion fine des machines virtuelles fonctionnant sous KVM et l’intégration de la version 7.4 du projet open source Condor. C’est un élément essentiel pour mettre en place une solution informatique distribuée.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/08/red_hat_booste_son_offre_linux_temps_reel_mrg

mardi 8 décembre 2009

Windows proposera bientôt les navigateurs concurrents d'Internet Explorer

Microsoft a fait de nouvelles concessions pour faciliter le choix d'un navigateur alternatif à Internet Explorer dans Windows

Plus d'un mois après le lancement de Windows 7, les discussions se poursuivent entre la Commission européenne et Microsoft sur la question du Ballot Screen. Cet «écran de vote» s'inscrit comme la solution qui doit permettre à l'utilisateur de sélectionner le navigateur de son choix dans Windows jusqu'alors livré avec Internet Explorer (IE) par défaut. Microsoft a notamment accepté de prendre en compte les dernières remarques transmises aux instances bruxelloises, notamment par Mozilla mais aussi Opera Software et Google.

La solution proposée par Redmond visait à insérer, au premier lancement de Windows, un écran proposant de choisir parmi les cinq principaux navigateurs du marché : Microsoft IE, Mozilla Firefox, Apple Safari, Google Chrome et Opera d'Opera Software. Mais la présentation de l'offre dans l'ordre alphabétique du nom des éditeurs risquaient d'avantager Apple, qui arrive en premier, et Microsoft, pour la familiarité de l'application et du logo, selon Mozilla. D'autre part, la présence du logo d'IE sur la page était également de nature à influencer le choix de l'utilisateur. Microsoft a donc accepté de modifier son offre. D'abord en supprimant le logo d'IE sur le Ballot Screen. D'autre part en affichant les offres de navigateurs de manière aléatoire. Comme ça, pas de jaloux. La nouvelle proposition de Redmond pourrait être validée par la Commission européenne avant la fin de l'année. Et mettre fin aux poursuites de Bruxelles à l'encontre de Microsoft suite à une plainte d'Opera Software en décembre 2007.

Une fois le processus accepté par Bruxelles, il restera à le mettre en œuvre techniquement. Le Ballot Screen sera alors installé sur Windows via les mises à jour du système. Une nouveauté qui risque de surprendre, si ce n'est perturber, les actuels utilisateurs. Surtout s'ils ont déjà installé un navigateur alternatif à IE. Ou que leurs habitudes sont trop ancrées pour être prêts à modifier leur environnement de navigation.

Il restera alors à vérifier si l'offre de choix d'un navigateur accentuera, ou non, le déclin d'Internet Explorer. S'il perd des parts de marché depuis plusieurs mois selon l'analyse de septembre de l'AT Institute, IE reste utilisé par 62 % des internautes en Europe, contre 28,4 % pour Firefox, 4,3 % pour Safari, 2,8 % par Chrome et 2,2 % par Opera. A noter également que la multiplication des plates-formes pour les netbooks, notamment l'arrivée attendue en force de Chrome OS déjà proposé avec le Dell Mini 10v, pourrait également accélérer le rééquilibrage du marché.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/07/windows_proposera_bientot_les_navigateurs_concurrents_d_internet_explorer

lundi 7 décembre 2009

Google accélérateur du web

Google propose un DNS public optimisé pour traduire plus rapidement les adresses web en adresses numériques. Ce qui devrait améliorer le temps de chargement des pages web

Jamais à cours d'idée, Google se lance dans un nouveau défit : améliorer la vitesse du web. Comment? En gérant son propre service de DNS. Le géant de Mountain View vient d'annoncer avoir mis en place un DNS public, en version expérimentale pour l'heure mais à disposition de tout un chacun.

Pour mémoire, un DNS (Domain Name Server) est un service qui traduit l'adresse web alphanumérique d'un site ou d'une page (www.silicon.fr par exemple) en son identifiant numérique pointant vers le serveur qui héberge le service (62.128.130.61). Un DNS vise donc à structurer le réseau et à faciliter l'usage du web pour l'utilisateur (pour lequel il sera plus simple de retenir «Silicon.fr» que «62.128.130.61»). La gestion des DNS est la plupart du temps assurée par le fournisseur d'accès, l'opérateur, voire l'entreprise qui gère de nombreux accès au Net.

Aussi indispensable soit-il, il s'avère que le DNS peut constituer une source de ralentissement du trafic, d'autant qu'ils sont consultés en moyenne des centaines de fois par jour par un internaute. Surtout, certaines pages complexes (avec nombre de liens notamment) font appel à plusieurs DNS pour charger leurs contenus. Autant d'opérations de consultation qui ralentissent l'affichage de la page. Et pour Google, notamment, le temps, c'est de l'argent. C'est pourquoi l'entreprise californienne propose aujourd'hui son propre DNS public, optimisé pour améliorer le service de traduction d'adresse. « Au cours des derniers mois, nos ingénieurs ont travaillé à l'amélioration de la résolution de notre DNS afin de rendre l'expérience de navigation Internet plus rapide et plus sûre », déclare Google dans son communiqué.

Pour cela, l'entreprise a mis en place un système de préchargement susceptible de répondre plus rapidement à plusieurs requêtes. En revanche, si Google implémente une méthode pour lutter contre les attaques par empoisonnement de cache DNS (et les risques de détournement d'adresses), il ne filtre pas les malwares. La sécurisation du poste de travail reste donc entre les mains de son utilisateur. Ceux qui veulent directement tirer parti du DNS de Google consulteront cette page d'entrée vers les instructions de configuration.

L'ouverture de ce DNS public est la première étape d'un projet plus ambitieux. « Alors que les gens commenceront à utiliser Google Public DNS, nous planifions de partager nos connaissances avec la communauté web et les autres opérateurs de DNS, afin d'améliorer l'expérience de navigation pour l'ensemble des internautes », précise Google. Quant aux critiques en vue associant le géant du web à Big Brother, Google répond qu'il ne conserve pas les logs (les fichiers de connexion qui contiennent les adresse IP des internautes) plus de 48 heures. Et celles qui nécessitent un stockage plus long (pour des raisons de sécurité et d'optimisation, essentiellement), sont «anonymisées». Dans tous les cas, Google assure ne pas corréler les requêtes DNS avec ses autres services (recherche). A croire sur parole.

Les plus sceptiques se tourneront vers le projet OpenDNS qui vise également à améliorer les temps de traitement des serveurs DNS mais de manière ouverte (plus transparente, donc) et gratuite.Les velléités d'optimisation de la navigation Internet ne sont pas nouvelles chez Google. Outre un navigateur, Chrome (et bientôt un système d'exploitation Chrome OS) réputé pour sa rapidité (notamment dans les traitements JavaScript des pages), Google travaille également sur le projet SPDY, un nouveau protocole de chargement des pages visant également à accélérer le web. Après les services, Google accélérateur du web?

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/04/google_accelerateur_du_web

vendredi 4 décembre 2009

L'antivirus NOD32 fait son entrée sous Mac OS X et Linux !

Le célèbre antivirus NOD32 d’ESET est maintenant accessible en mouture bêta pour Mac OS X et Linux

ESET NOD32 Antivirus 4 est dorénavant disponible en version bêta pour Mac OS X et Linux (les moutures 32 bits et 64 bits de ces systèmes d’exploitation sont supportées). Ces adaptations reprennent toutes les fonctions classiques de la mouture Windows : protection en temps réel, analyse des médias amovibles, interface simple et facile à maîtriser, etc. La compagnie justifie ce double portage d’une façon claire et sans ambigüité, en évitant de tomber dans le piège du catastrophisme, qui consisterait à affirmer qu’une machine sans antivirus est en danger, alors même que l’OS concerné n’est que peu sensible à ce type de menaces.

Si ESET considère que la popularité croissante de ces deux systèmes d’exploitation les met moins à l’abri des développeurs de malwares, elle explique que son outil montrera surtout son efficacité dans deux cas précis : il permettra tout d’abord d’éliminer les virus visant Windows. Les machines sous Mac OS X et Linux ne serviront donc plus de relai de diffusion pour ces logiciels indélicats. De plus, son antivirus pourra répondre à la menace des malwares multiplates-formes. « Les nouvelles menaces s’attaquent maintenant aux failles présentes dans les applications inter-plateformes telles qu’Acrobat ou Flash Player, entre autres. Une faille dans ces derniers peut permettre d’identifier le système d’exploitation installé et ainsi propager le malware adéquat, notamment sur Mac OS X ou Linux. » Expliquent les responsables d’Athena Global Services, l’importateur exclusif en France des produits ESET.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/03/l_antivirus_nod32_fait_son_entree_sous_mac_os_x_et_linux__

jeudi 3 décembre 2009

Office 2010 programmé pour juin 2010

La version finale de la prochaine suite bureautique de Microsoft intégrera l'offre en ligne Office Web

On l'attendait pour le début de l'année, voire le printemps. Il faudra patienter jusqu'à la mi 2010. Selon la presse américaine, Microsoft a fixé à juin prochain la sortie de sa nouvelle suite bureautique, Office 2010. Rappelons que celle-ci sera déclinée, comme à son habitude, en trois éditions : Famille et Petite Entreprise, Professionnelle et Professionnelles Plus. D'autre part, Office 2010 sera accompagné de Office Web, l'offre en ligne de Word, Excel, PowerPoint et OneNote.

Ces applications bureautique en ligne seront accessible gratuitement depuis le portail Windows Live mais avec de la publicité sur les pages ou bien de manière payante au travers du Microsoft Online Services. Sauf pour les clients d'Office 2010 qui devraient bénéficier d'Office Web sans supplément. Une manière de venir concurrencer les offres en ligne de Google (avec Docs) et IBM (Lotus Live iNotes) tout en assurant le succès de la version locale (laquelle se distingue de toute façon par ses fonctionnalités avancées).

Microsoft proposera également aux clients grands comptes d'héberger la solution Office Web sur leurs propres serveurs afin de mieux en contrôler les services. Cette solution permet notamment de s'affranchir des aléas d'accès aux serveurs du prestataire comme l'ont vécu à plusieurs reprises les utilisateurs de Google Apps ces derniers mois.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/12/02/office_2010_programme_pour_juin_2010

mardi 1 décembre 2009

Le Framapack simplifie l’installation de logiciels libres sous Windows

Grâce au Framapack, l’installation de logiciels libres sous Windows s’effectue en seulement quelques clics.
Une excellente initiative

L’association Framasoft ajoute une nouvelle offre à son réseau de sites web dédiés au monde du logiciel libre. Le Framapack facilite l’installation d’applications open source sous Windows. « Il permet à un utilisateur de sélectionner les applications libres qu’il souhaite (en cochant parmi une liste de logiciels proposés) et de recevoir un petit programme qui va se charger de télécharger et d’installer les programmes sélectionnés sans que vous ayez à intervenir », précisent les responsables de l’association.

L’installation des logiciels est simplifiée à l’extrême, afin de faciliter la maîtrise de cet outil. Un futur «hit» pour les techniciens qui installent des PC à la chaîne ! Chaque outil est livré avec une fiche descriptive, qui sera suffisante pour effectuer sa sélection en toute connaissance de cause. Le Framapack est aujourd’hui disponible en version bêta, mais fonctionne correctement et propose une liste intéressante de logiciels, quoiqu’encore incomplète : outils bureautiques (OpenOffice.org, PDFCreator, GnuCash, Sunbird…), graphiques (Gimp, Inkscape, Blender, Scribus…), réseaux (Firefox, Thunderbird, Pidgin, FileZilla…), multimédias (VLC, Audacity, Songbird, InfraRecorder), etc. Même les jeux et les logiciels éducatifs sont de la partie, avec des titres comme Freeciv, Neverball ou Tux Paint.

Source : http://www.silicon.fr/fr/news/2009/11/30/le_framapack_simplifie_l_installation_de_logiciels_libres_sous_windows